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C1 beau roman : quarts retour

le 11 Avr 2008

 

Manchester-Roma : 1-0
Barcelone-Schalke 04 : 1-0
Liverpool-Arsenal : 4-2
Chelsea-Fenerbahçe : 2-0


Les gestes des quarts

• Les percées à grandes enjambées de Diaby en première mi-temps, au petit goût de déjà vu...  Et qui laissent supposer qu'à Arsenal, on a déjà commencé à expérimenter le clonage humain.
• L'enchaînement dos au but de l'ouragan El Nino, qui envoie Senderos dans le vent avant de faire exploser la lucarne d'Almunia.
• La charge du brigadier léger Walcott qui, au triple galop sur son poney, parvient à traverser un champ de mines de quatre-vingt mètres sans se faire éparpiller avant de déposer une offrande aux pieds d'Adebayor.


Les antigestes des quarts

• La position de matador de Reina qui, croyant pouvoir attirer sur lui le bison lancé vers son but, en oublie complètement de fermer sa portière gauche.
• Le marquage des yeux de Senderos sur Hyppia, qui permet au vieux Finlandais d'échapper au jeune Suisse – en marchant – avant d'envoyer un exceptionnel coup de boule dans la lucarne d'Almunia.
• Le raté "FC Metz represent" d'Adebayor, seul devant un Reina pourtant à genoux et la poitrine offerte.
• Les choeurs d'Anfield qui reprennent cinq fois l'insupportable po-popopo-po-pooo-po... Oh non, pas eux.
• La "Johnny Wilkinson" de De Rossi dans les nuages... Un penalty qu'on aurait aimé le voir tirer un certain 9 juillet.



La mini-bannette
 
La demi-molle
Mirko Slomka (kicker.de) : "Il nous manque de l'expérience pour la mettre au fond – les attaquants se sont procuré de très bonnes occasions, mais il a manqué le dernier centimètre".
 
L’excès d’hédonisme
Thierry Henry (Sport) : "Je n’ai pas entendu les sifflets".

Le temps que les moins de vingt ans ne voudront jamais connaître
Alex Ferguson (L’Equipe) : "On a déjà joué plusieurs fois contre Barcelone. Je me souviens d’un match que l’on avait perdu 4-0 là-bas. A l’époque, on n’avait le droit qu’à trois étranger, je n’avais pas fait jouer Schmeichel et on avait pris quatre buts". On n’avait jamais entendu parler d’Internet, et personne n’avait de téléphone portable. Cantona pesait trente kilos de moins.

Le laid sur le feu
Jean-Michel Larqué (TF1) : "Il n’est pas très élégant, Kuyt". Qui l’eut cru?



c1_quart_bar.jpgBarcelone-Schalke 04. Le scandale

Alors que des milliers d’amateurs de football s’impatientaient à l’idée de suivre un passionnant Barça-Schalke 04, l’UEFA a diffusé dans toute l’Europe la cassette d’un vieux Caen-Marseille sorti des archives de l’INA.
Certes, les Blancs ont fait illusion pendant la première demi-heure, se créant quelques actions chaudes devant le but de Victor Valdés, le gardien normand. Mais comme à l’aller, les attaquants phocéens ont vendangé allègrement, laissant passer une chance historique de sortir le grand SM Caen. Dans ce piètre duel, les Rouge et Bleu se sont imposés sur un but médiocre: un centre de Bojan, un dégagement en chandelle de Bordon atterrissant sur la barre, et Touré – seul joueur ayant survécu aux envolées kamikazes de Neuer – envoie le ballon au fond des filets. En deuxième mi-temps, l’intensité s’est noyée dans une torpeur tiède pour les Caennais. Ni inquiets, ni sereins. Mais la fragilité de l’édifice normand est patente, et les broncas nombreuses.

L'indifférence du Camp Nou
La pañolada qui a sanctionné le choix de Rijkaard de faire sortir Bojan, marque la première rupture sérieuse entre le Néerlandais et le public Catalan. Le coup de sifflet final déchire un silence glacial, dans un stade à moitié vide. Ni soulagement, ni joie, ni colère dans les tribunes. C’est dans l’indifférence que le Camp Nou prend acte du retour des Barcelonais parmi l’élite européenne. Car la perspective de rencontrer Manchester terrorise les socios du SM Caen, qui, pour leur salut, sont prêts à invoquer un miracle, voire mieux: un Messi.



c1_quart_liv.jpgLiverpool-Arsenal. L’orgasme

Parfois, on n’a juste pas envie. Pas envie de disserter sur la mise à mort du football par le business, pas envie de compter le nombre de joueurs nationaux sur le terrain, pas envie de regretter la disparition des clubs norvégiens de la compétition. On a juste envie de siroter son mojito, de fumer sa cigarette et de souhaiter revenir en arrière pour revivre encore le match sans en connaître à l’avance les péripéties et le résultat. Du plaisir pur.

Une partie débutée sous l’auspice des ajustements tactiques (Kolo Touré côté droit, Peter Crouch en deuxième attaquant) et dont on craignait qu’elle se déroule sur le même canevas que les trois premiers affrontements scouso-londoniens de la saison. Tout faux, et grâce en soit rendue à Arsenal. Vingt minutes initiales qui constituent une leçon de géométrie dans l’espace, de déplacements acérés et de transmissions cristallines. Vingt minutes de tableau noir où Alonso et Mascherano courent après un ballon insaisissable, vingt minutes sanctionnées par un but de Diaby après une action de quarante-sept secondes. Vingt minutes d’orgie.

Kuyt ubique, Fabregas cramé
Et puis Liverpool, qui entretient une relation si particulière à la fois à la Coupe d’Europe et à la haine de l’échec, se rebiffe peu à peu, remet de l’intensité et de la qualité, entraîné par l’abnégation infinie d’un Dirk Kuyt ubique, Liverpool qui se rebranche vingt minutes sur courant fort, et égalise sur un corner repris par Hyppia, neuf ans après son premier but pour les Reds. Surtout, Mathieu Flamini se blesse en fin de mi-temps, ce qui a pour double conséquence de relancer le vieillissant Gilberto Silva et surtout de forcer Alex Hleb à jouer plus bas. Fabregas visiblement cramé, la limonade d’Arsenal parut vite éventée. Pendant ce temps le python Liverpool resserre progressivement ses anneaux sur sa proie.

Les Gunners gardent la balle parce que c’est leur nature, mais sans rien en faire, Liverpool attend parce que c’est leur ADN, avec en point d’orgue la soixantième minute pendant laquelle les Gunners échangent trente-deux fois de suite le ballon sans pouvoir prendre le moindre risque. Les espaces bouchés, les visiteurs durent se résoudre à rentre la balle à l’adversaire. Puis tout s’emballe, et le reste s’inscrit dans l’histoire, du coup parfait joué par un Torres jusque-là transparent en profitant de la seconde absence au marquage de Senderos, à l’imitation parfaite du Michael Owen 1998 par un Theo Walcott hors du monde pendant quinze secondes, en passant par le raté monégasque d’Adebayor seul face à Reina. Le tout conclu par le rush volontaire d’un Ryan Babel comme d’habitude remarquable, déséquilibré en pleine surface par Touré qui paie là son manque d’automatismes au poste de latéral droit.

Arsenal peut pleurer d’avoir joué un football magique pendant six mois et de produire une nouvelle année vierge, Liverpool peut se rengorger d’avoir amadoué une nouvelle fois les dieux de la Champions League. Une heure et demie de rare plaisir, qui nous fait oublier un instant que ce sont encore les joueurs de ballon qui se sont fait sortir.



Manchester-Roma. Post-coitum, animal triste.

30e minute. Daniele de Rossi, à qui ça n’a pas du arriver souvent ces vingt dernières années, met son penalty au-dessus à 0-0. Entre des Romains sans espoir et, conséquemment, sans vraiment d’envie, et des Mancuniens sans Ronaldo, ni Rooney, et avec Silvestre, rien d’autre à signaler. Ah si, sous les applaudissements, le légendaire Gary Neville a enfin débuté sa saison et entre lice pour un incroyable doublé, dix ans plus tard.



Les observations en vrac

• Qui a eu la bonne idée de faire jouer Adebayor avec un short grenat? Le messisme, c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie jamais.
• Marcelo Bordon peut être rassuré: à sa retraite footballistique, il pourra se recycler en rugbyman.
• Incroyable, comme le même penalty sifflé lors de PSG-Lens ou de Liverpool-Arsenal semble aux commentateurs dans un cas volé, et dans l’autre parfaitement naturel.
• Il aura fallu quatre-vingt minutes pour qu’Abidal pousse une montée jusqu’à la ligne de but adverse.
• Finalement, Emmanuel Adebayor aura trouvé un moyen de remplacer Henry. Après avoir été sifflé 425 fois hors-jeu, il va fêter seul son but alors que tous ses coéquipiers se jettent sur Walcott, bien conscients qu’ils lui doivent l’égalisation.
• Quand Thuram donne l’impression de faire un bon match avec le Barça, c’est vraiment que les Catalans ont touché le fond.
• Les Anglais ont été interdits de jouer la dernière journée de Premier League en Asie, mais ils ont quand même trouvé le moyen de jouer la finale de la Cup en Russie.
• Kuranyi n'a toujours pas retrouvé le manuel "marquer un but pour les nuls" qui lui a été offert à son anniversaire le mois dernier.
• Zidane aurait pu demander des droits d’auteur à Gerrard pour son penalty face à Arsenal. Il avait mis le même à Vitor Baia au stade du roi Baudoin lors de l’été 2000.
• Comment peut on amener quatre clubs en demis avec quatre gardiens aussi quelconques?



La C1 vue du forum

=>> Tricky - mardi 8 avril 2008 - 23:20
C'est pénible de se taper six mois de mornes poules pour attendre ça et que ce soit deja fini.

=>> Saian Supa Carew - mercredi 9 avril 2008 - 11:00
Quelle déprime cette Champions League quand meme...L'année dernière on avait en demi: Liverpool-Chelsea, Milan-Manchester.
Cette année, ça va être sûrement la meme chose (sauf énorme surprise), en remplacant le Barça par le Milan... qui a remporté le trophée l'année derniere, succédant ainsi au palmarès au FC Barcelone... Et décidément, j'en peux plus de ce foot anglais.

=>> Un mec que tu connais pas - mercredi 9 avril 2008 - 11:57
Résumons: clubs anglais sans Anglais, Ligue des champions sans champions. On va jouer sans ballon bientôt...

Réactions

  • Lucarelli 1 le 11/04/2008 à 17h43
    Je suis d'accord, je ne fais pas confiance aux commentateurs.

    Par contre, attends Roberto, ça va être son heure, là, et sorts les dicos.

  • Save Our Sport le 11/04/2008 à 17h46
    arnaldo01
    vendredi 11 avril 2008 - 14h57
    Save Our Sport
    vendredi 11 avril 2008 - 10h04

    Et également gros plussunage sur les tristes gardiens des demi-finalistes à venir.
    Ce ne sont pas des tocards, mais comme si bien dit, ils sont quelconques.
    -----

    Parce qu'ils considerent que pour gagner au foot, il faut marquer un but de plus que son adversaire ! Par exemple, quand Chelsea depense 40 millions d'euros pour Drogba, les dirigeants de liverpool ont deux choix :
    -acheter un bon gardien qui arretera les tirs de DD 3 fois sur 4
    -acheter un bon attaquant qui marquera plus de buts que DD
    Ils ont clairement choisi la deuxieme solution (Torres)
    -----------

    Te te te, tu peux acheter un talentueux jeune gardien qui a fait ses preuves pour pas très cher, et qui ne t'empêchera pas d'acheter la vedette que tu veux en attaque.
    Surtout pour ces clubs là.

  • Tricky le 11/04/2008 à 18h04
    Exemple : Scott Carson.

    Bon, non : exemple : Hugo Lloris.

  • Roberto Cabanastonvilla le 11/04/2008 à 22h26
    Björn Björk
    vendredi 11 avril 2008 - 04h15

    ******

    oui, mais on peut aussi mettre la lettre G. Je mais onques au défi de m'en démontrer l'impossibilité.

    Si ça se trouve, c'est un stagiaire de l'é lien qui a fait une faute de frappe, et tout le monde suit sans réfléchir


    c'est ça qui m'ignièrve.

  • Roberto Cabanastonvilla le 11/04/2008 à 22h34
    Pour Kiev devenu gnnny'v, je suis quasi-sûr que c'est un laxisme orthographique qui sévit depuis des années.

    Par exemple, sur de nombreux atlas français, on lit "beijing" au lieu de "pékin" (traduction officielle de la diplomatie française"

    quand kiev était soviétique, on a pas pensé une seconde à faire du lettre-à-lettre cyrillique-latin, mais on a utilisé le terme français, en usage au moins depuis le mariage d'Henri Ier avec la princesse Anne de Kiev (ce qui explique le prénom de leur enfant et successeur, Philippe,nom de la tradition grecque et orthodoxe bizantine)




    pour federer, je suppose, étant suisse allemand, que ça se prononce comme on prononce "roger" en allemand suisse, mais les commentateurs, n'ayant (comme moi, je suppose) aucune notion de l'accent suisse allemand, devraient avoir un minimum de décence patriotique et éviter la prononciation à l'américaine, rodjeure, qui est grotesque.




    (dans le même genre, certains commentateurs de formule 1, voulant faire les wanabee "je maitrise total le portugais", prononçaient sao paulo comme suit : "san paolo", ce qui était limite ridicule. Soit ils savent prononcer avec l'accent portugais, soit ils font comme vous et moi, et prononcent avec l'accent français sa-o-polo)

  • José-Mickaël le 12/04/2008 à 08h02
    Bon, c'est un peu hors-sujet, mais ce sont des questions qu'on se pose souvent (normalement) quand on suit le sport international.

    > Pour Kiev devenu gnnny'v, je suis quasi-sûr que c'est un laxisme orthographique qui sévit depuis des années. Par exemple, sur de nombreux atlas français, on lit "beijing" au lieu de "pékin" (traduction officielle de la diplomatie française"

    Oui mais il y a deux choses différentes :
    1) La retranscription d'un alphabet "étranger" vers l'alphabet romain.
    2) La traduction de certains noms propres (mais pas tous) : Londres, Milan, Jean-Paul II...

    Pour donner un exemple, Japon, c'est un nom propre de la langue française. Aucun japonais ne nomme son pays ainsi. Si j'ai bien compris, quand on retranscrit en lettres romaines le mot japonais qui qualifie leur pays, on obtient quelque chose proche de Nippon.

    Pékin, c'est un nom propre de la langue française. Il a sûrement un lien avec le mot chinois, mais le lien est très éloigné. Par contre, la retranscription du mot en chinois, c'est Beijing. Sauf que la retranscription, elle est faite en une certaine langue, et il me semble que Beijing est la retranscription anglaise (ça doit être pareil pour Nippon, puisqu'on doit prononcer nipone et non nipont je crois).

    Un atlas français devrait à mon avis écrire «Pékin (Beijing)» (le nom en français s'il existe, puis en chinois avec retranscription en lettres romaines puisqu'en France, on ne connaît pas bien l'alphabet chinois). De même qu'on écrit «Francfort (Frankfurt)».

    Kiev, c'est apparamment le nom propre de la langue française, d'après ce que tu indiques. Est-ce que Ki'yv est une retranscription du nom original en cyrillique, de même que Beijing ? Et qu'en est-il de la ville de Homel, autrefois nommée Gomel sur les atlas ? Je ne sais pas.

    Mais pour les personnes, on n'utilise jamais de traduction en français. Autrefois on le faisait : Christophe Colomb au lieu de Cristoforo Colombo, Magellan au lieu de Fernando do Magalhaes, etc. Mais aujourd'hui ça ne se fait plus (sauf exception comme le nom des papes). Donc pour Hleb ou Gleb, on n'utilise pas le 2) (nom propre en français) mais le 1) (transcription du cyrillique en alphabet romain). Et j'en reviens à ma question : Gleb ne serait-il pas la retranscription russe et Hleb la retranscription biélorusse (donc correcte) ?

    Il me semble en tout cas que c'est plus compliqué qu'un simple laxisme.

    Pour moi, la question n'est donc pas résolue.

    > pour federer, je suppose, étant suisse allemand, que ça se prononce comme on prononce "roger" en allemand suisse, mais les commentateurs, n'ayant (comme moi, je suppose) aucune notion de l'accent suisse allemand, devraient avoir un minimum de décence patriotique et éviter la prononciation à l'américaine, rodjeure, qui est grotesque.

    Je trouve ça grotesque moi aussi, mais je n'en suis pas sûr. En France, il y a depuis vingt ans une mode qui consiste à donner à son enfant un prénom anglais et à le prononcer à l'anglaise - mais pas toujours, c'est à la discrétion des parents. Ainsi, Steve Marlet se prononcerait à l'anglaise, mais pas Steve Mandanda (semble-t-il). Peut-être que les parents de Federer ont donné à leur fils un prénom anglais et l'appellent-ils Rodjeure ? Mais peut-être qu'en fait c'est un prénom français qu'ils lui ont donné ? (C'est pas allemand, Roger, si ?) Evidemment, il faudrait lui demander... Je pense que les journalistes se contentent de prononcer comme leurs collègues, donc ne se posent jamais de questions et on ne saura jamais. Dommage, je n'aime pas écorcher les noms des gens...

    > (dans le même genre, certains commentateurs de formule 1, voulant faire les wanabee "je maitrise total le portugais", prononçaient sao paulo comme suit : "san paolo", ce qui était limite ridicule. Soit ils savent prononcer avec l'accent portugais, soit ils font comme vous et moi, et prononcent avec l'accent français sa-o-polo)

    Cela dit il y a quand même des limites, on ne va pas s'amuser à prononcer les noms étrangers avec un parfait accent, ce serait mélanger les langues (comme J.C. Van Damme !) Soit on parle français, soit on parle portugais, mais pas les deux.

    Il me semble que l'usage en français, c'est de prononcer un mot étranger en employant les sons de notre langue, mais en essayant de se rapprocher de la sonorité originale. C'est pourquoi on ne dit pas Nève-Yorke mais Nou-Yorke. Le "ou" existe chez nous, donc on l'utilise, mais pas le "r" anglais, donc on fait ce qu'on peut avec notre "r" à nous. Bref, va pour sao polo ou même san polo...

  • Raspou le 16/04/2008 à 10h37
    Yo les Brits, vous me saouliez un peu avec votre débat sur la prononciation de Hleb, j'ai donc écrit à un pote biélorusse, voici sa réponse:

    "About Alexander Hleb. In Belarus there are 2 national languages: belarussian and russian. In russian language his name pronounce as Gleb, in belarussian as Hleb. Russian language is widely used, so we pronounce as Gleb."

    Fin du débat, je poste sur les différents sites où le serpent de mer a montré sa frimousse ignoble.

La revue des Cahiers du football