Les observations en vrac
> Grâce à Metz, Canal+ peut continuer à diffuser des corridas avec mise à mort.
> Ingratitude : maintenant que Rennes a un stade de foot, les joueurs bretons ne gagnent plus qu'à l'extérieur.
> Guidolin imprime l'effet Serie A à Monaco : la moitié de l'équipe écope d'un carton jaune et l'équipe marque dans le temps additionnel. Les deux buts de Sochaux, ce sont les restes de l'effet Deschamps.
> Double carton jaune pour Cousin dans la même minute. C'est à ce genre de détail qu'on voit quels sont les joueurs lensois qui écoutent les conseils de leur capitaine.
> 2-0 à dix minutes de la mi-temps, 4-0 à 40 minutes de la fin : une équipe qui assassine aussi vite le suspense dans chacun de ses matches devrait se voir retirer 50% de ses droits télé.



Les quinquagénaires sont toujours fans des Verts : cette année encore, Nicki Lauda a repris son abonnement à Geoffroy-Guichard.

Le Top "Truismes"
1. Bonaventure Kalou (psg.fr) : "C’est bien de gagner".
2. Jacques Santini (sport24.com) : "Lorsque nous sommes insuffisants et pas bons, nous ne méritons pas de ramener des points".
3. Pablo Correa (L'Équipe) : "On savait que pour mettre le PSG en difficulté chez lui, il fallait marquer".
4. Mathieu Bodmer (L'Équipe) : "C'est très bien de gagner quand on n'est pas très bons".


Le Top "Influence de Louis Acariès sur la L1"
1. Franck Signorino (lequipe.fr) : "On doit avoir un esprit de tueurs".
2. Jacky Duguéperoux (AFP) : "Je suis comme un boxeur sonné".
3. Pablo Correa (F365) : "On a frappé, mais avec trop peu de conviction pour faire mal à l'adversaire".
4. Claude Puel (L'Équipe) : "Nous les avons assommés en fin de rencontre".




Tragique erreur : à Monaco, les Messins s'étaient déguisés en Strasbourgeois. Bilan, défaite 3-0 avec deux buts dans la lucarne.

La leçon de journalisme
Laurent Fournier (AFP) : "Je le répète, il n'y a pas de problème Dhorasoo, pas de problème Mbami, ni Pauleta, ni Letizi". Donc, il y a un problème Rothen.

Les condescendoléances
Gérard Houllier (Reuters) : "Mes pensées vont à l'équipe de Metz, son staff, son président".

La nouvelle devise du FC Nantes
Serge Le Dizet (fcnantes.com) : "La maîtrise du ballon c'est bien, le résultat c'est mieux".



Pour allumer un fumigène, c'est comme pour pisser : il ne faut jamais le faire par vent de face.

Le mauvais conseil
Denilson (Sud-Ouest ) : "Si les gens veulent du spectacle, il faut aller au théâtre". Pas sûr que les Bordelais se fassent moins chier devant un Vaudeville qu'à Lescure.

Le programme spatial retardé
Elie Baup (Sud-Ouest) : "L'OM, c'est une belle machine qui ne demande qu'à être mise sur orbite".

L'exception
Serge Le Dizet (fcnantes.com) : "C'est le genre d'équipes qui sait profiter des cadeaux qu'on lui offre". En même temps, dans toute l'histoire du foot, il n'y a eu que l'US Valenciennes pour en refuser.



Cette fois, on n'est pas sûr qu'Old El Paso ait eu le nez creux en choisissant Guy Roux pour ses pubs.

La tentative de synthèse Diouf-Anigo
Franck Ribéry (La Provence) : "On a créé du jeu, on a fait vivre le ballon, mais on a également laissé beaucoup de jus".

Le yin et le yang
Frédéric Hantz (AFP) : "On a su faire preuve de clairvoyance dans les zones de vérité". Jacky Duguépéroux (AFP) : "On s'est créé des occasions, mais on ne les a pas mises au fond".

Le yin et le Niang
Sabri Lamouchi (sport.fr) : "Il y avait tout, mais il a quand même manqué quelque chose".



Avec leur cervelle d'oiseau, il fallait s'attendre à ce que les footballeurs soient les premières victimes de la grippe aviaire.

L'esthète plongeante au premier poteau
Sabri Lamouchi (La Provence) : "C'est malheureux à dire, c'est notre plus belle défaite".

Le sens des priorités
Dominique Bijotat (L'Équipe) : "Je ne me fais pas trop de souci pour Monaco". C'est vrai que tu as assez d'emmerdements comme ça avec Sochaux.

Le coup de bambou
Lorik Cana (La Provence) : "C'est dommage, tout le travail fourni ce soir part en fumée". Déjà l'effet Barthez ?



Les vertus du football sont incommensurables: même Kool Shen et Joey Star ont fini par se rabibocher.

La voix de mon maître
Grégory Coupet (sport24.com) : "On a fait du bon boulot, avec une bonne maîtrise sur un terrain difficile". Du coup, l'huissier est resté sur le banc.

L'inventeur du match à quatre points
José Anigo (om.net) : "On est amer car on voulait tellement le match nul et même la victoire".

L'inventeur du nul à deux ou trois points
Fabien Barthez (om.net) : "On perd trois points ou deux points car on tenait le nul".



Les testeurs sont formels: le nouvel effet Axe, c'est pas vraiment ça.

Le joueur qui ne lit pas les journaux
Denilson (Sud-Ouest) : "Je me consacre à rendre service à l'équipe, sinon, on m'accuserait en plus d'être individualiste".

Le manque de repères
Sabri Lamouchi (om.net) : "Hellebuyck aurait frappé dix fois, il l'aurait raté". Tu sais, tout le monde n'est pas obligé de copier sur Mamadou Niang.

L'entraîneur encore Vert
Frédéric Antonetti (sport24.com) : "Le foot sans l'environnement, ça ne vaut vraiment pas le coup".



Vendre des préservatifs comme produits dérivés, pourquoi pas, mais il faut impérativement expliquer leur mode d'emploi aux supporters.

Le lapsus révélateur
Habib Beye (La Provence) : "C'est frustrant, car si nous avons produit un jeu de qualité, le bilan comptable est négatif". Ça; c'est plus le problème de la balance des transferts que celui de la balance des occasions.

L'entraîneur qui n'a pas surestimé Strasbourg
Frédéric Hantz (Ouest-France) : "Ce match-là était très important. Je n'avais pas trop mis l'accent là-dessus pour ne pas mettre trop de pression sur les joueurs".

La précision technique
Jean Fernandez (L'Équipe) : "C'est un petit coup d'arrêt". Pas du tout, c'était une grosse frappe d'Hellebuyck.



Affolé par le consternant manque d'élégance des footballeurs, Vincent McDoom s'apprête à rentrer sur le terrain pour les rappeler à l'ordre.

L'amorti du nombril
Denilson (Sud-Ouest): "Je sais que les gens attendent du spectacle, et moi-même je suis mon premier spectateur". Tu rates le plus joli: il y a plein de mecs habillés comme toi sur le terrain qui agitent leurs bras dans tous les sens quand tu as le ballon.

L'abandon de tout amour-propre chez les Stéphanois
Julien Sablé (L'Équipe) : "Si on peut finir deuxième derrière Lyon, on ne s'en privera pas".

Le vétéran qui en redemande
Sabri Lamouchi (La Provence) : "Pour gagner en maturité, nous avons encore besoin de ce genre de match". Pour gagner des places au classement, en revanche, mieux vaut éviter.



Pour rajeunir son électorat, l'UMP s'est trouvé une nouvelle icône.

L’entraîneur qui a parfaitement cerné son adversaire.
Pablo Correa (F365) : "Il ne faut pas jouer au même rythme que le PSG". En fait, il faut jouer.

Les extrêmes qui se rejoignent sans se toucher
Carlo Molinari (AFP) : "On est tombé sur la meilleure équipe de Champions League. On en a pris autant que le Real Madrid".

Le recruteur qui a une idée derrière la tête
José Anigo (OM.net) "On sait ce qui nous manque, à savoir un attaquant de plus pour pallier la blessure de Niang ou la fatigue de Gimenez en fin de match par exemple". Il pourrait même être utile quand ils sont en pleine forme.



Après Monica Lewinski, Bill Clinton a fait une nouvelle victime plutôt inattendue.

Le rapprochement inespéré
Frédéric Antonetti (JDD) : "J'ai eu l'impression de jouer dans un cimetière". Ça devrait inspirer aux Niçois un peu de compassion pour les Monégasques.

La séance de spiritisme
Sidney Govou (L'Équipe) : "À la mi-temps (...) j'ai demandé que tout le monde se concentre pour me faire marquer".

La pubalgie
Mickaël Landreau (L'Équipe) : "Le classement est dur". C'est parce que vous êtes en bas du ventre mou.