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10 ans, 10 matches / 2

Les dix matches de notre décennie, en mots et en images... Seconde partie + Ils auraient pu être dans les 10.
le 6 Mai 2008

 

AS Monaco-Real Madrid, 6 avril 2004
C1, quart de finale, 3-1.

Morientes a déjà marqué cinq buts dans la compétition, et Édouard Cissé profite d’une faille dans le continuum espace/temps pour devenir, le temps d’une saison, un excellent joueur de foot. Sortis premiers de leur poule après un légendaire 8-3 face à La Corogne, les Monégasques ont perdu 4-2 à Bernabeu, comme Marseille, quelques mois plus tôt.

Le match
Monaco prend Madrid à la gorge dès l’entame du match. Evra, Giuly, Rothen et Morientes butent tour à tour sur un Casillas des grands jours. Pourtant, c’est une feinte lumineuse de Zidane qui permettra au Real de mener 5-2 sur l’ensemble des deux matches. Giuly égalise juste avant le repos et confiera plus tard qu’en rentrant au vestiaire, Zidane lui a avoué que son équipe n’est "pas bien" (le système de valeurs du Français se limitant généralement à "c’est bieng" ou "c’est pas bieng"). Galvanisés, les Monégasques prennent l’avantage au retour des vestiaires par Morientes. Giuly donnera la qualification aux siens à la 66e, offrant une fin de match étouffante. Raul, seul face au but, manquera la balle de match pendant les arrêts de jeu en enlevant trop son tir.

L’action du match
Pressé au milieu du terrain pendant qu’il remonte la balle, Édouard Cissé écarte à droite sur Ibarra. Face à Roberto Carlos, quelques passements de jambe le mettent en position de frapper. Cissé laisse filer entre ses jambes. On croit que Giuly en fera de même mais d’une talonnade, il dévie le tir non cadré dans les filets.





PSV Eindhoven
-Olympique lyonnais, 13 avril 2005
C1, quart de finale, 1-1 (2-4 pen.).

Lyon a terminé premier de sa poule, devant Manchester United, et vient de laminer le Werder Brême. Avec 27buts en 8matches – par Wiltord (5), Essien (5), Nilmar (4), Diarra (2), Juninho (2), Malouda (2), Cris (2), Frau (2), et même Berthod, Idangar et Bergougnoux –, Lyon est de très loin la meilleure attaque de cette Ligue des champions.

Le match
Les quarts de finale sont décidemment le théâtre des plus belles rencontres de L1. Celui qui oppose l’OL au PSV, deux équipes très offensives, ressemble à un match de boxe, au cours duquel chaque coup est rendu, et les rounds alternativement attribués à l’une ou l’autre équipe. Si l’entame est clairement lyonnaise, récompensée par un but de Wiltord, la seconde mi-temps voit le PSV jouer à un très haut niveau, puis être ballotté, avant de se réveiller en prolongations. À 18ans tout juste, Hatem Ben Arfa rentrera à la 88e en remplacement de Govou et marquera son penalty. Malgré son dénouement tragique, ce match fut celui qui permit aux Gones de rentrer pour de bon dans le gotha européen, et de faire partie des clubs qu’on préfère éviter lors du tirage au sort. C’est aussi le début du pillage annuel des forces lyonnaises.

L’action du match
Evidemment, c’est la "faute" de Gomes sur Nilmar à la 100e minute qui restera dans toutes les mémoires. Les Lyonnais ont enfin leur main de Vata, leur poteau carré, et M. Nielsen à honnir pour l’éternité.





Chelsea FC-FC Barcelone, 8 mars 2005
C1, huitième de finale, 4-2.

Ces vieux ennemis ont l’habitude de se rencontrer. Mais c’est la première fois que l’opposition se déroule lors d’une confrontation à élimination directe, alors que tous deux se disputent la suprématie européenne. Vainqueurs 2-1 à l’aller, les Catalans ont vu la foudre de Mourinho s'abattre sur l’arbitre Anders Frisk, qui arrêtera sa carrière à la suite de menaces de mort.

Le match
Drogba expulsé au match aller, c’est Gudjohnsen qui est titularisé en pointe. Il ne lui faudra que huit minutes pour ouvrir le score, vite suivi par Lampard et Duff. En moins de vingt minutes, les Londoniens ont renversé la situation. Les Espagnols monopolisent le ballon afin de revenir au plus vite. Ronaldinho, à la 27e puis à la 38eminute, permettra à son équipe de recoller au score et, surtout, d’être à nouveau virtuellement qualifiée. La seconde période se joue à un rythme d’enfer, et l'on ne dénombre pas moins de dix-sept tirs cadrés lors du match. Au bord du KO, Chelsea finit par arracher – littéralement – la qualification grâce à une tête de Terry sur corner.

L’action du match
Sur un mauvais renvoi dans l’axe de Terry, Iniesta récupère le ballon aux seize mètres et, pressé par Gudjohnsen, décale Ronaldinho deux mètres sur sa droite. Immobile, les pieds plantés dans le gazon, le Brésilien esquisse une feinte des genoux face à Ricardo Carvalho qui n’ose pas se livrer. Sans le moindre élan, il balance un pointu hors de portée de Cech qui, comme plusieurs millions de personnes, s’attendait à tout sauf à ça.





Olympique lyonnais-Real Madrid, 13 septembre 2005

C1, phase de poules, 3-0.

L’OL est dans la cour des grands, et c’est le premier match de la campagne européenne. Essien est parti mais Fred et Tiago viennent de débarquer.

Le match
Paradoxalement, le Real démarre en trombe et il s’en est fallu de peu que les Merengue ne mènent 2-0 au bout de vingt minutes. Impression trompeuse: avant son récital du match retour, Carew, pourtant décrié, ouvre le score à la 21e minute sur un coup franc de Juninho, lequel trompera Casillas d’un autre coup franc cinq minutes plus tard. Cinq minutes, c’est le temps qu’il faudra aux Gones pour mettre KO un adversaire déjà mis groggy par Wiltord à la 31e. Si ce match devient extraordinaire, c’est aussi parce que l’OL saura rendre la seconde mi-temps anecdotique, contenant parfaitement les Madrilènes, et manquant de transformer la claque en fessée. Juninho fera en effet briller Casillas sur penalty. C’est ce soir-là que l’OL comprendra que gagner la C1 n’est plus tout à fait du domaine du rêve.

L’action du match
Une relance de Coupet sur Réveillère sur la droite est prolongée en une touche vers Wiltord, qui remet sur Diarra, lequel temporise vers Tiago. Le Portugais redonne à Wiltord, vingt mètres plus haut. Reveillère, qui a suivi, reçoit le ballon après un appel à droite, et redonne en une touche à Wiltord, seul dans les seize mètres désertés par des Madrilènes déboussolés. Reprise sans contrôle. But.





Argentine-Serbie, 16 juin 2006
Coupe du monde, phase de poules, 6-0.

On l’oublie un peu à cause du déroulement ultérieur de la compétition, mais l’Argentine, avec le Brésil, faisait partie des grands favoris. Après une victoire assez facile face aux Ivoiriens, les Argentins ont l’occasion de glaner leur qualification. Ils en profiteront pour faire peur à tout le monde.

Le match
L’Argentine a livré ce soir-là le football que l'on attend du Brésil depuis sa mort clinique, en 1986. Un football encore plus nantais que celui des Nantais de la grande époque. Collectivement, il s’agit probablement de la prestation la plus aboutie de ces dix dernières années, injustement sous-estimée à cause d’un adversaire supposé faible. Pourtant, c’est la défense la plus solide des éliminatoires de la Coupe du monde qui en prend six – de six buteurs différents –  sans pouvoir contrarier le plan de jeu argentin. Une succession quasi ininterrompue d'attaques placées, alternant transmissions assurées et accélérations meurtrières.

serbie_dixmatches.jpg
Les Serbo-Monténégrins n'ont vraiment pas vu le ballon contre l'Argentine.

L’action du match
Qui pourra oublier le but de Cambiasso, le deuxième des six? Neuf secondes d’accélération, quarante mètres de terrain traversé, vingt-quatre passes dont une seule réclamait une technique au-dessus de la moyenne: la talonnade de Crespo, juste avant la frappe de Cambiasso.




> Première partie


Ils auraient pu être dans les 10
Comment définir un match marquant? Par son scénario dramatique, par ses enjeux sportifs, par la place qu’il a gardée dans l’histoire du foot? Notre sélection a tenté de ne garder que le meilleur football. Pourtant, certains matches auraient mérité s’y trouver: renversements de situation, scores fleuves, jalons dans l'histoire, exploits imprévus... la décennie écoulée nous a légués plus qu'une dizaine de grands souvenirs.

1998
• Argentine-Angleterre 2-2 (4-3 pen.).
• OM-Montpellier 5-4.

1999
• OM-Manchester United 1-0.
• PSG-Bordeaux 2-3.
• Bayern-Manchester United 1-2.

2000
• PSG-Rosenborg 7-2.
• OM-Chelsea 1-0.

2001
• La Corogne-PSG 4-3.
• OL-Lens 3-0.

2002
• Lens-Milan AC 2-1.
• Real Madrid-Bayer Leverkusen 2-1.

2003
• Monaco-La Corogne 8-3.

2004
• Chelsea-Monaco 2-2.

2005
• OM-La Corogne 5-1.
• Milan-Liverpool 3-3 (2-3 pen.).

2007
• Liverpool-OM 0-1.

Réactions

  • Hassan sans SAS le 06/05/2008 à 11h41
    Deux autres possibilités :

    - OL-Bayern en C1 ou Govou en jeune premier se tape toute la défense bavaroise et renvoi Kahn déguster une bière dans la lucarne.

    - Bayern - PSG avec Mister Wéah qui ma juste fait rêver le temps d'une action stratosphérique (la encore une lucarne pour Kahn)

  • Le_footix le 06/05/2008 à 11h54
    Bayern-PSG c'était en 94... Là on prend comme référence les 10 ans des Cahiers...

    Sinon pour le championnat, il y a 2 ans je me souviens d'un remarquable 7-0 infligé à l'AJ Auxerre de Santini à Bollaert... L'équipe de Gillot aurait pu tout casser cette saison-là vu son effectif, mais tous les Auxerrois avaient répété après le match "mieux vaut perdre 1 fois 7-0 que 7 fois 1-0", et ils avaient raison puisque Gillot n'a battu que le record de matchs nuls, en définitive.

  • Roberto Cabanastonvilla le 06/05/2008 à 12h14
    j'ai foi en jean-mimi


    s'il dit qu'un corner est bien tiré dès le départ, c'est que le corner est bien tiré



    (pi c'est faux, pour "il annonce tout le temps", je l'ai très rarement, pour ne pas dire jamais, entendu annoncer "but" puis "ah non, pas but")

  • pavlovitch le 06/05/2008 à 12h28
    Ils auraient pu (bis):

    99:
    Bordeaux-Parme 2-1. Du foot de très haut niveau technique, avec deux buts bordelais au terme d'actions collectives incroyables, et une superbe madjer de Crespo à la dernière minute pour mettre Parme en position de force (au retour ça fera 6-0, bon, ok ok...)

    Bordeaux-OM 4-1. Là aussi une démonstration collective des Girondins en première mi-temps, un troisième but suaudeauesque...


    2000:
    Barça-Chelsea 5-1. Le Chelsea pré-abramovithien a gagné 3-1 en match aller des quarts de la LdC, y jouent Tor-André Flo, Zola, Dennis Wise. Le Barça mène 2-0 à la mi-temps, Flo réduit le score, Kluivert est énorme, Rivaldo loupe un péno mais en marquera un autre en prolongation. Un beau festival, le soir même de Manchester-Madrid je crois.


    Là j'ai un trou de quelques années.

    2004:
    Rép. Tchèque-Pays-Bas 3-2. Il fallait bien citer un match d'une des plus belles générations de joueurs des années 2000, qui sont malencontreusement tombés sur un os grec cette année-là. Le match de poule dans un groupe dit de la mort est digne d'un sommet à élimination directe. 2-0 rapidement pour les P-B, avec des occases de 3-0, puis la remontée au score avec une formation qui compte 6 joueurs à vocation offensive sur le terrain à un moment donné (Koller, Baros, Nedved, Rosicky, Smicer, Heinz). Quelques minutes avant le but de la victoire, une frappe surpuissante de Nedved, à trente mètres des buts, s'écrase sur la barre transversale.

    2006:
    Milan AC-Lyon 3-1. Il était pas mal ce match question intensité, suspense, retournements de situation, non? Pour moi, mieux que PSV-Lyon de l'année passée. ((Enfin quand même, quelle équipe ce PSV de Hiddink, qu'on a tant vilipendé. Mais le milieu Van Bomel-Cocu-Vogel était impressionnant et avait marché sur les Lyonnais pendant plus d'une mi-temps lors du match de 2005, avant de baisser physiquement.))

    2007:
    FC Séville-Espanyol, finale de la coupe de l'UEFA. 2-2, victoire aux tirs au but pour le doublé en coupe de l'UEFA. Du très bon football, grosse qualité technique des deux côtés, de beaux buts, un dénouement incertain jusqu'au bout, c'est pas mal pour une finale... Et puis ça fait un peu d'air au milieu de toute cette Ligue des Champions; la deuxième divison européenne c'est du beau football aussi.

  • boniek le 06/05/2008 à 12h31
    C'est la que l'on voit que l'on a pris un coup de vieux, lorsque l'on se rend compte que l'extraordinaire Brésil-Italie du tournoi de France date de 1997, et ne rentre donc pas dans cette liste. A la vue de ce match, j'aurai donné le Ballon d'Or dix années de suite à Denilson.

  • bebito le 06/05/2008 à 12h35
    et Liverpool-Alaves, 5-4 en prolong., en finale de l'Uefa en 2001?
    Pas forcement le plus grand match technique, mais du foot comme on l'aime: engagement, buts, perseverance, course-poursuite, emotion, et a la fin, standing ovation pour alaves.

  • boniek le 06/05/2008 à 12h35
    Liverpool est souvent cité, mais aucune trace de la finale de C2 cuvée 2001 : un match de folie entre Alavès et les Reds.

    Il y a aussi un 5-1 de Sainté contre l'OM en 1999 qui aurait pu figurer ici.

  • rom's le 06/05/2008 à 12h35
    Alaves - Liverpool, finale UEFA 2001, c'était assez sympa, aussi.

  • balashov22 le 06/05/2008 à 13h01
    Un point pour boniek et rom's, c'est bebito qui distribue...

  • bebito le 06/05/2008 à 13h16
    Wouuuu, je suis chaud, j'ai une de ces peches, moi... je vais les piler demain au Criterium...

    Je relance:
    *Leverkusen-Liverpool, 1/4F de C1 2001-2002. 4-2 apres 0-1 a l'aller. Leverkusen au somment fait plier Liverpool. Avec Lucio qui s'arrache comme un ailier en fin de match pour le but final.
    *Valence-Lazio, 1/4F de C1 1999-2000 (tiens, oui, encore un 1/4F). 5-2 par la jeune garde blanche face a l'invincible Lazio (a l'epoque, elle est l'epouvantail). Baraja, Angulo, et les regrettes Mendieta, Claudio Lopez, Gerrad et Farinos explosent le milieu romain (si mes souvenirs sont bons: nedved, conceicao, veron, simeone, almeyda...). Barcelone subira un sort similaire en demie.


    m'enfin, il fallait choisir 10 matches, il y en a forcement qui seront hors classement au grand depit de certains lecteurs.

La revue des Cahiers du football