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L1 :: la gazette :: J14

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 18 Nov 2008

 

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Les résultats de la journée


Lille-Saint-Étienne : 3-0
Toulouse-Grenoble : 2-0
Nice-Nantes : 2-1
Rennes-Monaco : 2-1
Lyon-Bordeaux : 2-1
Auxerre-Sochaux : 1-0
Le Mans-Valenciennes : 1-0
Nancy-Caen : 1-1
Marseille-Lorient : 2-3
Le Havre-Paris SG : 1-3



Les 5 gestes de la journée

• L’enchaînement poitrine, une-deux, grand pont en pleine course, passe décisive dosée de l’extérieur, réussi par Maïga avant d’être vidé de sens par la frappe écrasée de Lamah seul face à Grondin, comme l’enchaînement tête, sombrero, une-deux, percussion, galette au deuxième poteau de Hadji est vendangée de la tête par Fortuné à cinq mètres du but.
• Le corner direct de Coutadeur qui a l’honnêteté de reconnaître le gros coup de chance plutôt que la vista sur la sortie aventureuse de Grondin, comme nous l’aurions tous fait à sa place.
• La Cris old school de Boumsong qui empêche Chamakh d’ouvrir le score à Gerland avec un tacle aérien façon Matrix.
• Les spéciales dédicaces à JPP de Cheyrou et Savidan: le premier qui reprend de volée le corner de Ben Arfa ; le second qui tente une frappe en déséquilibre de trente-cinq mètres en coin. Avec moins de réussite que leur glorieux aîné.
• L’enchaînement de Jérémy "Mr. Fantastique" Janot, main gauche, pied droit, pour contrer la tête de Fauvergue aux six-mètres, puis la frappe de Bastos à deux mètres du but, pratiquement dans la même seconde.


Les 4 antigestes de la journée

• Le grand coup de tête asséné par Tavlaridis à la colonie de mouches située en dessous du ballon qui échoit à Bastos pour servir Obraniak sur le deuxième but lillois.
• Le smash de la semelle réussit par Bastos qui pulvérise son record personnel de la frappe la moins rapide de sa carrière, seul à huit mètres du but, et laisse à Janot le temps d’être pris à contre-pied, se rééquilibrer, plonger côté opposé et saisir la balle des deux mains. Au ralenti, on le voit même se remonter les chaussettes, se recoiffer et écrire une lettre de rupture à Laurent Roussey au milieu de l’enchaînement.
• La frappe mi-tibia, mi-genou, mi-n’importe quoi expédiée par Sammy Traoré (il y a toujours trois moitiés dans les frappes du Parisien) sur le poteau havrais, avant de traverser le champ de la caméra aussi vite que Pac Man qui aurait avalé une cerise afin de rejoindre sa défense.
• La vengeance du ballon de Marseille-Lorient qui décide de feinter Niang, alors que ce dernier lui courait après, en rebondissant à contre-pied, provoquant une figure de modern jazz chez l'attaquant sénégalais.


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"Je comprends que tu aies envie de jouer plus vite, petit bonhomme, mais tu sais, il ne faut trop lui en demander à Pépé Claude".


La bannette


L'entraîneur qui avait des actions chez Lehmann Brothers
Jean Fernandez (lfp.fr): "C'est une victoire qui fait du bien, par les temps qui courent".

Le 6 mai 2007 vécu avec un an et demi de retard
Eric Gerets (lfp.fr): "Tout le monde doit se remettre du choc après ce que nous venons de vivre ce soir".

L'affaire à repasser
Youssouf Hadji (L'Equipe): "Ça aurait dû être plié en première période".

Le mec qui pourrait provoquer le deuxième infarctus de Guy Roux
Lorik Cana (L'Equipe): "On aurait dû fermer et mettre les ballons dans les tribunes".

Le FC Chichon Montbéliard
Francis Gillot (L'Equipe): "On fait toujours la boulette qui tue".

L'équipe en voie de standardisation de Liège
Christian Gourcuff (L'Equipe): "Le jeu collectif de l'OM s'est complètement effrité".

Le principe du travailler plus pour gagner vachement moins que l'autre
Ludovic Giuly (L'Equipe): "Il [Hoarau] est jeune, bosse beaucoup, il aime ça.  Il est très demandeur".

L'histoire de la bite lilloise qui poursuit un cul marseillais
Rudi Garcia (L'Equipe): "On reste collés aux équipes de devant".

L'entraîneur qui voudrait Karim Eczéma
Christian Gourcuff (L'Equipe): "A la mi-temps, j'étais irrité".

Le pyromane sans allumettes
Cyril Linette
(L’Équipe) : "Il faut travailler la scénarisation [de Canal Football Club]. Et assumer un peu plus le côté divertissant. Il n’y a pas eu beaucoup de polémiques depuis le début de la saison, ce qui a peut-être empêché le contenu de l’émission de vraiment exploser".

Le top Poséidon
1. Antoine Kombouaré (lfp.fr) : "On a un peu flotté au début".
2. Alain Casanova (lfp.fr): "Nous avions l'occasion de définitivement prendre le large".
3. Youssouf Hadji (L'Equipe): "On se démène comme des malades mais c'est sur ces détails qu'on pèche".



La minute pathologique de l’OL

"C’est malhonnête et malheureusement de plus en plus récurent dans vos colonnes, sans que cela ait une incidence positive sur le niveau de vos ventes qui continueront au contraire inéluctablement de baisser si vous persistez dans cette attitude consistant à dénigrer l’élite en tentant d’opposer fictivement les meilleurs, et à croire que c’est ainsi que vous satisfaites vos lecteurs" (olweb.fr - Lettre ouverte à L’Équipe).


La minute nananère de l’OL

"Il va de soi que Jean-Michel Aulas décline la demande d’entretien formulée par Sébastien Tarrago pour un article à paraître demain sur Juninho. Le président de l’OL le regrette mais il a trop d’attachement et de respect pour Juninho pour prendre le risque de voir ses propos une nouvelle fois déformés" (olweb.fr - Lettre ouverte à L’Équipe).



Le jeu

Sauras-tu reconnaître le mot en trop dans cette question?

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gazette14_om.jpgPas de surprise à Marseille

L’OM qui laisse s’envoler trois points qui semblaient acquis, ce n’est pas exactement une nouveauté. C’est même un grand classique: en quatorze journées, ce sont déjà douze points que les hommes d’Eric Gerets ont laissé échapper après avoir mené à la marque (1). A l'opposé, Lyon et Toulouse n'ont pas lâché le moindre point après avoir pris l’avantage cette saison (2).

Perrin et son attaque de feu, la référence
La saison dernière, l’OM avait généreusement éparpillé vingt-quatre points en route après avoir mené au score – tandis que l’OL n’en dilapidait que neuf. Une manne à comparer avec la saison 2002/03, la première d’Alain Perrin. Contrairement à ce qu’en retient la légende, ce n’est pas son attaque de feu Chapuis-Bakayoko-Sakho qui avait permis à Marseille de décrocher une surprenante troisième place au général. Sur l’ensemble de cette saison-là, l’OM n’avait pas laissé échapper le moindre point après avoir pris l’avantage. Tout écart creusé au tableau d’affichage était fatal, et aucun adversaire n’avait su prendre de point aux hommes de Perrin quand ils menaient.

C’est certainement dans cette forme de solidité-là que l’OM doit progresser. Car si sa défense semble, relativement à son attaque, être son talon d'Achille, on aura du mal à croire que M'Bami, Cheyrou, Hilton ou Cana ne sont pas intrinsèquement capables de défendre un avantage de deux buts à vingt minutes de la fin d'un match. Leurs errances révèlent bien plus un état d'esprit qu'un niveau de jeu défaillant.

(1) Deux points perdus à Rennes, à Bordeaux et au Mans, trois points perdus face à Paris et Lorient.
(2) Classement au nombre de points perdus après avoir mené au score lors des quatorze premières journées:
1. Lyon, Toulouse: 0 pt
3. Le Mans, Nancy, Paris SG : 2 pts
6. Grenoble, Monaco, Saint-Étienne : 4 pts
9. Auxerre, Bordeaux, Rennes, Valenciennes: 5 pts
13. Lille, Nice: 7 pts
15. Caen, Nantes, Sochaux : 9 pts
18. Lorient : 10 pts
19. Le Havre : 11 pts
20. Marseille : 12 pts



Des nouvelles du démon

L’OM ne parvenant pas à conserver ses résultats en fin de match, l'heure est peut-être venue de faire revenir l’ancien défenseur central de l’OM version Jean Fernandez, le vigoureux André Luis, dont les exploits sous ses nouvelles couleurs de Botafogo font actuellement le tour de la planète.




   

Jour de foot à la découpe


Il y a cinq journées, nous nous réjouissions de la réduction du nombre d'interviews interminables dans Jour de foot (lire ici). Pourtant, un téléspectateur averti peut se demander si on ne s'est pas un peu foutu de lui. Un match choisi au hasard (Le Mans-Valenciennes, 1-0, score commun en L1) et un lancement chevrotant de Christophe Josse plus tard, nous voici chrono en main, vérifiant à quoi sont véritablement consacrées les 5'29 de résumé.

• Engagement, gros plan sur Kombouaré qui mâche son chewing-gum comme s'il s'agissait d'un quatrième arbitre, laïus du commentateur: 18 secondes
Action de jeu pour Le Mans, Le Tallec dégomme la tête de Schmitz:  15 secondes
• Ralentis sur la tête dégommée: 7 secondes
• Mise en place des joueurs sur le corner consécutif: 8 secondes
Corner direct comme à la récré + joie du buteur: 15 secondes (donc 14 de joie du buteur, avec gros plan sur Coutadeur qui recoiffe sa crête)
• Liesse dans les tribunes et sur la pelouse: 6 secondes
• Ralentis du corner: 10 secondes
Action (ou presque) pour Valenciennes: 11 secondes
• Ralenti: 10 secondes
Action pour Le Mans: 7 secondes
• Ralentis de l'action: 19 secondes (ratio de 2,71 secondes de ralenti pour 1 seconde de jeu)
• Mise en place des joueurs lors d'un coup franc pour Valenciennes: 15 secondes
Action de contre pour Le Mans: 19 secondes
• Ralenti de l'action: 4 secondes
Action sur corner pour Valenciennes (Sanchez se lève pour placer un coup de boule sur la transversale): 8 secondes
• Ralenti: 5 secondes
• Ecran de transition qui annonce la deuxième mi-temps avec un son bizarre: 0,1 seconde
Action pour Le Mans, avec l'enchaînement somptueux de Maïga: 25 secondes
• Ralentis multiples sur la fin de l'action, omettant complètement la contribution de Maïga: 15 secondes
• Joueurs marchant sur la pelouse en attendant le coup de sifflet final, puis coup de sifflet final: 6 secondes
• Joueurs sortant du terrain, Valenciennois prostrés en position de vaincus en finale de Coupe du monde, crachats et serrages de mains de l'arbitre, accompagné du laïus de fin du commentateur: 30 secondes
• Interviews de Barack Kombouaré et Baraka Coutadeur: 56 secondes

Bilan
Football : 1'40
Ralentis : 1'20
Plans d'illustration, plans de coupe et de transition : 1'23
Interviews : 56 secondes

C'est donc 26% du temps consacré au résumé qui sert à montrer ce qui s'est passé sur le terrain. Admettons que la rencontre n'ait pas été folichonne. Mais cent secondes par match, à raison de 40 matches de L1 par mois, cela fait théoriquement 66 minutes de L1 dans Jour de foot. 66 minutes mensuelles, vendues sous le titre "Lot de l'émission du samedi soir" pour quelques dizaines de millions d'euros. Frédéric Thiriez est quand même un bon commercial. 


Découvrez une perle méconnue de Dalida.


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"Et maintenant notre ténor Olivier va vous interpréter "Aux chiottes l'arbitre", en ré mineur".

> Les lucarnes sont vampirisées dans le Diapo des lecteurs.



La stat futile

Ce week-end, à part Lyon, Paris, Caen et Rennes, tous les clubs ont utilisé leurs 3 remplaçants. (16 x 3) + (4 x 2) = 56, ce qui nous fait 56 joueurs qui sont entrés en cours de match.

Qui ?
Parmi eux, on trouve :
• 1 buteur
• 2 Dossevi
• 2 avertis
• 1 joueur qui sera lui-même remplacé

Quand ?
• Un seul est entré en jeu avant la mi-temps, 5 pendant.
• 5 n'ont fait leur apparition que pour le temps additionnel.
• En moyenne, les remplacements ont été effectués à la 72e minute de jeu.

Pourquoi ?
• 28 sont entrés alors que leur équipe était menée au score
• 5 sont entrés alors que leur équipe faisait match nul.
• Et donc 23 ont été appelés alors que leur club menait au tableau d'affichage.
• 31 n'ont pas eu d'influence sur le score (même écart de buts entre les deux équipes avant leur entrée en jeu et à la fin du match).
• 12 ont vu le score évoluer négativement après leur entrée.
• 13
ont vu le score évoluer positivement après leur entrée.
• Coup de chapeau au plus efficace des remplaçants : non seulement Morgan Amalfitano marque un but, mais en plus il voit son équipe passer de 0-2 à 3-2 pendant sa présence sur le terrain.

La semaine prochaine, nous regarderons si les coups francs sont mieux réussis lorsqu'ils vengent une fracture du tibia que lorsqu'ils sanctionnent une faute de main.

> Décapsulé par Poteau rentrant, le site des stats inédites et décalées sur la Ligue 1



L'année 2006 n'a pas existé

Chez Aujourd'hui Sport, on laisse un stagiaire faire la rubrique "Quiz" seul avec une édition périmée du Trivial Poursuit spécial football.

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Les questions de la journée


• Si le PSG assigne Yoann Gouffran en justice pour non-respect de contrat suite à son vrai-faux transfert, Hellebuyck, Pedron, Gava, Maurice, Luccin, et Anelka pourront-ils poursuivre le PSG pour non respect de l'obligation d'être un vrai club du foot après leur vrai vrai transfert?
• Nice s'impose sur des buts de Bamogo et Mouloungui..... Alors ça y est? On va éradiquer la faim dans le monde et une idée fédératrice va sortir des rangs unifiés du PS?
• Qu'a-t-on fait au bon dieu pour qu'une émission avec Estelle Denis devienne une émission sans Estelle Denis, mais avec Vincent Moscato?
• Alain Perrin réussira-t-il a bien placer Loïc Perrin sur la feuille de match?
• Quelqu’un s’est-il aperçu que Rennes n’avait subi qu’une seule défaite depuis le début de la saison?
• Puisqu’ils ont les droits de retransmission des Simpsons, Canal+ ne pourrait pas demander à Krusty le clown de remplacer Paganelli, le temps qu’il apprenne à raconter un truc à peu près marrant?



Les observations en vrac

• Merci à Raymond Domenech d'attendre que Guillaume Hoarau enlève ces deux ridicules boucles d'oreilles pour le selectionner.
• La moyenne de buts par matches en L1: 2,23. La moyenne de buts en L1 sans les matches de l'OM: 2,11 buts par match.
• En encaissant un corner direct après une ébauche de sortie à la one again, Willy Grondin a parfaitement suppléé Nicolas Penneteau.
• Comme il fallait un grincheux pour faire la moue devant la sélection de Savidan, Pierre Ménès s’est porté volontaire, arguant de la porte dangereusement laissée ouverte à Pagis et Leroy (respectivement 35 et 34 ans). S’il voulait nous faire vraiment peur, il fallait essayer avec Franck Dumas.
• Il n’y a que les candides de Canal pour espérer tous les six mois que Baup et Antonetti vont finir par s’embrasser sur la bouche un jour.



L’envers du championnat
Le fameux choc psychologique, parfois, ça marche vraiment. Pour preuve Saint-Étienne, qui poursuit paisiblement sa progression sur les sentiers de la gloire, assurant le tarif syndical malgré un manque de réussite flagrant face à Lille. Mais Sochaux et Valenciennes gardent une courte tête d’avance en haut du classement. Les jaloux ne se dissimulent face à la supériorité des équipes de tête. Jean Fernandez n’est pas très beau joueur lorsqu’il ose: "Je ne sais pas si nous méritions de gagner ce match, mais je ne crois pas que Sochaux méritait de le perdre". Thomas Kahlenberg, lui, fait mine de découvrir les règles du jeu après plus de trois ans en Ligue 1: "Nous avons moins bien joué et nous avons gagné, c'est le monde à l'envers".

Antoine Kombouaré n’en a cure. Il valorise la performance de son équipe en restant focalisé sur le choc au sommet du week-end prochain: "Dans notre situation, avec tous nos pépins, prendre 1-0 est encourageant. Contre Sochaux, ce sera LE match de notre saison".


Réactions

  • Road to Champions League le 18/11/2008 à 15h18
    Brillante gazette. Sammy le Pac Man, Pépé Claude, la boulette sochalienne, tout ca… Excellent.

    Néanmoins je rejoins Jean-Noël Perrin sur sa remarque. Les ralentis (sous réserve d’avoir des ralentis bien choisis et non abusifs) ne doivent peut-être pas être classés hors foot...

    Dommage aussi pour l’absence du supplice du X (qu’on comprend facilement compte tenu de l’ampleur de la tache qu’il représente).

    Et pour finir : pinaize il fait peur le classement en relief.

  • fabraf le 18/11/2008 à 15h22
    Gazette très bien troussée cette semaine. Merci à Dame Rédac'.

    Concernant les ralentis, je trouve qu'ils sont la plaie des matchs de foot télévisés. Qu'apportent-ils réellement ? A mon avis, rien.

    Je pense qu'ils sont là seulement pour que les équipes techniques d'une chaîne et son réalisateur se fassent plaisir. Malheureusement, en oubliant l'essence du match : le terrain.

  • rom's le 18/11/2008 à 15h52
    Concernant les ralentis, c'est comme les articles et les réactions : il y a du bon et du moins bon. D'abord, et vous passez ça curieusement sous silence, le ralenti est très souvent l'occasion d'un changement d'angle de caméra, ce qui est quand même bien agréable pour mieux apprécier les positions et déplacements des joueurs, les trajectoires des frappes. Ensuite, c'est aussi le moyen de mieux juger le tempo d'un appel, d'une passe, etc. Par exemple, sur le but de Benzema, à vitesse réelle, on réalise difficilement l'exceptionnelle qualité du geste de Fred, qui met un temps d'arrêt avant de lancer son partenaire vers le but.

    Evidemment, tous les ralentis ne sont pas utiles, il y aurait un tri à faire, et la plupart des ralentis gagneraient à remonter à la source des actions, on s'apercevrait ainsi que certaines passes à 70 mètres du but adverse sont tout aussi importantes mais bien plus difficiles à réaliser que les sacro-saintes passes décisives.

  • Björn Björk le 18/11/2008 à 16h06
    rom's
    mardi 18 novembre 2008 - 15h52
    "le ralenti est très souvent l'occasion d'un changement d'angle de caméra, ce qui est quand même bien agréable pour mieux apprécier les positions et déplacements des joueurs, les trajectoires des frappes. "

    Ce serait bien si c'était vraiment le cas. Or l'immense majorité des ralentis ne concernent que l'ultime geste du tireur, s'éternisent sur le ballon qui roule à côté du poteau, sur le gardien qui gueule sur ses défenseurs. Et pour un ralenti caméra opposée sur le geste de Fred, il y en a vingt totalement inutiles. Aucun réalisateur ne semble se demander "voit-on au ralenti des choses qu'on n'a pas vues à vitesse réelles?"
    La répartition des images montre une chose: Canal ne cherche pas à montrer du foot, ils cherchent à raconter une histoire. Pour ça ils se concentrent sur les éléments périphériques qui produisent une dramaturgie. Ça marche, mais c'est pas du foot.

  • Road to Champions League le 18/11/2008 à 16h12
    Björn Björk
    mardi 18 novembre 2008 - 16h06

    Canal ne cherche pas à montrer du foot, ils cherchent à raconter une histoire.
    ____________

    Pour preuve les "bandes annonces" des matchs façon série américaine ("Précédemment, en L1, gnagnagna)

    Pour les ralentis, ce n'est pas vraiment le ralenti en lui même qui est a stigmatiser, mais plutôt la réalisation en général. Le choix des ralentis n'est qu'une image amplifiée des choix de réalisation. Avec une sélection plus judicieuse, ca devrait rester un outil intéressant.

  • fabraf le 18/11/2008 à 16h22
    Bien évidemment Rom's que je forçais un peu le trait. Mais pas tant que ça finalement.

    Un match bien réalisé c'est pour moi :
    - ne passer aucun ralenti pendant que le jeu se déroule
    - une sélection drastique du nombre de ralentis

    Revoir l'action de Fred, oui, et même y consacrer la palette. Mais une fois, pas 5 alors que le jeu a repris.
    Revoir le tir de Kallström, détourné par Planus à la "place du gardien", oui. Mais pas sous 10 angles différents !

    Mais ce que je dis existe déjà : il suffit de regarder les matchs étrangers sur Canal. Etant donné qu'ils ne disposent pas de leurs propres caméras, ils reprennent le signal international où le réalisateur ne nous abreuve pas de ralentis.

  • Roberto Cabanastonvilla le 18/11/2008 à 16h26
    moins y'a de gros plans, moins y'a de ralentis, mieux c'est.

  • Zlatanist le 18/11/2008 à 16h32
    Perso ça ne me dérange pas de revoir les actions si ça ne se fait pas au détriment du direct... ce qui est malheureusement souvent le cas.
    Si les réalisateurs veulent à tout prix remontrer toutes les actions intéressantes, ils pourraient les repasser à vitesse réelle aussi parfois, y compris sous différent angles. Ca serait une innovation sympa plutôt que de disséquer les grimaces des joueurs au moment de faire une tête à 40 000 images/secondes.

  • fabraf le 18/11/2008 à 16h37
    Pour résumer mon propos, le ralenti doit être l'exception.

  • Rhônealpinho le 18/11/2008 à 17h02
    Je suis d'accord avec Roberto, moi ce qui m'exaspère encore plus que les ralentis, et de loin c'est:

    - Les gros plans serrés sur un joueur ce qui empêche totalement de savoir ce qui se passe autour. Je prefère encore un ralenti du coup.

    - Et, crème de la crème, les plans totalement inutiles sur les bancs de touche alors même que la balle est en jeu, certains réalisateurs poussant même le vice en montrant la tête de l'entraineur alors que sa défense est acculée dans ses 20 mètres et que, donc, fatalement, il y a situation dangereuse.

La revue des Cahiers du football