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L'OL au balcon

Matchbox : Bayern-Lyon, 1-1. Alors que tout le monde se demande si les hommes de Puel ont un destin européen, Lyon a décidé de différer encore un peu sa réponse.
Auteur : Thibault Lécuyer le 1 Oct 2008

 

Buts : Demichelis (csc, 25e). Ze Roberto (52e)



puel_ldc.jpgLa nalyse

L'OL 2008/09 est-il différent de ses prédécesseurs? Dans l'organisation, l'immuable 4-3-3 a dû rappeler au Bayern d'antiques désillusions. Pourtant, sur le terrain, seuls Réveillère et Juninho étaient déjà là lors de la dernière victoire des Gones en terre bavaroise. Demichelis et Ze Roberto évoluaient en face, et vont chacun à leur manière se révéler décisifs en 2008.

Résumer le match à deux mi-temps "gagnées" par chacune des deux équipes serait réducteur, tant la rencontre fut animée par les deux formations dès son commencement. D'abord par un concours de coups francs aussi lointains que dangereux entre Ribéry et Toni d'un côté, puis Juninho et Fred de l'autre. On imagine à peine le mal que ferait une équipe qui aurait Juninho aux coups francs et Toni à la réception. Passé le premier quart d'heure, le jeu est devenu très ouvert, les deux équipes arrivant régulièrement à se défaire du pressing adverse en jouant d'une technique sure. Reveillère au ras de la lucarne (15e), Toni seul devant le but ouvert (17e), Benzema lancé de loin (18e), Breno reprenant un coup franc mal dégagé (21e), Lahm débordant Govou pour décaler Ribéry qui faisait briller Lloris (23e), Govou qui lance superbement un contre (24e) préfigurent une rencontre ouverte et surtout très plaisante.


Jeu, tête et match
Mais c'est finalement sur l'action la moins belle de la mi-temps, un but des demis détourné par un râteau de Demichelis, que les Lyonnais ouvrent la marque en même temps qu'ils referment le match. Le Bayern peinera à se redresser, et la sortie de Govou sur blessure quelques minutes plus tard contribuera à endormir les vingt-deux acteurs jusqu'au repos. Comme souvent cette saison, Lyon prend l'avantage en jouant à un très haut niveau pendant une courte période.

La seconde mi-temps sera celle du réveil des Bavarois. Enfin décidés à utiliser les côtés pour se servir du jeu de tête de Klose et Toni, les hommes de Klinsmann égalisent sur leur quatrième centre dangereux en sept minutes d'une tête de Ze Roberto, laissé plus seul qu'un adhérent au Modem. La pression munichoise ne cessera plus jusqu'à la fin du match, laissant les Gones exsangues d'avoir trop couru derrière le ballon, incapables d'imprimer la même vivacité que lors de leurs quinze meilleurs minutes de la première mi-temps.
Trop friable dès que l’adversaire s’organise et croit vraiment en ses chances, Lyon ne ressemble pas encore à une équipe capable de réussir quelque chose dans cette C1, malgré d'évidentes qualités offensives. Le sera-t-elle dans trois mois?



Les gars en vrac

Au sein de la défense bonneteau de l'OL, Mensah s'est fait prendre dans son dos sur le but, pendant que Cris remontait trop lentement. Le Policier a bien failli se transformer en Inspecteur La Bavière en sortant une "Abidal" sur Toni heureusement détournée par un Lloris qui a suppléé sa défense autant que possible. Bayernisé, Govou n'a pas eu le temps de faire profiter ses partenaires de toute son envie. Fred semble si peu à l'aise seul en pointe que les meilleurs moments de son match se déroulèrent quand il libéra l’axe pour Benzema, qui martyrisa surtout Oddo, et initia quelques très beaux mouvements en triangle. 

Le fait que Rensing ait passé une soirée très tranquille (un seul arrêt) parle surtout pour les Lyonnais. Lahm a beaucoup provoqué face à Réveillère et Govou sans réussir à vraiment combiner avec Ribéry, qui n'a pas encore retrouvé son phénoménal pouvoir d'accélération. C'est de l'autre côté qu'est venu le but, sur une ouverture d'Oddo vers Klose, qui avait environ vingt minutes pour centrer avant le retour de Mensah.



Les gestes & antigestes

• La blessure de Govou sur une gamelle foireuse en disputant un ballon. À la Ribéry.
• L’amorti poitrine involontaire de Bodmer qui atterrit miraculeusement dans les bras de Lloris.
• Tous les dribbles de dégagement de Benzema, qui rempliront les best of de fin d'année.



Les observations en vrac

• Lucimar Ferreira da Silva, Breno Vinicius Rodrigues Borges, Jose Roberto da Silva Junior, Cristiano Marques Gomes, Antonio Augusto Ribeiro Reis Junior, Honorato Campos, Frederico Chaves Guedes. Il n'y avait pourtant que sept Brésiliens sur le terrain.
• Des confrontations franco-allemandes avec plus de Brésiliens (7, donc) que de Français (6) ou d'Allemands (4) après la rentrée d'Ederson, c'est Battiston qui doit se retourner dans sa tombe.
• La collision des épithètes par Christian Jeanpierre: "L'immense futur grand joueur Anthony Mounier".
• C'est bien malin d'avoir Lucio, Toni et Klose dans la même équipe, si c’est pour que ce soit Ze Roberto qui marque de la tête.



Le match vu du forum

>> ouais.super - 21:19
Faudrait que Juni tire les six-mètres, parce que si ça se trouve, ça rentre pareil!

>> le_merlu_frisé - 21:52
Mensah, on dirait un autobus qui s'essaierait au football. La technique en moins.



Les titres auxquels vous avez échappé

• L'OL évite la cata Toni
• Mounier, tu dors
• L'aigrie Bavière

Réactions

  • Gael Moldovan le 02/10/2008 à 04h04
    Le souvenir que j'ai gardé de la prestation de Larqué (oui, j'ai pu trouver TF1 sur internet, et j'me le suis meme coltiné, pour feter ca; 1 an et demi que j'avais pas vu de match en francais, tu pense, j'etais en manque de agaucheagaucheagauche).
    Bref, plusieurs fois dans le match, il donne ses fameux conseils au joueurs ('a gauche', 'frappe', et autre 'change de coté'), et au bout d'un moment, le joueur le fait, et... ca foire. action ralentie, interception, ou sortie en touche minable. Bref, apres coup on se dit que finalement, c'est tout ce qu'il fallait pas faire, quoi. J'ai pas le souvenir exact des joueurs/actions concernés, mais nimporte quel maso capable de se retaper le match de Larqué pourra trouver. Ah les bons conseils de Larqué, je comprends mieux sa carriere de coach, la, d'un coup

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