Ligue 1 : le feuilleton, épisode neuf
Le FC Sochaux fait le beau et mérite bien la vedette que nous lui accordons dans cet épisode bourré de réflexions pertinentes ou impertinentes, et agrémenté de vignettes pas Panini, mais pas mal non plus.
le 24 Oct 2002
Le plan serré : Sochaux, le péril jaune Difficile de se faire une idée sur le jeu des Sochaliens quand on n'habite pas le beau département du Doubs. Depuis le début du championnat, aucun de leurs matchs n'a été diffusé par Canal Plus, bien que les Lionceaux aient affronté des cadors du championnat comme Lyon, Lens et Auxerre (les trois premiers du précédent exercice), ou encore Nice et Nantes, alors leaders du championnat. Bien calés à la 5e place de la L1 après leur probante victoire contre les Girondins, les Sochaliens se positionnent à l'affût pour une qualification européenne, à la meilleure place qu'il leur a été donnée d'occuper depuis le mois d'août. Sans coups d'éclat, ils sont pourtant restés, depuis le coup d'envoi de l'épreuve, à une encablure des avants-postes. Mais ils n'ont pu bénéficier — à l'inverse des Guingampais par exemple — des sunlights estivaux: avec deux déplacements initiaux, difficile de prétendre à une place dans le trio de tête dès l'entame du championnat. Après trois mois de compétition, les Sochaliens ne comptent que deux petites défaites, qui plus est concédées par la plus faible des marges (0-1) à Monaco et au Havre. En L1, seul le PSG a moins perdu qu'eux, les hommes de Lacombe se payant même le luxe de se placer, à ce petit jeu, devant Lyon, Monaco, l'OM et Bordeaux, vaincus chacun trois ou quatre fois. Au classement à domicile, ils sont tout bonnement en deuxième position derrière les étonnants Niçois. Bref, un début de saison plus que flatteur mais moins "sexy" que la première place d'un leader promu , ou que la quatrième position d'une ex-gloire du football français… Il ne serait pourtant pas surprenant que la suite du championnat soit médiatiquement plus favorable aux Sochaliens: avec un effectif qui compte quelques jeunes prometteurs (Pedretti, Daf, Boudarène…) et des anciens plus que respectables (comme Mickaël Pagis, ex-taulier de D2, 29 ans, 4 buts et 2 passes décisives depuis l'ouverture du championnat), le club peut voir loin, et espérer faire encore un peu mieux que la saison passée pour son retour parmi l'élite, malgré une concurrence plus vive avec le retour au premier plan des grosses écuries…
A Nantes, si le consultant se met le doigt dans l'œil, Coco Suaudeau lui met le doigt dans l'oreille. |
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