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Argentine-Croatie : Gazon Modric <br/>

Matchbox – Sûre de son organisation et de sa qualité technique, la Croatie a surclassé une Argentine sans inspiration et sans flamme (0-3). Et dont l'aventure risque de tourner court...

Auteur : Christophe Zemmour le 22 Juin 2018

 

 

Stade de Nijni Novgorod.

 

ARGENTINE-CROATIE : 0-3 (0-0). Buts: Rebic (53e), Modric (80e), Rakitic (90e+1) pour la Croatie.

 

Argentine: Caballero - Mercado, Otamendi, Tagliafico - Salvio (Pavón, 56e), Mascherano, Pérez (Dybala, 68e), Acuña - Messi, Meza - Agüero (Higuaín, 54e). Sélectionneur: Jorge Sampaoli.

 

Croatie: Subašic - Vrsaljko, Lovren, Vida, Strinic - Brozovic, Rebic (Kramaric, 56e), Perišic (Kovacic, 82e) - Modric, Rakitic - Mandžukic. Sélectionneur: Zlatko Dalic.

 

Arbitre : Ravshan Irmatov (OUZ).

 

 

L’Argentine était attendue après un nul décevant face à l’Islande (1-1) pour son premier match dans ce Mondial 2018. Une rencontre durant laquelle l’Albiceleste avait livré une prestation indigente et manqué d’efficacité. Lionel Messi, le premier, avait tiré de nombreuses fois (dont un penalty) sans trouver l’ouverture. Jorge Sampaoli cherche encore la bonne formule, et ce depuis sa prise de fonctions. Il apporte un nombre significatif de modifications à son onze de départ, qui passe d’un 4-3-2-1 à un 3-4-2-1.

 

Messi retrouve donc la Croatie, première sélection à avoir justement encaissé un but du prodige en mars 2006, et dont le coach Zlatko Dalic espère qu’elle trouvera les clefs pour stopper le Barcelonais. En premier lieu, par l’intermédiaire des conseils d’Ivan Rakitic, mais aussi de Luka Modric et Mateo Kovacic. Confortables après leur succès initial (2-0) contre le Nigéria, les joueurs au damier avancent donc “plus détendus” dans cette affiche du groupe D.

 

 
 

 

La nalyse

Mercado et Tagliafico viennent composer la défense à plat argentine aux côtés de Otamendi. Les joueurs de couloirs Salvio et Acuña sont très excentrés, ce qui rend difficile la première relance et qui… offre de l’espace dans le dos dont profite rapidement Perisic, qui voit sa frappe du gauche détournée par Caballero (5e). La Croatie est elle disposée en un 4-3-2-1 très volatile, proche dans certaines phases d’un 4-1-4-1. Mais, pour sûr, les rôles fixes sont Brozovic en sentinelle, Rebic et Perišic sur les côtés et le duo Rakitic-Modric un cran plus haut qu’à l’accoutumée. L’équipe de Dalic occupe beaucoup mieux le terrain que son adversaire, aussi bien dans la largeur que dans le cœur du jeu. Très rapidement, la paire de milieux Mascherano-Pérez recule au niveau de la défense pour aider à la relance, pas toujours évidente.

 
Les décalages sont peu fréquents. Ils se font soit par l’intermédiaire de Messi côté gauche (aboutissant à une frappe de Meza contrée, 13e), soit par des ouvertures comme celles qui emmènent, là une remise dans l’axe mal ajustée ou un centre appuyé de Vrsaljko, ici la mauvaise couverture de la défense croate qui offre une énorme occasion à Pérez qui rate le cadre (29e). Globalement, la Croatie semble mieux organisée, plus disciplinée, plus réactive en contre, compensant rapidement les éliminations – rares toutefois puisque peu de dribbles sont tentés.

 

 

Rares comme les pressings des offensifs argentins sur la défense croate, alors qu’ils se montrent gênants quand ils existent. C’est d’ailleurs sur une relance ratée que l’ouverture du score arrive à la 53e… pour la sélection au damier. Caballero tente un ballon piqué, malheureusement mal dosé, et Rebic le reprend d’une volée splendide. Sampaoli procède alors, encore, à des ajustements, Higuaín et Dybala faisant leur entrée, le système évoluant en 4-2-3-1 puis en 4-3-3, mais toujours avec une seule pointe. Malheureusement, l’Argentine est dans le dur, a du mal à élaborer un jeu de passes et se montre vraiment dangereux qu’une seule fois, Meza et Messi butant successivement sur Subasic et Rakitic (64e).

 

La Croatie reste maîtresse du match, toujours sérieuse dans son organisation, ses couvertures, sa manière de défendre collectivement. Coup sur coup, à la 80e, elle attaque sur des actions élaborées depuis la gauche, d’abord par Rakitic (contré), puis par Modric qui place un amour de frappe enroulée qui fait mouche. Les joueurs de Sampaoli semblent dépassés, durcissent le ton et accumulent les avertissements. Le match se conclut sur un troisième but croate en contre: Rakitic, qui a touché du bois sur coup franc (86e), bute d’abord sur Caballero avant d’être servi dans un second temps par Kovacic et de conclure (90e+1).

 

Intelligente, impossible à déséquilibrer, efficace, la Croatie se qualifie pour les huitièmes de finale. L’impression laissée ressemble à celle du premier tour de l’Euro 2016, avec probablement un niveau de maîtrise supérieur. La suite de la compétition nous dira si cela traduira par une meilleure performance dans le tournoi qu’il y a deux ans. Du côté de l’Argentine, sans mouvement, sans idée fixe, rien n’est pourtant terminé. Mais la situation est délicate...

 

 

 

Le gars

Connaissez-vous beaucoup de choses plus belles, plus soyeuses qu’un toucher de balle de Luka Modric? Plus douces que son allure, ses extérieurs, sa manière de jouer toujours dans le bon sens et le bon tempo? Redoutable avec son compère Rakitic dans un duo placé au bout du trident du milieu croate, Modric a été d’une activité constante, inspirante et oxygénante. Sa passe merveilleuse en profondeur en fin de première période trouve Rebic qui tire au-dessus. À la 80e, il inscrit le but du break en fixant Otamendi sur deux pas, une feinte de corps et une frappe enroulée imparable. Son tir signature.

 

 

Vu du forum

==> Tonton Danijel - 21h13
Je trouvais que Sampaoli ressemblait à Anigo... Ah ben les buts encaissés aussi.

 

==> Jay-jay Tolosa - 21h15
Par contre je comprends pas pourquoi Patrick Bosso fait les 100 pas au bord du terrain.

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Cabale hero (J'ai remis tout l'allant)
Le Croate et la bannière (djay-Guevara)

 

Réactions

  • José-Mickaël le 22/06/2018 à 02h41
    > Stade de Nijni, Novogorod.

    Je suppose que le raccourci est volontaire, pour se moquer un peu du nom du stade ?

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