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Mourir ensemble

Dimanche soir, ce n'est pas le plus fort qui a gagné, c'est encore le football.
le 10 Juil 2006

 

Il nous manquait ça : une finale perdue injustement, dans des circonstances rendues un peu folles, avec une intensité dramatique qui nous renvoie... à des quarts et des demi-finales de Coupe du monde mythiques, quelle qu'en soit l'issue. Cette fois, il s'agissait d'une finale... Comme s'il avait été trop facile de gagner la première, du premier coup.
Désormais, nous pouvons prétendre connaître intimement le football, après avoir ajouté à notre collection cette expérience – aussi douloureuse soit-elle, puisque la déception est bien l'essence même de la vie du supporter. La France rejoint le club des nations qui ont connu la défaite après avoir connu la victoire dans de tels matches. C'est presque un juste retour des choses face à des Italiens dont il devenait difficile de croire que nous les détrousserions indéfiniment. "On devait trop de revanches. Il fallait bien qu'un de nos créanciers finisse par nous mettre le grappin dessus", a écrit un forumiste des Cahiers (RG7, sur Toujours Bleus).


Une grande finale
La tristesse est proportionnelle à l'espoir né du parcours de cette équipe, du 13 au 9 juillet, mais aussi de 1998 à 2006. Les regrets seront éternels. Nous reverrons ces images dans dix, vingt, trente ans. D'autant plus que cette finale entre dans le panthéon de la compétition. Dominant chacune une mi-temps, les deux équipes se sont donné le droit de l'emporter, même si l'emprise française a été beaucoup plus nette avec une ribambelle d'actions dangereuses, et finalement, le sort de la rencontre s'est joué sur ces aléas qui font que le football est le sport le plus injuste qui soit.

Là est l'ironie: l'équipe de France s'est inclinée comme ses précédents adversaires, en se montrant joueuse. C'est cependant tout à son honneur d'avoir voulu renverser son adversaire, et d'avoir été si près d'y parvenir en montrant du panache dans son jeu, en achevant sa transformation en grande équipe au tout dernier jour de la compétition, sur le toit du monde. Pas mal pour une équipe à ce point vilipendée il y a à peine trois semaines. Ces joueurs peuvent être fiers en effet, car tous ont été à la hauteur dimanche, certains produisant même leur meilleur match de la compétition. Il a fallu le talent d'une énorme défense et d'un grand gardien pour leur barrer la route, le reste est littérature.


Démons et merveilles
Mais quelle littérature! De sa Panenka à son agression sur Materazzi en passant par sa tête de la 104e minute, Zidane a fait et défait cette finale. Les donneurs de leçons salivent déjà à la perspective de faire l'exégèse de ce deuxième geste. Il vient simplement remettre les pendules à l'heure sur un être humain canonisé aux dépens d'une vision plus juste de cet extraordinaire footballeur. Une cuisse saoudienne, un front allemand et un plexus italien peuvent témoigner que c'est un bouillon d'adrénaline qui couve dans sa poitrine et que son apparente impassibilité n'annule jamais la possibilité d'un geste irréparable. On n'échappe pas si facilement à ses démons et il n'est pas étonnant qu'ils resurgissent au moment où la tension de toute une carrière atteint son apogée: à quelques minutes de sa fin sur la plus belle des scènes.

Il n'est même pas question de pardonner ou non cet écart, mais plutôt de le rajouter au portrait d'un personnage dont la richesse et la fascination qu'il exerce doivent plus à cette ambivalence qu'à sa transformation en icône publicitaire. C'est comme ça que nous préférons Zidane, quand il ne colle plus vraiment au message d'une marque agroalimentaire ou d'une compagnie d'assurances. Humain, donc forcément un peu con.
Dire "Il méritait une meilleure sortie", c'est ne pas comprendre qu'au contraire, cette sortie a une dimension tragique comme seuls les grands personnages (et pas seulement les grands joueurs) sont capables d'en produire. Là aussi, on en a encore pour des années de discussion.


Quelque chose de Séville
La Coupe du monde 2006 a donc livré une finale mémorable mais dont nous sommes les victimes. Il y a quelque chose de Séville dans cette défaite, même si les circonstances différent, dans son caractère épique et rageant à la fois, et parce qu'elle fait un pont avec les années 70-80 et avec notre mythologie de la défaite glorieuse. Ce n'est pas une tare, au contraire. Nous sommes là en plein football, contemplant sans y croire les dégâts que le scénariste nous a réservés, après avoir espéré pendant cent vingt minutes qu'il allait choisir la bonne fin pour une histoire trop belle... Mais celle des Italiens l'est-elle moins?
C'est pour cette intensité de sentiments que nous aimons le football, dans l'attente qu'il nous serve, comme autant de miracles, des aventures inouïes. Certaines finissent mal, mais elles ne sont pas moins précieuses: nous devons à cette équipe le privilège de nous en avoir fait vivre une.

Nous voilà donc avec une bonne vieille envie de chialer qu'on fait mine d'ignorer au fond de soi. On y trouve, un peu mêlé, le plus petit chagrin de la fin d'une belle Coupe du monde. Avant de mieux mesurer le chemin parcouru par ce groupe, il va falloir se laisser imprégner par la déception, en boire le calice jusqu'à la lie, revoir l'image de Thuram en larmes – lui le plus sage, le plus détaché, celui qui ne croyait plus en l'équipe de France... Si lui pleure, rien ne nous en empêche plus.



Les gars

Il sera difficile de reprocher quoi que ce soit à Barthez, si ce n’est de n’avoir pas réalisé des miracles comme en finale il y a huit ans. Les Italiens ne l’ont mis a contribution qu’une seule fois de tout le match: la tête de Materazzi, au devant de laquelle il effectue une sortie hésitante. Il aurait justement pu sortir plus souvent sur les corners, mais ceux-ci, tirés systématiquement sur une trajectoire sortante, étaient très difficiles à juger. Quant aux penalties, on a bien senti que les Azzurii avaient particulièrement travaillé cet exercice, bien décidés qu’ils étaient à ne pas sortir une fois de plus de cette manière. Dans une séance de très haute volée, les cinq tirs italiens furent pratiquement inarrêtables.

A part des flottements connus – et fatals – sur les coups de pied arrêtés, la défense fut à la hauteur de sa prestation sur l’ensemble du tournoi. Après avoir bien bloqué son couloir en première mi-temps quand la France subissait, Sagnol prit le dessus physiquement sur son vis-à-vis et s’est ensuite plus impliqué sur les phases offensives, manquant même de délivrer une passe décisive si Zidane avait piqué sa tête. Il a participé à l’excellente partition défensive française, symbolisée par un Thuram encore en état de grâce. Il a éteint tous les incendies allumés dans sa zone (il intervient devant Toni à la 35e minute et Perrott a à la 52e), suppléant parfois Barthez sur les rares frappes italiennes. Sûrement le Français le plus régulier au niveau mondial lors de la compétition.
A ses côtés, Gallas a fait un match qui rassure pour l’avenir. Au niveau de son compère de la défense centrale, il s’est efforcé en seconde mi-temps d’assurer de bonnes relances. Il a pris Toni en alternance avec Thuram, contribuant à le rendre invisible pendant tout le match. Jamais pris de vitesse, il a également dégoûté les latéraux qui s’aventuraient de son côté avec l’aide d’Abidal. La relation entre ces deux joueurs est défensivement très précieuse. Le Lyonnais, qui avait fort à faire en face de lui, a d'abord laissé croire à un nouvel accès de fébrilité, mais s’est avéré un précieux combattant, finissant notamment le match au bout de son couloir.

Pas vraiment dans le rythme en première mi-temps, le milieu de terrain a fini par écœurer les Italiens. Makelele fut le seul Français à surnager en première mi-temps, avant de finir en boulet de canon, omniprésent et d’une justesse rare dans ses orientations vers l'avant. Vieira, de son côté, commença réellement son match aux alentours de la vingt-cinquième minute. C’est grâce à ce réveil progressif que la France a pu commencer à dominer son sujet, coupant les transmissions italiennes beaucoup plus haut et portant le ballon vers l’avant de manière bien plus spontanée. Augurant de la scoumoune qui poursuivrait les Bleus jusqu’au bout, il se claqua et dû céder sa place à Diarra au moment où il était le plus influent, alors que la rencontre venait de connaître quatre folles minutes, avec cinq offensives françaises (50e à 54e). Le Lensois fut défensivement parfait, mais n’eut pas la capacité de son prédécesseur à porter le danger devant. Totti se souviendra longtemps de ce trio qui lui aura fait vivre un véritable calvaire. Pirlo, lui, dut se résoudre à jouer à trente-cinq mètres de ses buts, étant donné son incapacité à passer ce mur avec le ballon au sol.

Sur les côtés, Ribéry eut du mal à faire des différences. N’ayant jamais été opposé à une défense aussi efficace, il chercha longtemps la clef, réussissant une faible partie des nombreux dribbles qu’il tenta. Pendant la longue période de domination française, il fut plusieurs fois en position de frappe, mais n’en cadra aucune – dont celle de la 99e minute sur un service de Malouda. Un défaut d'efficacité qu'on peut qualifier de défaut de jeunesse... Il aurait aussi fallu que ses relations avec ses partenaires soient plus huilées pour qu’il soit véritablement dangereux en l’absence de solutions de passes vers l’avant. Mais il a tout même directement contribué à la bonne fin de match de ses partenaires en continuant à percuter inlassablement la défense.
Trezeguet le remplaça pendant les prolongations, et on doit pouvoir lui attribuer le prix de la Coupe du monde la plus cauchemardesque. Contraint de regarder jouer ses coéquipiers la majorité du temps depuis le début du Mondial, il rentra dans des conditions extrêmement difficiles, n’eut pratiquement aucun ballon à jouer et finit par tirer un penalty… presque parfaitement.
Malouda, lui, se rattrapa de tous ses matches en demi-teinte depuis le 13 juin, et en finale s’il vous plait. Obtenant deux penalties, donnant le tournis à Zambrotta, distribuant de nombreux bons ballons, il a été le plus dangereux, le plus en jambes, et a su se montrer – enfin – décisif. S’il devient plus régulier, c’est une sacrée promesse pour l’avenir.

Régulièrement tamponné, malmené, Zidane a subi un défi constant, et psychologiquement trop éprouvant. Paradoxalement, il finit par prendre le dessus physiquement sur ses vis-à-vis directs (il éreinta notamment Gattuso) avant de faire parler sa technique sur de très belles combinaisons avec Henry ou Malouda. Il met son coup de bélier sur le torse de Materazzi, quelques minutes après un autre coup de tête qui avait sérieusement inquiété Buffon après un centre de Sagnol (104e), à un moment où l'on sentait les Bleus capables de faire plier leurs adversaires, tant la pression se maintenait. L'histoire n'a pas à le juger, le match s'en est chargé.

Mis KO au cours d'un début de match qui laissa craindre le pire pour cette finale, Henry fut peut-être le Français qui mit le plus de temps à rentrer dans la rencontre. Il fut bien maîtrisé par Cannavaro: pris en tenaille entre le milieu et la défense italienne qui jouaient extrêmement proches l'un de l'autre, il fut une nouvelle fois obligé de s’exiler sur les côtés. Ses pénétrations ont plusieurs fois semé la panique, mais soit ses frappes échouèrent sur Buffon (46e, 63e), soit ses centres ont été mal exploités (Malouda, 31e) ou n'ont pas trouvé preneur (50e, 85e)… Il aurait pourtant été parfait en buteur, un tel soir. Remplacé par Wiltord qui fit le boulot le peu de temps qu’il passa sur le terrain, sans être décisif non plus.


La question brûlante
Zidane sera-t-il suspendu pour son jubilé ?

Réactions

  • Teroll le 10/07/2006 à 10h22
    Je ne sais pas dans quelle mesure ça en dit long sur mon statut de "footix", mais le score de cette finale m'importe finalement peu. J'ai joué mon Jean-Michel Cassandre avant les pénaltys, j'aurais préféré avoir tort, mais voir l'Italie gagner ne m'a pas tordu le coeur ni essoré les yeux. Pas de goût de cendres dans la bouche, comme si la frénésie un peu pénible et panurgique qui se préparait en cas de victoire m'avait poussé à une (toute) relative indifférence. Mais les larmes de Thuram, bordel...

    On parlera effectivement longtemps des gestes de Zidane, la panenka et le coup de boule, on l'accablera ou on lui pardonnera, et il restera quoi qu'il en soit un génie unique avec ou sans les publicitaires, mais de mon modeste point de vue c'est Thuram qui sort le plus grand de cette génération. Le plus digne, dans tous les cas.

    Je suis trop jeune pour avoir su apprécier sur la durée la classe de Laurent Blanc. La propension à la langue de bois de Deschamps m'agacait. Les chevilles de Desailly me l'ont toujours rendu antipathique. Barthez a perdu son aura à coup de crachats et de pubs Mcdo. Si j'avais une statut à ériger à l'équipe de France, elle serait pour Lilian.

  • TheGlide le 10/07/2006 à 10h28
    Et Lilian serait à genoux avec un doigt posé sur sa bouche ...

  • ULF le 10/07/2006 à 10h58
    Sacré zidane..

    on croyait sa decision murement reflechie mais il est finalement parti sur un coup de tete.

    Plus que ses pénos ou son influence grandissante dans cette cdm, il y aura 2 images qui me resteront :
    ce coup de boule et ce petit geste "chouia" qu'il fait avec un grand sourire au juge de touche sur son hors jeu au debut de espagne france. Un tres grand joueur avec ses petits cotés humains.

    Une equipe d'italie que j'attendais plus truqueuse et plus dominatrice qui ne vole pas son titre.

    Une EDF qui rate le titre sans perdre, qui fait mieux que ce que tout le monde attendait et on est decu qd meme.. c'est con la vie des fois :-) Merci les vieux.





  • Vinnnch le 10/07/2006 à 11h17
    Moi hier soir, c'est pour Makélélé que j'ai été le plus triste. Les autres "anciens", au moins, pourront dire à leurs petits-enfants "Ouais mon petit gars, je l'ai gagnée, moi, la coupe du monde".
    Mais lui non. Alors qu'il a vraiment été énorme sur ce match, encore une fois...

  • Gusiño le 10/07/2006 à 11h25
    Triste comme une défaite, cette finale.

    Et triste pour Zidane. Mais je pense vraiment qu'au final, ça restera comme un détail dand l'histoire de sa carrière. Il se serait fait sortir au bout de 20 minutes, c'était pas pareil mais là ça ne change franchement rien. En + Trez aurait tiré un péno quand même...
    Quand à Marado, entre son but de la main et son contrôle positif à la cc, on peut pas non plus parler de reine de vertu.

  • houbahouba le 10/07/2006 à 11h44
    Déjà arrêtons de dire que la France quitte cette coupe du monde invaincue !

    Encore une invention débile de journalistes, ce concept de "non-défaite" avant les TAB ! Autant dire aussi qu'on peut être invaincu dans le temps réglementaires si on perd à la 90+3'.

    Ensuite l'Italie repart avec la Coupe parce que la France n'a pas su, ou pu, ramasser la statuette qui lui tendait presque les bras en 2ème mi-temps et en prolong'. Mais la Squadra Azzura méritait autant la victoire que nous…sur sa 1re mi-temps !

    Et même si perdre au TAB laisse un illusoire sentiment d'injustice (est-ce plus "juste" de gagner sur un péno qui rentre ric-rac ?), cela reste pour moi une meilleure solution que le but en or, trop frustrant.

    Marquer un tir au but c'est un geste qui nécessite un mental fort, une lucidité physique, une maîtrise technique et un brin de réussite. Un peu comme un penalty en cours de match.

    LA différence non négligeable étant que ses ingrédients doivent être réunis plusieurs fois de suite dans un court laps de temps !

    Zizou est passé du côté obscur de la Force,et comme tout grand Chevalier "Zidaï" ce n'est pas la 1ère fois qu'il n'arrive pas à la dominer, il doit porter aujourd'hui sur ses larges épaules un poids si lourd..

    Enfin, l'image la plus poignante restera pour moi les larmes de Thuram après la défaite, voir ce grand gaillard, impérial de bout en bout, autrefois réticent à un revenir si malheureux d'avoir perdu, me conforte dans l'idée que le foot reste un jeu même pour ceux dont c'est le métier…

  • maxence le 10/07/2006 à 11h45
    Essayons de positivez un peu !
    Si on avait gagné cela aurait magnifique, génial ! Ce n'est pas passé loin : il suffisait que Ribery cadre son tir en fin de match et que Zizou décale sa tête de la 104ème minute. Un peu comme l'Italie en 98 quand Baggio est à 2 doigts de crucifier les français pendant les prolongations.... (bref, le destin s'équilibre, la réussite tourne). Une victoire aurait vraiment marqué la FIN d'une génération et d'un mythe, espérons que cette défaite puisse être le socle de nouvelles victoires futures comme le traumatisme de Séville avait augurer les triomphes de 84 et le beau parcours de 86.
    En ayant ce goût de la défaite amer dans la bouche, les Sagnol, Gallas, Viera, Abidal, Malouda, Ribery et Henry auront sûrement plus à coeur de repartir vers de nouvelles conquêtes pour laver ce relatif affront. Peut-être qu'hier soir de nouveaux cadres, de nouveaux leaders sont nés pour les 4 prochaines années et finalement le futur des bleus est peut-être plus assuré après cette défaite qu'après une victoire qui les auraient définitivement mis au Panthéon.

  • Gusiño le 10/07/2006 à 12h01
    Dites, les qualifs pour l'Euro 2008 débutent en septembre si je ne m'abuse... avec une petite revanche prévue.


  • maxence le 10/07/2006 à 12h01
    En terme de "mauvaise veine", les italiens ont été pas mal gâtés depuis 94 : défaite aux tirs au buts en finale de 94, idem en 98 en quart de finale, coup de massue dans les arrets de jeu en finale de l'Euro 2000 (là on avait vraiment eu beaucoup de réussites...), match volé contre les Coréens devant leur public en 2002...
    Bref bravo l'Italie d'avoir sû retourné la tendance et le sort ! Espérons que nos bleus pourront s'en inspirer pour ne pas trop pleurer sur notre sort mais plutôt décupler notre détermination et notre motivation pour l'avenir...

  • Adriano Caramba le 10/07/2006 à 12h14
    Bien dit Maxence. On peut ajouter la demi-finale 90 qu'ils perdent aux pénos, chez eux, contre l'Argentine.

    Quant à l'avenir de l'EDF, espérons effectivemment qu'il se produise le contraire de ce qui a suivi l'euro 2000... Reste à voir si les jeunes vont enfin prendre le pouvoir.

La revue des Cahiers du football