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Ligue 1 Judorange

Il y a un an et demi, Vitorino Hilton introduisait la pratique du judo dans le football français. En reprenant ses enseignements, Johan Micoud nous donne l’occasion de redécouvrir les trois mouvements les plus utiles dans les surfaces de réparation.
Auteur : Sylvain Zorzin le 1 Avr 2008

 

En effectuant – de façon certes incomplète et médiocre – un O Goshi lors du match opposant Bordeaux à Nancy, Johan Micoud a définitivement donné sa place au judo dans le championnat de Ligue 1. Mais comment développer la pratique de ce sport méconnu, qui aurait en outre l’avantage d’apporter un peu de grâce à des contacts souvent abrupts (et rarement assumés jusqu’au bout) dans les surfaces de réparation? Présentons les meilleures techniques, utilisables à la fois par les défenseurs et les attaquants.


1. O Goshi.

ogoshi1.gif

Présentation. Spécialité de Hilton et de Micoud, l’O Goshi consiste à déséquilibrer son adversaire en se plaçant en dessous de son centre de gravité, tout en effectuant une traction sur son bras.

À qui s’adresse cette technique ? Aux attaquants souhaitant se libérer d’un marquage individuel.

L’avantage. Profitant des mouvements frénétiques dans la surface adverse, l’attaquant se contente d’intercepter le bras du joueur préposé au marquage individuel. Habitué à lever les bras aussitôt son obstruction commise, celui-ci ne pourra qu’être surpris d’un tel engouement pour son membre supérieur.

Le défaut. Echaudé par les consignes arbitrales en matière de "nettoyage" dans les surfaces de réparations, l’adversaire risque de refuser de prêter aussi aisément son bras. Nombre d’adversaires préfèreront prêter le flanc à la critique, voire à rire – tel Mario Yepes –, plutôt que relayer une pratique jusque-là plutôt marginale, il faut bien l’avouer.



2. De ashi barai

ogoshi2.gif
Présentation. Profitant de l’avancée de son adversaire, le défenseur pose son pied en barrage et, exerçant une traction du torse, entraîne sa chute.

À qui s’adresse cette technique ? Aux défenseurs souhaitant interrompre une course et, par là même, empêcher un saut menaçant.

L’avantage. Amorçant souvent un mouvement vers l’avant pour placer sa tête et intercepter la balle, l’attaquant adverse se déséquilibre volontairement. À l’inverse de Thierry Henry campant solidement sur ses pieds pour expédier le ballon à un mètre du poteau, un pied suffira à le faire tomber au sol.

Le défaut. Obligé de faire trébucher son adversaire avant qu’il ne s’élève dans les airs, le défenseur ne dispose que de quelques secondes pour effectuer son geste. D’où la tentation de l’agripper avant qu’il ait entamé sa course – ce qui peut être aisément sanctionné d’un penalty. De même, il est important de ne pas se focaliser uniquement sur le pied de l’adversaire, au risque de le broyer et de devoir minimiser l’incident comme le fit Anthony Réveillère: "Ça ne fait pas si mal que ça, il suffit juste de ne pas mettre le pied dans la terre pendant qu’on effectue le geste".



3. Ippon seoi nage

ogoshi3.gif

Présentation. Le joueur profite de la course de son adversaire pour accentuer son déséquilibre et favoriser sa chute vers l’avant. 

À qui s’adresse cette technique ? À tout joueur irrité par le jeu aérien de tout adversaire jouant dans sa zone.

L’avantage. La plupart des joueurs effectuent un saut pour disputer un duel aérien. Dans la plupart des cas – exception faite de Peter Crouch, dont les muscles élastiques empêchent toute propulsion homogène –, le centre de gravité est déplacé vers le haut. Il est donc aisé de profiter de ce mouvement pour forcer l’adversaire à arrêter une bonne fois pour toutes de vous narguer avec sa détente verticale.

Le défaut. Geste difficile à réaliser, il peut être plus favorable à son équipe de disputer le ballon aérien pour, pourquoi pas, faciliter la construction d’une attaque. De plus, mal effectué, il peut entraîner la destruction des cervicales du joueur chutant (ce qui est sanctionné d’un carton jaune, dans le championnat anglais).
Et puis, judo ou pas, certains en ont marre de douiller.


Post scriptum : Les puristes auront remarqué que, dans un combat de judo classique, la victoire serait revenue à Chris Malonga qui, en plaquant Johan Micoud sur le sol, effectue un contre remarquable. À la différence de Malongo toutefois, cette tricherie fort de café aura amené un résultat absolument inéquitable.


Images animées piquées sur le site Fan de judo.

Réactions

  • Dinopatou le 01/04/2008 à 00h41
    J'ai commencé à lire la dernière phrase en me disant "pourquoi Malongo au lieu de Malonga", puis j'ai fini la phrase... Joli

  • funkoverload le 01/04/2008 à 09h23
    raaaahhhhhhhh !
    Tordant !

  • Fry le 01/04/2008 à 11h43
    Quelle erreur technique, tout de même, de Malonga qui réussit à éviter une tentative de tomoe nage (aussi dites de la "planchette japonaise") de Micoud, le champ libre à une immobilisation pourtant facile à réaliser au sol. Le combat se devant de reprendre debout après cet échec, l'arbitre était donc obligé de siffler. Nancy a manqué de réalisme sur ce coup, et ne peut vraiment que s'en prendre à soi même.

  • la touguesh le 01/04/2008 à 12h44
    Bah, non, c'est plus Micoud que je blamerai avec son mix O goshi/soto maki komi tout pourri, alors que Malonga a plutot bien joué le coup avec sa tentative de Tani otoshi (comme le souligne si bien le PS). Aprés, effectivement, il y a eu merdage sur l'enchainement au sol ... L'arbitre a bien eu raison de siffler, Micoud, s'étant relevé trés vite ...

    (Comment ca je me la péte parceque j'ai fait du Judo !!)

    J'invite les cdfs a prendre note de Ura nage pour un prochain épisode de judorange ; c'est la prise de judo que l'on voit le plus sur les terrains de foot (je ceinture mon adversaire et le balance comme je peux par terre) (sanctionnable d'un carton jaune en Angleterre ...)

  • Hatem ça 1 le 01/04/2008 à 18h04
    Heureusement qu'il y a les gifs animés, sinon je me serais cru devant la carte de mon resto japonais favori...

    Quelqu'un a-t-il proposé à Thierry Rey de se recycler dans l'arbitrage du foot? Pour ce genre de cas, nous aurions au moins les commentaires d'un vrai spécialiste... Avec les multiples ralentis plus son analyse technique, on apprendrait rapidement, j'en suis sur !

  • newuser le 01/04/2008 à 20h38
    Hatem ça 1
    mardi 1 avril 2008 - 18h04

    Et Thierry Rey aurait au moins le mérite de parler plus "vrai" que les autres .
    Ah Barcelone 92, un bonheur à l'écouter commenter le judo et juste après de l'entendre finir dans la cellule des commentateurs de hand pour mettre le dawha.

    Sinon assez sympa l'article.
    Du genre qui dégonfle les polémiques stériles. Genre "qui a tenu l'autre pour tomber".

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