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C1 beau roman : épisode 5

Auteur : The A Team le 30 Nov 2007

 

Les 5 gestes de la journée

• La puissante Madjer de Cacau qui passe entre huit joueurs avant de finir dans les filets.
• La déviation de Marica dans la lucarne de McGregor, de l’extérieur du pied, comme Cantona quand il perdait le ballon au milieu du terrain.
• La perplexité de Cristiano Ronaldo après son but face à son club formateur, quand d’autres en profiteraient pour faire trois tours de terrain.
• Le ballon moisi fouetté sous la barre par l’extérieur du pied gauche de Seydou Keita.
• L’arrêt de handballeur de Vaniak sur une reprise aux six mètres de Badea.


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c1_mathoux.jpgL’interview à l’envers d’Hervé Mathoux

– Alain Perrin: "J’aurais bien aimé gagner ce soir parce que ça aurait inversé la tendance, ça aurait obligé les Ecossais à sortir, et à ce moment-là, nous, sur les contres, faire plus facilement la différence".
– Hervé Mathoux : "En un mot, un petit peu de regrets de ne pas avoir battu le Barça ce soir, ce qui vous aurait permis de jouer le match nul en Ecosse dans quinze jours?"



Les faux-jumeaux

• Steven Gerrard (Canal+) : "Oui, bien sûr, Djibril et moi sommes restés bons amis, c’est un joueur fantastique, dont il faudra se méfier quand on jouera à Marseille".
• Djibril Cissé (Canal+) : "Oui, Stevie c’est toujours un ami, […] Ça reste un ami et c’est un super joueur aussi donc faudra qu’on s’en méfie nous aussi".



OL-Barça, vu de France

C’est un petit miracle qui a eu lieu sur la pelouse de Gerland. Miracle inutile – le match capital s’est joué à Stuttgart – mais miracle tout de même. Repartir avec le point du nul semble en effet une bonne opération pour des Gones par trop ballottés par les Catalans.

Un nul pour du beurre
Difficile de savoir si Perrin n’a pas retenu la leçon du Nou Camp, ou si l’OL est incapable de jouer haut face au Barça. Toujours est-il que le début de la rencontre ressemblait à s’y méprendre au match aller, avec un FCB qui parut jouer à domicile. Pressés très haut pendant toute la première mi-temps, les Lyonnais n’ont brillé que par intermittence, dans les rares moments où ils réussirent à enchaîner trois passes rapides.
Pas ou peu attaqués, les Catalans ne commettaient quasiment aucune faute technique. Le pressing allait être la clef du match: alors que les Catalans étaient très mobiles et coupaient les lignes de passe, on vit des Gones plutôt apathiques, à l’exception notable de Toulalan et Govou, les seuls à se hisser au niveau. La différence devint frappante entre une équipe qui crée des espaces et une autre qui utilise ceux qui apparaissent. Il faudra un sacré coup de chance – ainsi qu’un légère mais manifeste erreur d’arbitrage (1) – pour que Lyon rentre au vestiaire à égalité avec Barcelone, alors que les débats s’envenimaient dans un énervement désormais caractéristique dès que l’OL ne touche plus le ballon.

Keita, l’anti-Juninho
Le pressing allait également être l’élément décisif de la seconde mi-temps. Avec un Fabio Santos toujours aussi volontaire mais toujours aussi peu technique (on a parfois l’impression de voir Didier sur le terrain) l’OL réussit à rééquilibrer la rencontre. Les Gones ayant toujours autant de mal à bien utiliser le ballon – notamment parce que Ben Arfa n’était pas dans un grand jour – le match perdit en panache ce qu’il gagna en équilibre. C’est lorsque Lyon finit par baisser de pied physiquement que Barcelone se montra à nouveau assez dangereux pour reprendre l’avantage. Et lorsque Perrin décida de transformer Ben Arfa en avant centre à la sortie de Fred, le peu d’envie de construire qui restait dans les pieds lyonnais finit par laisser place à une guerre de tranchées interrompue ça et là par de longues passes vers l’avant: Juninho, pourtant préposé à la construction, fut une fois de plus transparent lors d’un grand rendez-vous. Pas d’appel, pas de courses, pas de passes, il touchera un nombre famélique de ballons. Et s’il confiera après-coup que son obligation de suivre Xavi l’a empêché de donner le meilleur de lui-même, on notera que Xavi a fait à peu près ce qu’il a voulu pendant 90 minutes.

Mais Lyon dispose dans son effectif de l’anti-Juninho en la personne de Keita. L’Ivoirien semble destiné à n’être décisif que dans ce type de match. C’est lui qui ramènera les Lyonnais au score, en obtenant un penalty tout aussi évitable que celui concédé par les siens quelques minutes plus tôt.
On se gardera bien de tirer des conclusions sur les possibilités des Gones dans la compétition à partir de ce match: avec Benzema et Ben Arfa au niveau, l’équipe n’est plus la même. Aussi parce que Barcelone n’a titularisé qu’un seul de ses quatre fantastiques… On se souviendra plutôt d’une rencontre particulièrement plaisante à regarder. Ce FC Barcelone ressemble à s’y méprendre au Real du début de la période galactique: une attaque irrésistible souvent trahie par une défense très facile à déstabiliser, pour peu qu’on parvienne à s’en approcher. 

(1) Si le hors-jeu passif a été inventé, c’est qu’il existe des hors-jeu actifs. Difficile d’être plus actif que Fred sous le nez de Victor Valdes.



OL-Barça, vu d’Espagne

Lyon-Barça, c’est l’histoire d’un match en trompe-l’œil. Un peu comme lors de leur dernière confrontation à Gerland, où des Lyonnais en quête de victoires de prestige recevaient des Blaugranas en crise… Cette saison, l’affiche avait un goût d’à-peu-près, un match pas vraiment couperet, entre un Lyon encore loin de son niveau de l’an dernier, et un Barça loin de son niveau d’il y a deux ans. Rien de bien surprenant à ce que le match devienne vite insipide, et moins passionnant que l’évolution du score entre Stuttgart et les Rangers.
Lyon recevait pourtant un Barça convalescent : sérieux et sobre à domicile, les Barcelonais cumulent les contre-performances à l’extérieur, ne l’emportant qu’à Levante et Stuttgart – les lanternes rouges de chaque compétition. À court d’idées et d’effectif (Deco et Eto’o blessés, Henry excusé), Rijkaard a tenté une nouvelle formule: faire jouer les joueurs issus de la Masia. Pas moins de six, au coup d’envoi.

Une équipe au trot
Les Lyonnais auraient pu remuer les Catalans. Mais ils les ont traité selon leur réputation et non leur niveau, laissant leurs invités prendre l’avantage sans même se donner la peine de bien jouer. Les Barcelonais ont passé quatre-vingt-dix minutes placides, tout juste gâchées par les coups de pieds arrêtés de Juninho.
Dans le jeu, le trop peu reconnu Iniesta a fait état d'un talent qui peut s'exprimer à n’importe quel poste du milieu de terrain. Le reste de l’équipe a joué au trot, avec application, certes, mais sans jamais avoir à craindre des Lyonnais trop timides (naïfs, presque). Passée la trentième minute de jeu, on ne retiendra que la nouvelle altercation entre Frank Rijkaard et Stefano Farina.

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Après un transfert qui ressemble de plus en plus à un chèque en bois, Djibril Cissé signe directement ses autographes sur la table.


Le destin de l’OM

Cette Ligue des champions n’en finit plus de nous rendre grognons jusqu’au trognon dans l’attente du mois de mars. Nous voilà presque ravis par la contre-performance de l’OM à Istanbul, juste pour le plaisir d’assister à ce match retour, désormais iniquement appelé "finale". Ou comment toucher du doigt la malfaisance d’une formule de poule qui lamine nos passions infantiles.

Dans les années 80, une simple montre-calculette (sache, jeune lecteur, que cet immonde objet a bien été à la mode un jour… un mardi si nos souvenirs sont exacts) suffisait pour envisager les cas de figure possibles après une victoire 0-1 en terrain adverse. Le 11 décembre, il faudra faire chauffer les microprocesseurs et avoir un don d’ubiquité pour mesurer les conséquences d’une évolution de score. Cette pseudo finale n’aura pas la saveur d’une confrontation aller-retour: on sait déjà que nous ne vivront pas de prolongation endiablée, et qu’une victoire des Reds 0-1 priverait l’OM d’un avenir dans la compétition, malgré sa victoire identique à Anfield.

En outre, le Liverpool qui se déplacera à Marseille le 11 décembre ne sera pas le même que celui qui aurait été son adversaire dans la foulée du match aller. À l’époque, les hommes de Raphaël Benitez s’inclinaient 2-1 face à Besiktas, en étant moins convaincants que les Marseillais mercredi soir, alors que leur forme du moment est effrayante. L’implacable logique du classement de poules trouverait ses limites dans une élimination du vice champion de France au terme d’un tel scénario, les prestations collectives des Marseillais ayant séduit lors de chaque sortie depuis le poussif OM-Besiktas du 18 septembre. Le souvenir de leurs performances en finale depuis juin 93 (1), ne devrait-il pas nous inciter à éviter ce néologisme qui risque de leur faire perdre tous leurs moyens?

(1) Deux Coupes de l’UEFA et deux Coupes de France perdues en finale, plus un championnat dans une finale par procuration.


Le but de la journée à la palette manuelle

Débordement flanc gauche - jeu en triangle - solution proposée en poursuivant le débordement - double contact - réorientation du jeu - nouveau triangle - ouverture dans la course côté opposé - centre en retrait - frappe sans contrôle - but.
Six joueurs donnent le tournis en huit transmissions déroutantes dans les espaces. Tous s’imposent une sobriété maximale – sauf McGregor, que l’on remercie de laisser filer la frappe lointaine dans ses filets pour récompenser quinze passes fatales du VfB Stuttgart en dix-sept secondes de bonheur.


VfBweb.jpg





La course à l’échalote

Suivons les cinq joueurs encore en activité à se disputer le titre de meilleur buteur de l’histoire de la C1. Entre crochets, le nombre total de buts marqués lors de cette édition

58 Raul (0) [2]
53 Ruud Van Nistlerooy (+1) [4]
47 Andrei Chevtchenko (0) [1]
43 Thierry Henry (0) [2]
40 Filippo Inzaghi (0) [2]

(source : uefa.com)



Werder1.jpgKönigsklasse: les Verts, c’est satanique

Stuttgart évincé lors de la quatrième journée, seuls Brême et Schalke restaient en course côté allemand, aucun n’occupant toutefois une position qualificative pour les huitièmes. En particulier le Werder: dernier du groupe C, privé d’Almeida (meilleur buteur brêmois tant en Bundesliga qu’en C1), Borowski, Frings, Wiese – blessés – et de Diego – suspendu… Le club grün-weiss semble maudit. Pour vaincre le Real et garder un espoir de qualification, Schaaf a renouvelé sa confiance à Vander pour occuper les cages – malgré son match raté face au Pirée – et imposé le revenant Hunt au milieu. Jensen suppléant Diego en meneur, tandis qu’était titularisé pour la première fois à domicile le duo Sanogo-Rosenberg en attaque.
 
À cœur vaillant, rien d’impossible
Aligné d’entrée depuis trois matches en Bundesliga, l’ex-joker suédois méritait cette confiance en ouvrant rapidement le score, grâce à un centre de Fritz prolongé par Sanogo… et un rebond favorable. L’avantage n’a pas duré. La perte à droite du malheureux Fritz (un blessé de plus!) posait problème à la défense. Après une occasion bloquée par Naldo, Robinho, à deux contre sox, convertissait la suivante d’une frappe millimétrée. Cette égalité au score ne douchait pas les velléités offensives allemandes. Manifestement en forme, Rosenberg récupérait ainsi avant la pause un ballon dégagé par sa défense. Le numéro 9 remonte alors seul et à toute vitesse la moitié droite du terrain, pour centrer sur Sanogo qui conclut victorieusement.
Comme souvent, la meilleure défense du Werder est son attaque. En seconde mi-temps, après une nette occasion de 3-1 pour Sanogo, Hunt obtient un ballon de Jensen et fête son grand retour en battant Casillas. Le Real parvient bien ensuite à réduire le score à 3-2, mais s’avère trop imprécis pour ramener un point pourtant à sa portée. Le Werder, diablement offensif, eût même pu l’emporter 4-2 sur une ultime combinaison des remplaçants Harnik et Alberto.
 
Schaaf peut être fier de son équipe: en se jouant d'un Real faible à l’extérieur, son Werder décimé mais volontaire a obtenu droit à une "finale" au Pirée. Après les succès du Werder, du VfB, et de Schalke en Bundesliga samedi, la C1 s’est enfin mise aussi à sourire au trio allemand – ainsi, Stuttgart, a gagné (sans Gomez !), et Schalke aura aussi une finale, face à Trondheim. Il était temps…

Réactions

  • Lyon n'aime Messi le 02/12/2007 à 21h56
    Sinon, il y a quand même eu quelques jolis mouvements dans ce match.
    Mais je m'écarte du débat...

La revue des Cahiers du football