Ligue 1 / Journée 19 : la Gazette
Le classement en relief • Les gestes • La bannette • La stat futile • Les tops • Les minutes • L\'extrait gratuit • Les observations en vrac • La martingale lilloise • La course aux trophées • Le championnat à l\'envers • La bonne enseigne
La Gazette: produite dans l'Atelier du forum, compilée par Gouff, Miklos Lendvai et Tonton Danijel.
Le Classement en relief
Retrouvez tous les Classements en relief (Ligue 2, Premier League, Bundesliga, Liga, Serie A), ainsi que le générateur de classements.
Les résultats de la journée
Evian Thonon-Gaillard 4 - 2 Montpellier Hérault SC
Valenciennes FC 1 - 0 Olympique Lyonnais
Stade Rennais FC 1 - 0 Girondins de Bordeaux
Lille OSC 4 - 4 OGC Nice
AJ Auxerre 2 - 2 Dijon FCO
FC Lorient 0 - 0 SM Caen
Toulouse FC 0 - 0 Stade Brestois 29
AS Nancy Lorraine 1 - 3 Olympique de Marseille
FC Sochaux Montbéliard 0 - 2 AC Ajaccio
AS Saint-Etienne 0 - 1 Paris Saint-Germain
"Travailler mes combinaisons, travailler mes combinaisons, il a de drôles d'idées, le coach. J'espère que ça lui ira."
Les dribbles chaloupés du Mouloungui nouveau, qui part de la ligne de touche droite à quarante-cinq mètres, élimine successivement Hazard et Cole en repiquant dans l'axe, puis repart sur l'extérieur pour déborder et prendre de vitesse Béria et Chedjou, avant de servir parfaitement Dja Djédjé du pied droit au premier poteau, pour l'égalisation à 2-2.
L'énième exploit personnel de Mouloungui, qui part du poteau de corner droit, mystifie Chedjou d'un double contact pied gauche - pied droit, se faufile le long de la ligne de sortie de but, prend Béria de vitesse dans la surface en se remettant sur son pied gauche, sa frappe repoussée par Landreau permettant à Dja Djédjé d'inscrire un doublé.
La contrefaçon d'orfèvrerie barcelonaise en espaces réduits made in Lille : dans un mouchoir de poche, Eden Hazard accélère, sert Moussa Sow dos au but, lequel conserve et transmet à Obraniak côté droit de la surface, qui remet en une touche pour la course tranchante de Hazard au cœur de la défense niçoise et à la limite du hors-jeu; après un contrôle en déséquilibre made in Uhu, Hazard se dégage du marquage de Kévin Gomis d'un appui déroutant vers l'arrière, et pivote pour mieux enrouler sa frappe pied gauche décroisée hors de portée d'Ospina.
La passe vraiment décisive de Ludovic Obraniak : en position d'ailier droit, après avoir éliminé son vis-à-vis d'un contrepied léger comme une brise, il voit l'appel de Florent Balmont dans l'axe et le récompense d'un ballon piqué avec amour, et accueilli par le bulldog lillois d'un enchaînement amorti du cœur-volée caressée du pied droit qui va se loger dans le petit filet opposé.
La tête de Sté 'flyin' Mbia, lancé comme un frelon, qui expédie un centre tendu d'Amalfitano dans le petit filet nancéen, et qui lui permet de se rapprocher un peu plus de son objectif de dix buts avant la CAN 2010.
Si à force de les mettre sur le terrain elles dépassent du short, optez pour le strap sur la cuisse pour les tenir au chaud!
Les antigestes de la journée
L'insistance de Javier Pastore à forcer la décision sur des actions individuelles toutes plus ratées les unes que les autres ; la trêve sera la bienvenue pour que le prodige argentin digère les attentes, et redevienne l'élégant et talentueux meneur de jeu qu'il peut être.
La relance plat du pied, buste droit, tête haute de Leonardo par dessus la tribune directement à Pôle emploi.
La barre trouvée par Lisandro, seul à dix mètres de la cage, probablement gêné par les grosses coucougnettes qu'il exhibait le week-end précédent.
Le demi-double contact de Gaël Danic, à deux mètres de la cage d'un Lloris en perdition, qui met, de son pied droit, le ballon hors de portée de son pied gauche.
L' "Alaixys Romao" de Cissokho qui accélère sur son aile, se débarrasse de son vis à vis, fonce vers le premier poteau et oublie ses trois compères mieux placés pour frapper comme une mule sur le gardien: un antigeste "bonifié" un peu plus tard par un CSC.
"OK, il faut aider les arbitres. OK, la vidéo n'est pas idéale. Mais franchement... pas sûr que le Taser soit la solution.
La bannette
L’entraîneur qui ne veut pas du calendrier des éboueurs
Francis Gillot (L’Équipe) : "On a donné beaucoup depuis deux mois."
La peur de perdre le triple A avant le réveillon
Mathieu Debuchy (eurosport.fr) : "Dommage de terminer sur une fausse note."
L’avis du chirurgien de Sophie Favier
Jean Fernandez (francefootball.fr) : "La priorité, c'est derrière."
Le jeu des chaises musicales
Alexis Thébaux (L’Équipe): "On s'est mis le cul par terre"
La stat futile : le palmarès des champions d'automne
Paris est champion d’automne pour la 6ème fois de son histoire, se hissant au niveau de Lyon et Bordeaux au palmarès du championnat d’automne. Ce palmarès est toujours dominé par l’AS Saint Etienne (10 titres et premier champion d’automne de l’après-guerre), suivi de Marseille et Nantes (7 titres chacun).
33 des 66 champions d’automne ont remporté le championnat de France contre 45 des champions de printemps: historiquement, la phase aller a donc moins de poids que la phase retour dans la victoire finale. Mais le Paris SG a eu besoin de dominer les deux phases pour remporter ses deux titres de champions (1986 et 1994), exploit réussi par 19 équipes.
À noter que 8 équipes sont devenues championnes sans remporter un titre intermédiaire: Bordeaux en 2009 est la dernière équipe à avoir réussi cette performance.
Palmarès des champions d’automne
1. AS Saint-Étienne : 10 titres
2. Marseille, FC Nantes : 7 titres
4. Bordeaux, Lyon, Paris SG : 6 titres
7. Reims : 5 titres
8. Monaco : 4 titres
9. Lille, RC Paris, Nice, Nîmes : 2 titres
13. Le Havre, Lens, Metz, Roubaix, Sedan, Strasbourg, Valenciennes : 1 titre
Malgré ses efforts, Nene ne sait toujours pas pratiquer le toque.
Le top “Passer son réveillon devant Patrick Sébastien”
René Girard (francefootball.fr) : "Comme des grosses merdes."
Antoine Kombouaré (francefootball.fr) : "On ne se la raconte pas."
Rudi Garcia (francefootball.fr) : "Un sentiment de gâchis."
Le Top "Chansons du Réveillon"
Francis Gillot (francefootball.fr) : "Catastrophique, inquiétant."
Christian Gourcuff (francefootball.fr) : "Il y a moins d'harmonie."
Mathieu Debuchy (eurosport.fr) : "Dommage de terminer sur une fausse note."
Le top “Le repentir des balladuriens”
Maxime Beca (L’Équipe) : "On a manqué de lucidité."
Alexis Thébaux (L’Équipe) : "On ne peut pas refaire le passé."
Cédric Cambon (L’Équipe) : "Peur de prendre une valise."
Rocky VII, mouais, bof.
Les minutes
La minute "Bon ben mettons sur le dos des médias après avoir fait la tournée des radios et des télés" de Kamel Chafni
"MM. Chafni et Perruaux regrettent l'exploitation médiatique de cette affaire et considèrent dorénavant l'incident comme clos (...)."
La minute “Esprit Canal” de Brice Jovial
“Certains arbitres sont cons, ils ne sont ouverts à aucun dialogue. Des cons comme monsieur Kalt, ça ne devrait pas exister. Il dégaine tout de suite le carton, c’est dommage.” (L’Équipe)
Les mots du foot #112 : l'essentiel, c'est les shampooings.
Mi-temps : Comme dirait Brandao: Nancy résiste mais on va la mettre au fond.
57e But refusé de Mbia, Labrune est aux anges, vous n’imaginez pas le prix de la prime exceptionnelle de doublé.
59e Je ne sais pas si Niculae est né hors-jeu mais s’il continue, il y mourra.
68e Deschamps verrouille et Rod Fanni rentre. Pour l’anecdote, Kim me raconte que, dans son pays, un de ses bunkers s’appelle “Pablo Correa”.
77e Tacle in extremis de Morel qui évite parfaitement le ballon mais pas la cheville de Moukandjo. Le penalty n’est pas sifflé. 1000 km plus au sud, Gaby Heinze se lève de son canapé et applaudit.
Nancy-OM raconté par Bob-Loulou, c'est sur Marseille vu ciel.
Les observations en vrac
Il suffisait que Lucho arrête de mettre du gel pour qu'il retrouve son efficacité.
Un Dja contre Lille, Deux Dje contre Montpellier, trois possibilités pour leur club formateur de prendre la tête de la Ligue 1.
Kevin Gameiro est le Don Quichotte du PSG, avec tous ses appels dans le vent.
Une intervention de Bisevac, c'est comme du racket à la sortie de l'école, mais sans l'intimidation.
Bonne idée, la caméra embarquée sur la dépouille de Kombouaré.
La martingale lilloise
Lille est invaincu depuis la 3e journée, soit 17 matches d'affilée. Cette série suit un algorithme très simple : trois victoires toujours suivies de trois résultats nuls.
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Pour la 20e journée, Lille joue face à Marseille. Une petite pièce sur un match nul?
L’équipe-type réserve du “Ballon d’Eau fraîche”
Cités comme candidats potentiels ou pressentis pour les prochaines éditions, ils devront confirmer pour passer de l'équipe Espoirs à l'équipe A. Vous pouvez d'ailleurs la compléter, puiqu'elle ne comporte que dix noms...
La course aux trophées
Dans la course au Ballon d’Eau fraîche, David Ducourtioux s'est signalé en prenant avec beaucoup de philosophie son altercation avec Lovren. "Oh, c'est juste un fait de jeu. On s'accroche, il a le coude plus rapide que le mien (sourire), on va pas polémiquer là-dessus, c'est pas important". A contrario, la grossière simulation de blessure de Cédric Hengbart, soulignée par Jean-Baptiste Renet dans L'Équipe, pourrait lui coûter des voix, et profiter, par un jeu de vases communicants à la candidature de Nicolas Seube.
Dans la course au plomb, Modibo Maïga profite de l’absence de ses concurrents pour mettre un dernier coup de rein. Alors que tout l’effectif sochalien était convoqué pour le discours de fin d’année du président, l’attaquant malien a une nouvelle fois fait faux bond à ses coéquipiers. "Il a jugé plus utile de partir en vacances avant tout le monde", en déduira désabusé Alexandre Lacombe.
David Ducourtioux en mode journaliste avec son coéquipier, Nicolas Penneteau.
Rappel : votez pour le Ballon d'Eau fraîche et le Ballon de Plomb !
Le championnat à l’envers
Doutes de Noël
Les Corses, qui dominaient le classement comme l’Empereur le faisait de l’Europe, ont sans doute eu leur Eylau. Deux revers consécutifs qui ternissent le moral et réduisent l’avance au classement à seulement trois points. Il ne faut pourtant pas cacher que la première partie de saison a été brillante, avec seulement quinze points pris et le titre de champion d’automne; il en faudrait plus de vingt-cinq supplémentaires pour que les objectifs ne soient pas atteints.
Un gros ennui
Après avoir offert à la L1 une belle publicité contre Valenciennes, les Aiglons ont proposé la plus grosse purge de l’année à Lille (4-4). Cauchemar pour le spectateur à l’envers et apoplexie pour le supporter niçois: le latéral François Clerc a réussi à la 95e minute à commettre une bourde impardonnable. Nice semble vissé à cette 4e place tel un papillon sur son épingle. On admire, mais on n’y touche pas.
Bonne année... il le faudra
Dans la foule des poursuivants, Nancy a retrouvé des couleurs contre l’OM (1-3). Le chardon pique plus que l’hiver meurthe-et-mosellan. Il y a désormais douze ambitieux pour seulement trois places en Ligue 2. La fracture est faite avec le bas du classement qui ne peut plus rien espérer que l’Europe. Le PSG, lanterne rouge de l’an nouveau, a déjà licencié Antoine Kombouaré.
Fabregas ne distribue pas que des bons ballons à Barcelone, puisque l'on trouve aussi ces robinets dans la cité catalane. Qu'une eau fraîche abreuve nos sillons. (photo prise à Barcelone par Sidney)
Merci à Alain Delon ? Non Alain Deroin, Brison Futé, Cris Tiago Rool Naldo, ESD.3, gironflon, Gouff, Jeff, le Bleu, Marius T, Miklos, PEM8000, PiMP my Vahid, pipige, RG7, Roger Cénisse, Sens de la dérision, Tonton Danijel pour leurs contributions.