Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Fred débouche

Le grand attaquant attendu à Lyon ne viendra pas du marché des transferts, mais naîtra plus sûrement du terrain...
Auteur : Erwann Mingam le 28 Sept 2006

 

Depuis plusieurs années, et le départ de Sonny Anderson pour Villareal, Jean-Michel Aulas traque un attaquant de classe mondiale. À chaque mercato, l’annonce d’un buteur fuoriclasse transpire de Tola-Vologe. On pressent Santa Cruz, Drogba, Trezeguet. Mais aucun Ronaldo, aucun Van Nistelrooy, aucun Luca Toni, n’a encore posé ses valises à Gerland.

Le deuil d'Anderson
L'ombre de Sonny Anderson, seul goleador patenté qui soit passé par l'OL des grandes années, continue donc de planer. Certains observateurs attribuent hâtivement à cette vaine quête du Soulier d’or les échecs récurrents de l’OL en quarts de finale de Ligue des champions. L’exemple-type serait l’élimination contre le Milan AC, au printemps 2006: la tentation fut en effet grande de résumer l’épisode à la présence, d’un côté de Pippo Inzaghi, et à l’absence, de l’autre, d’un attaquant de ce calibre – ce qui relevait d’une analyse pour le moins simpliste.
Mais le fait est que l’OL guette toujours l’oiseau rare. Il crut le tenir avec Giovane Elber, dont la plantade lyonnaise tint au moins autant à des jambes en capilotade qu’à une différence de niveau défensif de plus en plus avérée entre la Bundesliga et la L1. Il expédia à l’OM Peguy Luyindula, dont l’histoire dira un jour s’il fut un formidable gâchis ou un énorme canular. Il l’annonça avec Nilmar, finalement trop tendre et renvoyé au Brésil. Il se pâma pour Carew, exemplaire à ses débuts, mais durablement en deçà de ses possibilités par la suite. Au point qu’on pourrait finir par se demander si le retour annoncé d’Anderson est bien destiné au staff et non au terrain.

fred_11.jpg


Un grand coup contre le Real
Mais il y a Fred. Il était arrivé dans une semi discrétion, au cours du marché des transferts 2005, à peu près inconnu en France. Pas de quoi crier au nouveau Chevtchenko. Il réalise quelques jolies prouesses, mais demeure tributaire du turnover avec Carew, qu’il double. Il est pourtant retenu pour le Mondial 2006 par Parreira, et y inscrit un but opportuniste au premier tour. Face au Real Madrid, il vient de frapper un grand coup, en anticipant d’entrée une ouverture chirurgicale de Juninho, clouant Cannavaro sur place et lobant Casillas d’un maître plat du pied. Le reste du match est à l’avenant pour lui, puisqu’il crée danger sur danger et est dans le coup sur le but de Tiago.
Samedi, face à Lille, il a ébloui et écœuré les défenseurs nordistes. Contrôle de la poitrine, talonnade en no-look-pass dans la course de Juninho, but. Centre fusant d’Abidal, but. Ouverture rectiligne de Juninho, but. Il n’oublie jamais de remercier son passeur. Dunga, venu en France pour y superviser ses Auriverde, le retient désormais dans un groupe où ne figurent ni Ronaldo, ni Adriano.


Fred n’a que vingt-trois ans, et semble avoir terminé sa période d’adaptation, au point que Gerland l’a totalement adopté. Il n’est certes pas un monstre physique, et demeure largement perfectible, mais il présente d’indéniables qualités d’attaque : placement, opportunisme, vivacité, que ne gâche aucun excès d’individualisme. Il est de plus en plus difficile de nier qu’il appartient à la catégorie des grands avants-centres, ceux qui changent le cours d’un match sur leur seul ballon tout juste exploitable. Les partisans de l’achat d’un buteur hors norme pour la Champion’s League peuvent se la mettre sur l’oreille pour quelque temps, et Aulas focaliser sur le renouvellement des postes "vieillissants" (gardien de but ou ailier droit). Son attaquant de classe mondiale pour les années à venir, il le tient.

Réactions

  • richard le 28/09/2006 à 10h02
    Si Fred n'a pas le Ballon d'Or ce sera une preuve supplémentaire de la force du Complot et de ses ramifications jusque dans les mafias italo-ukraino-bataves.

  • freddo le 28/09/2006 à 10h06
    mais **c'est** l'analyse de sacdefiel, preuve que lyon etouffe tout meme les plumitifs viscéraux a tendance quenelo-phobique

  • Le_footix le 28/09/2006 à 10h47
    Mouais...

    Sur ce coup les CdF débarquent quand même après tout le monde, l'intégralité de la presse ayant DEJA titré, après Madrid et Lille, sur "le-grand-attaquant-que-Lyon-cherchait-et-qui-était-déjà-chez-eux".

    Leur seul plus-value étant une analyse un peu plus étoffée des qualités de l'avant-centre. Puis-je faire remarquer qu'au ratio temps de jeu/buts en L1, l'an dernier, si on enlève les penaltys, c'est lui le meilleur buteur, devant Pauleta !

    Cela dit, le coup du "c'est-lui-notre-grand-avant-centre", même la presse l'a fait TRES en retard car les deux tiers des Lyonnais au moins en étaient largement convaincus bien avant l'été, voire même dès l'hiver dernier ! Je dirais que le déclic collectif s'est produit sur ce geste inouï du 4-0 contre le PSV Eindhoven.

    D'ailleurs, lors du mercato, Lyon a passé davantage de temps à chercher un éventuel remplaçant à Govou qu'à Carew, et que la "grosse pointure" de Jean-Michel Aulas était davantage Joaquin ou Camoranesi que Trezeguet ou Ronaldo.

  • Ponda le 28/09/2006 à 11h20
    Pour rhonalpino c'est trop tôt pour juger et pour le footix l'article vient trop tard...

    joli article malgré tout.

  • manuFoU le 28/09/2006 à 12h06
    "D'ailleurs, lors du mercato, Lyon a passé davantage de temps à chercher un éventuel remplaçant à Govou qu'à Carew, et que la "grosse pointure" de Jean-Michel Aulas était davantage Joaquin ou Camoranesi que Trezeguet ou Ronaldo"

    mouais, c'est peut-être aussi prace qu'il avait (à peine) plus de chance de recruter joaquin ou camoranesi que d'attirer trezeguet ou ronaldo, tu ne crois pas ?

  • 5ylV@iN le 28/09/2006 à 12h30
    MAIS OU EST PASSE SACDEFIEL ??????
    Il est mis à pied, il refuse la sélection, il est convoqué à un entretien préalable ?

    Alors forumistes, au charbon :

    "Voilà donc les Cahiers du Football succombant aux hagiographies dithyrambiques vomitives habituellement étalées en une de la "presse sportive française" pour vanter les mérites d'un attaquant quelconque dont les gesticulations stériles sur le rectangle vert commencent à ressembler péniblement à des gestes de football. Passons sur le pillage de la main d'œuvre des Pays pauvres dont l'OL et son président monomaniaque tendance déprimant sont complices à plus d'un titre. Quel mérite y a-t-il en effet à rabaisser le championnat brésilien au niveau première division de district en intégrant un de ses éléments les plus prometteurs dans un collectif si bien huilé que même Bakayoko et Le Tallec les mettraient au fond ? Gonfler des egos si surdimensionnés par leurs performances que leur bus ne rentre plus dans les Stades ? Fred donc (tout le monde connait un "Fred") ronge son frein comme un Lucas du vrai-faux-nouveau-riche en changeant de coupe de cheveux tous les 3 matches pour faire people et recaler ses performances au second plan. Un but et c'est l'euphorie, un doublé et voilà l'émeute +2 points au second marché pour le titre OL, talonnade et on évacue les personnes évanouies dans les loges VIP de Gerland ou les journalistes des CdF ont du siffler trop d'OL Don Pérignon pour avoir un regard rationnel sur le talent de ce buteur anonyme qui aura sa place aux côtés des Christian, Nilmar, Aloisio et autres Alex aux célébrations de buts à la croisée du tigre et de la levrette qui avait au moins le mérite de me faire rire. ”

  • Principal Skinner le 28/09/2006 à 12h57
    Le_footix
    Puis-je faire remarquer qu'au ratio temps de jeu/buts en L1, l'an dernier, si on enlève les penaltys, c'est lui le meilleur buteur, devant Pauleta !

    ---------

    Amis des stats, bonjour.

    Si je me fie a un vieux post de quelques mois d'un forum d'OLWeb c'etait pas Fred mais Odemwingie. 14 buts en 1584 min, 1 but toutes les 113 minutes

    Si on enleve les penos, Fred arrive 2eme, suivi de Pieroni, Chevanton, Pauleta

    Voila la liste des 10 meilleurs buteurs par temps de jeu l'an dernier.

    1. ODEMWINGIE Peter (Lille) : 1584 minutes jouées – 14 buts inscrits – 0 pénalty ; soit 1 but toutes les 113 minutes.

    2. KROUPI Eli (Nancy) : 1160 min – 9 buts – dont 4 pénaltys ; soit 1 but toutes les 128 minutes

    3. FRED (Lyon) : 1906 min – 14 buts – 0 pénalty ; soit 1 but toutes les 136 minutes

    4. PIERONI Luigi (Auxerre) : 1816 min – 13 buts – dont 1 pénalty ; soit 1 but toutes les 139 minutes

    5. PAULETA Pedro Miguel (Paris) : 3059 min – 21 buts – dont 2 pénaltys ; soit 1 but toutes les 145 minutes

    6. CHEVANTON Ernesto Javier (Monaco) : 1558 min – 10 buts – 0 pénalty ; soit 1 but toutes les 155 minutes

    7. WILTORD Sylvain (Lyon) : 2350 min – 12 buts – 0 pénalty ; soit 1 but toutes les 195 minutes

    -. CAREW John (Lyon) : 1567 min – 8 buts – 0 pénalty ; soit 1 but toutes les 195 minutes.

    9. GRAX Sébastien (Troyes) : 1805 min – 9 buts – dont 2 pénaltys ; soit 1 but toutes les 200 minutes.

    10. COUSIN Daniel (Lens) : 2623 min – 13 buts – dont 1 pénalty ; soit 1 but toutes les 201 minutes

  • mighty-squirrel le 28/09/2006 à 13h28
    euh ... l'intérêt de ce petit mot ?
    peut-être dans les commentaires ?

    L'OL tiendrait son attaquant ? Après Essien et Diarra, je sais pas ce qu'ils arriveraient à tenir :/

  • peterelephanto le 28/09/2006 à 15h09
    Une erreur s'est malencontreusement glissée dans le classement du ratio temps de jeu/ but.

    Le premier du classement était bien entendu

    1. Dimitri PAYET (Nantes): 16 minutes jouées -1 but inscrit à Metz- 0 pénalty, soit un but toutes les 16 minutes.

    Bien sûr.

    Dont acte.






  • peterelephanto le 28/09/2006 à 15h11
    (Cette anné Payet régresse malheureusement. Feu de paille?)

La revue des Cahiers du football