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1998, une plaie encore ouverte

Aimé Jacquet est poursuivi par L'Équipe pour "injures publiques". Cette démarche navrante rouvre un dossier jamais complètement refermé…
Auteur : La rédaction le 28 Avr 2003

 

La liberté de la presse donne le droit de dénigrer systématiquement un homme, de le présenter comme un imbécile et de mettre en doute ses compétences avec des procédés douteux. De tels agissements n'ont pas de qualification pénale, ils font même partie de l'exercice ordinaire du journalisme sportif dont est coutumière L'Équipe depuis plusieurs années. En revanche, le journal n'allait pas rater l'occasion de poursuivre Aimé Jacquet pour ces propos tenus dans un entretien au Monde le 5 juillet 2002: "Je ne pardonnerai jamais à ces gens infects et lâches, même si j'ai stoppé leur imbécillité" (1). En compagnie du journal qui a reproduit ces propos, Jacquet était assigné ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour "injures publiques" (jugement le 30 mai, peine encourue, l'euro symbolique). Il ne s'agit pas de juger si le ressentiment du Directeur technique national se justifie encore quatre ans après, mais au moins de le comprendre — sans non plus le rendre responsable de l'idolâtrie excessive dont il a fait l'objet aux lendemains du titre mondial. Jacquet a probablement tort de ne pas vouloir pardonner et sa position de vainqueur devrait l'inciter à plus de hauteur malgré sa sensibilité à fleur de peau. On imagine cependant comment il put ressentir ces attaques au moment de préparer une Coupe du monde en France. Avec une conscience plus aiguë de leurs propres torts, les plaignants auraient laissé couler cette encre amère, comme un épanchement mineur en comparaison des hectolitres de fiel par eux-mêmes déversés. Si, quatre ans après, la plaie suinte encore, c'est peut-être parce qu'ils avaient enfoncé la lame un peu profond. Exercice de la critique ou campagne de dénigrement systématique? Le football étant oublieux de nature, on a tendance aujourd'hui à minimiser l'ampleur de la campagne menée au premier semestre 1998, notamment parce qu'elle n'a effectivement jamais pris la forme d'insultes explicites ou de ce qu'on voudrait qualifier au pied de la lettre "d'attaques personnelles" (seul Jacquet est assez maladroit pour aller à la faute, sachant en outre que les journalistes du Monde qui l'ont retranscrit n'ont pas été très pertinents sur ce coup-là). Mais à coups d'éditos méprisants, de titres provocateurs ("Et on joue à 13?", "C'est quoi ce match?", "C'était quoi ce match"…), de figures de style choisies ("brave type qui émet des soupirs", "Jacquet le désenchanteur", "du grand Mémé qui accumule bourde sur bourde", "c'est à désespérer de tout et de lui") et de procès systématiques (le programme des Bleus, la liste des 28, Dugarry, la désignation du gardien N°1, l'injonction de désigner un onze type…), L'Équipe avait bel et bien construit, méthodiquement, sans aucune mesure ni ambiguïté quant à ses fins et avec toute la puissance que lui conférait sa réelle autorité, une machine à casser du Jacquet. Mais la malveillance n'étant pas un délit, les machinistes peuvent prétendre n'avoir fait que leur boulot, "exercé leur droit critique". C'est-à-dire, selon leur conception de ce droit, en martelant un point de vue univoque, sans pondération, sans aucune place donnée à des opinions contradictoires… Mécanique de la malveillance Sans revenir dans le détail de l'affaire, abondamment traitée sur ce site (voir les liens compilés en bas de page), rappelons tout de même sur quoi reposait la campagne des principales plumes de L'Équipe. 1. Le constat que la probabilité de l'échec dans un tournoi type Coupe du monde est de toute façon plus grande que l'éventualité d'un succès, ce qui permet d'anticiper toutes les raisons de cet échec en faisant valoir a posteriori sa compétence supérieure sur l'air de "on vous l'avait bien dit". Appelons ça l'idéologie de la lose, qui a le mérite d'être gagnante presque tout le temps (sauf quand la France est successivement championne du monde et d'Europe, pas de bol). 2. Un mépris de classe plus ou moins conscient envers un technicien qui, en raison de son expression maladroite, pouvait aisément être stigmatisé comme un être limité. L'expression "brave type qui n'émet que des soupirs" résume assez bien cette dérive. 3. La confusion totale entre des opinions personnelles érigées en vérité révélées et le travail d'analyse critique et autant que possible, objective, qu'implique le journalisme. C'est d'abord par une prétention exorbitante (ô combien injustifiée) et par un syndrome d'hypercompétence aggravée que le quarteron de journalistes en question s'est ridiculisé au point de faire de la plus grande victoire du sport français un moment de total désaveu personnel. Quelques rafraîchissements Il est toutefois important de rappeler que de nombreux autres médias tenaient un discours identique (notamment les journalistes non spécialisés qui y allaient de leurs commentaires entendus), et que la vindicte s'est ensuite retournée exclusivement sur L'Équipe. En outre, il y a évidemment des causes objectives à la défiance qui s'était établie au début de 98 envers l'équipe de France chez la majorité des supporters (nous-mêmes n'en menions pas si large). La faible qualité des matches amicaux entre 96 et 98 était l'élément le plus manifeste. Nous sommes instruits aujourd'hui du problème de motivation que ces rencontres posent à des internationaux très sollicités. Mais en revanche, on oublie qu'à l'époque quelques rendez-vous à enjeux avaient été parfaitement abordés par les Bleus, comme le France-Espagne qui avait inauguré le Stade de France. Les "essais" tactiques répétés de Jacquet semaient également le doute sur la clarté de ses intentions et ulcéraient une presse qui voulait à toute force une équipe type. La suite a montré que le sélectionneur avait une ligne directrice et qu'il a su faire les bons choix. La partialité des critiques était pourtant évidente. Par exemple, le scandale provoqué à l'occasion de la publication de la "liste des 28" avait totalement occulté le fait que de nombreux autres sélectionneurs n'avaient pas procédé autrement. On avait voulu faire d'une communication très mal gérée une preuve supplémentaire d'incompétence, et l'exclusion des six avait alimenté les procès sur le bien-fondé du groupe finalement constitué. Mais quoi qu'il en soit, si les faits justifiaient des inquiétudes, en aucun cas ils ne permettaient de dresser un tableau aussi noir et catastrophiste qu'il le fut par les éditorialistes de L'Équipe (un de nos articles de l'époque remarquait qu'il n'y avait plus que des éditos dans le journal). Tout n'allait pas si mal pour cette sélection comptant déjà son lot de stars en pleine réussite, mais bizarrement, le sélectionneur était rendu entièrement responsable d'une bérézina certaine. Le retour du refoulé L'affaire Jacquet-L'Équipe et son dernier épisode en date témoignent de la dramatisation absurde des affaires du foot par un certain journalisme qui se prend tellement au sérieux qu'il se retrouve contraint à des affrontement haineux et à des revanches sournoises. Pour cette tendance de la profession (1), la critique ne saurait être ni constructive ni bienveillante, ni drôle ni distanciée. On en a encore eu une illustration avec le traitement de l'échec patent de Luis Fernandez. Au moins ce dernier exemple montre-t-il que ce n'est pas une question de personnes (nous partageons l'avis à peu près général de la presse spécialisée sur l'incompétence du coach parisien), mais bien de pratiques. La polémique fait vendre, la polémique vicieuse fait encore plus vendre. Les plaignants ont fait valoir les "excuses" prononcées du bout des lèvres le 14 juillet 1998 dans un éditorial de Jérôme Bureau. Quelques lignes au lendemain de ce qui fut pour eux une défaite compensent-elles des mois de dénigrement au cours desquels la lâcheté et la malveillance ont effectivement dominé? Fermaient-elles le dossier comme l'ont prétendu à l'audience les avocats du journal? La relecture de ce texte (intitulé "À Aimé Jacquet") montre bien la nature de ce mea culpa minimal, sans commune mesure avec la "flagellation" qu'annonçait ce même Bureau peu de temps auparavant en cas de titre. Le dernier tiers de l'article n'est rien d'autre qu'une nouvelle charge contre le sélectionneur auquel il reproche déjà "la violence extrême" de ses propos (se gardant bien, dans le contexte d'alors, de lancer une procédure en diffamation — pourtant "voyous" et "malhonnêtes" sur TF1, ça valait bien "lâches" et "infects" dans Le Monde). Une charge qui se termine par cette incroyable inversion des rôles: "Triste évangile que celui qui prône le lynchage de ceux qui n'ont pas pensé comme vous. Triste évangile que celui qui préfère la haine au pardon". Les lapideurs de la veille n'apprécièrent pas de se retrouver lapidés du lendemain, avec leurs pierres encore à la main. En réalité, aucun retour critique, aucune analyse réflexive n'a été menée par ces auteurs, qui n'ont pas eu peur d'affirmer s'être "trompés de bonne foi". La suite de l'histoire a montré à quel point l'affaire a été enfouie et refoulée pour resurgir avec le successeur de Jacquet sous des formes chroniques et larvées (sur ces règlements de compte à retardement, voir Un couteau dans la manche, Tribunal de presse ou Du goudron et des plumes). Épilogue ? On peut s'irriter du caractère récurrent d'un sujet qui nous tient à cœur depuis les premiers mois d'existence des Cahiers, dans cette même année 1998. En l'espèce, la résurgence de l'affaire étant le fait du quotidien, nous n'allions pas nous priver de rouvrir le dossier — tout en ayant bien conscience que beaucoup de lecteurs, pour avoir partagé l'opinion de L'Équipe sur les Bleus de Jacquet, sont enclins à s'en sentir pour partie solidaires. Il se trouve que la plupart des journalistes les plus impliqués dans l'affaire ont quitté le quotidien sportif, le récent départ de Jérôme Bureau ayant en quelque sorte tourné la page en interne (voir Sale temps pour L'Équipe). Ce week-end, il a été confirmé que la direction des rédactions était désormais confiée à Claude Droussent, qui comptera sur les rédacteurs en chef Patrick Le Roux, Michel Dalloni (transfuge du Monde) et Fabrice Jouhaud (responsable football). On a déjà cru remarquer une inflexion de la ligne éditoriale, peut-être moins coupée du monde et un peu plus créative. On se doute bien que cette nouvelle Équipe n'ira pas jusqu'à rouvrir le dossier Jacquet pour en purger le contentieux, mais on souhaite sincèrement que pour le reste, elle ait de grandes ambitions. (1) Qu'on ne nous fasse pas dire qu'elle couvre l'ensemble de la profession, ni même l'ensemble de la rédaction de L'Équipe. Compil '98 L’auto-flagellation, sport national, 25 février. La stratégie de L’Equipe, 27 avril. 28 motifs de polémique , 25 mai. (28-6):2=11 ?, 26 mai. La voix du plus fort, 29 mai. Dans le tunnel, 7 juin. Les chiens aboient, la caravane leur passe dessus,13 juin. La facile victoire des antidugarristes primaires, 14 juin.

Réactions

  • Mon ego et moi le 29/04/2003 à 06h53
    S'il y a intention de nuire, et cela semble être le cas, le journaliste qui écrit l'article et le signe tombe sous le coup des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de presse et peut voir sa responsabilité engagée. Contrairement aux Etats-Unis (1er amendement à la Constitution) ou aux pays d'Europe du Nord, la liberté d'expression, et subséquemment celle de presse, n'est pas sans limite. Jusqu'à un arrêt récent (12 juillet 2000, tiens donc) la cour de Cassation avait retenu la responsabilité des auteurs, y compris satiriques (Arrêts Branly de 1951 et Guignols de l'Info de 1997). Donc, les attaques incessantes peuvent tout à fait faire condamner leurs auteurs. Ce serait relativement sain si on veut éviter une presse où figurent attaques personnelles, droits de réponse et contre-droits de réponse, au détriments de l'information et des nalyses. (bon en même temps, je vous concède que les nalyses de l'Equipe rappellent gentiment le bon vieux de temps de "Poire et cahouètes" avec C. Ockrent, S. July et P. Alexandre chez nos marionnettistes autrefois préférés avant usure camionnière stéphanoise)

  • Mon ego et moi le 29/04/2003 à 06h57
    Ca c'était au civil, que le criminel tient en l'état. Donc si un juge pénal retient la diffamation contre l'Equipe, le juge civil devra en faire autant et évaluer le montant du dommage à réparer. Mais ça reste quand même d'une bassesse assez confondante, tout ça...

  • Le Plan le 29/04/2003 à 08h24
    Je me demande bien combien de ceux qui critiquent le comportement de l'Equipe de l'epoque lisait le quotidien. Dire que tout le journal cassait le selectionneur, c'est faux.

    Jaquet a continue de les insulter (il n'y a pas d'autres mots) dans les seminaires qu'il a ete donner dans les grandes multinationales depuis qu"il est champion du monde".

    Si le proces permet a Jaquet de se taire un peu, c'est deja ca de gagne.

    Et puis triple lol pour la personne qui dit avoir percu "des qualites de meneur d'hommes" de Jaquet dans les yeux dans les Bleus ! Moi j'ai surtout vu le role de deschamps. Mais encore une fois, je ne tire pas de conclusions definitives sur les competences de Jaquet apres un publi-reportage d'une heure et demie plein de gloriole patriotique. Je me contente de regarder comment jouait l'edf pendant cette fameuse coupe du monde.

    Et puis si je ne m'abuse, les Anelka, Trezeguet et autres Henry jouaient deja des demi finales de coupe d'europe a l'epoque, donc c'etait quand meme deja de bons joueurs. Il y avait des alternatives a Guivarch ou Dugarry, bon sang !

  • Axl le 29/04/2003 à 09h48
    D'accord avec le Plan. Ceux qui disent que l'Equipe ne cessait de tailler Jacquet et ne voyait rien de bon dans son action ont la mémoire sélective. L'Equipe avait mis à son crédit le fait de mettre en place une défense quasi infranchissable et d'obtenir la meilleure série de résultats du foot français. Mais, comme l'immense majorité de la population, elle doutait très fort de voir cette équipe de France là gagner la coupe du monde, d'où ses attaques contre certains choix du sélectionneur. Attaques dont, même si a posteriori elles se sont de justesse révélées injustifiées, on n'a aucun droit de la blâmer: un quotidien sportif, encore une fois, n'est pas le bulletin de la FFF.

  • El mallorquin le 29/04/2003 à 09h54
    Débat sans fin... ça fait environ huit fois que je lis ça dans tes posts Axl. :-o

  • John Cleese le 29/04/2003 à 09h54
    "un peu triste qu'on ait gagné sans y mettre vraiment la maniére"
    --> oui c'est vrai que la France avec ses 4 titres de champion du monde pouvait se permettre de prendre des risques, de jouer contre-nature, juste pour pouvoir dire, au cas où on aurait gagné cette coupe du monde, qu'on l'avait gagnée avec panache.
    Faut être réaliste, nom d'un chien, on a attendu 68 ans pour gagner notre première coupe du monde, et je suis sidéré qu'il y en ait qui fassent encore la fine bouche : "triste qu'on l'ait gagnée sans la manière" !!!

    Je crois réver.

    D'autant que c'est un supporter du PSG qui écrit ça !!!

  • El mallorquin le 29/04/2003 à 09h57
    J'avais pas vu ton intéressant post, Peter... Du coup j'ai une interrogation existentielle grave : appréciant à la fois Jacquet et Ronaldinho, je me demande dans quelle catégorie je dois me ranger. Je suis en plein désaroi.
    ;-))

  • NoNo93 le 29/04/2003 à 10h06
    Non John : "Un peu triste"
    J'ai été évraiment content qu'on l'ait gagné, çà n'empéche que la maniére n'y était pas, comme un arrière goût, pourquoi faudrait il que je dise le contraire?, je pense sincérement qu'on était la meilleure équipe du tournoi par notre rigueur défensive mais franchement on a été laborieux, en rapport l'euro 2000 m'a semblé bien plus incontestable, on a été encore au dessus du lot et avec plus la maniére.
    Quand à "on a attendu 68 ans" ou encore "avec nos 4 coupes du monde", d'une je suis pas né assez tôt pour attendre aussi longtemps, de deux même si on avait gagné 4 coupes du monde, à ce que je sache çà aurait pas été les mêmes joueurs qui l'auraient joués, alors le palmarés pour justifier ou pas d'un système de jeu çà me semble assez mal venu
    Dis toi que c'est un supporter de la seleçao qui te parles pas un supporter du PSG ;-)))

  • marco348 le 29/04/2003 à 10h16
    le débat merite-t-il vraiment d'être remancé alors que l'on sait par avance qu'il est stérile parce que l'ensemble des opinions sont argumentables ?
    Pour moi le débat était enterré, et le seul nouvel événement lié est la plainte de l'Equipe. Mon avis est très claire : cette plainte est absolument minable, et justifie presque à elle seule les insultes reçues, quand bien même celles-ci n'ont rien de dramatique. certains crétins de l'équipe feraient mieux d'organiser une collecte de nourriture pour l'Irak qu'étaler encore plus au grand jour leur imbécilité !!!
    Au fait, elle date de quand cette plainte ? Parce que je les soupçonne d'être aussi particulièrement persévérant dans leur débilité...

  • Le Plan le 29/04/2003 à 10h25
    Mais meme pas Axl !!! L'equipe a dt "qu'avec Jaquet, la France risquait de passer a cote de la chance de gagner cette coupe du monde". Tu parle d'une insulte ! Puis ils ont ironise sur le choix des 23 au lieu de 21 ou quelque chose comme ca.

    Je me souviens aussi que les critiques les plus virulentes, c'etaient plutot les media generalistes, et particulierement la television. Bureau etait invite pour ddonner un avis "d'expert" qui corroborait les analyses ddes gens du 20 heures.

    Je trouve incroyable que des gens comme Roland aient pu retourner leur veste sans que personne ne releve les nombreuses insultes qu'ils avaient infliges a Jaquet, et que celui ci se focalise sur l'equipe la ou tous les journalistes sportifs de France ironisaient sur son boulot.

    Et ne me reparlez pas de l'Euro 96 !

La revue des Cahiers du football