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Monaco décroche les étoiles

Un rocher (en fait, un astéroïde peuplé de petits princes) a fait voler en éclats une galaxie tout entière. Fêtons cette implosion dans les grandes largeurs.
le 7 Avr 2004

 

Il y a des soirs, il faut y croire et se planter devant son écran. On croise les doigts au début, on serre les fesses à la fin, et on assiste à un de ces exploits dont on se rappelle pour le restant de sa vie de fan de foot. Saint-Étienne-Kiev, Marseille-Milan, Bordeaux-Milan… Le football français doit-il échanger ces moments de bonheur en coupe d'Europe — certes trop rares mais d'autant plus extraordinaires — contre une de ces suprématies qui suscitent nos jalousies? L'AS Monaco a donc éliminé l'équipe que les médias ont inlassablement qualifiée de "meilleure équipe du monde". Visiblement, la clubométrie n'est pas une science exacte. La nalyse La sensation est d'autant plus grande que le résultat de ce match entre en résonance avec nos éternels complexes nationaux, avec le sempiternel verdict du déclin du foot français, et avec les complaintes de nos dirigeants sur les handicaps locaux. Certes, certains ne manqueront pas de dire que c'est grâce à sa fiscalité que Monaco a obtenu ce résultat… Sauf que c'est une ASM appauvrie par une quasi-banqueroute qui dispute cette saison exceptionnelle. Elle n'a ainsi pas fait de folies à l'intersaison, même si l'arrivée providentielle de Morientes n'est pas étrangère à l'extraterritorialité de la Principauté. Mais le club s'est surtout offert un luxe devenu rare dans l'hexagone, celui de la continuité. En conservant son effectif et son entraîneur, il recueille les fruits sportifs et humains d'une aventure que les joueurs ont tenue à poursuivre ensemble — grâce, aussi, à un marché des transferts rendu atone par la crise. C'est justement de ce côté-là qu'il faut chercher les raisons de ce qu'on peut déjà considérer comme un retour des clubs français à l'avant-scène continentale, parallèle à un retour de bâton économique qui tend à rééquilibrer les chances. Le Real Madrid est évidemment une mauvaise illustration, avec sa fuite en avant financière et sa politique de starification, mais comment ne pas penser que ce regain de performance est en grande partie due à la réforme de la Ligue des champions et son retour à une seule phase de poules? Avec son effectif réduit en quantité, Monaco a réussi à encaisser la charge physique de son calendrier, fût-ce en faisant l'impasse sur les coupes nationales… Cette victoire, dont on ne mesure pas bien le retentissement sur la planète football — mondialisation du Real oblige —, met un sacré coup de projecteur sur le club de la principauté et ses joueurs. Le mérite en revient aussi, pour une part indéniable, à Didier Deschamps. Le jeune entraîneur entame sa seconde carrière sur des bases élevées, et il associe une nouvelle fois son destin à celui du football français. Nul doute qu'il pense déjà à la demi-finale de la Ligue des champions...

Oum le dauphin a bouffé du Galactique.
Le match Foutredieu que cette première mi-temps est pauvre en espoirs et trompeuse pour la suite! Disputée sur un faux rythme, idéal pour que les Madrilènes jouent à leur main, avec cette capacité à accélérer et à faire la différence en deux ou trois gestes, elle produit l'impression que l'heure n'est pas aux exploits. À la 36e minute, on se dit qu'au moins le score est resté vierge. Une pénétration de Ronaldo et une jolie feinte de Guti plus tard, Raul laisse Roma sans réaction. Les Monégasques n'ont pourtant pas laissé leur part au lion puisque Giuly, Morientes ou Plasil ont failli profiter de fenêtres de tir, l'ex-Madrilène obligeant notamment Casillas à s'illustrer sur un coup franc indirect. Mais à la 13e minute, le tacle illicite de Roberto Carlos sur le petit numéro 8 a été suffisamment bien imité pour que même le meilleur arbitre du monde s'y laisse prendre. L'incident se produit juste avant la tranquille montée en régime des Merengue, avec pour coup de semonce un lob parfait de Zidane que Roma intercepte sur le chemin de sa lucarne. Figo semble alors parti pour reproduire sa performance du match aller, Raul rôde, Ronaldo glandouille gentiment et les répliques monégasques manquent de crédibilité… Jusqu'au temps additionnel. Tout part d'une mauvaise relance de Salgado, récupérée par Evra qui ajuste un long centre pour Morientes, lequel remise de la tête pour Giuly. La reprise de volée est spontanée et légèrement déviée par Roberto Carlos dans le petit filet. Le scénario catastrophe est enrayé. La reprise semble se dérouler sur l'élan de ces arrêts de jeu. Prso obtient un corner et sur le renvoi, Rothen parvient à servir Evra malgré un tampon de Zidane. C'est encore le latéral gauche qui délivre un centre idéal pour Morientes, dont le coup de tête est imparable. Mais les hommes de Deschamps reculent et la maîtrise n'a pas encore abandonné leurs adversaires. Pourtant, Ronaldo déchire une frappe puis ne parvient pas à couper les centres de Roberto Carlos, et Roma capte parfaitement un coup franc de Figo. Monaco entame alors une excellente période, autour de l'heure de jeu, obligeant leurs opposants à commettre des fautes et à céder à une certaine nervosité. Prso, auteur d'une très grande prestation, est remplacé par Nonda qui renforce les audaces de ses partenaires. Le match attend la minute numéro 66 pour basculer. Cissé s'arrache plein axe et décale Ibarra à droite. L'Argentin se fend d'une série de passements de jambe avant de déclencher une frappe tendue que Giuly détourne d'une talonnade dans les buts. L'atmosphère s'épaissit en même que l'exploit se dessine. Zidane vient s'empaler en pleine surface sur Rodriguez, Raul croit marquer mais il est hors-jeu d'un rien. C'est le chant du cygne pour le Real et les meilleurs coups seront désormais monégasques. La tête piquée de Nonda lobe Robert-Charles mais échoue sur le poteau. Beaucoup plus tard, dans les arrêts de jeu, c'est le tir d'Adebayor (entré à la place de Morientes) qui frappera l'équerre. Entre-temps, la seule grosse frayeur est venue d'une relance ratée de Roma que n'a pas exploitée Raul. Et au bout d'ultimes minutes bien maîtrisées, la dernière tentative de l'avant-centre, une volée désespérée au second poteau, s'envole en même temps que les illusions madrilènes. Moro vache Deux têtes magistrales de Morientes, à l'aller et au retour, ajoutent à la légende de ce match le récit d'une extraordinaire revanche pour le Madrilène, écarté par la politique maximaliste de Florentino Perez. La première a maintenu l'espoir pour la manche suivante, et la seconde a mis ses partenaires sur orbite. Toutes deux ont résulté de centres dans un paquet de défenseurs adverses, littéralement survolés par leur ex-coéquipier. Mais le coup d'éclat de la 48e minute de ce mardi n'a pas été un moment isolé, Nando s'étant libéré de la charge symbolique de cet affrontement qui l'avait (presque) fait passer à côté du match à Santiago Bernabeu. C'est même lui, alors que ses coéquipiers semblaient encore empruntés, qui a donné le ton en multipliant les gestes de grande classe en première mi-temps, avec un registre infiniment plus étendu que celui d'un simple joueur de tête, aussi impressionnant soit-il. Qui aurait cru, au moment où il débarquait à La Turbie, qu'il aurait plus de chances de disputer la finale de la Ligue des champions à Monaco qu'à Madrid? Mauvaise affaire pour la plus grosse boutique du monde L'OVNI de Monaco-La Corogne n'est donc pas resté sans lendemain, il annonçait une capacité à atteindre l'exploit et à faire tourner en bourrique le foot espagnol, dont les aficionados connaissent désormais par cœur le banc et l'arrière-ban monégasque… Si les dirigeants madrilènes se décident à acheter des bons défenseurs, ils savent où faire leurs courses… Le débat sur la "véritable valeur" du Real vient de recevoir une étonnante réponse. Quand nous soulignions dans le numéro 3 des Cahiers du football que la valeur de cette équipe, avec ses déséquilibres a priori si criants entre l'attaque et la défense, ne se révèlerait vraiment qu'au cours de la phase finale de la Ligue des champions, nous ne nous doutions pas que ce serait l'ASM qui dirait la messe. Certes, il aura fallu que la réussite soit monégasque, avec par exemple ce but refusé à Raul à la 72e minute pour un hors-jeu plutôt mince, et que le scénario s'avère idéal. Mais le résultat final est parfaitement logique, comme en attestent les montants touchés à deux reprises ou le penalty sifflable sur Giuly en début de rencontre. Le paradoxe est que c'est l'étroitesse du banc madrilène qui été plus handicapante que celle des rouges et blancs, pourtant privés de pièces aussi essentielles que Squillaci, Zikos et Bernardi alors que seul Beckham, suspendu, manquait au casting adverse. Les déficits de ce Real ont été criants: ils désignent non seulement un secteur défensif aussi insignifiant que l'attaque est brillante, mais aussi une mentalité déficiente dès lors qu'il fallut aller chercher des vertus autres qu'esthétiques ou techniques. Bien organisés, combatifs, les Monégasques ont réussi à neutraliser leurs adversaires dans le "money time" d'une dernière demi-heure cruciale. Il ne reste désormais à la Dream Team madrilène que son championnat national pour ne pas sortir bredouille de la saison. Comme un vulgaire cador de championnat bulgare. Les observations en vrac > Ce soir, il manquait Diomède au Real pour marquer trois buts à Louis II. Mais quand on recrute à l’économie, on s’expose à ce genre de désillusions. > Le stratagème a parfaitement fonctionné : le public monégasque a endormi les Madrilènes en première mi-temps avant de se transformer en chaudron lors de la seconde. > Si Rainier survit à ce match, c’est qu’il prend la même came que Jean-Paul II. > Quelle tête a fait Aulas quand il s'est aperçu qu'un éventuel exploit de son équipe contre Porto passerait presque inaperçu? > La preuve que Collina est bien le meilleur arbitre du monde, c’est qu’il juge parfaitement les simulations de Zidane dans la surface de réparation. > Constat édifiant, une nouvelle fois : la défense centrale du Real manque de vitesse. Heureusement que Perez prévoit le recrutement d'Henry l’année prochaine. > Prendre un poteau sur une frappe d’Adebayor, c’est plus ou moins humiliant que de se faire faire un petit pont par Francis Llacer? > Roma avait tellement envie de se foutre de la gueule des joueurs du Real, qu’il a volontairement dégagé dans l’axe sur Portillo. > Raul ajuste une reprise du tibia au-dessus dans les arrêts de jeu. Quand on ne travaille pas suffisamment à l’entraînement, on le paye un jour ou l’autre. > Le problème avec les petits championnats, c’est qu’il est toujours difficile d’évaluer le niveau de ses leaders. > La soirée a vraiment été exceptionnelle : Thierry Roland a battu son record de petites annonces humanitaires. Lu dans le quotidien espagnol "Marca" "Grand club de capitale europ. échange mannequin blond, gde taille, léger accent brit., très peu servi, contre même modèle en version gaucher, avec maillot rouge et blanc. Pas qualifié pour les demi-finales de LdC s’abst." La nalyse de Luis Fernandez "Si j'étais l'entraîneur de Monaco, ce soir, j’aurais fait sortir Morientes à la mi-temps". La nalyse de Thierry Roland "Mon bon Jean-Mimi, le Real avec Makelele, c’était quand même autre chose". La question brillante d’opportunisme (garantie sans trucage) Pierre Peyronnet (TF1) à Zinédine Zidane : "J’imagine que ça vous fait plaisir pour Didier Deschamps?" Spéciale dédicace Merci à Stéphane Porato, grâce auquel notre correspondant permanent à Monaco, le légendaire Curtis Midfield, a pu assister à ce match exceptionnel sans payer le prix du marché noir monégasque et nous faire vivre en direct les concerts de klaxons de BMW dans la Principauté en délire.

Réactions

  • El mallorquin le 07/04/2004 à 14h26
    Autant la presse espagnole était arrogante avant le match, autant elle a la défaite honorable après coup : c'est bien le Real et Queiroz qui sont sous le feu des journalistes sportifs ce matin, et non une prétendue faiblesse monégasque. Ce qui est finalement assez drôle, au regard de leurs propos passés. Enfin bref, rien de nouveau sous le soleil de la presse sportive…
    Concernant ce que j'ai pu lire avant : il faut tout de même éviter l'enflammade. Qualifier Deschamps de meilleur entraîneur au monde (ou presque) me semble un peu abusif, et les louanges adressées à Ibarra me paraissent assez incroyables au regard des matchs qu'il a pu réaliser par le passé, avec un placement défensif digne de Bruno Basto. Hier, quand il a eu à défendre en première mi-temps, il a tout de même été en difficultés, ce que ne doit pas faire oublier sa deuxième période plus offensive. Enfin, concernant Wenger, c'est un peu triste de voir autant d'aigreur et de mauvaise foi chez un tel entraîneur. Enfin, visiblement, le retour au premier plan des clubs français n'a pas l'air d'amuser tout le monde. Nous, si, c'est bien là l'essentiel.

  • el magnifico le 07/04/2004 à 14h27
    eh eh eh un peu de mauvaise foi des lendemains de victoire : voici la fameuse photo où Ronaldo se prend pour Mme Irma.

    lien

  • DNCG le 07/04/2004 à 14h27
    Deux remarques pour ajouter à l'enthousiasme général :

    Monaco joue à la perfection de l'avantage des buts à l'extérieur, devant Moscou (1-2, 1-0) puis devant Madrid (2-4, 3-1). Un réalisme qui contraste avec la réputation de "perdants magnifiques" qui nous collait encore aux basques...

    DD nous fait un tour d'Europe des 'Yeux dans les Bleus' : après Zizou à Madrid, Marcel et Manu à Chelsea. Manquaient plus que Liza à Munich .. et le Président Lolo à l'heure de l'apéritif !

    Il défiera Leboeuf pour la Coupe Intercontinentale ?


  • Axl le 07/04/2004 à 14h36
    Excellent article, notamment les observations à la fin :-)))
    Et comme d'hab, très bien écrit. Il n'en est que plus dommage qu'il y ait quelques fautes de frappe ou d'accord qui nuisent à la sensation de plénitude qui m'a plus quitté depuis hier soir. Du coup, j'encule les mouches et je passe l'article au crible, kamoulox de gros relou.


    Je vois qu'on a déjà ironisé sur "on sert les fesses", diantre, je pensais pouvoir être le premier à sortir des vannes d'une finesse exquise à ce sujet...

    Bon, tant pis, pour le coup voyons le reste.


    — "L'arrivée providentielle de Morientes n'est pas étrangère à l'extraterritorialité de la Principauté. "
    Heu, non, c'est le contraire, hein, parce que là on croit que c'est grâce à l'arrivée de Morientes que Monaco jouit d'un statut à part.

    — "une aventure que les joueurs ont tenue à poursuivre ensemble"
    Non, tenu sans e.

    — "Un retour des clubs français à l'avant-scène continentale".
    Sur l'avant-scène, par à l'avant-scène.


    — "Ce regain de performance est en grande partie due à la réforme de la Ligue des champions "
    Dû, sans e. C'est le regain qui est dû, pas la performance.


    — "Le paradoxe est que c'est l'étroitesse du banc madrilène qui été plus handicapante que celle des rouges et blancs,"
    A été. Par ailleurs, il aurait fallu mettre "que celle de celui des rouge et blanc" (au singulier, hein, on n'écrit pas des Lensois "les sangs et ors", spa?). Mais c'est pas joli, "celle de celui", je le concède.



    — "Quelle tête a fait Aulas"
    FaitE. (mais j'ai des doutes, d'un coup).







    Rhaaaa, ça fait du bien. Maintenant je vais aller faire chier des passants.









  • clems le 07/04/2004 à 14h36
    moi qui pariait sur l'arrivée de rothen à paris, ben c'est pas en jouant aussi bien et en participant aux demis finales que le psg sera seul sur le coup!

    en attendant un grand bravo à monaco.
    mon respect éternel

  • Axl le 07/04/2004 à 14h48
    Le costume du PSG est trop grand pour Rothen, c'est bien connu. Y a que Agostinho qui entre dedans. (putain quand j'y repense, j'ai envie de pleurer. Et j'y repense souvent).

  • Prince Omar le 07/04/2004 à 14h50
    Je ne suis pas d'accord avec l'analyse des cahiers, Le Real Madrid a certes un mince contingent pour une équipe ayant 8 joueurs employés dans 5 compétitions majeures. Mais l'absence de Beckham et Raul Bravo/Pavon furent décisives contre un Morientes extrêmement affuté dans les airs (n'oublions pas que le choix tactique de Carlos Queiroz d'aligner Mejia en défense centrale est pour le moins douteuse). Le football ne tient à rien, un but "d'honneur" au match aller, et une volée déviée à la 46ème minute combinée à la faiblesse d'une défense centrale madrilène ainsi que la valeur du groupe Deschamps. Je crois que c'est celà qu'il faut surtout souligner, Monaco est une équipe aussi forte que la Juventus de l'année passée, des joueurs comme Rothen, Plasil ou Giuly sont des perles (sans parler de Nando). Alors oui, il est facile de se laisser aller aux sentiments revanchards à l'égard du Real, de s'enflammer en se complaisant dans le rêve atteint par les Monégasques. Mais d'aprés moi, Monaco est une équipe de très haut niveau qui a battu une autre équipe de très haut niveau. Et n'oublions pas que le Real Madrid, outre être une boutique sait aussi jouer contre-nature et n'encaisser qu'un but en deux matches (contre le Bayern en huitièmes par exemple). Seulement il aurait fallu qu'ils aient la même rigueur contre un Monaco aussi puissant. SVP épargnez-nous des clichés sur le Real Madrid.

  • Ricardo Baggio le 07/04/2004 à 14h50
    Oui, El Mallorquin, même si dans le cas de As (Alors que Marca a fait une bonne analyse), on a vraiment l'impression en les lisant que le Real a dû être super-mauvais pour laisser une équipe "inférieure" comme Monaco les battre, avec le fameux "gardien horrible" (qui en attendant n'a pas fait le Lehmann hier soir) et "les 2 seuls très bons joueurs" (Giuly-Morientes). De plus, dans une édito ils parlent du "penalty sur Zidane"...

  • axgtd le 07/04/2004 à 14h52
    Pas d'acc avec Axl sur un seul point :
    on dit bien "les rouges et blancs" avec s.

    Règle :
    les adjectifs de couleur sont normalement variables sauf :
    - quand il s'agit de noms transformés "accidentellement" en adjectifs (des vestes marron, des robes framboise, les maillots sang et or = de la couleur du sang et de l'or)
    - quand l'adjectif de couleur est lui-même accompagné d'une adjectif (parce qu'en fait, c'est un nom : des chasubles* jaune pâle, ce sont des chasubles d'un jaune pâle)

    Donc on dira bien : les (maillots / joueurs / supporters - il y en a) rougeS et blancS.



    * Chasubles : vêtements monacaux qu'on doit en principe ôter pour jouer au foot (désolé)

  • ravio le 07/04/2004 à 14h56
    Je ne peux résister à l'envie de vous communiquer cette perle de mauvaise foi ibérique :

    "‘HOOLIGAN’ ALBERTO : A. Alberto de Mónaco tuvo un comportamiento impropio de un Príncipe, dado que se pasó todo el partido en el palco de autoridades levantándose, protestando (¡llegó a enseñar una tarjeta roja!) y dejando alucinado a Florentino y a su padre lien AGUILERA, REUTERS, AP Y AFP) "

    Mais que fait la police ? Il faut vite mettre ce dangereux fauteur de trouble hors d'état de nuire.

    >> pour ceux qui ne lisent pas trop la langue de Cervantes, ça dit ceci, en gros : "Albert de Monaco a eu un comportement indigne d'un prince, étant donné qu'il a passé toute la partie en tribune d'honneur à se lever, protesteer et donner des hallucinations à Florentino et à son père Rainier."

La revue des Cahiers du football