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PSG : y a-t-il une vie après la crise?

Se survivre à lui-même : c'est l'enjeu pour un Paris Saint-Germain qui subit les dépressions comme un état de nature, mais qui doit faire, dans la douleur, la conquête de la stabilité.
Auteur : Pierre Martini le 20 Dec 2004

 

Le Paris Saint-Germain 2004/2005 a d'abord laissé croire qu'il était parti pour rééditer le scénario de sa précédente saison, avec une "crise de l'été" comme substitut désormais traditionnel à son ancienne "crise de l'automne". Les plus optimistes de ses supporters purent ainsi espérer, malgré une entame plus catastrophique que celle de l'édition 2003/2004 du championnat, un redressement rapide: avec trois (courtes) victoires en quatre journées de L1 (Strasbourg, Bastia et Ajaccio), et surtout avec deux coups d'éclat consécutifs face à Marseille, le club semblait effectivement en mesure de repartir sur une nouvelle lancée à l'orée du mois de novembre — d'autant qu'en glanant quatre points en deux confrontations contre Porto, il avait rétabli ses chances de qualification en Ligue des champions. D'une crise à l'autre Las, c'était sans compter sur une rechute : une lourde défaire à Bordeaux (3-0) et trois nuls consécutifs en championnat (dont deux à domicile contre Lyon et Lille) ponctuaient une nouvelle période de doutes, conclue sur la défaite face au CSKA Moscou et l'éviction de la scène européenne. Cette fois, la comparaison qui s'imposait était celle avec l'OM de la "saison II" du tandem Bouchet-Perrin : un recrutement considéré comme raté, des épaules pas assez larges pour la C1, un leadership loin d'être assumé en championnat... À une saison réussie (une Coupe de France et une deuxième place flatteuse au classement final) succédait donc une incapacité à poursuivre la "reconstruction" et des remises en cause pleuvant de partout, plaçant l'entraîneur et le président sur la sellette. Ce à quoi s'ajoutaient les inévitables épisodes tragiques ou comiques, avec deux chasses à la taupe, la fronde des Ultras, des "humiliations" sportives, les sarcasmes de Luis Fernandez sur les ondes, les habituels torchonnages du Parisien, jusqu'à cette incroyable manœuvre de Daniel Hechter pour s'attirer les grâces des supporters et se poser en candidat à la reprise... Deux victoires d'affilée, à Sochaux et contre Metz, ont pour le moment écarté le scénario d'une pseudo révolution de palais dont les conséquences seraient catastrophiques. La trêve doit cependant être le moment d'un diagnostic autocritique pour les dirigeants du club, s'ils veulent sauver l'essentiel... Car c'est bien l'essentiel qui reste à sauver. Halilhodzic au point de rupture ? C'est évidemment l'entraîneur qui a cristallisé les doutes et les critiques sur sa capacité à diriger le PSG. Responsable du recrutement, il a dû assumer les ratés de la gestion de l'effectif, avec l'intégration problématique de Yepes et Armand, la mise à l'écart de Ljuboja ou encore la méforme de Pauleta. Dans ces situations difficiles, on sait que le responsable technique a tous les torts, et qu'on peut lui faire tous les procès de la terre. Les circonstances atténuantes n'ont guère de poids en de telles circonstances, à commencer par la blessure de Rothen ou les déceptions individuelles. Sur le terrain, le Bosniaque a en outre prêté le flanc à des reproches prévisibles mais légitimes, portant sur la faible qualité du jeu et de l'animation offensive. L'austère maîtrise de l'an passé, qui pouvait encore ravir les amateurs de tactique (voir Vahid soit loué par Danijel Auteuil) a en effet cédé le pas à un flou persistant et à des performances complètement aléatoires. Plus fâcheux, les fréquents changements de schéma, mais aussi les psychodrames récents avec la presse et les arbitres, ont rappelé les errements de son prédécesseur Luis Fernandez. Déjà discrédité par ses vomissements consécutifs au départ de Fiorèse, Coach Vahid a eu la mauvaise idée de rompre tout contact avec les journalistes, tandis qu'au même moment se mettait en place au Camp des loges une politique de filtrage des indésirables pour le moins maladroite. Déjà enclins à mettre en application les préceptes de l'école de la malveillance, de nombreux médias spécialisés ont pu s'en donner à cœur joie. Il reste que le manager devrait être capable d'affronter ces inévitables charges avec un peu plus de distance et de philosophie, au lieu de verser dans ce victimisme qui n'anoblit pas son personnage et fait franchement douter de son intelligence (voir aussi Passeport Vahid). Dans le même ordre d'idée, son refus d'exprimer tout regret après l'altercation avec Alain Sars (qui lui a valu sa suspension de banc) apporte de l'eau au moulin de ceux qui estiment que la mission excède ses capacités. Aussi bien dans l'esprit qu'en termes de diplomatie, cette attitude apparaît hautement infantile, préjudiciable à son club et à lui-même. Le président et les supporters Francis Graille a jusqu'à présent maintenu son soutien à son ami, restant fidèle à ce qu'il nous avait déclaré dans le n°8 des Cahiers du football (1). En revanche, il doit affronter une crise de légitimité tangible dans bien d'autres clubs, comme l'Olympique de Marseille, les Girondins de Bordeaux ou le FC Nantes: l'objectif légitime du redressement financier se heurte aux aspirations à la fois sportives et symboliques des supporters. À Paris, ces derniers ont très tôt dans la saison profité du terreau de la crise sportive pour exprimer leurs revendications et leurs frustrations quant au traitement qu'ils subissent. Dans ce mouvement virulent se mélangent des récriminations sur leur instrumentalisation mercantile, sur le manque de considération dont ils sont l'objet de la part des responsables du club, et surtout sur la répression qu'ils subissent. Concernant ce dernier point, il est difficile de démêler ce qui relève de revendications légitimes et ce qui relève de formes d'irresponsabilité, eux-mêmes s'en avérant incapables. Mais il faut reconnaître que leurs dirigeants, ceux de la Ligue et les médias eux-mêmes ne font pas mieux.

Francis Graille est tellement isolé qu'il n'y a plus que José Touré qui accepte encore de manger avec lui à la cantine.
Il est tout à fait regrettable que Francis Graille surfe sur la vague répressive consécutive à la "flambée de violence" hâtivement diagnostiquée par les médias et une nouvelle fois récupérée par les pouvoirs publics, en amalgamant les réels problèmes (concernant les franges de supporters indépendants qui se rendent coupables d'exactions intolérables) et les questions "réglementaires" ayant trait aux règlements de la Ligue (à propos des fumigènes et des différentes mesures de surveillance et de contrôle). Ce faisant, il entame un bras de fer qui était évitable, et il augmente le ressentiment à son égard, alors que sa propre situation est fragilisée: vingt mois après son accession à la tête du PSG (voir La foire de Paris, avril 2003), Francis Graille n'est toujours pas entré au capital du club, une opération sans cesse reportée (2). La révolution, c'est la continuité À l'arrivée, on assiste à cette absurdité : des supporters réclament la démission du président, avec le soutien de certains journalistes et des habituels malandrins attirés par l'odeur de la déroute, alors que le club aurait très peu de chances de survivre à de nouveaux bouleversements internes. Comme par le passé, ce concours de bêtise mène inéluctablement le club à sa propre perte, selon des schémas éculés — mais que tout le monde appelle de ses vœux, avec de bonnes ou de mauvaises intentions... C'est en survivant à ses crises et à ses déceptions que le club de la capitale peut en effet espérer construire quelque chose dans la durée. En définitive, sachant que les dirigeants du PSG ne peuvent compter ni sur la bienveillance des médias, ni sur la compréhension des supporters et encore moins sur la glorieuse incertitude du sport, c'est à eux qu'il appartient de réussir une révolution qui consisterait à maintenir le cap en dépit d'une "saison II" peu ou prou ratée. Pour cela, ils doivent tirer les leçons de leurs premiers échecs pour ne pas y succomber prématurément. C'est le moment de le faire car il sera ensuite trop tard. On a de bonnes raisons de penser que Vahid Halilhodzic et Francis Graille ont les moyens d'y parvenir, mieux que tous leurs prédécesseurs depuis 1998. Rendez-vous en mai, pour voir ce qu'il en est advenu... (1) "Je ne crois pas qu'un mec qu'on a encensé une année puisse devenir con du jour au lendemain (...) Je n'envisage pas du tout de continuer sans Vahid. À Paris, il faut savoir vivre avec la pression, composer avec des réseaux plus ou moins influents, ne pas être trop sensible à l'extérieur. Si les nerfs tiennent, on peut appréhender tout type de crise (...) Je crois honnêtement que nous sommes un peu plus armés que le duo Bouchet-Perrin". (2) Les fameux 34% du capital que Canal+ doit céder au duo Graille-Cayzac (un tandem qui serait paru très improbable en avril 2003, lorsque ce dernier, évincé, dénonçait Michel Denisot comme "la main armée et secrète qui agit dans l'ombre") restent virtuels à cette heure.

Réactions

  • Jean-Luc Skywalker le 20/12/2004 à 16h21
    Heureusement, comme l'an dernier (Paris pas si mal barré), Pierre Martini est là pour nous remonter le moral, à nous autres, parisiens en souffrance.

  • pibe le 20/12/2004 à 16h28
    ce qui est bien c que avec les journalistes ont croit toujours que l´on assiste a un truc nouveau.
    mais non rien de nouveau depuis dix ans que ce soit pour marseille ou paris.
    mais bon si vous aimez bien ecrire sans cesse les memes choses, au lieu de vous attardez sur des equipes qui le merite ( lille, st-etienne, toulouse), ca vous regarde. apres ne soyez pas surpris que les fan de foot se tourne vers les championnats etranger

  • Jean-Luc Skywalker le 20/12/2004 à 17h04
    Le psg est nettement plus sujet à discussions, à moqueries et à polémiques que les obscures formations que tu viens de citer. Le club de la capitale et aussi romantique que la ville elle même, c'est dire.

  • la rédaction le 20/12/2004 à 17h17
    Nous rappelons aux "plaignants" que nous leur ouvrons notre "Tribune des lecteurs" pour publier les articles qu'ils nous enverraient, concernant des sujets qu'ils estiment devoir être traités sur ces pages.

    Nous leur suggérons également d'arrêter de nous traiter de "journalistes", c'est vexant ;-)

  • Gabriel Fouquet le 20/12/2004 à 17h51
    L’impression d’ensemble laissée par cet article est assez étonnante.
    Pierre Martini commence par dépeindre la situation actuelle du PSG sans complaisance, stigmatisant les limites ou incohérences de l’entraîneur, du président et des supporters (seuls les joueurs sont un peu épargnés ), avant de conclure sur la nécessaire stabilité malgré les crises, et le maintien indispensable des dirigeants en place pour construire dans la durée.
    En résumant (beaucoup) et caricaturant (un peu), ça donne : Tout va mal, ne changeons rien. Le salut passe par la continuité, les dirigeants ne doivent pas céder à la pression populaire et médiatique, mauvaise conseillère ( et on sait bien que ce n’est pas la rue qui doit gouverner !.)

    C’est un point de vue tout à fait respectable, qui s’inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale habituelle des cahiers, délibérément opposée à celle de la presse sportive traditionnelle, qui préfère généralement donner dans le catastrophisme, jugé plus vendeur, réclamer des têtes et alimenter les rumeurs de changements de dirigeants et de transferts de joueurs.
    Mais, en l’occurrence, il semble que les méthodes utilisées par les défenseurs de la stabilité ressemblent ironiquement beaucoup à celles des habituels pyromanes des médias, avides de révolutions perpétuelles.
    Cet article nous met ainsi en garde contre l’éventualité d’un "scénario d'une pseudo révolution de palais dont les conséquences seraient catastrophiques" ! Puis il affirme en conclusion que "le club aurait très peu de chances de survivre à de nouveaux bouleversements internes", et dénonce l’imbécillité des impatients ou malveillants dont le "concours de bêtise mène inéluctablement le club à sa propre perte, selon des schémas éculés".
    Les effets positifs des remaniements incessants sont évidemment douteux. Mais annoncer la mort quasi certaine d’un club s’il venait à changer d’entraîneur et/ou de président, me semble un poil exagéré. Après Grahid, le déluge ? Quels sont les arguments justifiant cette crainte ? Quels sont les précédents ? Pourquoi l’OM, dont la stabilité n’est pas le point fort, n’est-il pas en CFA ? Pourquoi l’AJA ne truste-t-elle tous les trophées ? Peut-on, doit-on diriger de la même façon un "gros" club, qu’un autre, moins réputé ou disposant de moins de moyens ? Combien de temps aurait-il fallu laisser à Patrick Proisy pour réussir ? Quid de Rennes ?
    Peut-on occulter ces questions pour légitimer le maintien en place des dirigeants ?

    S’agissant de l’OM, l’analyse des CdF du mois dernier était assez similaire. Avec cependant une nuance essentielle en conclusion : "Aujourd'hui, il n'y a pas de certitudes que l'éventuelle éviction de José Anigo constitue véritablement une solution, ni à court, ni à long terme. Le départ hypothétique de son président n'offrirait pas plus de garanties quant à l'avenir, et n'apparaît comme une panacée qu'aux yeux des supporters. Le problème est que le recours à la stabilité, décrédibilisé par des politiques antérieures qui s'en sont si peu souciées, apparaîtrait aujourd'hui comme un coupable statu quo… ".
    Sans prétendre que le départ des dirigeants serait LA solution, les CdF ne menaçaient toutefois pas l’OM de sombrer définitivement en cas de changement, et laissaient même entendre que les limites supposées et les erreurs avérées du duo Anigo-Bouchet pourraient justifier (aux yeux de l’opinion) une énième révolution.
    Concernant le PSG, les qualités de Graille et d’Hallilodzic semblent au contraire irréfutables. Hormis une référence aux résultats de la saison dernière, l’article évoque pourtant plutôt leurs erreurs, tout en plaidant pour leur maintien, leurs compétences professionnelles devenues implicites, n’étant plus apparemment plus à démontrer.

    Je ne suis pas supporter du PSG, ni de l’OM, je ne prétends pas pouvoir juger de la compétence d’un entraîneur ou d’un président de club,
    et je pense que si Paris passe cette crise sans changer de dirigeants, les résultats sportifs finiront probablement par s‘ améliorer.
    Comme Pierre Martini, je ne crois pas aux sauveurs providentiels, et je pense qu’une politique de fond efficace nécessite du temps et doit s’inscrire dans la durée. Je ne suis même pas sûr de souhaiter le départ de Grahid, tant la perspective d’un duo Hechter-Fernandez m’effraie.
    Mais je suis un amateur de foot parisien qui regrette surtout d’avoir rarement pris plaisir a voir jouer le PSG cette année, et même la saison dernière en dépit du classement final. L’équipe est éliminée de toutes coupes d’Europe, n'est pas bien classée en championnat, pratique un jeu souvent désespérant. Le club fait essentiellement parler de lui pour ses conflits avec ses joueurs, ses supporters, la presse.
    Dans ces conditions, le risque que représente un nouveau changement ne me semble pas totalement inconsidéré.
    Graille et d’Hallilodzic avaient été efficaces à Lille, et n’ont eu aucun scrupule à quitter ce club probablement jugé indigne de leurs ambitions. Mais il me semble que le LOSC se remet plutôt bien de leurs départs.
    Et j’ose espérer que le PSG y survivait également, malgré les sombres augures de cet article.

  • Jamel Attal le 20/12/2004 à 18h34
    Belle argumentation, Gabriel. Il est clair qu'un départ de Grahid ne conduirait pas à la dissolution du PSG... Par contre, je pense qu'une énième "remise à zéro" ne mènerait strictement à rien, et à moyen terme je serais carrément inquiet. L'OM et le PSG capitalisent encore sur leurs succès des années 90, mais combien de temps ça peut durer? Ces deux clubs ne remportent quasiment plus de titres (rien depuis 10 ans pour l'OM, une Coupe de France pour le PSG depuis 98). Je ne peux pas m'empêcher de croire qu'au bout d'un moment, l'attention va se détourner de nos deux grands cirques comiques et qu'ils pourraient retourner dans les limbes de leur néant sportif. Ce serait tellement mérité.

    Il faut rappeler que c'est la deuxième saison de Graille et Vahid, la première ayant permis de renouer avec un peu de dignité (en gagnant une ligne au palmarès). On sait bien qu'une équipe et des résultats de conquièrent dans la durée : jeter le bébé avec l'eau du bain dès maintenant, c'est se priver, une nouvelle fois, de voir ce qui serait advenu en saison 3 ou 4.

    La qualité de jeu est décevante cette année, c'est sûr, mais est-ce une raison suffisante pour discréditer les dirigeants? N'ont-ils pas le droit à l'erreur (à condition qu'ils en tirent les leçons, comme dit l'article)? On voit pourtant que l'OL ne s'est pas fait en jour, comme le PSG des 90's, le Bordeaux des 80's et l'ASSE des 70's. Comme le Porto de l'an passé, comme Manchester, Arsenal... Comme 100% des clubs qui ont réussi quelque chose, en fait. Comme le Chelsea d'Abramovitch qui a pris Mourinho pour donner une cohérence sportive à ses investissements...

    A mon avis, Graille et Vahid sont capable de faire quelque chose du PSG. D'autres aussi, certainement, mais quel est l'intérêt de changer l'équipe dirigeante alors que ce genre de solution ferait retourner le PSG deux ans en arrière, avec des chances de réussite très aléatoires?

    Si on lit la presse et si on écoute les supporters, de toute façon, tout ce que font les dirigeants est nul, et tout prête à scandale ou à dérision... Que ce soit un guignol comme Fernandez à la tête de l'équipe ou un coach un peu (!) plus sérieux comme Halilhodzic... Alors pour se faire un jugement, il faut faire en sorte de pouvoir juger sur pièces, sur de vraies pièces, pas sur des présomptions, avec l'envie de tout bazarder pour satisfaire un désir souvent malsain, toujours improductif.

  • TapisVert le 20/12/2004 à 19h27
    ne change rien pour que tout soit différent

  • herboriste le 20/12/2004 à 19h49
    après la pluie (l'orage), le beau temps !

  • Zinédine Météconté le 20/12/2004 à 22h36
    Je ne suis pas absolument convaincu que la permanence du tandem Graille-Vahid à la tête du PSG corresponde vraiment à la "stabilité" que les CdF appellent de leurs voeux. Du point de vue économique, le principal actionnaire (Canal) s'en va, et on n'est pas sûr du tout que l'actuel président dispose de la surface nécessaire pour le remplacer, ni pour réunir un autre tour de table. Du point de vue de l'effectif, on se demande comment la direction a pu laisser filer Déhu et Heinze alors que la qualité cardinale de l'équipe était sa solidité défensive ; on se demande aussi pourquoi Vahid passe son temps à dénigrer les joueurs qu'il a lui-même recrutés il y a moins de six mois. Par ailleurs, le management à la Halilodzic a très clairement révélé ses limites : si vraiment Fiorèse avait un rôle clef dans le nouveau dispositif offensif, il fallait peut-être faire quelques sacrifices d'amour-propre pour le retenir ; si on compte sur M'bami, il faut traiter ses accès de vague à l'âme autrement que par le mépris ; si vraiment on espère faire de Rothen, à terme, l'un des tauliers du PSG, il vaudrait mieux éviter de le soumettre à une préparation physique éreintante alors qu'il a enchaîné finale de la C1 et Euro... Bref, la stabilité n'est pas une vertu en soi, car on peut très bien être stable dans la médiocrité ; et peut-être que Vahid n'est tout simplement pas l'homme pondéré et réfléchi avec qui on peut bâtir une stratégie à long terme.

  • Natchez le 20/12/2004 à 23h02
    Francis Graille est un investisseur et je ne pense pas qu'il s'en cache réellement.
    Son passage à Lille est désormais critiqué car il est parti peu élégamment, réussissant à faire passer Dayan pour un type réglo et Michel Seydoux pour un saint laïque, ce qui n'est pas rien, admettons le.
    Reste que pour être honnète, si Graille est parti du LOSC en le laissant à zéro, c'est aussi dans cet état qu'il l'avait trouvé.
    Sauf qu'il l'a obtenu (quasi) gratuitement au moment de la privatisation, l'équipe dirigeante précédente ayant de plus réussi à éponger les dettes (gloire éternelle à Bernard Lecomte, grandiloquai-je).
    Tout ça pour dire que je pense que Canal doit réfléchir avant de fourguer 37% au bonhomme.
    Et c'est que ce qu'ils semblent faire, non?
    (ceci dit si c'est lui ou Hechter :-)))

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