En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Les gros mots du petit Robert

La fronde de Pires envoie une pierre dans son propre jardin… Les contradictions, la puérilité et l\'aveuglement du Gunner sèment l\'incompréhension et la discorde. Pour quelle récolte?

Auteur : Jamel Attal le 3 Nov 2004

 

Il était écrit que la nouvelle vie (la vie après la mort) de l'équipe de France serait ponctuée d'une autre nature de polémiques que lors de l'ère précédente. Illustration avec "l'affaire Pires", dont les résonances sont très différentes des controverses antérieures alimentées notamment par Nicolas Anelka. Si ce dernier a payé seul les conséquences de ses incartades, le pavé lancé par Pires risque de ne pas retomber que sur lui-même...

 

Pires en voie de djorkaevisation ?

En mars 1998, nous avions intitulé Djorkaeff en voie de cantonisation un article sur l'ex-numéro 9,5 des Bleus, établissant un parallèle avec la carrière en bleu d'Éric Cantona. L'idée était que ces deux joueurs avaient longtemps vécu sur la pérennisation d'un mythe forgé à leurs débuts internationaux, mythe que la réalité de performances médiocres sous le maillot tricolore s'avérait impuissante à démentir — personne ne s'avisant de remettre en cause des légendes si savamment entretenues auprès des médias (diagnostic confirmé deux ans plus tard, voir Djorkaeff, le mystificateur).
Pires serait-il, aujourd'hui, en voie de djorkaevisation? Évidemment non, ne serait-ce que si l'on constate qu'il n'a pas un dixième des capacités manipulatrices de ses prédécesseurs, et que même son talent pur est loin du leur. En revanche, on peut s'étonner de ce que la banalité de ses prestations avec l'équipe de France n'apparaisse que maintenant, comme une nouveauté. Pour notre part, c'est depuis son retour de la blessure qui l'avait écarté du Mondial 2002 — alors qu'il était au zénith de sa carrière — que son niveau nous est apparu très contestable. Si Pires n'avait pas bénéficié d'une invraisemblable indulgence — en premier lieu dans les notes de L'Équipe, accordées par un Pierre Ménès à la mansuétude légendaire pour les Gunners —, ainsi que du crédit justifié de son excellente mentalité, l'évidence du caractère pour le moins aléatoire de ses prestations internationales serait apparue beaucoup plus tôt.

 

Des performances en quart-de-teinte

Au cours des deux dernières saisons, Pires a en effet au mieux été l'auteur de bonnes premières mi-temps, comme lors de l'Euro, mais il a presque toujours décliné irrésistiblement lors des secondes périodes, au point de disparaître parfois complètement des débats. Il a au pire été totalement fantomatique, y compris à l'occasion de matches qui devaient être l'occasion de confirmer son statut de titulaire menacé (voir notamment le compte-rendu de Belgique-France en février dernier).
Plus généralement, il a, à plusieurs reprises au cours du mandat de Santini, semblé participer directement au flou tactique en refusant de se positionner clairement, en particulier comme le milieu offensif droit qu'il était censé être, et en errant sur toute la largeur du terrain (voir l'article sur le France-Israël de l'an passé). Au Portugal, Pires a encore notablement contribué à la désorganisation générale en batifolant de nouveau à sa guise ici ou là. Encore faut-il préciser qu'il n'a pas été le seul responsable, le recentrage improvisé de Zidane ayant été le moteur de ce désordre.

 

Un malaise ancien

Non seulement le contenu quelconque des performances de Pires en bleu n'a rien de nouveau (pas plus que les interrogations sur son positionnement), mais le fait est que le "malaise Pires" ne date pas non plus de l'intronisation de Domenech. À la fin de l'année 2003 et au début de la suivante, alors qu'il n'apparaissait plus comme un titulaire aux yeux de Santini, il avait déjà exprimé quelques velléités de se voir reconnaître un statut plus enviable. Durant la saison 2002/2003, Wiltord s'était en effet installé comme titulaire à droite... Et si la Coupe des confédérations 2003, disputée sans Zidane, avait de nouveau ouvert les portes à Pires, celui-ci avait pâti d'un début de saison en demi-teinte, ne profitant pas des blessures de son compère d'Arsenal (de plus en plus rarement aligné par Wenger). Mais à l'époque, les journalistes avaient échoué à lui faire avouer sa présumée "frustration", le joueur acceptant d'assez bonne grâce, par la suite (Wiltord quasiment écarté faute de temps de jeu), de laisser à Zidane cette place de milieu gauche qu'il affectionne dans son club. On relève tout de même cette déclaration, faite à L'Équipe en octobre 2003, alors qu'il se trouvait dans une situation très similaire à celle d'aujourd'hui: "Si ma situation ne bouge pas en équipe de France et si je réussis de bonnes performances en club, je demanderai à voir le sélectionneur avant l'Euro. Une discussion s'imposera".

 

La presse unanime

À ce constat de problèmes récurrents depuis un certain temps, il faut ajouter que, contrairement à ce qu'a soutenu France Football, il est totalement faux de prétendre que Domenech aurait moins fait confiance à Pires que ses prédécesseurs. L'ex-moustachu l'a en effet titularisé lors de trois matches sur cinq, soit un ratio supérieur à ceux consentis par Jacquet, Lemerre ou Santini (environ 50% de titularisations sur ses 79 sélections). Surtout, le remplacement de Pires par Moreira, à la mi-temps de Chypre-France apparaît comme une conséquence logique de son bilan du début de la saison internationale, et plus encore de sa performance ce soir-là. Médiocre contre la Bosnie, traînant ostensiblement les pieds en s'échauffant lors la première mi-temps de France-Israël (mais aussi après son entrée en jeu!), meilleur contre l'Irlande (mais là encore, par intermittences) et enfin pathétique à Nicosie, le joueur n'a décidément rien fait pour crédibiliser la nécessité de l'aligner ou d'en faire un leader de la "génération reconquête".
Le contraste est accablant avec un Wiltord bourré d'envie dans ses déclarations comme sur le terrain, ou avec un Dacourt qui ne semblait pas prisé au départ par Domenech mais qui s'est battu sans états d'âme. Même Pierre Ménès a fini par laisser filer ses notes: 5,5 (Féroé), 5 (Irlande) puis 4,5 (Chypre), un score inédit dans les annales.

 

Un tissu de contradictions

Le paradoxe est que Pires reconnaît la médiocrité de ses prestations, sans en tirer les conséquences ni autoriser le sélectionneur à en faire de même... Prenant argument du fait qu'il n'a jamais été "un joueur à problèmes", l'ancien Marseillais s'évite de prendre conscience du fait qu'il prend le chemin exactement inverse, et ne craint pas, dans cette interview, de se démentir constamment avec une candeur stupéfiante.
On est également frappé du caractère puéril de ses récriminations : à l'entendre, d'autres joueurs auraient mérité de ne pas revenir sur le terrain après la pause contre Chypre ("je n'ai pas été le plus mauvais"), lui-même étant devenu une "tête de Turc" qu'il est facile de "se payer" ou de faire sortir du terrain… Une attitude pas non plus très solidaire, ni très franche quand il suggère que d'autres internationaux partagent son désenchantement ("Je n'ai pas envie de mouiller mes potes, mais pour eux, c'est pareil"), et pour le moins contradictoire quand il réclame une explication directe en s'épanchant lui-même dans la presse, avec une interview dont il sait pertinemment qu'elle constitue un petit attentat symbolique...

 

Rétablissement des privilèges

En définitive, les atermoiements de l'ex-Messin, son procès du sélectionneur, cachent assez mal une revendication dont il se défend vainement en affirmant n'avoir aucun droit, mais seulement des devoirs. Celle d'accéder, de par son ancienneté, son palmarès et son nombre de capes — voire par égard à un standing en club qu'il ne se prive pas de rappeler — à un statut de "cadre" lui donnant automatiquement droit à des privilèges, comme celui d'être indiscutable ou de bénéficier de "100% de la confiance du sélectionneur", sans avoir à la justifier. Une aspiration en totale contradiction avec les principes mêmes qui doivent régir l'accès à l'équipe nationale, et surtout aux besoins de celle-ci à l'heure actuelle, fragilisée par une difficile reconstruction et par des lendemains qui déchantent. À l'entendre, le fait qu'il brille (ce qui n'est pas établi en ce moment malgré des statistiques flatteuses) au sein d'Arsenal suffirait en effet à lui valoir sa place en équipe de France... "Je veux seulement qu'on m'explique pourquoi je suis super à l'aise avec Arsenal et peu ou pas du tout avec les Bleus depuis que Domenech les a pris en main"
Pour endosser les responsabilités auxquels il prétend, celle d'un pilier du renouveau, Pires devrait justement apporter la preuve qu'il n'est pas un joueur à l'aise seulement dans des équipes qui tournent bien, en bleu ou en rouge et blanc. Il devrait aussi montrer une maturité dont l'expression de ses caprices fait considérablement douter (il n'a "pas compris" son remplacement à Chypre, s'avouant incapable de revenir ensuite sur le banc ou de répondre à la presse). Difficile de ne pas y voir un nouveau symptôme de l'inversion des priorités entre les engagements de nos stars dans leurs clubs et leurs investissements de plus en plus douteux dans des sélections que leurs employeurs s'acharnent justement à dévaloriser. Outre les références systématiques à Arsène Wenger, une phrase apparemment anodine, dans l'interview de FF, a des résonances tout à fait particulières dans ce contexte: "Si la voiture d'Arsenal avait été là [sur le parking du stade de Nicosie où il s'était réfugié] je serais parti à l'aéroport et j'aurais attendu mes coéquipiers dans l'avion privé affrété par le club".

 

Bleue alarme

L'exégèse des propos du petit Robert n'est cependant pas d'un grand intérêt, même s'il est amusant d'observer les commentaires qu'ils suscitent. Ainsi, quand Patrick Dessault trouve dans France Football toutes les excuses à l'international, épousant la mauvaise foi de ce dernier, les voisins de L'Équipe se montrent nettement moins indulgents: "On se demande comment un joueur à la légendaire gentillesse a pu se commettre dans le contre-emploi du rebelle, pour s'engager dans un processus de 'ginolisation'" estime Vincent Duluc, qui pronostique un "divorce inéluctable" (29 octobre). Parmi tous les facteurs susceptibles d'expliquer l'échec de la France à l'Euro, il en est un qui est fréquemment revenu, touchant à l'ambiance au sein du groupe, au changement des mentalités et à des investissements personnels douteux.
Rétrospectivement, le discours de Pires jette une triste lumière sur ces présomptions, et n'augure rien de bon pour la suite. Cette sortie de route compromet, en premier lieu, la possibilité légitime pour Pires de devenir lui-même un élément essentiel de l'équipe de France. Sans aller jusqu'à alimenter le fantasme du "lobby de Highbury", il est également clair que l'incartade du Londonien alourdit les risques de discorde parmi les Bleus, risques aggravés par sa proximité revendiquée avec Henry et Vieira, pierres de touche indispensables de la "reconstruction". La position de Domenech n'est pas immédiatement compromise par cette "faute" presque unanimement reconnue, mais il voit sa tâche compliquée par la gestion de l'incident diplomatique — à moins qu'il n'y trouve l'occasion de renforcer son autorité.

 

En attendant cette éventualité, Claude Simonet a convoqué Pires devant la "délégation permanente de l'équipe de France" (ne trouvant au passage rien de plus intelligent que de reprocher au joueur une "provocation télévisuelle" pour être apparu avec des vêtements de son propre équipementier). Ultime solution pour le sélectionneur national: adopter le point de vue de Jean-Patrick Sacdefiel (voir Le sous-marin bleu) et rebâtir l'édifice autour de combattants irréprochables. En oubliant les starlettes et leurs états d'âme incompatibles avec l'éthique minimale requise en équipe de France...

Réactions

  • litteulced le 04/11/2004 à 09h15
    Bon, je me suis pas (encore) tapé les six pages de réactions dans la mienne (de réaction) n'a peut-être aucun rapport avec un éventuel débat ayant démarrer ici. Je voulais juste dire merci pour cet article, ça fait du bien quand on s'est tapé les éditos ahurissants de Chaumier et Ernault. Ce qui est énervant c'est de se dire que leur point de vue, vu qu'ils émanent de la sacro-sainte bible du football, seront considérés comme intouchables, véridiques et partagés par le plus grand nombre.



    Crotte alors

  • litteulced le 04/11/2004 à 09h15
    donc la mienne

  • redondo13 le 04/11/2004 à 09h43
    Mon cher sebseb ( vu que je te suis cher la réciproque est vraie, je savais pas qu'on etait ami!)

    J'ai dit il ya un peu plus d'une semaine que oui pires etait potentiellement le meilleur milieu de terrain des bleus, je ne pense pas avoir a justifier cela, cela m'apparait comme assez aisement vérifiable.
    Mais j'ai aussi dit, et tu l'a oublié ( mais comme d'ahbitude il est tellement facile de caricaturer les propos des autres pour en faire des incultes et des ennemis) que ce qu'il a dit, et la maniére dont il l'a fait était d'une incroyable bétise et d'une puerilité sans borne. De plus j'ai aussi souligner que son niveau de jeu actuel ne lui donnait droit a rine du tout vu sa faiblesse et son peu d'influence dans le jeu a arsenal et surtout en bleu.

    Aprés il faudrait voir a éviter de prendre tes désirs pour des réalités.

    je n'ai défendu arsenal que parce que j'éstime que c'est malhonnéte intellectuellement de mettre dans le même panier pires et ses déclaration abusives, et l'equipe d'arsenal dans sa globalité, avec henry et wenger en Talleyrands du football mondial désirant par dessus tout fragiliser l'edf. c'est une idée aussi ridicule que non étayée, bref c'est un fantasme, je ne suis pas un supporter d'arsenal, j'aime bien leur jeu, mais je suis le premier a dire qu'ils sont parfois hautains et limités dans le jeu, je suis aussi le premier a dire que la propagande des médias francais pour ce club est déplacée et scandaleuse.

    J'ai aussi écrit ce post parce que je ne comprenais pas en quoi tirer sur Pires seul etait interessant et necessité une analyse, je ne somprenais pas aussi pourquoi on accordait une telle innocence à Domenech qui n'a pas la réputation d'etre un homme de consensus. je me demandais aussi si ce que dit pires qui n'est pas un joueur traditionnelement revendicatif n'etait pas aussi un signe d'un malaise général dans le changement chez les bleus. Bref je me posais des question qui me semblent légitimes, si on voit plus loin que le bout de son nez, que l'on estime que hurler avec la meute est facile et demande peu de reflexion


    "Quant à sa réaction d'hier, il n'y a qu'un joueur en Europe qui a suffisamment la grosse tête pour se donner le besoin de réagir de manière si théatrale aux supposés cris de singe. Je dis supposés, non que ça n'existe pas en général mais que dans ce cas particulier on n'entend rien à la télé et on ne voit pas des supporteurs du Pana bien aggressifd, à la différence de stades comme le Bernabeu, Feyenoord, le Parc aussi. Déjà les Gunners se sont plaint par le passé après des matches à Rotterdam et Valence, et sont finalement toujours les seuls à avoir suffisamment le melon pour se plaindre d'un comportement que pourtant presque toutes les équipes (à part Rosenborg) subissent et dont on sait bien qu'il n'est pas maîtrisable, encore moins par une sorte de provocation hautaine."

    Donc si je te suis les propos racistes et autres bruitages de singes, il faut laisser faire et ocntinuer a jouer c'est pas grave c'est pas maitrisable, trés bon esprit!
    je ne suis pas fan des réactions d'henry certaines d'entre elles m'ont fait marrer parce qu'il en fait des tonnes, mais je dois avouer que ce sujet n'est pas ma priorité ( quant a france ukraine, je pense que beaucoup de joueurs de l'edf pensait ce qu'a fait henry, face à un public incompétent au possible, persuadé que l'edf doit gagner tout ses matches 3 à 0, et qui siffle ou maintenant réclame zidane à la premeirer difficulté, ca peut se comprendre, et ca ne fait pas d'henry un ennemi de la france pour autant!)

    .

    "Quant à ton délire, redondo13, qui consiste a voir Wenger comme le formateur de Reyes et Ljungberg, ou l'inventeur d'un Bergkamp qu'il a si longtemps gardé sur le banc (combien de fois Platini l'a-t-il demandé sur Canal ??) avant de se rendre à l'évidence... Et en partant de rien financièrement et sportivement, dis-tu ????? Ah j'avais oublié que les Gunners se répandent continuellement dans les médias complaisants sur leur prétendue pauvreté, eux le petit club... sans revenir trop en arrière, ils ont été champions en 89 et 91, ils ont aussi gagné la Coupe des Coupes en 1994, et sont retournés en finale l'année d'après. Wenger est arrivé en 97. Par opposition, Ferguson a commencé au milieu des années 80 à United, en D2, et se débuts en Premier League il avait des joueurs qui font pas rêver. Il a recruté, trouvé, formé, utilisé Cantona comme Wenger aujourd'hui, bref il n'est pas tombé comme par enchantement sur une génération exceptionnelle comme tu le dit."

    Je voulais dire juste que ce qu'a réussi Wenger en peu de temps ( il est arrive en 97 et ferguson en 80) est remarquable, et il n y'a pas besoin d'etre un fan hébeté d'arsenal pour le constater, il a pris un certain nombre de risques avec henry et bergkamp notamment. Mais encore une fois, il t'est facile d'interpréter mes propos .
    je n'ai pas remis en cause le travail de ferguson je dis juste que quand giggs et beckham ne t'ont rien couté c'est plus facile que de mettre en place en moins de 7 ans un collectif et une équipe capable de gagner un championnat a partir de pas grand chose ( a part une défense d'alcooliques notoires). Financiérement arsenal a recruté bon nombre de joueurs pour pas grand chose et est aujourdhui un club riche, il n'y a que wenger pour le nier.




    "Autrement dit tu racontes n'importe quoi. Il est temps d'apprendre à réfléchir par toi même mon garçon. Et TF1 n'est pas le meilleur moyen pour y arriver, surtout quand il s'agit de foot."

    ca c'est la cerise!
    ta condescendance et ta vanité tu la garde pour toi, tu n'as pas le monopole de la connaissance du football, et je ne pense pas que j'en connaisse moins que toi en foot. et encore ce serait le cas, rien ( mais absolument rien ) ne t'autorise a me parler de cette maniére! je pense arriver a penser par moi même, et mes remarques nuancées sur arsenal en sont je crois la preuve.

    tes délires de petit procureur du foot devrait cesser rapidement. qui es tu pour me dire ce que je dois penser?

  • Jartagnan le 04/11/2004 à 10h41
    "Ultime solution pour le sélectionneur national: adopter le point de vue de Jean-Patrick Sacdefiel (voir Le sous-marin bleu) et rebâtir l'édifice autour de combattants irréprochables. En oubliant les starlettes et leurs états d'âme incompatibles avec l'éthique minimale requise en équipe de France..."

    Oui, moi je vote le retour en EDF de Dhorasso, Vairelle, et autre joueurs qui se battent sur tous les ballons, certainement moins fort que les titulaires, mais un titulaire qui marche en babouche est surement moins productif qu'un boeuf qui court !

    JJ

  • sebseb39 le 04/11/2004 à 15h45
    redondo13
    désolé j'ai relu un peu mon post et ta réponse et j'ai compris que j'ai abusé (il était tard, je me suis emporté tout ça). Je te demande d'excuser mon ton et mon agressivité, si tu veux bien.
    Je ne reviens pas sur le fond tout a été dit dans les deux sens sauf un point, ma remarque a propos des bruits de singe.

    Non je ne dis pas qu'il ne faut rien faire mais je dis
    1. qu'il n'y a qu'Henry ou Arsenal pour y accorder une telle importance, à tel point que c'est plus un élément du théatre permanent que nous impose Thierry Henry qu'une réelle manère de rejeter le racisme. Il ramène tout à sa personne, alors qu'il pourrait avoir des attitudes plus faciles à comprendre pour le grand public, qui se demande surtout ce que c'est que ce cinéma
    2. qu'une attitude provocatrice ne soit pas un bon moyen de lutter contre le racisme dans les stades me paraît évident, mais ne veut surtout pas dire que c'est normal et qu'il ne faut rien faire.
    3. Henry insulte tous les publics et le fait qu'il insulte un public qui a le droit d'etre exigeant en particulier à la veille de l'euro dénote une mentalité inquiétante. Il sait que le public français est différent du public anglais, moins positif et passionné, si ça ne lui plaît pas qu'il s'en aille. Tout le monde voudrait l'apprécier c'est lui qui s'enferme dans une tour d'ivoire

  • clive allen le 04/11/2004 à 16h53
    Quelques tardives réactions sur cet article... et sur les 7 pages de réactions :

    1) OK pour faire de l'EdF un lieu où les comportements de stars sont interdits, la place se gagne un point c'est tout.
    Et en tant que supporter de Bordeaux, bien entendu j'adore Micoud et ça me fait mal de voir qu'il n'a pas eu le centième du traitement de faveur accordé à certains.

    2) Si le petit Robert a dérapé, alors que ses dernières et avant-dernières perfs en bleu devaient plutôt l'inciter à faire profil bas et à se contenter d'apparaître dans un groupe où personne n'est indigne de son talent, OK pour ne pas le louper.
    En revanche, ça me gonfle gravement de lire des pages de procès systématique de tout ce qui touche à Arsenal.
    Je ne suis pas spécialement fan d'Arsenal, mais je ne vais pas tarder à l'être à force de les voir en prendre plein la gueule.
    Certes je ne suis que de très loin la C-league, surtout les matches de poules, et je ne vois que de temps en temps les résumés des matches, pardon des démonstrations d'Arsenal en Premier League, mais franchement je trouve grotesque de les voir mis si bas.
    Henry ? Désolé, mais à l'Euro, s'il n'a été ni efficace ni transcendant, il m'a semblé qu'au moins il essayait, qu'il se passait quelque chose quand il touchait le ballon.
    Son état d'esprit ? Quand je vois le contenu des interviews de Trézeguet après un match où il a été fantomatique...
    Wenger ? Il me semble que dans la durée son palmarès n'est pas dégueu...
    OK pour dire que sa présence aux côtés des commentateurs fausse le débat lors des matches de l'EdF, mais bon si TF1 lui allonge les pépettes à chaque match, il aurait bien tort de se priver.
    Alors taper sur Arsenal en contestant le standing de ce club, il me semble que ça relève d'une mode pitoyable... à moins qu'il ne s'agisse de jalousie et/ou frustration pour certains supporters de clubs français* qui se voudraient beaux, grands, riches et respectés dans l'Europe entière mais ne sont que relativement et provisoirement riches, ridicules et inconstants.
    *L'OL semble s'extraire du lot, ça fait un peu mal de l'écrire, mais finalement si la constance et la relative cohérence doivent être récompensées, c'est toujours mieux que si c'était pire (Pirès ?).
    Bravo à ceux qui ont tenu jusqu'au bout de la tirade.

  • mollows le 04/11/2004 à 17h14
    Il est suffisement rare de voir des reactions de joueurs "de couleurs" face aux provocations racistes pour pas faire la fine bouche qd ça arrive.

    On va pas non plus créer des cellules d'aide psychologique pour les membres du choeur des vierges qui pourraient se sentir offusqués par la réponse apportée par un joueur ne goûtant pas leur cris de singes. ;-)

  • gusinho le 04/11/2004 à 17h54
    Je ne vois pas pourquoi vous défendez Arsenal alors que c'est Henry, Wenger et Pires qui sont critiqués. Pour moi ce n'est pas le niveau des joueurs d'Arsenal qui est en question mais leur envie de porter haut les couleurs de la France. Henry a clairement exprimé contre l'Ukraine ce qu'il pensait du public du SDF. Je reconnais que c'est un public lamentable mais il est symboliquement représentatif du peuple français.

  • BrrU le 04/11/2004 à 18h22
    gusinho - jeudi 4 novembre 2004 - 17h54
    [... Henry a clairement exprimé contre l'Ukraine ce qu'il pensait du public du SDF. Je reconnais que c'est un public lamentable mais il est symboliquement représentatif du peuple français...]

    Alors on peut extrapoler en disant que Henry est symboliquement représentatif des joueurs français, et préfère se sentir au dessus des critiques plutôt que de les faire taire en se comportant en professionnel : en mettant au fond putain !!!

  • litteulced le 04/11/2004 à 18h44
    clive allen - jeudi 4 novembre 2004 - 16h53

    Je ne suis pas spécialement fan d'Arsenal, mais je ne vais pas tarder à l'être à force de les voir en prendre plein la gueule.


    >>> Note quand même qu'ils ne s'en prennent plein la gueule que dans certains media très ciblés et minoritaires (les CDF par exemple), donc ne devient pas fan parce que tu trouves qu'il y a un lichage généralisé. Sur Tf1 (et oui c'est encore là que la majorité des "footix" se forgent leur opinion footballistique), Arsenal et Wenger sont des Dieux. Dans France Foot la réaction de Pires est jugée plus que légitime et c'est Domenech qui est un gros méchant, na. Dans l'Equipe (sauf les lendemains de matchs de Ldc:)) c'est l'apologie régulière d'Arsenal et de ses "frenchies", sans oublier son entraîneur mythique qui devrait vite venir au chevet de cette équipe de France bien malade s'il vous plaît Maître on vous en supplie...

    Tout ça pour dire que même si la majorité des contributeurs des Cahiers "crachent" sur Arsenal, ça n'en reste pas moins une écrasante....minorité:)

La revue des Cahiers du football