Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

À qui le tour ?

> Tribune des lecteurs - Le "syndrome Denoueix" frappe généralement les entraîneurs en année 2 et leur fait payer l'excès de bons résultats.
Auteur : Delfarilie le 15 Juin 2004

 

Halilhodzic? Bazdarevic? Logiquement, ce seront les deux entraîneurs les plus menacés la saison prochaine. Non pas en raison de leur origine (Guy Roux s’est un peu calmé sur ce sujet). Mais à cause de leurs résultats. En effet, une tendance consiste à faire payer à un coach ses trop bonnes performances. On pourrait appeler cela une "Denoueix" tellement l’ancien entraîneur nantais en a fait sa spécialité. Reprenons sa carrière d’entraîneur… Il débute avec l’équipe première de Nantes, qu’il mène au titre. Pas de star dans l’effectif, mais un jeune gardien talentueux (qui ne tirait pas encore les penalties), un passeur aussi chétif qu’efficace (qui ne meublait pas encore le banc de touche) et un pagayeur déchaîné (revenu sur la terre ferme depuis). Et tout le monde s’égosillait sur le retour du "jeu à la nantaise", ce cliché immortel. Ah, le bel esprit! Bon, quelques mois plus tard, les choses étaient bien différentes. On se posait moins de questions pour se débarrasser de l’entraîneur (qui avait vu son passeur quitter le navire quelques heures avant le début du championnat)… Denoueix part alors en Espagne. Où il prend les rênes de la Real Sociedad à une médiocre quinzième place pour finir deuxième de la Liga. Un an plus tard, l’équipe retrouve son rang et le milieu de tableau. Elle est éliminée en huitième de finale de la Ligue des Champions. Insuffisant pour des dirigeants ingrats. Adios, senor Denoueix ! Ces mésaventures ne tiennent pas qu’à la personnalité de cet entraîneur. Prenons le cas d’Alain Perrin. L’an dernier, il faisait l’admiration de tous pour le redressement de l’OM, qualifié pour la Ligue des Champions. Avant d’être licencié en milieu de saison alors que l’équipe est sixième du championnat. Et Bertrand Marchand... Salué par tous pour sa remarquable première année aux commandes de Guingamp. Son équipe, dépouillée à l’intersaison, pas renforcée depuis, finit dix-huitième du championnat. Kenavo! On a aussi le cas de ceux qui font remonter leur club en Ligue 1. Cette année, c’est au Mans qu’on a vu cela. Oublié, l’exploit de l’an passé. Dans le genre, on avait aussi le cas de Patrick Remy. Après avoir contribué au parcours exceptionnel de Sedan (première année en D1 étonnante, qualification européenne à la clé), il est viré pour un conflit avec ses dirigeants. Autant dire qu’à Caen cette année, il sait ce qui l’attend… Heureusement, des entraîneurs malins ont compris qu’il valait mieux, pour la poursuite de leur carrière, ne pas trop se mettre en valeur. Le meilleur exemple de cette intelligence? José Anigo! Eh oui, il ne paraît pas comme ça et pourtant… Il emmène l’OM en finale de la coupe de l’UEFA, le malheureux! Oui, mais il la perd. Et il s’offre en prime un bilan inférieur à son prédécesseur en championnat. Malin, non? Et Luis Fernandez? Qui n’évite la relégation à l’Espanyol qu’à la dernière journée? Enfin, il y a les jusqu’au-boutistes. Ceux qui partent d’eux-mêmes en plein succès. Comme Antonetti, qui avait survécu à une première saison médiocre à la tête des Verts. Il a bien compris qu’il aurait payé son titre de champion de Ligue 2. Le plus fort? Jacques Santini, bien sûr. Il annonce son départ plusieurs semaines avant de remporter un Euro qui lui coûterait son poste. Bien joué, Jacquot!

Réactions

  • loual le 15/06/2004 à 14h33
    Si on les fait payer en année 2 c'est qu'ils sont mauvais la deuxième année.
    La différence avec Hallilodzic c'est qu'il est bon tous les ans. Les bons entraineurs sont bons tous les ans.
    fin du débat.

  • loustic is back le 15/06/2004 à 15h25
    Concernant Luis : quand on voit la situation dans laquelle il a pris l'Espanyol, son travail à bilbao, on eput aussi s'interroger sur les raisons de son plantage au PSG lors de son retour.

  • luckyluke le 15/06/2004 à 16h41
    Avant Jacquet il y avait eu Hidalgo (et ses joueurs l'avaient porté en triomphe, eux au moins ;-))).

  • osvaldopiazzolla le 16/06/2004 à 14h43
    Antonetti sera très content d'apprendre qu'il est parti de son plein gré...

    Au passage c'est "deux" et pas "une" saison(s) aux portes du national avant de terminer champion de ligue 2 pour antonetti.

  • El mallorquin le 19/06/2004 à 03h34
    Très sympa comme article delfarillie, mais si vahid se fait virer au milieu d'une saison de m..., je saurai me souvenir de celui qui jouait à l'oiseau de mauvais augure alors qu'il aurait mieux fait de regarder l'euro !

La revue des Cahiers du football