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Olympique de Paris vs Marseille St-Germain

Tant de joueurs ont endossé les maillots de l'OM et du PSG que nous avons composé deux équipes de transfuges: une jolie et une moins.
le 24 Oct 2008

 

Passer de Paris à Marseille ou faire le chemin inverse n'a pas posé problème à un grand nombre de footballeurs, que ces transferts aient suscité l'indifférence, avant l'invention de la "rivalité ancestrale" entre les deux clubs, ou fait scandale dans la période récente. Sans oublier les trocs entre le PSG de Canal+ et l'OM de Tapie.

Force est de constater qu'en dehors de George Weah (et encore était-il en fin de carrière quand il rejoignit la Provence), Roche ou Angloma, ces échanges n'ont pas concerné de très grands joueurs: on dénombre majoritairement, dans cet effectif virtuel, des soutiers laborieux et des espoirs déçus ou en passe de l'être.
Aussi, ce qui frappe, c'est l'homogénéité de nos deux équipes-type. Au point qu'on n'est pas très sûr de celle qui sortirait vainqueur. Ces deux clubs ont enrichi la légende de tant de fiascos et de situations scabreuses qu'un tel match obéirait difficilement à une quelconque logique.


La dream team

equipeOMPSG_dream.jpg


Tu préfères jouer n°10 face à un milieu Cana-Pardo, ou que ta femme t'annonce qu'elle reviendra quand tu seras triple champion d'Ultimate fighting – le jour où Jérôme Le Banner annonce son retour? La dream team OM-PSG est sans aucun doute une équipe de poètes (Il se dit qu'elle aurait inspiré Aragon avant l'écriture du Crève Cœur), et encore, Yvon Le Roux est dans celle d'en face, lui qui avait enseigné si finement l'art de l'arrachage de tendons.

Bernard Pardo doit surtout sa place à son année marseillaise. Celui que Michel Platini sélectionneur a souvent appelé en équipe de France pour ses talents d'aboyeur aura ruiné sa carrière en marchant dans un trou de la pelouse et ne pourra jouer que six matches à Paris. Parfois, le destin ne veut pas.

À eux deux, les attaquants valent 111 buts en 265 matches (55 buts en 137 matches à Paris et 5 buts en 19 matches à l'OM pour Weah, 14 buts en 47 matches à Paris et 23 buts en 62 matches à l'OM pour Maurice).
Avec respectivement 8 et 14 clubs visités, Jérôme Leroy et Xavier Gravelaine ne pouvaient pas rater un passage dans les deux capitales du foot français. La défense, elle, se divise entre un côté qui a la classe, et un autre qui l'a moins. On vous laisse deviner lequel.

Tomislav Ivic a entraîné les meilleurs joueurs, il est donc tout indiqué pour le poste. Dans les cages, Alonzo est indiscutable.



La nightmare team

equipeOMPSG_night.jpg


Cette fois-ci, les attaquants pèsent huit buts en 90 matches. Il faut dire qu'avec une paire de pourvoyeurs qui pèse moins lourd que le seul Yvon Le Roux, les ballons n'arriveraient pas toujours dans de bonnes conditions.

Certains pourront être surpris de voir André Luiz arrière gauche. C'est parce qu'il jouait à un poste défensif à Marseille. Il n'est devenu milieu offensif à Paris que parce qu'il était le seul joueur doté d'un minimum de technique dans tout l'effectif.
Défensivement, on note que c'est avant tout la vitesse, la rigueur et l'élégance qui sont privilégiés. Avec Bruno Germain et Stéphane Dalmat à la récupération, c'est tout le bloc équipe qui s'avance fissuré.

Tomislav Ivic a entraîné les pires joueurs, il est donc tout indiqué pour le poste. Dans les cages, Alonzo est indiscutable.


Ils auraient pu être sur le terrain

La liaison Paris-Marseille ou vice-versa étant très fréquentée, on peut aisément remplir le banc de notre équipe hybride, en ayant des solutions pour chaque ligne: Claude Lowitz, Bruno N'Gotty, Modeste M'Bami, Laurent Fournier, Daniel Bravo, Peter Luccin, Benoit Cauet, Jean-Pierre Destrumelle, Jean-Pierre Tokoto, Jean-Pierre Dogliani, Marcel De Falco, Peguy Luyindula, Pascal Nouma, Saar Boubacar, Michel N'Gom... Tous sont sélectionnables.

Réactions

  • BigS le 24/10/2008 à 10h18
    Le vrai poste d'Andre Luiz reste un des grands mystères de notre époque. Je me souviens. Il avait du arriver blessé, ou tardivement, ou je ne sais quoi. Mais je sais que du coup, pendant qu'on attendait, Tapie a eu le temps de présenter comme un grand N°10. Puis comme un super milieu gauche. Puis comme un joueur de couloir gauche. On sait pas. Mais oui, il a joué arrière gauche (main à couper).

  • Vel Coyote le 24/10/2008 à 10h49
    André Luiz c'est typiquement le joueur qui a dû être repéré lors d'un match de beach soccer à Ipanema... je taquine la pelota, je fais des ail' dou pij', et y'a bien un recruteur européen qui va croire que je suis le nouveau Garrincha.
    Après il arrive en Europe, on lui interdit de jouer avec ses lunettes de soleil, le terrain est plus grand, plus vert, et dans les tribunes c'est plus Monica du club de fitness, c'est Monique du kop sedanais. Forcément tu traîne des pieds.

  • guyroudoudou le 24/10/2008 à 11h03
    Et Daniel Bravo absent de la DT ? Scandale moi je dis...
    Je remarque que le rédacteur de l'article doit être bien jeune pour avoir oublié de faire figurer le grand Toko et le regretté Michel N'Gom qui est devenu une légende à l'AJA après son drible manqué contre un tracteur sur les pittoresques (mais hélas étroites) routes icaunaises.

  • Yoop2804 le 24/10/2008 à 11h07
    Kasti
    vendredi 24 octobre 2008 - 08h53
    Bernard Pardo [...] aura ruiné sa carrière en marchant dans un trou de la pelouse et ne pourra jouer que six matches à Paris.

    Qui peut m'expliciter?
    ------------
    Au risque de me prendre un point : Bernard Pardo s'est blessé gravement (je me souviens plus : croisés ? Cheville cassée ?) en marchant dans un trou à l'entrainement à Marseille. Il est jamais revenu à son niveau, donc il a signé au PSG. Même là-bas il pas joué, c'est dire l'ampleur des dégats.

  • Je brille Cassé le 24/10/2008 à 11h12
    Forcément ce genre d'articles se prête toujours aux critiques (pas méchantes hein) et aux interprétations personnelles ("ouah, impossible d'oublier le grand arrière droit que fut Machin Biduletruc").

    Et c'est le coté sympa de l'exercice, car les vieux briscards des deux clubs peuvent faire valoir leurs connaissances encyclopédiques de leurs clubs d'amour/haine.

    Merci beaucoup pour cet article! Ca nous rappelle à quel point on vieillit!

  • antigone le 24/10/2008 à 12h01
    Pour les plus jeunes qui savent même pas c'que les pauvres mains de guyroudoudou racontent, l'histoire de Michel N'Gom :

    lien

    Achetez Renault.


  • Marko Tsubasa le 24/10/2008 à 12h45
    Excellent article mais vous êtes trop sévères avec Bruno Germain, son passage à l'OM n'a laissé que de bons souvenirs.

  • suppdebastille le 24/10/2008 à 13h06
    Puisqu'on parle de Ngom .

    Je me souviens encore de ce match, il avait été diffusé à la télé, ce qui à l'époque était loin d'être sur, le match retour ne sera d'ailleurs pas télévisé, je me souviens bien d'avoir écouté la radio et d'avoir espéré pendant 90 minutes le but parisien (0-0 à Turin au retour).

    "19 octobre 1983 - Paris (Parc des Princes) - Huitième de finale de la Coupe des vainqueurs de Coupes

    PSG - Juventus de Turin : 2-2

    48 000 spectateurs.

    Buts : Couriol (39e), N'Gom (90e) pour le Paris-SG ; Boniek (63e), Cabrini (78e) pour la Juventus.

    PARIS-SG : Baratelli - Guillochon, Pilorget, Bathenay (Dalheb, 50e), Tanasi - Zaremba, Abreu (N'Gom, 65e), Fernandez, Couriol, Susic - N'Gom, Rocheteau. Entr. : Lucien Leduc.

    Cette première confrontation européenne entre les deux clubs reste encore gravée dans bon nombre de mémoires et pour cause. Sur le papier, l'affiche paraît pour le moins déséquilibrée. La Juve, "le meilleur club du monde" à cette époque, possède dans ses rangs Michel Platini, mais aussi Boniek, Cabrini, Tardelli.... Paris est donné perdant à coup sûr. Et pourtant, le PSG fait jeu égal et se permet même le luxe d'égaliser à l'ultime minute de la rencontre. "

  • le 24/10/2008 à 13h12
    En même temps, en jouant à 12, c'est moins glorieux...

  • suppdebastille le 24/10/2008 à 13h12
    Il y a un truc qui cloche dans la compo (Ngom remplaçant et titulaire à la fois) , ça vient de l' lien, il me semble que NGom est bien entré en cours de match.

La revue des Cahiers du football