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L'abécédaire du Sporting Toulon Var

D’improbables bêtes noires, un ennemi légendaire, une erreur judiciaire, des super-héros: le Sporting Toulon Var n’a pas la reconnaissance qu’il mérite.

Auteur : Troglodyt le 26 Juin 2009

 

A comme Agali, Victor
L’un des nombreux joueurs à être passés de l’OM au STV. Il eut le mérite de se révéler un footballeur correct et fit fureur avec son coéquipier Patrick Revelles à la pointe de l’attaque de l’équipe, en D2 (97/98). Ingrat, il ne suivit pas le club en DH, et préféra s’enfuir en Allemagne, avant de la déserter.
Ne retrouva jamais son niveau de Football Manager 98/99.


B comme Borelli, Luc
Lui aussi explosa au grand jour au bénéfice de son aventure au STV (1986-1993). Son passage au PSG ensuite n’est qu’un accident de parcours, ce que démontra sa réussite postérieure, à Caen. Un autre accident de parcours conduisit son nom à être attribué à l’une des tribunes du stade de Bon Rencontre. Le SM Caen fit de même à Michel d’Ornano. Borelli ayant quitté le STV lorsque le club a pour la dernière fois abandonné la D1, c’est sans doute en sa mémoire que le club s’efforce, depuis, de ne pas y retourner.


toulon_borelli.jpg
Les stages Luc Borelli, allez-y en train.

C comme Courbis, Rolland
Il y finit sa carrière de joueur (1982-1985) et y débuta sa carrière d’entraîneur (1986-1990). 25 ans après y avoir joué, il retournera à l’OM pour l'entraîner et montra aux yeux ébahis de l’Europe ce qu’il avait appris à Toulon. Peu lui importait de subir des petits-ponts, lui-même se vantait de ne laisser passer que le ballon, jamais le joueur. Bernard Casoni ayant pris sa suite au poste d’entraîneur de l’OM, il le fera également dans cet abécédaire.
(Voir Émon, Albert)

 
D comme Diawara, Kaba
Toulonnais de naissance, ses débuts prometteurs au STV (93/94) firent croire à la France entière qu’il était joueur de football. S'ensuivit un passage réglementaire à l’OM. Resté une saison – sa première – à Toulon, il y a mis 20% des buts de sa carrière. Il est actuellement dans sa quinzième saison de football professionnel, au Alki Larnaca (deuxième division chypriote). Un plan de carrière qui nous ferait presque sourire s’il n’y avait pas aujourd’hui des rumeurs de retour en France.


toulon_equipe.jpgE comme Émon, Albert
Bébert (-l’Étang) a été joueur à l’OM, puis joueur au STV (1983-1986), avant d’être entraîneur au STV (1997), puis entraîneur à l’OM. Un parcours à la Rolland Courbis. En mieux, puis en moins bien.


F comme Ferreri, Jean-Marc
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1993 avec l’OM, il vint ensuite à Toulon (1994-1996) apporter son expérience et permettre au club de monter de National en D2 en 1996. Cumulant le double défaut, pour un joueur du STV, d’avoir joué auparavant à la fois à l’OM et au FC Martigues, il purge aujourd’hui la peine que lui a valu cette infamie: formé à OMTV, il est devenu commentateur de matchs de football pour la télévision. S’il était arrivé au STV quelques années plus tôt, il aurait pu constituer, avec Laurent Paganelli (1983-1988), un duo qui fait frissonner rien que d’y penser.


G comme Gambardella (Coupe)
Le STV aurait pu la gagner en 1966, mais les Crocodiles ont bouffé la Rascasse en finale.


H comme Huck, Jean-Noël
Ah non, pardon, c’est seulement son fils, William, qui est passé par le STV, en 2007-2008. Il avait cette saison trouvé refuge au Poiré-sur-Vie Vendée Football, en CFA 2 (groupe G). Toujours transférable.


I comme Institut Varois de Formation aux Métiers du Football
École de football crée par le président tout juste démissionnaire du STV, Alain Bencivengo, lors de son plan de redressement du club, en 1999. Il forme des joueurs de football, de futurs professionnels des métiers connexes et même, paraît-il, des contributeurs aux Cahiers du football.


toulon_logo.jpgJ comme Justice
Illustre partenaire du STV : l’histoire du club a été taillée par son glaive.


K comme Kombouaré, Antoine
Représentant de la longue liste des joueurs ayant plutôt bien commencé au STV (1990) avant de préférer le faire mieux ailleurs. À l’instar de Pascal Olmeta, il a eu la décence de ne jamais rejoindre la sélection nationale. Pour cela, David Ginola, Stéphane Porato, Sébastien Squillaci et Bafétimbi Gomis les admirent. Jean Tigana confirme la règle.


L comme Luciano, Jean
Joueur international français passé du Real Madrid à l’AS Aix-en-Provence en trois ans, la logique voulait qu’il finisse ensuite par entraîner le STV (1967-1970 et 1972/73). Il y dirigera Christian Dalger, André Guy (père spirituel de Thierry Henry), et Boubacar Saar (ou l’inverse) .


M comme Marseille, Olympique de

Partenaire financier du STV, il est aussi son principal fournisseur et débaucheur de joueurs. Ces derniers doivent néanmoins savoir qu’ils ne pourront réussir que dans l’un des deux clubs. L’OM est surtout l’ennemi juré du STV, les deux clubs ayant offert à la France ses plus bouillants derbys.
Voir Vissés (crampons).
Les supporteurs marseillais sont prévenus: s’ils devaient revenir jouer à Toulon, un arsenal les attendrait, formant une armée étendue de Chicago à la Rade.


N comme Nadine
A longtemps tenu la buvette.


O comme Onnis, Delio
Meilleur buteur de l’histoire du championnat de France de football, l’Argentin finit meilleur buteur de D1 dès la première de ses trois saisons au STV (1983-1986). Il entraînera le club, avec moins de réussite, pendant une saison (1990/91). Honni sur le Rocher à la suite d’un conflit avec le président Campora, il est depuis retourné au club avec lequel il a tout gagné en France (ben non, pas le STV!).


P comme Pardo, Bernard

Crut passer inaperçu au STV (1986-1989 et 1993/94) en passant par Bordeaux pour aller à Marseille (l’Olympique), puis en n’en revenant pas directement au bénéfice d’une halte au PSG. Crut passer inaperçu en empruntant la balance du partenaire du club (voir Justice) pour trafiquer de la cocaïne. Le propriétaire de la balance s’en rendit compte et lui imposa un nouveau transfert depuis le STV vers Marseille (Les Baumettes).


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La ligne TGV par Toulon ? Bernard Pardo a déjà tiré les premiers rails.

Q comme "Qui s’y frotte s’y pique"

Devise du Sporting Club de Toulon depuis sa fondation (1944, par fusion du Sporting Club du Temple et de la Jeunesse Sportive Toulonnaise), elle est restée celle du STV (1999). Elle fait référence à son emblème, la Rascasse, qui aime nager dans les eaux troubles des classements des championnats de France amateurs et régionaux.

 
toulon_rascasse.jpg
La Rascasse se fond sans problème dans les eaux troubles du classement.

R comme Rodriguez, Leonardo
L’international argentin avait trouvé la clé de l’Europe en quittant San Lorenzo pour l’OM en 1991. Il ne connaît pas encore sa chance: sans même avoir porté le maillot olympien, il est immédiatement prêté au STV, dont il sera le meilleur buteur pour la saison 1991/92, insufflant (presque) au club la classe et l’expérience internationale acquise en sélection aux côtés des Redondo, Simeone, Caniggia et Batistuta.


S comme Stades

Club itinérant, de par son passage aléatoire d’une division à l’autre sans passer par les intermédiaires, le STV, bien que n’étant pas breton, l’est aussi par son expérience des déménagements. D’abord, en 1945, il est hébergé par la Marine Nationale, qui lui prête son stade Jauréguiberry, à l’intérieur de l’arsenal militaire.
En 1955 est construit le stade de Bon Rencontre. Si les spectateurs verront peu de bonnes rencontres, c’est moins en raison de cette pirouette grammaticale que du fait que la construction des gradins n’a pas laissé de budget pour l’installation d’une pelouse: le STV s’entraînera et jouera deux saisons (1955-1957) sur le terrain de l’ancienne décharge publique sur laquelle a été construit le stade.
Une brève saison (1959/60) au stade Jauréguiberry permettra au stade Bon Rencontre d’être agrandi pour faire honneur à l’accession en Division Nationale (D1). Mais le STV redescendit immédiatement.
En 1965/66, le STV découvre le stade Mayol pour une unique saison, avant de s’y installer à partir de la saison 1983/84, et d’y connaître la fantastique saison 1987/88 (5ème de D1, record du club).
Le STV va ensuite alterner les saisons (et même les matchs) au stade Bon Rencontre et au stade Mayol. Après y avoir chanté, c’est à Mayol que le club plonge en 1993, puis à nouveau en 1998 (foutus homonymes!). Depuis 2001, le STV n’a plus quitté le stade Bon Rencontre, un pied sur la bretelle d’autoroute, un pied dans la cité.

 
toulon_bonrencontre.jpg
Entre la bretelle d’autoroute et la cité, les espoirs de bonne rencontre sont rares.

T comme Théorie subjective de la valeur
STV (Subjective theory of value) en anglais, cette conception soutient que "pour avoir de la valeur, un objet doit être à la fois utile et rare". Les victoires du Sporting ont très grande valeur.


U comme Ultras "Irréductibles Toulon 1993"
Beaucoup de bruit pour rien diront les mauvaises langues, mais les sympathiques ultras toulonnais sont aujourd’hui reconnus pour leur fair play. Marseille et Nice, si proches mais déjà si loin…

Dans le stade et dans la ville
On entendra les chansons
De tous les Irréductibles
Du Sporting de Toulon
 
toulon_irreductibles.jpg
En même temps, vous ne pouvez pas être beaucoup moins.


V comme Vissés (crampons)
Légendaire est la séance d’intimidation à la sortie des vestiaires, lors de la cérémonie des crampons précédant l’entrée sur la pelouse toulonnaise.


 toulon_crampons.jpg
Crampons modèle « Marcel Dib 84-85 »


W comme Witschge, Richard
(Voir Zidane, Zinedine)


X comme Xuereb, Daniel
Oui, il y a des joueurs qui ont joué au STV (1992/93) après avoir réussi en équipe de France de football (médaillé d’or olympique en 1984, avec un but en finale). Mais il y a un X: il entraîne aujourd’hui l’AS Aix-en-Provence.


Y comme Yo-yo
Sport messin dont le STV détient le record d’amplitude.
Il s’agirait aujourd’hui d’apprendre à le rembobiner.


Z comme Zidane, Zinedine
Si un complot international tout fait pour que le club ne retrouve pas les sommets, c’est parce que le meilleur joueur du monde de tous les temps a répandu sur toute la planète sa crainte du STV. Il a raconté ce soir de février 1996 au cours duquel lui et ses petits copains se font rejoindre deux fois au score (Arthur Moses répond à Richard Witschge, puis Michael Rebecq répond à Didier Tholot), avant de se faire éliminer des seizièmes de finale de la Coupe de France par un but de Jean-Noël Cabezas durant les prolongations.


toulon_zidane.jpg
Ça y’est Liza, on a réussi, on a eu notre revanche, on a enfin battu les Azur et Or !

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Réactions

  • Troglodyt le 26/06/2009 à 15h00
    (tout)

    Dingue, 4 pages de réactions sur Toulon.
    Je vais me sentir obligé de vous faire suivre la saison.
    Mais ne comptez pas sur moi pour vous parler du FC Martigues ou du SC Orange.

  • tholotforever le 26/06/2009 à 16h14
    Bon, avec 4 pages sur Toulon et le foot, y'a pas à tortiller, il nous faut un fil de la rascasse !

  • Dinopatou le 26/06/2009 à 16h46
    Ben y'a le fil comptable et celui des affaires pour ça

  • Safet le prophète le 26/06/2009 à 18h52
    Ah, merci monsieur troglo, de faire ressurgir ces bons souvenirs de mes vacances au mois d'aout quand j'étais petit.
    Du balcon où j'étais chaque année, on voyait une surface de réparation et un quart de terrain adverse ( à Bon rencontre ).
    Quelques matches vécus, dont un Toulon-Toulouse où Rensenbrink coté toulousain ne fit malheureusement pas son apparition.



  • Marius T le 26/06/2009 à 23h02
    J'ai assisté au match de coupe de France 82 Sanary Sainté 0-2 Platini et Larios. pour les buts. Je ne souviens plus si c'était à Mayol ou à Bon Rencontre. Il faut que je demande à mon père.

  • Hardi laisse le 26/06/2009 à 23h43
    Je peux confirmer que ce match s'est bien déroulé dans l'enceinte du Mayol de l'époque j'y étais également du haut de mes 11 ans.

    Avoir oublié Tronche Plate (Alfano) et citer autant de pieds carrés parmi ceux qui ont porté la tunique du STV, Troglo tu me fends le coeur.

    Enfin, le festival international espoirs est toujours là même si l'on peut regretter que les rencontres soient disséminées un peu partout dans la région.

  • bricol le 27/06/2009 à 00h17
    Oh put.... avoir oublié Luigi "tronche plate", le fidèle d'entre les fidèles, le héros besogneux, premier apôtre du " si le ballon passe, l'homme non", que, dans mes souvenir j'ai vu marqué un but au vélodrome, si si je vous jure et pas un CSC, c'est impardonnable.
    Impardonnable tu es, Troglo (m'enfin vu ce que l'article a suscité en moi tu es LARGEMENT pardonné)
    C'est a bon rencontre que j'ai découvert le foot pro et à Mayol (belle garce de Chicag' qui m'a dépucelé comme supporter) que cette passion footbalistique s'est épanouie et, est encore chevillé au corps.
    Ensuite tu grandis, ton père encourage le SCTV donc, toi, tu vas au vélodrome (pour l'emmerder) et puis finalement tu tombes amoureux pour toute ta vie de ces 2 équipes.
    Imaginez le taré qui aimerait l'ASSE et l'OL, personne ne comprendrait...
    et puis dans un village comme Sollies Toucas (oui oui ça existe) j'étais le seul, et ça, ça n'a pas de prix.
    Puis l'eloignement, les résultats sportifs en baisse pour l'un en très forte hausse pour l'autre, les médias qui ne parle que de l'OM enfin bref ton amour pour le plus dans l'ombre s'estompe.
    Mais merci Troglo de faire un peu revivre toute cette belle époque, sois en loué.
    Et bien sur, à quand un fil sur le SCT ?

  • Marius T le 27/06/2009 à 02h41
    Le festival espoir de Toulon

    France - Pays Bas quelle année je ne sais plus mais je me rappelle de Daniel Bravo et Bruno Bellone à Dragui.... Whoaou !!! 198.

    Pour l'anecdote les Pays Bas avaient oublié un filet rempli de ballon dans un vestiaire et mon père les avait récupérés, j'ai eu un stock de Tango pendant les années.

    Ca fait 25 ans minimun, le coup de vieux, bonne nuit

  • Troglodyt le 27/06/2009 à 10h14
    Oui, pour Alfano, à nouveau je m'excuse, et en effet j'ai honte...

    Putain Bricol, c'est exactement cela pour moi aussi...
    Mon père supportait l'OM (je le revois bouffer les coussins du canapé pendant 45 minutes le 26 mai 1993), et au même moment je signais à Toulon, sans savoir que cela allait durer 12 ans. Mais le soir, c'est l'OM que je regardais à la TV ou au stade avec le paternel. Pourtant, le jour, au centre, il était inconcevable de se pointer avec le maillot de l'OM, et tous simulions n'avoir pas regardé le match de l'OM la veille. Et puis certains finissent par y croire. Mais toi, tu te sens un peu con. Parce que bon, la victoire, le veille, et le triplé de Cascarino contre Perpignan, ben oui, tu as adoré... Et les jours de matchs contre le PSG, ben ouais, tu ris avec les copains qui s'entraînent avec le maillot du PSG. Pourtant, le soir, tu es bien content de t'en sortir au Parc avec un pénalty de Blanc.

    Les âmes toulonnaises pourraient s’émouvoir de cette ignoble infidélité que constitue la présentation du club de leur ville par un traître comme moi, fidèle du Café et supporter de l'OM.
    Cela paraît improbable pour beaucoup, j'ai je n'ai aucun mal à soutenir que les deux clubs puissent être soutenus par un même cœur.

    Le supportérisme est un comportement passionné, par nature. Et il est parfois dingue de voir que le hasard des choses te pousse à partager ta passion entre 2 clubs dont, pour chacun, l'essence de la passion est constitué, en partie, du mépris de l'autre.

    Le Festival Espoir de Toulon je ne commenterai pas, étant donné que les sélections étrangères prennent un malin plaisir à exploser les équipes locales, pour s'échauffer.
    Et en 2003, c'est le Portugal...

  • le_merlu_frisé le 27/06/2009 à 17h56
    "Qui s'y frotte s'y pique", c'est aussi la devine du Stade plabennecois, qui devrait monter en National dans les jours qui viennent. Sauf que l'emblème ici, c'est un hérisson. Ouais, un hérisson. Ouais, Plab' est réputé pour sa défense.

La revue des Cahiers du football