Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Diaporama : la 32e journée du championnat

Les vraies stars du championnat samedi soir, c'était Montpellier et Bastia qui ont à leur manière joué un rôle dans le haut du tableau. Lens est à l'arrêt, Lyon patine, Auxerre brille… L'antépénultième journée proprement disséquée.
le 14 Avr 2002

 

Marseille-PSG : 1-0
L'affiche est devenue un pensum, un moment presque pénible dont on n'attend rien de bien et dont on est satisfait quand son bilan comporte moins de 20 blessés parmi les spectateurs ou les joueurs. Il faut tout de même reconnaître que depuis quelques saisons, on assiste à de vrais matches de football, aussi ordinaires soient-ils sur le plan du jeu. L'édition 2002 n'a pas totalement dérogé à la règle: la tension a été rapidement palpable sur le terrain, avec une multiplication des contacts illicites qui a vite cerné le niveau à espérer pour cette rencontre plus engagée que spectaculaire, au cours de laquelle les occasions n'ont pas été légion.

1. Jusque-là, tout va bien. A l'arrière-plan, Llacer grimace.
2. C'est le drame.
3. Cristobal, sidéré, se désintéresse complètement du ballon.


60.000 spectateurs féliciteront Fernandez de leur avoir une nouvelle fois épargné la présence de leur bête noire (une panthère), qui servira de menace fantôme sur le banc (avant de rentrer à 20 minutes de la fin à la place d'Okocha, comme s'il ne fallait surtout pas que trop de joueurs de classe figurent simultanément sur la pelouse), mais aussi de Ronaldinho, jugé trop tendre par son entraîneur pour un tel sommet. Les ressources comiques de Luis sont insondables. Une des rares constances de ce dernier cette saison aura été de s'évertuer à aligner Aloisio seul en pointe, dans une solitude qui garantit son inefficacité, a fortiori devant un bloc défensif aussi efficace que celui de l'OM vendredi soir avec son désormais emblématique géant belge et un Yobo qui a efficacement neutralisé Heinze. Fiorèse et Ogbeche ont-ils l'étoffe d'une équipe ambitieuse, quand de surcroît Llacer et Déhu sont titularisés? Le pragmatisme marseillais a eu raison d'eux, Andre Luiz ou Olembe prenant nettement l'ascendant technique sur leurs adversaires de l'entrejeu, la supériorité dans les duels étant, comme de tradition, réservée aux Phocéens.
Si les Parisiens compromettent leurs chances de participer à la Ligue des champions, les Marseillais restent à portée de leur objectif, cette 9e place désignée par leur capitaine (qui avait peut-être versé dans l'ironie ce jour-là).

Observations
Jean-Louis Gasset : "On voulait tenir le 0-0 jusqu'à une demi-heure de la fin". Mission accomplie.
Dommage que les arbitres ne sortent pas de cartons rouges pour les tacles par derrière, à neuf contre neuf, on aurait peut-être vu un meilleur match.
Au PSG, le marketing ça va, c'est le sportif qui suit pas.
En solde : jeu de maillots noirs, très peu servi.

Auxerre-Sochaux : 2-0
Guy Roux a beau jeu de rendre hommage à l'application des Sochaliens à suivre les consignes de Jean Fernandez, son équipe a tout de même pu faire valoir sa supériorité. L'ouverture du score, même tardive, en a été la conséquence logique, aussi prévisible que la fréquence des déboulés de Cissé. Sa reprise de volée et son débordement conclu par Fadiga sont la preuve qu'il est la locomotive de l'AJA, et sa candidature pour les 23 de Lemerre y a encore gagné en crédibilité. On n'oubliera pas qu'une rencontre ne tient pourtant pas à grand chose, puisque Frau, après une erreur de Boumsong, s'était retrouvé seul face à Cool peu avant l'heure de jeu. Son lob raté laissait la porte ouverte aux Auxerrois, qui s'y engouffrèrent quelques minutes plus tard.
Dans le tango du championnat, Auxerre fait deux pas en avant, et pourra encore faire reculer ses adversaires lors de son match en retard, face à des Sedanais assurés du maintien. Le club bourguignon, qui semble revenu à de meilleures dispositions après deux défaite à l'Abbé-Deschamps, a donc les cartes en main pour accéder au moins à la troisième marche du podium, alors que le PSG n'est plus que spectateur et que même l'OL et Lens peuvent être inquiétés…

Sedan-Troyes : 0-0
Perrin fait régner l'ordre et la raison dans la maison troyenne (on comprend que l'OM soit intéressé pour en faire son manageur sportif), l'objectif Intertoto de l'ESTAC traduisant bien cet état d'esprit. Sedan aura été plus audacieux, mais le 0-0 final donne raison à l'entraîneur aubois, même s'il a aussi fallu l'expulsion de N'Diaye et la malchance de Poueys pour préserver ce score.

Observations
Les deux plus vilains maillots de D1 ?
N'Diaye : les reprises de volée, ce n'est pas dans les chevilles des défenseurs.

Guingamp-Bordeaux : 2-1
Les grosses équipes n'en finissent pas de faire la preuve de leurs insuffisances, et la lutte entre eux ressemble souvent à un concours de glissades. Loin d'une image de pusillanimité qu'ils ne méritent plus depuis longtemps, les Bretons de Guy Lacombe ont pris ce qui reste de leur destin entre leurs mains et ils ont fait chuter des Girondins dont la force morale n'est décidément pas le point fort. Leur "réveil" en seconde période et les parades de Ramé ne les ont pas empêchés de voir Malouda (80e) doubler un score ouvert par Baret quelques minutes avant la pause.
Les Girondins préparent bien mal leur finale de Coupe de la Ligue, à moins que les économies d'énergie réalisées au Roudourou ne leur soient finalement profitables. L'EAG reste sur la corde raide et sous la ligne des relégables, en équilibre précaire avant de se déplacer à Lens et de recevoir Troyes…

Nantes-Lorient : 2-0
Darcheville en méforme prive-t-il les Merlus de l'essentiel de leurs moyens? C'est la question qui se pose au vu d'un match que les Nantais n'ont pas dominé de la tête et des épaules. Ils ont même été dominés en première mi-temps, Feindouno ne laissant pas sa part au chien. Si l'ex-Bordelais fut un joker gagnant une fameuse fois, Vahirua l'a largement surpassé dans ce registre. Son entrée après la pause (à la place d'André) a fait la différence. Accumulant les occasions et les remises, le Tahitien a planté deux fois les graines du souvenir dans une Beaujoire championne de France pour quelques semaines encore. En huit minutes, les Nantais avaient assuré définitivement leur maintien. Darcheville, lui aussi invité à fouler la pelouse (56e), n'aura pas la même réussite, et son équipe glisse doucement en D2.

Metz-Rennes : 3-1
Gilbert Gress est-il un magicien capable même de faire advenir de beaux matches à Saint-Symphorien? N'ayant pas modifié en cours de match un dispositif tactique plutôt prudent (Adebayor, seul en pointe, bien que flanqué de Bastien et Baticle mais dans des positions de milieux excentrés), il faut croire que ce sont ses paroles dans le vestiaire qui ont ramené en deuxième période une équipe bien plus conquérante. Celle-ci dût cependant attendre la 54e minute pour égaliser par son nouvel avant-centre, avant que Bastien et Marchal ne récidivent dans le quart d'heure suivant.
La défense rennaise, privée d'Arribagé, Grégoire et Paisley, alignait un inhabituel Sorlin au poste de latéral gauche. Mais ces handicaps n'expliquent pas une inconstance qui est devenue l'identité du Stade rennais au fil de la saison. Ce n'est donc pas une surprise si le club de Gourcuff s'est remis en course… pour la relégation, à trois points de son adversaire du soir, qui malgré la défaite concédée face à Sedan (match en retard), reste juste au-dessus de la limite fatidique.

Lille-Monaco : 1-1
À entendre les commentaires, on a l'impression qu'Halilhodzic serait presque obligé d'enfermer ses joueurs pour les empêcher de partir prématurément en vacances, laissant le LOSC aux portes de l'Europe. Deschamps a déclaré craindre la même chose de ses propres joueurs, alors que le problème est que les Monégasques sont en vacances depuis le début du championnat. Faut-il délocaliser l'ASM dans le Pas-de-Calais? Après l'engueulade de la semaine dernière, les rouges et blancs se sont tout de même montrés à la hauteur de Lillois loin de leur meilleur niveau et rapidement privés de Bakari, sorti sur blessure. Pour preuve du relâchement nordiste, c'est Gallardo qui marque de la tête, oublié au second poteau. À la faveur d'une rapide et chanceuse égalisation, la tête de Cygan ayant été détournée par Bierhoff dans les filets de Porato.

Observation
Quand Bakari (1m93) est blessé, les Lillois devraient arrêter de balancer des ballons aériens sur Bassir (1m68).

Bastia-Lens : 3-1
Cette fois, les Lensois ne peuvent plus nier leur baisse de régime dans la dernière ligne droite. Ils doivent même à la contre-performance lyonnaise de ne pas abandonner l'essentiel de leurs espoirs de titre. Le fait qu'ils aient pourtant ouvert le score souligne cette faiblesse chronique, comme s'il fallait en conclure que la motivation d'une équipe menacée de relégation était plus forte que celle d'un leader à trois rencontres du sacre… Inquiétant avant de recevoir Guingamp à Bollaert pour la dernière journée avant la "finale" du 4 mai.
L'ironie veut que ce soit Prince qui ait sonné le réveil des insulaires, alors que l'éternel espoir bastiais n'avait pas inscrit le moindre but cette saison. La déviation de la tête par Vairelles lui avait certes offert une position de tir idéale, plein axe aux seize mètres. Pourtant peu suspect de vouloir offrir le titre au club auquel il appartient encore, Tony met la gomme et se rattrape même du penalty qu'il avait manqué dès la 5e minute, en inscrivant le troisième but d'une jolie balle piquée (les déformations de son visage juste avant ce tir gagnant auront fait rigoler les observateurs attentifs). Entre-temps, c'était est encore lui qui avait décalé Jeunechamp, passeur décisif sur la réalisation de Jau.
Peut-être fallait-il que l'urgence soit totalement déclarée pour remettre le Racing dans le droit-fil des prestations qui l'ont porté en tête du classement et inversé une tendance qui ne l'a vu prendre que deux points en quatre matches. Qu'il fasse l'inverse. On en saura plus dès la prochaine et avant-dernière journée. Les deux semaines qui nous en séparent ne seront pas de trop pour que les Nordistes retrouvent le sens de l'enjeu.

Observations
Joël Muller : "J'ai eu l'impression que Bastia jouait le titre". Alors qu'ils ne jouaient même pas le futur champion?
Lionel Jospin, un chat noir à Bollaert : "Si Lens confirme ce soir et obtient le titre de champion de France, je vous promets que je reviendrai dans ce stade mythique soit comme simple citoyen, soit comme président de la république". Aucune visite prévue à Gerland?

Lyon-Montpellier : 0-0
Rémy Vercoutre a-t-il privé l'OL du titre? On ne cherchera pas de réponse idiote à cette question, même si ce résultat est assez incompréhensible. Comment Lyon, qui était en pleine euphorie, recevant un club déjà sauvé de la relégation devant un public qui serait forcément déchaîné, a pu laisser passer l'occasion de prendre la tête du championnat à deux journées de la fin? On pensait que l'équipe de Santini avait définitivement revêtu son visage d'irrésistible sprinter lancé à la rencontre de son destin, et l'on a retrouvé l'OL timoré, incomplet, impuissant sur une pelouse où il avait pourtant été quasiment irrésistible cette saison…
Face à des Héraultais visiblement libérés par l'absence d'enjeu, l'attaque rhodanienne n'a pas eu les éclairs attendus d'elle, malgré un bon match d'Anderson. Les fans de Carrière verront dans son absence une des causes majeures de cette mise en échec, mais il faut se rappeler que le seul coup d'éclat de Montpellier dans la première partie de saison avait été une victoire 3-0 face à l'OL.

Observation
Ça a porté malheur à Aulas de dire du bien des arbitres?

Réactions

  • Caramba ... encore râté! le 15/04/2002 à 02h18
    Juste pour préciser que Lille, c'est dans le nord, et pas dans le Pas de Calais...

  • la rédaction le 15/04/2002 à 03h08
    Nous n'avons jamais affirmé le contraire. La suggestion de délocaliser l'ASM aurait pu s'appliquer à d'autres départements septentrionaux opposés à la principauté tant sur le plan de la latitude que sur celui du décor socio-paysager. Le Pas-de-Calais était un exemple sans rapport avec Lille.
    La prochaine fois que vous nous diffamez, on vous envoie Me Collard.

  • le nihiliste le 15/04/2002 à 09h24
    j'ai comme l'impression que cette journée a déçu pas mal de monde....
    Y'a pas d'auxerrois sur les cdf ?

  • Caramba ... encore râté! le 16/04/2002 à 03h08
    Je vois vraiment pas de différence entre Monaco et le Pas de Calais!!! Si ce n'est du point de vue climatique, et encore...
    Les villas les plus somptueuses d'Outreau valent largement les quelques bicoques du rocher. Tous nos "Smicarts" réunis sont sûrement plus riches que les grosses fortunes là-bas. Et nos terrils sont plus élevés que leurs rochers!!!

  • harvest le 16/04/2002 à 04h12
    Oui , mais où qu'elle est la Stéphanie du Pas de Calais , hein ? Où qu'elle est ?

La revue des Cahiers du football