
Émois rémois
Le p'tit coin à la rémoise, où le foot est sacré roi.
Thibal
10/09/2010 à 23h28
Sitôt débarrassé du boulet Fauré, sitôt installé en tête du championnat à l'envers et avec la manière s'il vous plait !
Réussir à faire marquer 4 buts à Vannes qui n'en avait marqué que 3 en 5 journées n'étaient pas une mince affaire, on en pardonnerait presque Deaux d'avoir terni le solide match de nos attaquants.
Lubo
20/09/2010 à 12h55
Sainté en tête de la L1, un bon vieux Reims - Nantes ce soir, de là où il est et s'il est encore en contact avec notre monde, Giscard doit se sentir revivre !
Bertrand Sversal
22/09/2010 à 21h19
Bon, juste pour dire que les choses rentrent dans l'ordre après la victoire stadiste contre Nantes. Ce fut certes dur mais seule la victoire est belle. Ca se présentait pourtant mal puisque les rouge et blanc étaient menés au bout de 20 minutes, sur une erreur de Mandi (une erreur de jeunesse on va dire... Gamin, la prochaine fois que tu joues contre des pointures du style FC Nantes, le ballon, tu le dégages direct, sans réfléchir). On se disait alors que c'était le début de la fin et j'entendais déjà la complainte de Thibal...
Mais là, miracle ! Un dénommé Djilobodji s'amusait à commettre deux fautes relativement grossières en moins de dix minutes. L'arbitre décidait par conséquent de renvoyer Djidji l'amoroso aux vestiaires et un nouveau match commençait avec le résultat que l'on sait...
Bilan : une victoire mais qui ne rassure pas. Les dix dernières minutes furent longues et laborieuses, même si on peut se prévaloir d'un nombre conséquent de blessés.
Sinon, Frédéric Biancalani (ex Nancy et Metz) monte dans le train rouge et blanc. Welcome guy !
"Djidji ? C'est toi là-bas dans le noir ?
Attends ! Laisse-moi te regarder
Mais tu pleures, tu pleures Djidji ?
Ça n'a pas été là-bas, hein ?
Et alors... Et alors, qu'est-ce-qu'ils comprennent ces champenois, hein ?
Ma, Djidji, qu'est-ce que tu croyais ? Devenir comme ça Djidji le footeux ?
Mais... Mais tu peux pas t'en aller comme ça
Ici tu es chez toi… Ici tu es le roi.
Tu entends, tu les entends Djidji ?
Ils sont tous là, ils ont dû te reconnaître à la gare
Tacle Djidji, tacle, c'est ton public
Tacle pour eux, tacle pour moi qui n'ai jamais su te parler
Oui, vas-y, bravo Djidji, tacle !"
Bertrand Sversal
25/09/2010 à 14h07
Hier, c'était Metz-Reims. Exilé en Lorraine, je me suis risqué à Saint-Symphorien pour aller voir ça. Match semblable à mon statut lorsque j'ai rencontré pour la première fois celle qui allait devenir Mme Sversal : nul et vierge. Mais, comme je le disais déjà à l'époque : ce qui est pris n'est plus à prendre. Car les rouge et blanc ont été pénalisés par l'état de la pelouse et l'humidité ambiante. Les stadistes ont eu des ouvertures, notamment par Fortes en deuxième mi-temps, mais n'ont pas su conclure.
En revanche, je serais supporteur messin, je m'inquiéterais... Leur équipe ne m'a guère paru vaillante. Pourtant, le FC Metz, ce n'est pas n'importe quoi, on leur a quand même filé Robert Pirès et François Calderaro... Les voir jouer comme hier, quelque part, ça m'a fait mal.
Thibal
25/09/2010 à 16h16
Metz c'est fait, Nantes aussi, Laval et Istres c'est déjà loin derrière nous.
Heureusement il nous reste encore un match contre Grenoble pour briller, miam !
Bertrand Sversal
25/09/2010 à 18h06
Et les deux matches contre les dudules. Le Stade peut retourner en national, du moment qu'il tape les dudules l'honneur sera sauf.
kikidou
24/10/2010 à 19h10
J'ai bien choisi mon we pour aller à Delaune. Bon match vendredi (4-1 conte Grenoble) avec enfin le quatuor offensif qui peut être aligné : Fortes, Faure, Toudic, Ramaré.
Ne manque plus que Gragnic dans quelques semaines j'espère et avec une attaque comme ça je vois pas comment ils vont pas se maintenir.
A noter le très bon match de Fortes qui croque toujours un peu dans le dernier geste mais qui est vraiment pas mal sur son côté. Ramaré encore à court physiquement mais sa justesse technique au milieu va faire du bien. Fauré m'a semblé fatigué et manquant de vivacité.
Derrière ça reste trop fébrile, c'est pas encore ça.
Bertrand Sversal
07/11/2010 à 20h38
Après une défaite amère à Boulogne, le Stade s'est racheté en écartant le danger d'Angers au terme d'un match que j'ai personnellement trouvé fort plaisant. 2-0 au final, après une belle entame où la quintette offensive Fauré-Gragnic-Toudic-Fortès-Ramaré a fait forte impression. Après le but de Toudic, les gars ont eu l'intelligence d'attendre les angevins qui monopolisèrent le ballon mais sans véritablement se montrer dangereux, avant de planter une banderille à l'heure de jeu par Fauré (sur une passe décisive de Vincent Gragnic qui faisait son grand retour après six mois de blessure).
Les jouors se sont fait plaisir et aurait pu nous faire un festival sans les montants (encore trois ce soir... Enfin, vu d'où je me trouvais, deux sûrs). L'équipe a quand même une toute autre gueule avec son escouade offensive au complet. Et ce Gragnic, je l'aime définitivement d'amour ! Quand il aura récupéré tous ses moyens, ce sera miam² !!!
Le résumé est disponible sur le sitoff http://minilien.fr/a0lb5k
Est-ce que la mayonnaise a pris ? On le saura vendredi à Dijon (où l'amour tarde).
kikidou
07/11/2010 à 20h53
Merci pour le résumé Bertrand, ça fait plaisir de les voir enfin se réveiller.
C'est drôle j'avais appelé rmc il y a deux ans après un match à Delaune, depuis je dois être le seul gars dans leur base de donné répertorié comme fan du Stade. Résultat hier ils m'ont appelé pour intervenir dans l'after et j'ai eu très brièvement Llebus en direct au tel. Je lui ai demandé quel analyse il faisait du premier match du tandem Gragnic-Ramaré et il était enchanté de la qualité technique du duo.
Bertrand Sversal
08/11/2010 à 21h11
Dans "L'Union" de jeudi dernier, y avait une interview de Gros Ménès. Je vous la livre telle quelle :
Avant la 14e journée de championnat qui se déroule ce soir, Pierre Ménès fait le bilan de début de saison du Stade de Reims. Ancien responsable du développement du Stade de Reims en 2005-2006, le journaliste, qui connaît bien le club, pointe sans concessions ses forces... et ses faiblesses. Interview.
Question : Un tiers du championnat de France s'est déjà écoulé et le Stade de Reims végète toujours à la 18e place du classement général, en position de premier relégable. Pierre Ménès, vous qui avez connu de près le Stade de Reims, pouvez-vous nous dire ce qui cloche selon vous?
Réponse : Le Stade de Reims connaît un problème récurrant: Chaque année, une dizaine de personnes partent et autant arrivent au club. Je me souviens notamment d'Alexandre Barbier, qui était déjà là, de Lucas Deaux qui évoluait alors en CFA2... Mais à part quelques exceptions, il ne reste aujourd'hui plus rien de l'équipe d'hier. Tout a été nettoyé, ce qui empêche toute stabilité sportive. Or, le foot, c'est comme le scrabble. Quand on change toutes ses lettres, on ne gagne pas, on passe son tour...
Question : Comment faire alors pour que les Rouge et Blanc se remettent à gagner et donc à engranger les points?
Réponse : Tant que les gens qui m'ont fait partir du club seront toujours en place, les résultats resteront identiques et le Stade de Reims n'ira pas plus loin que le maintien. Mais pour le moment, rien n'est perdu. Il faudrait simplement corriger cette tendance du Stade à perdre des matches à la dernière minute. Il faut que le groupe apprenne à prendre un point. C'est comme s'il y avait une sorte de fatalité en fin de match, ce qui reflète un manque de combativité. De combativité, de solidité et de concentration. C'est une équipe bourgeoise. Mais, j'avoue qu'au vu du bon match joué contre Nantes que j'ai vu en intégralité, l'équipe a la capacité de se maintenir. Il y a du talent. Gragnic revient, et il y a Toudic et Fauré, qui est un buteur de haut niveau... Le Stade doit apprendre à sortir de sa torpeur.
Question : À ce propos, le passé glorieux du Stade de Reims dans les années 50 constitue peut-être un frein. Aujourd'hui, cette époque est révolue depuis longtemps et pourtant le club a l'air de ne plus avancer, comme s'il se reposait sur ses lauriers...
Réponse : Je me souviens, lors de mon passage à Reims, des ados boutonneux venaient me parler de la finale de la Coupe d'Europe avec Raymond Kopa et d'Albert Batteux. C'est bien d'aduler le passé et d'en être fier mais il ne faut pas qu'il plombe le présent et le futur. Aujourd'hui, le Stade de Reims est un modeste club avec un budget limité, surtout depuis la descente en National. C'est assez problématique. Difficile de demander aux supporters de patienter, ils commencent à en avoir marre et c'est normal. Les Rouge et Blanc ont un besoin vital de franchir un palier. Et d'abord, il y a en jeu la question des acquis fonciers, un point vital pour la survie sportive à mon avis. Et puis, pour l'heure, les structures administratives, d'entraînement, de formation sont dispersées. Il faut mettre des moyens plus importants dans ce club.
Question : Plus globalement, quel regard portez-vous sur la Ligue 2 cette année?
Réponse : Par rapport à quelques années, le niveau a baissé, comme en Ligue 1 d'ailleurs. Aujourd'hui, de très bons joueurs évoluent en Ligue 2 et sont capables de franchir le cap et de rejoindre la Ligue 1. Avant, c'était différent. Il y avait les joueurs spécialistes de la Ligue 2, d'autres de la Ligue 1 et pas beaucoup de ponts entre les deux.
Bertrand Sversal
08/11/2010 à 21h13
Ce cocktail fiel / aigreur / frustration... Beuuurk... J'espère que vous avez un sac à vomir sous votre siège.