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Vidéo maton

Canal+ passe les hors-jeu au "révélateur" et les arbitres assistants sur le gril. Le chantage à l'arbitrage vidéo franchit une nouvelle étape, mais la télésurveillance ne fait que la preuve de son inefficacité et de sa vision déformée du jeu.

Auteur : Pierre Martini le 25 Sept 2002

 

 

Canal+ nous a réservé une de ces innovations technologiques dont la chaîne a le secret, avec le "révélateur" (sic), dispositif visant à tracer une ligne orthogonale sur les images du ralenti afin de vérifier l'existence ou non des hors-jeu. Ce gadget s'ajoute donc à tout ce qui vient déjà polluer la retransmission elle-même, comme les gros plans incessants ou les ralentis à tire-larigot. Cette technique est anodine, mais son usage par le diffuseur du championnat de France constitue un véritable coup de force dans le contexte actuel du débat sur l'arbitrage. Le "révélateur" n'est en effet rien d'autre qu'un prototype d'arbitrage vidéo testé en conditions réelles par une chaîne de télévision, qui soulignera à chaque utilisation l'absence d'arbitrage vidéo…

 


Sur cette action, l'attaquant lensois n'aurait jamais eu la possibilité de récupérer le ballon, mais comme un hors-jeu a été sifflé, Canal repasse l'action pour vérifier quand même. Quel est l'intérêt?

 

"On n'en voudra pas au juge assistant qui lui ne dispose pas des images", déclare Thierry Gilardi. Intéressante formulation. On ne lui en voudra pas, mais on va examiner chacune de ses décisions et livrer la sentence aux téléspectateurs. Denis Balbir l'annonce pendant Lens-Bayern: "Comme ça, il n'y a pas à discuter". Car évidemment, la machine est infaillible et le verdict est sans appel. C'est-à-dire que chaque levée du drapeau sera suivie d'un passage devant cette photo-finish. C'était déjà le cas auparavant, mais voilà que les télévisions se dotent d'un outil "scientifique".

 

Le "révélateur" porte pourtant bien son nom, en mettant en évidence les névroses de la télévision et quelques-uns des travers rédhibitoires du vidéo arbitrage ou de ce qui s'en rapproche, sur ce problème spécifique des hors-jeu. Il y a d'abord le caractère maladif et obsessionnel de la réalisation télévisuelle des rencontres, qui veut à toute force et systématiquement réexaminer les décisions arbitrales. Les commentateurs ne vont pas réfléchir une seconde à l'intérêt de la chose, comme en témoigne leur propension à rejuger des actions qui n'auraient de toute façon pas eu de suite. Sachant par ailleurs que les décisions de l'arbitre sur le terrain sont irrévocables, la démarche est parfaitement gratuite — sauf si l'on admet que le but est bien de stigmatiser les directeurs de jeu et leurs assesseurs.

 

Quant à l'infaillibilité du dispositif, elle mérite d'être interrogée. Si les effets de focales semblent a priori bien gommés par l'appareil, observons que la ligne vert sombre alignée sur le dernier défenseur doit mesurer — si l'on en reporte les dimensions à l'échelle réelle — quarante bons centimètres. En ajoutant à ce problème sa dimension temporelle (il faut trouver une image arrêtée correspondant exactement au contact du passeur avec la balle) et optique (l'image arrêtée produit des images floues et baveuses) comment alors juger les hors-jeu les plus "limite", c'est-à-dire précisément ceux qui posent le plus problème?

 

D'autre part, la règle parle de joueurs "sur la même ligne". Or, sur une image arrêtée, selon que l'on place la ligne à hauteur des pieds ou bien à celle du buste, on tirera des conclusions inverses. Sur les phases litigieuses, le défenseur et l'attaquant sont souvent penchés dans des directions opposées, puisque l'un remonte et que l'autre fait l'appel en profondeur. Les chaussures de l'avant-centre sont en jeu, sa chaîne en or est hors-jeu… On s'aperçoit qu'il faudrait d'abord définir une convention avant d'appliquer un tel système, ce qui ne ferait que le compliquer dramatiquement et le rendre encore moins probant.

 

En attendant, la marge d'erreur du "révélateur" reste énorme, mais cela ne dérangera pas les commentateurs, habitués à conclure n'importe quoi d'un ton définitif dès lors qu'ils ont "vu les images", comme si les caméras, infaillibles, devaient magiquement révéler la vérité… Cela fait très longtemps que les télévisions arbitrent les matches avec la vidéo, et ce nouveau gimmick n'est qu'un pas de plus vers cette prise de pouvoir que parachèverait le recours au magnétoscope au cours même des matches. Elles ont réussi à créer un débat absurde autour d'une solution qui en plus d'être largement inefficace, détruirait des éléments absolument essentiels au football.

 

On ne reprendra pas les arguments souvent exposés ici (voir La vidéo, un crime contre le football), mais tant qu'on n'aura pas mis des capteurs électroniques sur les joueurs et le ballon, qu'on ne nous parle pas de solution technologique. La règle du hors-jeu est aussi inapplicable qu'indispensable, et avant que la télévision n'impose le mythe de l'infaillibilité, le football s'en arrangeait. S'il y a des progrès à espérer, qu'on les cherche plutôt du côté de la formation des assistants, ou encore de l'interprétation du doute, qui ne bénéficie jamais à l'attaquant…

Réactions

  • cours-la-ville le 25/09/2002 à 14h13
    Tout à fait d'accord avec toi Coldo, c'est un vrai problème. Si les assistants parvenaient à intérioriser cette petite marge qui devrait profiter à l'attaquant, on aurait moins d'erreurs et plus de buts... Mais comme la position des arbitres est extrêmement fragile et qu'ils s'en prennent plein la gueule à la moindre erreur, ils préfèrent avorter une action dont on ne saura jamais ce qu'elle aurait donné plutôt que laisser marquer un but entaché d'un hors-jeu. Dans ce dernier cas, l'erreur est beaucoup plus grosse et ils ne veulent pas en prendre le risque.
    D'ailleurs, la "ligne" déterminée par l'avant-dernier défenseur est complètement théorique et c'est en voulant l'appliquer à la lettre que les télés se fourvoient avec leurs obsessions du ralenti. Quand les joueurs sont très proches les uns des autres, on devrait considérer qu'il n'y a pas hors-jeu (tant que l'attaquant ne prend pas plus d'un mètre d'avance par exemple). Mais c'est plus facile à dire qu'à mettre en oeuvre... Il faudrait d'abord commencer par mieux protéger les arbitres de tous les procès qu'on leur fait.

  • goom le 25/09/2002 à 14h32
    SI le doute doit favoriser l'attaquant l'équipe adverse (et les supporters) doivent aussi se dire que ce n'est pas normal de se prendre un but alors que l'attaquant est hors jeu...est on prêt (nous supporter) à accepter celà même contre notre équipe?

    De toute façon le hors jeu reste une règle qu'il n'est pas possible d'arbitrer (peut on regarder à la fois le passeur et simultanément l'attaquant en pointe, voire les attaquants). Si dans les années 1900 c'était possible à arbitrer (autre époque, autres moeurs et autre football) maintenant c'est tellement rapide...

  • Positive vibes le 25/09/2002 à 15h02
    J'en discutais avec un pote au boulot qui me faisait remarquer que qd le match est interrompu car l'arbitre va discuter avec son juge de touche, il pourrait aussi bien interoger qqu'un en regie. Ca ne prendrait pas beaucoup plus de temps et au moins on serait sur du resultat.
    Sinon, il me disait aussi qu'il avait ete etudie d'avoir un tres leger denivelle sur la ligne de but de maniere a ce que la balle rentre automatiquement si le ballon rebondissait a l'interieur. Je trouve l'idee assez astucieuse et non couteuse. Bon, evidemment, il faut que le denivele soit tres faible pour eviter des risques de blessure mais n'y a t'il pas a creuser?

  • Géant Vert le 25/09/2002 à 15h23
    Tout a fait d'accord avec toi Positive Vibes, j'avais lu un truc la dessus et j'en avais parlé ici;
    Mais en y repensant, on va peut etre accuser les jardiniers de tracer ce dénivellé plus ou moins comme il faut, non ?
    Il va falloir trouver des jardiniers formés par la LFP....
    Ya qu'a demander a Guy Roux, il s'y connait en gazon !

  • harvest le 25/09/2002 à 15h46
    Goom , si ce que tu acceptes d'un joueur ( comme les fautes techniques - mais les acceptes-tu vraiment ? ) tu proposes de l'accepter aussi pour l'arbitre , alors tu valides aussi pour lui un maillot envahi de publicité , un système de transfert d'un club ( ou d'une fédération ) à l'autre ; mais aussi une autorité supérieure pouvant l'expulser du terrain en cas de comportement d'anti-jeu ( et siffler un hors jeu imaginaire en est un ). Et quand tu dis que "ce n'est pas l'arbitre qui fait le match" , chaque journée de championnat prouve le contraire ( pour la 8ème de L1 , cf. la "main" de Ndiaye ).
    Quant à l'argument cité por LokomotivDallas , la soi disante égalité entre les grandes compétitions et les matchs de quartier , c'est de la mauvaise foi pure et simple : ou alors supprimons les drapeaux electroniques , les 4èmes arbitres , les pelouses nickel , les gradins dans les stades et même les salaires des joueurs ( imaginez toutes les différences entre un Real/Bayern et un Palavas/La Grande Motte ).
    Il semble que la vidéo doive véhiculer éternellement son lot de fantasmes , même quand il s'agit de l'appliquer au sport. Le titre même de l'article de notre ami Martini traduit une crainte excessive du tout sécuritaire. Revoyez votre "morale" les gars et confrontez la aux faits : Les arbitres sont certes humains mais ils nont pas , ou peu , évolué depuis un demi-siècle alors que les athlètes et les tricheurs qu'ils cotoient ont effectué un bond énorme dans leur spécialité; qui prétendrait encore aujourd'hui que le Di Stefano d'antan , livré tel quel hier soir sur la pelouse de Bollaert aurait tenu plus de 20 secondes face à ses hé lien bien , messieurs , tous les arbitres d'aujourd'hui ne sont pas des Puskas du sifflet et pourtant vous leur refusez un des rares moyens de soutenir la comparaison avec leurs clients.

  • bbouger le 25/09/2002 à 16h19
    Il me semble également excessif d'établir un parallèle entre vidéosurveillance et arbitrage vidéo...

    Il est de toute façon clairement impossible de juger les hors-jeux par la vidéo (trop de cas dans le même match, angles de vue viciés...). Par contre la surface de réparation devrait pouvoir être examinée par vidéo. Cela permettrait de dissuader une fois pour toutes les tirages de maillots qui pourrissent le jeu (voir Lens-Bayern), d'éviter les décisions rocambolesques de main volontaire / involontaire (comment l'assistant de Lille-Guingamp a-t-il pu voir une main de N'Diaye là où il était placé??? A moins de vouloir faire jouer un autoritarisme totalement déplacé... Cela aura au moins eu le mérite de montrer aux supporters machos que Mme Viennot n' a rien à envier à M. Moulin ou M. Colombo par exemple).

    Une caméra (ou un arbitre supplémentaire) dans chaque surface permettrait de valider ou non les buts litigieux, les charges + ou - réelles sur les gardiens, les pénaltys limites en dehors de la surface... Bref: apporter un + au jeu et surtout éviter les sempiternelles discussions d'parès-match (à ce sujet, je trouve navrante la réaction des dirigeants messins, tant la main du défenseur est évidente et volontaire).

    Il ne sert à rien de jouer les "sainte-nitouche", de feindre de croire que cela dénaturera le foot... Il faut bien vivre avec son époque en tentant de recueillir ce qui peut être réellement utile. Quant à l'opposition amtaurs/pros, cessons l'hypocrisie, elle est déjà tellement patente. Et moi je me fous, dans ma piètre division amateur, de voir à la vidéo si l'adversaire qui a marqué était hors-jeu ou non!

  • cours-la-ville le 25/09/2002 à 16h40
    Vous commencez à tout mélanger les gars. Les hors-jeu, les franchissements de ligne, les accrochages dans la surface...

    BBouger, je suis désolé mais faire intervenir la vidéo pour examiner ce qui s'est passé dans la surface, c'est interrompre le jeu des dizaines de fois, tout ça pour à l'arrivée ne pas être capable de juger les actions de manière satisfaisante et multiplier les polémiques. Je me répète, mais les polémiques d'après-match seront 4X pires si c'est un comité de visionnage qui prend la décision finale : imagine ça pour le penalty Rabesandratana-Ravanelli, quatre ans après on est toujours pas d'accord, alors je préfère que ce soit l'arbitre qui prenne sa décision en temps réel, ça évite les pires soupçons et des scandales encore plus vifs).

    Pour dissuader les fautes d'antijeu, les tricheries, les simulations, les tirages de maillots, putain mais c'est simple : utilisons la vidéo pour sanctionner sévèrement les mecs a posteriori, et au bout de six mois de ce régime, on aura supprimé 90% des probs d'arbitrage, sans avoir eu à dénaturer complètement le jeu en donnant un pouvoir exorbitant aux caméras de télé. Et je peux t'assurer que ça va le dénaturer : après chaque but, il faudra attendre le verdict vidéo pour manifester sa joie, chaque action sera conditionnée à sa validation ultérieure???

    Quant à l'argument "faut vivre avec son temps", il n'a pas beaucoup d'intérêt, c'est une pensée toute faite qui ne sert qu'à faire l'économie de la réflexion.

    Harvest : je crois que l'obsession sécuritaire passe par ce voyeurisme obsessionnel, cette volonté de tout voir, de tout contrôler, tout diagnostiquer que l'on retrouve tel quel dans le débat sur le football (cf. Foucault, Baudrillard, Virilio et ma soeur).

  • goom le 25/09/2002 à 16h48
    Harvest ne me fais pas écrire ce que je n'ai pas écrit ;-) j'accepte que les joueurs ratent parfois des contrôles (mais pas trop) même si je n'apprecie pas, de même j'accepte qu'un arbitre se trompe. Pour avoir arbitré quelques fois à un très petit niveau je peux te certifier que même avec les meilleures intentions du monde c'est difficile...

    Je réitère ce n'est pas l'arbitre qui fait le match (tu es au courant que le foot se joue à 11 contre 11 ;-) ).

    Qu'on critique les arbitres, je suis entièrement pour, du moment que c'est une critique honnête. Sur les hors jeu, ce n'est pas l'arbitre qui est à mettre en cause mais les arbitres assistants, et de ce côté là il y a vraiment du boulot. Mais je pose aussi une question, comment faire pour qu'un arbitre assistant:
    -suive le ballon pour savoir à qui sera la touche/sortie de but/corner
    -suive le porteur du ballon et en même temps l'attaquant et les deux derniers défenseurs (en fait le dernier puisqu'on suppose que le gardien reste dans ses cages) pour juger le hors jeu.
    - signale les incidents hors du jeu comme deux joueurs en train de se chamailler (comme qui dirait)

    La solution ultime passe par un arbitrage par un robot ayant une vision circulaire de 360°. Comme ça on aura le même arbitrage pour tout le monde, car on reproche aussi aux arbitres d'être humain (puisqu'il n'arbitre pas de la même façon) d'être différent.

    La vidéo peut éventuellement permettre d'améliorer les choses (bien que...) mais ça ne règlera jamais le problème du comportement des joueurs, or le problème numéro 1 c'est le comportement des joueurs non?

  • piem le 25/09/2002 à 16h51
    Juste pour revenir sur la Vidéo en match, je pense que si on considère qu'il y a une part importante d'arbitraire (mot habillement choisi) dans les décisions de l'arbitre. La vidéo ne ferait qu'en rajouter une autre. En effet, en fonction de la position de la caméra, on ne voit pas toujours les mêmes choses... Il y a eu un cas récent d'un match international où les télé française montraient une erreur flagrante alors qu'une vidéo suédoise prouvait la légitimité. Je me souviens du péno de la finale Nantes-Calais qui soi-disant démontrait l'absence de faute (pendant le match), mais le lendemain dans téléfoot l'image avait été montré sous un autre angle où le défenseur touchait bien Cavéglia dans sa course. Le problème c'est qu'en cas de vidéo arbitrage, on se référerait à une image sur une ou deux caméras qui par essence ne peuvent pas tout montré, et dans l'imédiateté du match on se retrouverait face à l'arbitraire de la caméra à la place ou en plus de l'arbitraire de l'arbitre... Pour ma part, je suis plus "dans la ligne" des CDF, à savoir, favorable à l'utilisation a posteriori, en particulier pour les sanctions disciplianaires... ainsi un joueur sanctionné abusivement par une expulsion pourrait se voir exonéré de suspension (ça permettrait aussi de pondérer la règle du double jaune = rouge). En effet, le joueur expulsé pour 2 jaunes parfois assez dur est déjà sanctionné en étant expulsé en match. Pourquoi le faire payer une 2ème fois si les fautes qui ont mérité le carton ne sont pas graves ? A l'inverse, un joueur commettant un acte d'anti-jeu passé inaperçu pour l'arbitre qui n'est pas sanctionné en match, ne l'est jamais a posteriori...

  • Coldo le 25/09/2002 à 16h53
    Cours la Ville: "après chaque but, il faudra attendre le verdict vidéo pour manifester sa joie, chaque action sera conditionnée à sa validation ultérieure???"
    C'est ce qui se passe désormais au Rugby, et apparemment ça ne pose pas trop de problème...
    L'idée est que l'arbitrage vidéo ne soit demandé qu'à l'initiative de l'arbitre central. Ainsi c'est à lui de voir si ça vaut le coup ou pas...
    Pour un hors jeu par exemple, s'il a un doute, il laisse jouer, et si l'action ne donne rien ben ça continue. En revanche s'il y a but, alors là il vérifie...
    Ca me parait jouable...

La revue des Cahiers du football