Marre seille
Le feuilleton marseillais épuise ses spectateurs impuissants, d'un épisode de guérilla à l'autre. Dubiton vaincu, la paix reviendra-t-elle? Et le club?
Auteur : Jamel Attal
le 26 Sept 2001
Aucune dramatique actualité internationale ou nationale ne peut longtemps interrompre le feuilleton marseillais.
L'annonce couvait : celle du départ de Pierre Dubiton, qui n'a pas devancé l'appel comme il l'avait lui-même suggéré. Une annonce faite quand même par l'intéressé, au cours d'une conférence de presse rocambolesque dont l'OM a le secret, et après que des "sources proches de l'entourage de la direction présumée du club (canal historique)" aient éventé la décision d'un Etienne Ceccaldi censé attendre lundi pour entrer en fonction. Au moins les cameramen ne s'ennuient pas, on part en live à tout moment rue Negresko.
"Même sans les bras, j'le découpe en morceaux, Tapie". |
Un immense sentiment de lassitude domine à nouveau. La persistance hallucinante des troubles internes a dépassé tous les stades connus à l'OM, au-delà du ridicule, du pathétique et du désespérant. Est-ce que le duo Tapie-Ceccaldi aura les moyens de rétablir une telle situation, maintenant que le fils prodigue a les coudées franches? Il a intérêt, en tout cas.