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L1 :: J3 :: la Gazette // 2

le 25 Août 2010

 


Les gestes

• Le une-deux aérien des Nancéens, léger comme une meringue, et conclu par une belle volée © Sampras de Feret captée par Ospina.
• La frappe © Bundesliga de Niculae, dont il va devenir de plus en plus difficile de se moquer.
• La passe en profondeur © Pedretti de Fabien Robert, au sortir de quelques dribbles de dégagement, qui lance parfaitement Gameiro face à Mandanda.
• Les courses © Bip-Bip de Gameiro face aux coyotes Hilton et Heinze, qui ont fini par se demander si c'était vraiment la peine de défendre aussi loin de leur but.


Les antigestes

• Le coup de coude © The Undertaker d'André Ayew ni vu ni connu dans l'arcade de Sosa
• Les non-sorties © Chicken Run de Grégory Coupet lors des corners, attiré par le ballon qui s'éloigne comme un moustique par la lumière, avant de réaliser un petit saut de puce pendant que le ballon lui passe au dessus de la tête.
• Le coup de poing © Goldorak de Bracigliano dans la tête de Civelli qui avait l'outrecuidance de vouloir mettre un but de la tête.

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"Cyril Rool, twelve poïntz".


"En France, il n'y a pas de 6-0"

"En France, il n'y a pas de 6-0". Au rayon bien garni des clichés élogieux sur l'Angleterre (inséparables du réflexe d'auto-dénigrement franco-français), cette sortie énervée de Frédéric Antonetti risque de faire des petits. L'entraîneur rennais déplorait le blindage stéphanois route de Lorient en faisant allusion aux scores de tennis d'Arsenal contre Blackpool et Chelsea contre Wigan et West Bromwich Albion. S'il ne faut pas négliger la différence d'état d'esprit réelle et tous les facteurs qui contribuent en Premier League à ouvrir le jeu – héritage culturel autant qu'obligation de spectacle –, il faut peut-être prendre aussi en compte le fait que ces scores résultent pour une bonne part des écarts de richesse entre lesdits clubs (lire "Un rapport de 1 à 12 entre Blackpool et Chelsea") et du choix d'une Premier League à deux ou trois vitesses – voir le classement en relief de la dernière saison (1). Lorsqu'on bénéficie de telles différences de qualité dans les effectifs, il est assez logique d'attaquer allègrement contre des adversaires qui ont peu d'espoirs à placer dans un bétonnage à outrance.

Ce qui nous ramène au débat sur un championnat de France qui semble avoir son équilibre dans les gènes (lire "Sans fric, c'est chic?"), et que d'aucuns voudraient plus "élitiste" afin de dégager un Big x de formations auxquelles leurs ressources garantiraient de truster les meilleurs places... Reste donc une question à poser à Frédéric Antonetti: dans un tel schéma, est-ce que le Stade rennais, éternel wanna-be de la Ligue 1, prendrait place dans le haut du panier?


(1) On doit à l'honnêteté de signaler un quatrième 6-0, celui de Newcastle contre Aston Villa au lendemain des déclarations de l'entraîneur rennais, c'est-à-dire la victoire d'un promu contre le sixième du précédent exercice...
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"J'étais un peu en retard pour la causerie, mais ce gentil monsieur vient de me résumer les consignes : 'On ne passe pas'. Je vais les appliquer au mieux, soyez en sûr".


Les observations en vrac

Makoun, Heinze, Taiwo, Ciani, Diarra... heureusement que le Big 3 sait recruter des défenseurs pour marquer des buts.
• On n'ose pas imaginer que le titre "Bordeaux plus têtu" dans L'Équipe de lundi puisse avoir un triple sens.
Gignac et Diawara dans le même vestiaire, c'est un coup à ce que le groupe refuse de gagner pour ne pas avoir à subir les chansons des deux larrons après les matches.
• En fait, Laurent Paganelli est le Jar Jar Binks du football français.
• La seule fois de l'année où Pierre Ménès ne dit pas de l'invité du CFC qu'il mérite de jouer en équipe de France, c'est quand celui-ci mérite vraiment d'être sélectionné. Tu le fais exprès Pierrot ou tu as un truc contre Jérôme Leroy?
• Faire tourner la balle, marquer sur deux coups de pieds arrêtés, quel est le problème avec l'héritage de Blanc?
• Que Heinze marque un but n'est pas très surprenant. Que Makoun marque une copie conforme est plus inattendu.
• André-Pierre Gignac se dit "Prêt à mourir pour l'OM sur le terrain". Pas Rémy apparemment.
• Gourcuff à l'OL pour 22 millions d'euros, c'est toujours une occasion de rigoler en se rappelant que le record en L1 reste le transfert de Nicolas Anelka au PSG.
• Tu sais que ton site est mal référencé quand le mot clef qui te ramène le plus de trafic est "Francis Maroto".



Les objets de la semaine

• L'IRM de Loïc Rémy.
• Le testament de Laurent Blanc, brûlé par Tigana lors d'une séance vaudou au Haillan.
• La feuille de match bouffée par Gameiro.
• Le tee-shirt des Rennais en hommage à Fabien Lemoine. Bon dieu, si on pouvait changer le monde avec des tee-shirts, l'ONU viendrait prendre des leçons en L1.
• Les auréoles sous les bras de Christian Gourcuff, larges comme le Morbihan – à marée basse.
• L'enclume de la Commanderie. Vu la forme du nez de Deschamps, on se doutait que son job consistait à prendre des coups de marteau.


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Généralement, les méthodes marketing avant/après sont assez efficaces. Oui mais là, il s'agit de l'AS Saint-Étienne.


Le come-back du joueur moyen

La semaine dernière, nous signalions l'interview de Julien Sablé dans L'Équipe, dans laquelle l'ancien Stéphanois confessait sans pudeur avoir commis "des erreurs d'ego mal placé". Ce vendredi 20 août, le quotidien donnait la parole au joueur du VAFC David Ducourtioux dans un article titré "Je suis un joueur moyen". Le trentenaire valenciennois y évoque sa place dans l'effectif avec humilité: "On est dans un bateau et on fait partie de l'aventure. Devant ou derrière, honnêtement, je m'en fous. En gros, je veux servir à quelque chose. Je prends du plaisir et ça ne me pose aucun souci. Milieu offensif, c'est nouveau pour moi. À mon âge, c'est super de découvrir, d'essayer de comprendre. Je sers à faire jouer les autres".

Salarié lambda
A l'image de Sablé, Ducourtioux y va de son introspection: "J'ai longtemps pensé que je ne méritais pas d'être là. Peut-être à tort. C'est un problème de confiance en moi, sans doute. Mais là, on fait dans la psychanalyse... Disons que je m'épanouis avec le temps".
La trajectoire de beaucoup de salariés lambda, finalement... Un salarié impliqué plus qu'un autre, toutefois, puisque l'article nous apprend aussi que Ducourtioux, fils de "simples ouvriers", est délégué du personnel et représentant de l'UNFP pour le vestiaire valenciennois. Un rôle qu'il a récemment endossé en se positionnant aux côtés d'Alain Fiard, membre de la cellule de recrutement, récemment visé par une procédure de licenciement.

La coïncidence de ces deux articles invite se demander s'ils ne procèdent pas d'une orientation éditoriale à porter parmi les effets secondaires du fiasco des Bleus en Afrique du Sud: il s'agirait de renouer avec des figures positives, voire de revaloriser les joueurs "moyens", ceux à qui le fan de foot "moyen", lui aussi, ressemble le plus... Calcul ou pas, leurs propos apportent un peu d'air au milieu des interviewes de stars capricieuses jouant au poker menteur sur le marché des transferts ou minaudant sur leur placement. Alors c'est toujours ça de pris.


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Et maintenant, écoutons l'hymne de la Noverge.

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Réactions

  • semtex le 31/08/2010 à 11h50
    Si ses coéquipiers en venaient à secher le match pour aller voir leur pote à l'hôpital, pour le coup, les supporters se désolidariseraient illico !

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