Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La gazette > 3e journée

Trahisons, romances, suspense : la Gazette de la Ligue 1, c'est un peu notre saga de l'été à nous.
le 24 Août 2006

 

Le classement en relief attendra encore un peu : les trois équipes qui avaient fait le plein avant cette journée ont laissé les poursuivants prendre leur place sur le podium, limitant les écarts de points en haut du classement. L'OM, l'OL et Le Mans remplacent donc Lille, Bordeaux et Nancy dans le trio de tête. Une passe d'armes symbolique, mais qui souligne tout de même la bonne forme du champion en titre, de deux des trois promus de l'année passée, et d'un OM qui entame cet exercice comme il avait fini le précédent : avec un certain brio. Derrière, quelques formations se rassurent. Au premier rang desquelles un PSG qui enregistre un premier succès face à des Lillois toujours solides : pour les Parisiens, c'est toujours cela de pris avant que la presse ne remette le couvert à la prochaine baisse de régime. Quant aux Stéphanois de Hasek, ils se replacent discrètement après un faux pas initial à domicile. C'était il y a trois semaines contre le Sochaux d'Alain Perrin, qui, lui, demeure toujours invaincu.


ribery_bizou.jpg
Avec l'accueil qui lui a été réservé par les supporters marseillais, un ultime changement d'avis n'est pas à exclure.

Les résultats de la 2e journée
Auxerre-Marseille : 0-3
PSG-Lille : 1-0
St-Etienne-Nancy : 1-0
Sedan-Sochaux : 1-1
Le Mans-Valenciennes : 3-2
Lens-Lorient : 1-1
Nantes-Troyes : 1-1
Rennes-Monaco : 1-1
Toulouse-Nice : 1-0
Bordeaux-Lyon : 1-2


Les gestes de la journée
> Les superbes esquives de poignée de main de Frédéric Antonetti et Elie Baup avant le coup d'envoi de Toulouse-Nice.
> Les deux parades kamikazes d’Hugo Lloris contre Toulouse.
> Les avant-dernières passes de Ribéry puis Nasri à Mamadou Niang sur les buts de Maoulida et Pagis.



La banette

L'enchaînement bio express - emphase foireuse sur un but anodin
Xavier Giraudon (Canal+): "Le Tchèque de 2m02 et son allure pouponesque, l'homme qui marquait 15 buts régulièrement en Bundesliga avec le Borussia Dortmund, 33 ans, des genoux peut-être douteux, mais quelle allure! Le contrôle parfait dans le sens du but, l'enchaînement est génial."

Les regrets à peine voilés
Lazlo Bölöni (France Football) : "Samedi, j’ai réussi à parler avec François-Henry Pinault et je lui ai demandé un rendez-vous qu’il a accepté."

Le championnat de France des tribunes bien lancé
Banderoles au stade Bollaert (L'Équipe) : "Honte à vous! Trahison, humiliation : quel beau début de saison!"

La face complètement voilée
Gervais Martel (L'Équipe) : "Nous pouvons être satisfaits du comportement exemplaire du public qui nous a apporté son soutien du début à la fin."

L’entraîneur en grand danger
Rudi Rousillon (L'Équipe) : "Si, par malheur, nous perdions à Lorient, Serge serait toujours l’entraîneur. Évidemment. Je lui ai fait confiance pour redémarrer la saison dernière et je lui ai encore fait confiance pour redémarrer cette saison."


Vikash footballeur

Après s’être consacré tout l’été à la réalisation de son documentaire "Un œil dans un Bleu", puis déclaré que l’équipe de France ne l’intéressait plus, on avait fini par oublier que Vikash Dhorasoo savait encore jouer au foot. Et plutôt mieux que les autres quand il le voulait, jusqu‘à flirter avec le génie.
Au milieu de la première mi-temps contre Lille, Edouard Cissé hérite d'un ballon mal assuré qui rebondit deux fois avant de lui parvenir à mi hauteur, à quarante mètres du but de Sylva. Avec nonchalence, il remet sans contrôle de l'intérieur du pied droit un ballon pas beaucoup plus propre à Dhorasoo marqué de près dans son dos. Placé devant le rond central, le cinéaste reprend de volée et livre, plein axe entre les deux défenseurs centraux lillois, une merveille de passe dosée au sol à Pauleta.
On se demande à quel moment il a pu voir l'appel du Portugais tout en bonifiant à ce point un ballon incertain, avec aussi peu d'espace et de temps à sa disposition. La frappe instantanée du capitaine parisien bute sur le gardien nordiste dont la parade échoue sur Frau à l'entrée de la surface. La volée de la recrue parisienne file vainement dans le but, l'arbitre signalant un hors-jeu au centimètre peu évident de Pauleta sur la passe de Dhorasoo.Cette phase de jeu ne restera donc malheureusement pas dans les annales, mais elle aura permis à Dhorasoo de démontrer qu'il peut encore faire un bien meilleur usage d'un ballon que d'une caméra super 8.


Canal +, maquereau de la L1

On avait l’habitude que la chaîne cryptée survende le championnat de France, surtout depuis le dernier achat des droits télé à 600 millions d’euros. Mais le week end dernier aura été marqué par une surabondance de compliments, d’émerveillements et d’hagiographie masturbatoire de la Ligue 1, en particulier lors du match entre les Girondins de Bordeaux et l’Olympique lyonnais.
Le téléspectateur présent dimanche soir devant son poste fut ravi d’apprendre qu’il n’assistait pas à l’ultime rencontre de la troisième journée, mais au contraire à une "opposition digne de la Ligue des Champions", formule répétée à l'envi par les commentateurs tout au long de la soirée. Le niveau physique, technique et tactique des deux formations aurait donc tout à coup atteint une dimension européenne… alors qu’il que les quatre-vingt dix minutes offertes ressemblaient en fait, peu ou prou, à ce à quoi l’on pouvait assister la saison dernière. Mais la consigne a visiblement été donnée aux journalistes de la chaîne cryptée de mutliplier les envolées lyriques tout au long des rencontres durant lesquelles ils officient.
L’orgasme contemplatif a même été atteint lors de l’entrée sur le terrain, sous les applaudissements, de Sylvain Wiltord, Grégoire Margotton saluant avec des trémolos dans la voix  la naissance d’une "culture football" en France…


L’AJA orpheline de ses vieux

C’est à croire que, inspiré par la réussite finale de l’OM qu’il coachait l’année dernière, Jean Fernandez soit devenu adepte des départs a capella (l’exact inverse des bruyants départs en fanfare): il y a un an, Marseille était bon dernier après cinq journées ; cette saison, son AJA semble prendre le même chemin (actuellement 17ème avec 2 points pris en 3 matchs). Mais les Bourguignons, eux, n’ont pas l’excuse d’une odyssée parallèle en Intertoto…
Jean Fernandez doit faire face à l’une de ces saisons de reconstruction dont l’AJA, traditionnellement vouée à repartir chaque année avec un effectif inférieur au précédent (du moins sur le papier), a le secret. Cet été, le club a perdu trois milieux prépondérants: Berson, reparti à Aston Villa à la recherche du niveau qui, il y a cinq ans, en avait fait l’un des plus sûrs espoirs du foot français ; Violeau, qui a mis un terme à sa très respectable carrière après une nouvelle saison pleine (encore trente apparitions en 2005-2006) ; et le capitaine Lachuer, benoîtement laissé à la disposition du voisin troyen. N’oublions pas que Pegguy Luyindula, deuxième meilleur buteur du club l’an passé, a lui aussi fait ses valises. Pour remplacer ces joueurs confirmés, leaders techniques et/ou mentaux de l’équipe, Guy Roux et sa secte ont tenté une nouvelle fois le coup du recrutement malin, avec le Manceau Frédéric Thomas et les jeunes attaquants Nicolae et Jelen. Pour le Roumain comme pour le Polonais, il s’agit d’une première expérience en-dehors de leur championnat d’origine, et leur adaptation prendra naturellement du temps. Du coup, pour l’heure, c’est Kanga Akalé qui épaule Luigi Pieroni en attaque… quand l’Ivoirien, ailier gauche de métier, ne démarre pas le match seul en pointe, comme ce fut le cas contre l’OM! Rien d’étonnant, dès lors, à ce que le début d’exercice ait été bancal, et à ce que les deux seuls buts auxerrois aient été inscrits par un défenseur, Mignot, et un milieu, Mathis.

Comme la plupart des entraîneurs dans ces cas-là, Jean Fernandez a cherché à renforcer son dispositif défensif, notamment en plaçant Younes Kaboul au poste de milieu défensif face à Ribéry et consorts. On sait ce qu’il en est advenu… Conséquence de cette entame de pachyderme: le déplacement, dimanche prochain, chez des Nancéens en pleine forme, peut légitimement donner des frissons aux fidèles de l’Abbé-Deschamps.
L’heure est venue pour l’Association de la jeunesse auxerroise — qui, cette année, porte bien mieux son nom que sous le règne du couple Lachuer-Violeau — de prendre les choses en main. L’espoir est permis, évidemment. On sait de quoi est capable Kahlenberg, auteur d’une excellente saison 2005-2006. Entouré d’une escouade de « bons joueurs de L1 » (B. Cheyrou, Radet et autres Akalé seraient titulaires dans pas mal d’équipes de notre championnat) et d’espoirs maison comme Kaboul ou Sagna, mais dépourvu, cette fois, d’un autre créateur susceptible de prendre le jeu à son compte comme l’était Lachuer, le Danois doit reproduire une année de haut vol pour que les siens puissent prétendre à bien figurer ailleurs que dans notre fameux championnat à l’envers…


arbitre_priere.jpg
Après neuf ans de propogande, les premiers effets du bolchevisme des Cahiers du football se font sentir dans le football professionnel.


L’envers du championnat > 3e journée

Pour la deuxième journée consécutive, c’est Toulouse qui a perdu le plus d’illusion ce week-end parmi les favoris du classement à l’envers. Après le contretemps des arrêts de jeu à Gerland, c’est cette fois un véritable faux-pas qui attendait les violets sur leurs terres. Un Lloris en état de grâce a longtemps limité la casse face aux suicidaires initiatives de la bande à Batlles, avant de céder bêtement, suite à un coup de billard poussant Mathieu à la faute. Chutant du podium dès la deuxième journée en dépit d’un calendrier de rêve, les Toulousains se rapprochent désormais de la deuxième partie du tableau.

Les hommes d’Elie Baup laissent - provisoirement? - leurs belles ambitions à leurs adversaires du jour. On n’attendait pas les Niçois à si belle fête en ce début de saison, mais force est de constater qu’ils sont les seuls à tenir la folle moyenne de 0,33 points par match des co-leaders. Rennais et Monégasques ont en effet confirmé leur magnifique forme du moment, repartant dos-à-dos de leur confrontation au sommet.

Ce sont toutefois les Auxerrois qui font la meilleure opération lors de cette troisième journée, en profitant de la réception de l’OM pour se placer en embuscade, tout en bonifiant sérieusement leur différence de but. Ils pourraient se hisser sur le podium en maintenant leur niveau de performance en déplacement à Nancy le week-end prochain, puis en accueillant les Monégasques lors de la cinquième journée, dans un match que l’on devine déjà au couteau.

Réactions

  • Ardechois le 24/08/2006 à 11h36
    Mais non c'est Rachid des Winners

  • JihaiR le 24/08/2006 à 11h45
    Rachid de Rachid Zeroual, non ?
    Le type qui est censé être interdit* de stade et qui se balade en backstage à chaque match non ?
    Incroyable, quand même, cet envahissement de pelouse, sans que les stadiers réagissent...

    *peut-être est-ce terminé

  • JihaiR le 24/08/2006 à 11h48
    Sinon, dans la série, je défends coûte que coûte la rédac, à vous de deviner.

    Qui fait partie de la rédac" ?
    -RG7
    -Tessacha
    -Carolizba
    -les trois
    -Aucun
    -tiens, c'est pas thibs ou el mallorquin pour une fois ?

  • Ardechois le 24/08/2006 à 11h51
    je voulais pas en rajouter. Mais ca fout à l'eau toute l'argumentation de Redondo. Je doute qu'il mette les pieds au stade, il est plus souvent dans bar du Rouet qu'au Virage Nord (MTP).

  • redondo13 le 24/08/2006 à 11h55
    je suis sensé te répondre la, Ardéchois?

    tu sais, si visiblement tu a du ressentiment pour moi tu n'a qu'a venir un jour de match dans ce bar du rouet que tu a l'air de connaitre si bien et tu pourra tout me dire en face, mais j'ai pas l'impression que le courage ou la franchise soit des traits saillants de ta personnalité

  • Ardechois le 24/08/2006 à 11h57
    Bah sur Rachid Président des MTP, j'aimerais bien que tu me répondes.

  • redondo13 le 24/08/2006 à 12h04
    ben si tu veux jouer a ca, j'ai peut-être confondu en effet, mais le dirigeant des MTP auquel j'ai eu affaire ressemble alors à Rachid des winners que je connais de nom ca s'arréte la...

    et sinon toi, outre ton mauvais esprit, tu peux m'expliquer pourquoi tu t'obstine a ne pas me réveler ton identité puisque visiblement tu me connais?

  • Ardechois le 24/08/2006 à 12h06
    Parce que moi je t'ai reconnu donc tu peux y arriver aussi.

  • redondo13 le 24/08/2006 à 12h18
    tu m'a reconnu parce que j'ai donné mon nom et mon email a carolizba il y a quelques mois de ca!!!

    et je vois pas bien ou est l'interet (a part bien sur pour toi, prendre un plaisir malsain à me faire tourner en bourrique) de ce jeu de piste idiot, si tu étais animé des meilleures intentions une fois mon identité connue tu te serais présenté et on se serait probablement rappelé le bon vieux temps patin couffin...
    Au lieu de ca tu joue et tu me provoque et pour vraiment rien te cacher ca gache un peu le plaisir que je prends à venir converser ici, alors soit tu me dis une bonne fois pour toute qui tu es (je ne pense pas avoir de contentieux grave avec quiconque donc a priori j'accueillerais cette nouvelle avec plaisir) soit tu arréte de jouer et tu m'emm**de plus


  • Ardechois le 24/08/2006 à 12h20
    Sans rire, je te donnerai mon identité le 15 septembre. Avant je peux pas.

La revue des Cahiers du football