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Les gros mots du petit Robert

La fronde de Pires envoie une pierre dans son propre jardin… Les contradictions, la puérilité et l\'aveuglement du Gunner sèment l\'incompréhension et la discorde. Pour quelle récolte?

Auteur : Jamel Attal le 3 Nov 2004

 

Il était écrit que la nouvelle vie (la vie après la mort) de l'équipe de France serait ponctuée d'une autre nature de polémiques que lors de l'ère précédente. Illustration avec "l'affaire Pires", dont les résonances sont très différentes des controverses antérieures alimentées notamment par Nicolas Anelka. Si ce dernier a payé seul les conséquences de ses incartades, le pavé lancé par Pires risque de ne pas retomber que sur lui-même...

 

Pires en voie de djorkaevisation ?

En mars 1998, nous avions intitulé Djorkaeff en voie de cantonisation un article sur l'ex-numéro 9,5 des Bleus, établissant un parallèle avec la carrière en bleu d'Éric Cantona. L'idée était que ces deux joueurs avaient longtemps vécu sur la pérennisation d'un mythe forgé à leurs débuts internationaux, mythe que la réalité de performances médiocres sous le maillot tricolore s'avérait impuissante à démentir — personne ne s'avisant de remettre en cause des légendes si savamment entretenues auprès des médias (diagnostic confirmé deux ans plus tard, voir Djorkaeff, le mystificateur).
Pires serait-il, aujourd'hui, en voie de djorkaevisation? Évidemment non, ne serait-ce que si l'on constate qu'il n'a pas un dixième des capacités manipulatrices de ses prédécesseurs, et que même son talent pur est loin du leur. En revanche, on peut s'étonner de ce que la banalité de ses prestations avec l'équipe de France n'apparaisse que maintenant, comme une nouveauté. Pour notre part, c'est depuis son retour de la blessure qui l'avait écarté du Mondial 2002 — alors qu'il était au zénith de sa carrière — que son niveau nous est apparu très contestable. Si Pires n'avait pas bénéficié d'une invraisemblable indulgence — en premier lieu dans les notes de L'Équipe, accordées par un Pierre Ménès à la mansuétude légendaire pour les Gunners —, ainsi que du crédit justifié de son excellente mentalité, l'évidence du caractère pour le moins aléatoire de ses prestations internationales serait apparue beaucoup plus tôt.

 

Des performances en quart-de-teinte

Au cours des deux dernières saisons, Pires a en effet au mieux été l'auteur de bonnes premières mi-temps, comme lors de l'Euro, mais il a presque toujours décliné irrésistiblement lors des secondes périodes, au point de disparaître parfois complètement des débats. Il a au pire été totalement fantomatique, y compris à l'occasion de matches qui devaient être l'occasion de confirmer son statut de titulaire menacé (voir notamment le compte-rendu de Belgique-France en février dernier).
Plus généralement, il a, à plusieurs reprises au cours du mandat de Santini, semblé participer directement au flou tactique en refusant de se positionner clairement, en particulier comme le milieu offensif droit qu'il était censé être, et en errant sur toute la largeur du terrain (voir l'article sur le France-Israël de l'an passé). Au Portugal, Pires a encore notablement contribué à la désorganisation générale en batifolant de nouveau à sa guise ici ou là. Encore faut-il préciser qu'il n'a pas été le seul responsable, le recentrage improvisé de Zidane ayant été le moteur de ce désordre.

 

Un malaise ancien

Non seulement le contenu quelconque des performances de Pires en bleu n'a rien de nouveau (pas plus que les interrogations sur son positionnement), mais le fait est que le "malaise Pires" ne date pas non plus de l'intronisation de Domenech. À la fin de l'année 2003 et au début de la suivante, alors qu'il n'apparaissait plus comme un titulaire aux yeux de Santini, il avait déjà exprimé quelques velléités de se voir reconnaître un statut plus enviable. Durant la saison 2002/2003, Wiltord s'était en effet installé comme titulaire à droite... Et si la Coupe des confédérations 2003, disputée sans Zidane, avait de nouveau ouvert les portes à Pires, celui-ci avait pâti d'un début de saison en demi-teinte, ne profitant pas des blessures de son compère d'Arsenal (de plus en plus rarement aligné par Wenger). Mais à l'époque, les journalistes avaient échoué à lui faire avouer sa présumée "frustration", le joueur acceptant d'assez bonne grâce, par la suite (Wiltord quasiment écarté faute de temps de jeu), de laisser à Zidane cette place de milieu gauche qu'il affectionne dans son club. On relève tout de même cette déclaration, faite à L'Équipe en octobre 2003, alors qu'il se trouvait dans une situation très similaire à celle d'aujourd'hui: "Si ma situation ne bouge pas en équipe de France et si je réussis de bonnes performances en club, je demanderai à voir le sélectionneur avant l'Euro. Une discussion s'imposera".

 

La presse unanime

À ce constat de problèmes récurrents depuis un certain temps, il faut ajouter que, contrairement à ce qu'a soutenu France Football, il est totalement faux de prétendre que Domenech aurait moins fait confiance à Pires que ses prédécesseurs. L'ex-moustachu l'a en effet titularisé lors de trois matches sur cinq, soit un ratio supérieur à ceux consentis par Jacquet, Lemerre ou Santini (environ 50% de titularisations sur ses 79 sélections). Surtout, le remplacement de Pires par Moreira, à la mi-temps de Chypre-France apparaît comme une conséquence logique de son bilan du début de la saison internationale, et plus encore de sa performance ce soir-là. Médiocre contre la Bosnie, traînant ostensiblement les pieds en s'échauffant lors la première mi-temps de France-Israël (mais aussi après son entrée en jeu!), meilleur contre l'Irlande (mais là encore, par intermittences) et enfin pathétique à Nicosie, le joueur n'a décidément rien fait pour crédibiliser la nécessité de l'aligner ou d'en faire un leader de la "génération reconquête".
Le contraste est accablant avec un Wiltord bourré d'envie dans ses déclarations comme sur le terrain, ou avec un Dacourt qui ne semblait pas prisé au départ par Domenech mais qui s'est battu sans états d'âme. Même Pierre Ménès a fini par laisser filer ses notes: 5,5 (Féroé), 5 (Irlande) puis 4,5 (Chypre), un score inédit dans les annales.

 

Un tissu de contradictions

Le paradoxe est que Pires reconnaît la médiocrité de ses prestations, sans en tirer les conséquences ni autoriser le sélectionneur à en faire de même... Prenant argument du fait qu'il n'a jamais été "un joueur à problèmes", l'ancien Marseillais s'évite de prendre conscience du fait qu'il prend le chemin exactement inverse, et ne craint pas, dans cette interview, de se démentir constamment avec une candeur stupéfiante.
On est également frappé du caractère puéril de ses récriminations : à l'entendre, d'autres joueurs auraient mérité de ne pas revenir sur le terrain après la pause contre Chypre ("je n'ai pas été le plus mauvais"), lui-même étant devenu une "tête de Turc" qu'il est facile de "se payer" ou de faire sortir du terrain… Une attitude pas non plus très solidaire, ni très franche quand il suggère que d'autres internationaux partagent son désenchantement ("Je n'ai pas envie de mouiller mes potes, mais pour eux, c'est pareil"), et pour le moins contradictoire quand il réclame une explication directe en s'épanchant lui-même dans la presse, avec une interview dont il sait pertinemment qu'elle constitue un petit attentat symbolique...

 

Rétablissement des privilèges

En définitive, les atermoiements de l'ex-Messin, son procès du sélectionneur, cachent assez mal une revendication dont il se défend vainement en affirmant n'avoir aucun droit, mais seulement des devoirs. Celle d'accéder, de par son ancienneté, son palmarès et son nombre de capes — voire par égard à un standing en club qu'il ne se prive pas de rappeler — à un statut de "cadre" lui donnant automatiquement droit à des privilèges, comme celui d'être indiscutable ou de bénéficier de "100% de la confiance du sélectionneur", sans avoir à la justifier. Une aspiration en totale contradiction avec les principes mêmes qui doivent régir l'accès à l'équipe nationale, et surtout aux besoins de celle-ci à l'heure actuelle, fragilisée par une difficile reconstruction et par des lendemains qui déchantent. À l'entendre, le fait qu'il brille (ce qui n'est pas établi en ce moment malgré des statistiques flatteuses) au sein d'Arsenal suffirait en effet à lui valoir sa place en équipe de France... "Je veux seulement qu'on m'explique pourquoi je suis super à l'aise avec Arsenal et peu ou pas du tout avec les Bleus depuis que Domenech les a pris en main"
Pour endosser les responsabilités auxquels il prétend, celle d'un pilier du renouveau, Pires devrait justement apporter la preuve qu'il n'est pas un joueur à l'aise seulement dans des équipes qui tournent bien, en bleu ou en rouge et blanc. Il devrait aussi montrer une maturité dont l'expression de ses caprices fait considérablement douter (il n'a "pas compris" son remplacement à Chypre, s'avouant incapable de revenir ensuite sur le banc ou de répondre à la presse). Difficile de ne pas y voir un nouveau symptôme de l'inversion des priorités entre les engagements de nos stars dans leurs clubs et leurs investissements de plus en plus douteux dans des sélections que leurs employeurs s'acharnent justement à dévaloriser. Outre les références systématiques à Arsène Wenger, une phrase apparemment anodine, dans l'interview de FF, a des résonances tout à fait particulières dans ce contexte: "Si la voiture d'Arsenal avait été là [sur le parking du stade de Nicosie où il s'était réfugié] je serais parti à l'aéroport et j'aurais attendu mes coéquipiers dans l'avion privé affrété par le club".

 

Bleue alarme

L'exégèse des propos du petit Robert n'est cependant pas d'un grand intérêt, même s'il est amusant d'observer les commentaires qu'ils suscitent. Ainsi, quand Patrick Dessault trouve dans France Football toutes les excuses à l'international, épousant la mauvaise foi de ce dernier, les voisins de L'Équipe se montrent nettement moins indulgents: "On se demande comment un joueur à la légendaire gentillesse a pu se commettre dans le contre-emploi du rebelle, pour s'engager dans un processus de 'ginolisation'" estime Vincent Duluc, qui pronostique un "divorce inéluctable" (29 octobre). Parmi tous les facteurs susceptibles d'expliquer l'échec de la France à l'Euro, il en est un qui est fréquemment revenu, touchant à l'ambiance au sein du groupe, au changement des mentalités et à des investissements personnels douteux.
Rétrospectivement, le discours de Pires jette une triste lumière sur ces présomptions, et n'augure rien de bon pour la suite. Cette sortie de route compromet, en premier lieu, la possibilité légitime pour Pires de devenir lui-même un élément essentiel de l'équipe de France. Sans aller jusqu'à alimenter le fantasme du "lobby de Highbury", il est également clair que l'incartade du Londonien alourdit les risques de discorde parmi les Bleus, risques aggravés par sa proximité revendiquée avec Henry et Vieira, pierres de touche indispensables de la "reconstruction". La position de Domenech n'est pas immédiatement compromise par cette "faute" presque unanimement reconnue, mais il voit sa tâche compliquée par la gestion de l'incident diplomatique — à moins qu'il n'y trouve l'occasion de renforcer son autorité.

 

En attendant cette éventualité, Claude Simonet a convoqué Pires devant la "délégation permanente de l'équipe de France" (ne trouvant au passage rien de plus intelligent que de reprocher au joueur une "provocation télévisuelle" pour être apparu avec des vêtements de son propre équipementier). Ultime solution pour le sélectionneur national: adopter le point de vue de Jean-Patrick Sacdefiel (voir Le sous-marin bleu) et rebâtir l'édifice autour de combattants irréprochables. En oubliant les starlettes et leurs états d'âme incompatibles avec l'éthique minimale requise en équipe de France...

Réactions

  • tetejaune le 03/11/2004 à 21h40
    moi je pense que le fouteur de meumeu c'est Henry. Il est ingerable a part par Arsene qui a construit son equipe autour de lui. Il a une attitude deplorable et il deteint sur Pires comme il avait deteint sur Trezeguet a Monaco.
    Dieu sait que je n'aime pas Domenech mais je ne l'envie pas d'avoir a gerer les grosses tetes de Henry et Trezeguet.
    Pires ne fait que suivre, il est un peu concon et il essaye toujours de prouver a tout le monde qu'il est un grand garcon au lieu de cultiver son jeu de faire-valoir.

  • eskimo le 03/11/2004 à 22h49

    bon pires va perdre sa place au profit de malouda et c'est tres bien
    il va devoir choisir entre d'humiliantes excuses à domenech ou la revue à la baisse de ses contrats publicitaires humhum

    sinon je ne pense pas qu'il y ait de complot arsenal ;)

    à propos d'henry seul lemerre l'avait compris, titi c'est un peu le vahiura des temps modernes

  • la rédaction le 03/11/2004 à 23h38
    "hey madame" a été exclu.
    L'hypocrisie des points de suspension n'enlève rien à son intention d'insulter un rédacteur des Cahiers, et la bêtise crasse de ses accusations suffirait à justifier cette invitation à trouver son bonheur ailleurs sur le web.

  • willy the pimp le 03/11/2004 à 23h39
    Attention au retour du Hey Hermaphrodyte!

  • ilétéouleyouki le 04/11/2004 à 00h20
    Comment desengorger le site et faciliter le travail du serveur ?
    Et bien en jouant au grand jeu du "Hey" . Chacun propose un mot pour remplacer les points de suspension et donc insulte et donc virer . Sympa comme jeu ?

  • nidieunimaître le 04/11/2004 à 02h11
    willy the pimp - mercredi 3 novembre 2004 - 23h39
    "Attention au retour du Hey Hermaphrodyte"
    >> Je propose "hey figatelli" :-)

    Sinon, merci à la rédac de ne pas avoir effacé le post incriminé (chose que j'avais déjà demandé dans les doléances).

    ilétéouleyouki - jeudi 4 novembre 2004 - 00h20
    >> Je t'ai cherché dans les présentations et je t'ai pas trouvé: alors, y sort d'où ton pseudo? :-)

    PS: désolé pour ce post sans rapport ave l'article.

  • ilétéouleyouki le 04/11/2004 à 02h36
    Nidieuimaitre , de la famille dans la Gestapo ?
    Je lis les CDF papier et virtuel et je participe au COTY , je fais peu d'interventions voilà pourquoi je ne présente pas.
    Content ?

  • nidieunimaître le 04/11/2004 à 02h45
    ilétéouleyouki, c'était absolument pas un reproche :-))) (quoique c'est vrai que je me marre bien en lisant les présentations des autres, je me dis à chaque fois qu'elles sont toutes mieux que la mienne).
    Non, en fait, la question sur ton pseudo venait du fait que j'avais des potes en prépa qui avaient un "cri" (je sais pas comment appeler ça autrement) qui ressemblait étrangement à ton pseudo, donc c'était simplement pour savoir si ça te venait de là, et si oui peut-être qu'on se connaît.
    Désolé que ma question te soit parue un peu abrupte, c'était pas mon intention. Sur ce, bonne nuit.

  • ilétéouleyouki le 04/11/2004 à 02h50
    Y a pas de mal Nidieunimaitre.
    Mon pseudo vient d'une chanson de Gotainer et accessoirement d'une replique de Mais qui a tué Pamela Rose : "voici ma carte , mon numéro de portable , mon adresse e-mail ilétéouleyouki@ lien
    C'est nul mais ça me fait rire, c'est le principal.

  • sebseb39 le 04/11/2004 à 02h54
    cher redondo13
    il est tout à son honneur de défendre arsenal et ses représentants les plus critiqués sur ces pages.

    Cela dit ta candeur me gêne un peu. Si je ne m'abuse c'est toi qui sur le fil des bleus parlait de pires comme le meilleur milieu français actuel, C'est choquant, car malheuresement la réalité de ses performances est bien décrite par Jamel Attal : Pires est inconsistant, inconstant et bon dans un seul schéma et un seul championnat (et encore; s'il y avait un championnat du monde des passes en arrière je crois qu'il serait imbattable).
    Il faut quand même rappeler la valeur de Pires : parti de Marseille après un échec, Wenger l'a magnifiquement relancé pour le faire atteindre sa plénitude en 01/02 avant qu'il ne se blesse et devienne un terne assistant de Thierry Henry, passeur occasionnel et buteur sur rebond, aujourd'hui régulièrement remplaçant à arsenal (sans qu'il lui vienne l'idée de s'en plaindre). Il marque beaucoup dans une équipe qui attaque a fond (3 buts marqué par match) et ou il y a quand même henry a 11 buts et reyes a 6, comme lui. Et comme je l'ai déjà expliqué ailleurs sur ce site, ses stats s'écroulent dès que le niveau s'élève ou que le jeu se resserre.

    Ainsi le Pires de l'OM n'avait marqué que 8 buts en championnat en deux saisons (0.12 buts par match), et sa moyenne de buts en Premiership (0.35) dépasse de loin sa moyenne en international et en sélection (0.18, la moitié), ce qui est genant puisqu'on le voit encore moins dans le jeu et que c'est à ce niveau qu'il faut se montrer décisif (exemple utile : juninho). De nombreux grands joueurs (raul, nistelrooy, trézéguet, ZIDANE) prouvent que cette tendance n'est pas clasique, bien au contraire. Raul met un but tous les deux matches, que ce soit en club, en europe ou en sélection. Nistelrooy et trézéguet, attaquants de pointe, marquent plus d'un but tous les deux matches quel que soit le niveau. Zidane, que Pires se pense tout désigné pour remplacer, Zidane, marque une moyenne de 0.18 buts dans sa carrière en championnat, 0.2 en Coupe d'Europe et 0.28 en bleu. Les vrais stars ne baissent pas dramatiquement d'iunfluence quand le niveau augmente, bien au contraire, c'est même à ça qu'on les reconnaît, Robert...

    Les joueurs qui lui sont supérieurs sont pourtant nombreux : ceux que l'on connait bien, Giuly, Wiltord et Micoud, dont les grandes années a Bordeaux se sont faites à gauche et qui peut très bien jouer à n'importe quel poste, pour peu qu'on lui donne autant de 15èmes chances qu'à Pires. En effet faut-il rappeler le peu de chances offertes à Micoud depuis l'Uruguay en 2002 ? 1 seule, tout simplement !!!!! Dans l'intervalle, Pires qui a le même âge, a été appelé 25 fois !! Déséquilibre ? Micoud n'a jamais eu le droit dans sa carrière aux quelques matches nécessaires pour s'imposer, quand le lobbying des joueurs d'Arsenal leur assure depuis trop longtemps une impunité. A coté des 79 sélections de Pires, les 17 de Micoud filent le vertige. Dire qu'il échoue en bleu n'est donc pas bien honnête... comme dire que Pires y a prouvé quelque chose, à moins qu'on doive le remercier pour toujours de sa passe à Trézéguet...

    Il y a aussi ceux qui doivent encore prouver mais sont déjà meilleurs que Pires, j'en veux pour preuve leurs performances en Champions League bien supérieures : le Rothen de l'an dernier (à qui l'on n'a pas non plus donné sa chance à l'Euro, pour laisser jouer Robert), Malouda.

    Quant à Henry, Wenger et consorts : comment seraient-ils objectifs et humbles sur leurs performances quand il parasitent tous les médias, que Wenger se retrouve au poste de commentateur lors des matches des Bleus afin de passer de la pommade dnas le dos de ses joueurs (les fois où il accepte de les libérer), avant de venir excuser Pires sur Téléfoot... Et Henry, qui refuse toute forme de critique (cf. son interview dans l'équipe au lendemain de Chypre, ou il explique en gros que les gens ne comprennnent rien au foot). Quant à sa réaction d'hier, il n'y a qu'un joueur en Europe qui a suffisamment la grosse tête pour se donner le besoin de réagir de manière si théatrale aux supposés cris de singe. Je dis supposés, non que ça n'existe pas en général mais que dans ce cas particulier on n'entend rien à la télé et on ne voit pas des supporteurs du Pana bien aggressifd, à la différence de stades comme le Bernabeu, Feyenoord, le Parc aussi. Déjà les Gunners se sont plaint par le passé après des matches à Rotterdam et Valence, et sont finalement toujours les seuls à avoir suffisamment le melon pour se plaindre d'un comportement que pourtant presque toutes les équipes (à part Rosenborg) subissent et dont on sait bien qu'il n'est pas maîtrisable, encore moins par une sorte de provocation hautaine.

    Sa manière de fêter ses buts en Angleterre est de toute façons également détestable (pourtant le public ne lui envoie aucun cri de singe), de même qu'en France (France Ukraine par exemple...). C'est juste qu'il ne se sent plus, qu'il dégouline d'arrogance et que les sifflets, la critique des supporters adverses lui sont insupportables, que leur forme soit ou non acceptable.

    Quant à ton délire, redondo13, qui consiste a voir Wenger comme le formateur de Reyes et Ljungberg, ou l'inventeur d'un Bergkamp qu'il a si longtemps gardé sur le banc (combien de fois Platini l'a-t-il demandé sur Canal ??) avant de se rendre à l'évidence... Et en partant de rien financièrement et sportivement, dis-tu ????? Ah j'avais oublié que les Gunners se répandent continuellement dans les médias complaisants sur leur prétendue pauvreté, eux le petit club... sans revenir trop en arrière, ils ont été champions en 89 et 91, ils ont aussi gagné la Coupe des Coupes en 1994, et sont retournés en finale l'année d'après. Wenger est arrivé en 97. Par opposition, Ferguson a commencé au milieu des années 80 à United, en D2, et se débuts en Premier League il avait des joueurs qui font pas rêver. Il a recruté, trouvé, formé, utilisé Cantona comme Wenger aujourd'hui, bref il n'est pas tombé comme par enchantement sur une génération exceptionnelle comme tu le dit.
    Autrement dit tu racontes n'importe quoi. Il est temps d'apprendre à réfléchir par toi même mon garçon. Et TF1 n'est pas le meilleur moyen pour y arriver, surtout quand il s'agit de foot.

    P.S.: je tiens à ce que le tableau soit complet, car même si Wenger se dépeint souvent comme limité fincanièrement, il s'est payé Reyes pour 30 M€ l'an dernier alors qu'il est limité financièrement par un budget "restreint" dû au fait qu'il construit un nouveau stade pour lequel Emrates va lacher 1 milliard et demi de francs, rien que ça....

    Mon Dieu ce qu'il faut pas faire...

La revue des Cahiers du football