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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • fabraf le 16/03/2023 à 16h53
    En fait, tu as toi-même donné la réponse : ça te gave !
    Ecoute-toi, fais une pause et quand la motivation reviendra, tu t'y remettras naturellement.
    Et si ce n'est pas le cas, c'est que tu auras trouvé d'autres plaisirs comme l'escalade.
    Bref n'attends pas la blessure pour te donner une bonne raison d'arrêter.

  • Koller et Thil le 16/03/2023 à 17h24
    À vrai dire mon chrono marathon ne m'intéresse pas tellement (cette course est trop dure), c'était surtout un prétexte pour me traîner dehors pendant l'hiver, où habituellement je suis en quasi-hibernation.

    Objectif réussi, j'ai explosé les compteurs sans me blesser, et j'espère que ça me donnera une bonne base pour toute la saison. Par contre j'aurais cru que ça me ferait aussi progresser en vitesse, pour l'instant je suis un peu déçu. C'est plutôt le semi ma course de cœur, et sur laquelle je voudrais retourner sérieusement, mais mon record est un peu hors de portée et ça me décourage. Peut-être que quand la fatigue passera je bénéficierai d'un petit boost.

  • Gouffran direct le 16/03/2023 à 18h17
    Pour celles et ceux qui pourraient chercher de la variété dans leur activité physique je propose:
    Le ski de fond (patinage ou classique)
    Le ski roues (si, si c'est un vrai sport) même chose mais l'été.
    Le rameur
    La piscine, le lac, l'océan...
    Le duathlon course-nage
    Le triathlon y compris le tri en montagne.

    Mes activités alternatives, suite à une opération, sont devenues les principales et j'ai gardé la course en option si le corps suit.

    Des objectifs limités dans le temps et la participation à des courses via des plateformes connectées comme Zwift (tapis, vélo stationnaire...) peuvent casser la routine.

    Bon courage à vous.

  • L'amour Durix le 17/03/2023 à 09h25
    Bon, j'ai écrit assez de conneries pour aujourd'hui alors un peu de sérieux !
    IGWT3 est en préparation. Un conseil si vous voulez faire tourner un peu les jambes, bloquez votre week-end de la Pentecôte (voire tous vos week-end de mai à juillet inclus, pour être sûr).

  • Jeremie Janette le 17/03/2023 à 13h18
    Duathlon course et vélo aussi

  • Jeremie Janette le 17/03/2023 à 13h19
    Oh la la quel teaser ! Mais quel programme nous attend pour cette 3è saison ? On a hâte de savoir !

  • busart le 18/03/2023 à 19h40
    Coucou,
    Merci pour vos retours.
    Pour apporter ma goutte de sueur à la réflexion de ces dernières pages.

    Oui, préparation busardienne donc pour le Marathon de Paris du 2 avril, course dont la fin de parcours a changé => plus de côte Suchet à 8/9° au 35ème km et moins de temps dans le Bois de Boulogne (Zombie Land) pour les remplacer par de longs faux plats sur de la grande avenue. Légèrement plus roulant donc que le parcours traditionnel, enfin on peut l'espérer.

    Et oui encore, comme le rappellent Kollet et Thil + bendjaz, c'est à la fois ingrat et casse-bonbons une prépa marathon. Mais indispensable.
    Si on peur rater sa course en s'étant super bien entraîné, l'inverse n'est pas possible sur cette distance.
    Ce sera mon 7ème marathon – une histoire commencée tardivement, en 2016, puis plus sérieusement à partir de 2018 – et la préparation reste une période à part dans l'année.
    Dans son corps, dans sa tête, dans sa relation aux autres.
    Mais si on parvient à la gérer dans son emploi du temps – ce qui reste la problématique centrale pour éviter divorce, licenciement et dépression – cette préparation est aussi une source de plaisirs et de souffrances intimement liés et imbriqués.

    2 séances un peu violentes – mardi et vendredi – et une Sortie Longue le dimanche, avec pour se relaxer deux sorties en Endurance Fondamentale mercredi et samedi.
    C'est à la fois varié, terriblement répétitif, stimulant et écœurant.
    Ce que j'ai appris au fil de ses prépas : plutôt se coller au plan qu'on a choisi (c'est déjà une satisfaction de le suivre et de le respecter) et bosser absolument le renforcement musculaire (gainage essentiellement, mais pas que).
    Se faire une caisse, c'est borner et bouffer du km, certes, mais c'est aussi protéger et renforcer petit corps fragile tout maigre, qui doit finir la prépa dans un état d'assèchement total, mais de solidité et de résistance exemplaire (entre ici la métaphore du roseau).
    Bien sûr, vous me direz, c'est vraiment le truc le plus ch… du monde le gainage et les abdos. Je vous répondrai oui-da, mais pourquoi diantre n'utilise pas ce temps pour associer ton amour de la musique à cet entraînement spécifique. Vous éteignez la lumière, vous lancez Stupeflip et c'est parti pour faire l'amour 45mn à votre tapis de gym suédoise.

    Pour donner une idée, le plan est ici :
    lien
    Je vous recommande certaines séances « Pyramide » du mardi…

    La question de l'âge maintenant, avant d'attaquer celle des longues distances qui m'intrigue.
    Le semi et le marathon permettent à mon avis de progresser jusque tard – j'ai amélioré mon temps sur chacun de mes marathons, gagnant en : vitesse, expérience, endurance, maîtrise des événements, gestion des ravitos et de l'équipement…
    (« Comment ça, avec des plaques carbone aussi ?!! Ah ! Bravo les méthodes ! Laissez-moi finir ! Je ne vous ai pas interrompu, moi, Madame Lucet… »)
    Du fond et des détails donc qui laissent de belles marges de manœuvre – quel que soit son point de départ.
    Je sais que je vais arriver bientôt au moment de bascule. A 45 piges en septembre, et après avoir fait 3h46-3h12-2h58 (Punaise ! le bonheur quand tu passes sub3)-2h54-2h52-2h50- en 5 ans (hors Covid), l'échéance d'Avril sera assez déterminante.
    Gratter une / deux minute(s), ça devient très compliqué et je ne sais pas si je peux continuer « pour le plaisir ». La souffrance est trop intense pour ne pas viser la performance comme sublimation ultime de l'épreuve.
    En revanche, mon côté renard des surfaces a trouvé une nouvelle ruse mentale pour la suite : progresser dans le classement à l'arrivée… dans ma catégorie d'âge ! Et là, les perspectives semblent plus encourageantes, même si bordel, c'est quand même un gros sport de vieux la course à pied…
    Autre solution pour conserver un taux de dopamine corporel, qui dépasse désormais celui des herbes chanvrées, passer sur de la longue distance. Vos trails, là, comme vous dites.

    Et c'est là où je veux qu'on m'explique les Koller, PFS et autre bendjaz : le plaisir, la motivation, pourquoi c'est mieux quand c'est long, la gestion de la douleur et de la souffrance…
    Bien sûr, l'argument outdoor/pleine nature et le côté yeah! nothing but the fun of it (comme le chantait Dog Eat Dog). Mais derrière ?
    Pour moi, le marathon c'était tellement dur… qu'il faut le courir le plus vite possible !
    Mais alors on se dit quoi dans sa tête quand on est à 50 bornes et qu'il en reste autant ?
    Conseils bienvenus également pour passer de marathon/avaleur de bitume urbain à cavaleur infatigable des chemins, merci.

    Bisous les CAPistes

  • valdo le 19/03/2023 à 00h23
    Merci à jeannolfanclub pour avoir partagé les articles du journal Suisse le Temps. Entre l'article qu'il a partagé sur Davide Rebellin (fil observatoire du journalisme sportif) et celui-ci (et plein d'autres), ça regorge de pépites. Et ça donne envie.
    lien

  • bendjaz le 19/03/2023 à 11h34
    @busard
    C'est sûr que si tu commences par évacuer rapidement les arguments "courir en pleine nature" et "courir pour le fun sans se (trop) soucier du chrono", les différences entre le marathon (en mode "perf") et le trail (de distance au moins équivalente) se réduisent un peu mais elles restent fortes.
    Ton cadre de vie détermine quand même pas mal de choses : j'ai entamé ma transition bitume -> trail en habitant le 93 mais les terrains d'entraînement et de courses à disposition faisaient que je continuais à faire 75% de bitume. Ayant eu l'opportunité d'aller vivre proche de la montagne, j'ai quasiment abandonné la route pour les sentiers de randonnée. C'est pas rédhibitoire pour tout le monde et je garde un souvenir ému de tous les chemins des Buttes-Chaumont, du parc de la Courneuve et des circuits trail en Chevreuse.
    Ensuite, la nature même des courses sur route pratiquées à un certain niveau fait que les objectifs se fixent en heures, minutes, secondes, et que le prix de ces heures, minutes, secondes est de plus en plus élevé. Tant que les objectifs qu'on se fixe évoluent et restent atteignables OK, mais lorsque l'on sent arriver le plafond, quel intérêt à continuer dans une discipline "tellement dure qu'on a envie d'en finir le plus vite possible" ?
    Pour ma part, la réponse a été "bon, maintenant on va essayer de courir plus loin et plus longtemps". C'était aussi une histoire de potes, de rencontres, de premières expériences réussies sur des courses "nature". Certaines prédispositions physiques et techniques m'ont définitivement fait basculer hors des routes goudronnées pour chercher les terrains souples, la caillasse, les pentes à 35%. Sachant que cette première expérience c'était la SaintéLyon courue sous la neige et par -5°, je dois quand même avoir une relation malsaine avec la souffrance physique.
    Pourtant, cette souffrance volontaire que je m'infligeais lors de séances de piste sous la pluie ou l'enchaînement de blocs de 2k en aller-retour le long du canal a aujourd'hui disparu dans sa dimension psychologique. Moins de routine, moins de répétitions, aucun plan à suivre si ce n'est des semaines à volume et intensité variable, et un rapport (parfois malsain) avec la notion de temps (durée, vitesse, allure) totalement repensé.
    Autre élément important pour moi et qui a aussi changé mon rapport à la compétition et qui résonnera sans doute comme un cliché néo-rural, c'est la notion d'échanges pendant l'effort. Là où le sprint (oui, c'est dur à croire, mais le marathon est un effort intense que j'associe davantage au sprint qu'à l'endurance) n'offre d'autres choix que de se focaliser sur sa foulée, son souffle, sa fréquence... et d'être seul avec soi-même, sa montre ou sa musique, la pratique des efforts longs (voire très longs) peut permettre d'avoir des vraies interactions avec ses semblables sans grosse conséquence sur le résultat (voire avoir une influence positive sur celui-ci dans le cas d'efforts très longs, de conditions difficiles, de baisse de moral, etc.). Oui, je suis ce coureur qui essaie de dire un petit mot aux coureurs qui l'accompagnent sur quelques kilomètres histoire de faire passer le temps un peu plus vite, sans trop insister non plus car il y a toujours des parisiens sur les courses.
    Quant à la gestion de l'effort et de l'apport énergétique, si l'alimentation et l'hydratation sont une (la ?) clé de la réussite d'un marathon, leur maîtrise est à la fois plus importante (en volume et en variété) et moins précise lors d'efforts de 5h ou plus (par contre j'ai un vrai problème sur les efforts de 3 ou 4h). Tu flingueras pas ta course si t'oublies de prendre ton gel mangue/pesto entre le 7 et le 8e km comme sur un marathon, mais si tu commences à avoir faim ou soif, c'est probablement trop tard et il te faudra un peu de temps pour retrouver tes jambes.

    En détaillant tout ça, je me rends compte que j'associe désormais le marathon à un mode de vie urbain et à un rapport très précis au temps et à la performance, soit tout ce à quoi j'ai pu échapper il y a quelques années, et le trail à ce à quoi j'aspirais et que j'ai trouvé. Alors qu'en fait rien ne sert d'opposer ces 2 belles disciplines, et que la plus belle de toutes c'est le cross.

  • Ximenez et Castolo le 19/03/2023 à 11h51
    Quand tu débutes dans la CAP et que progressivement tu te lances vers le semi ou le marathon, tu as besoin d'un cadre, d'un programme qui structure ta semaine et te rassure. Le marathon, que ce soit l'entraînement ou la course, c'est metronomique. Tenir l'allure. Toujours.
    J'en ai fait 8. Record 3h22.
    Progressivement, j'en ai eu marre de cette rigueur, pas très fun. Et le trail, t'Apporte cette folie, cette diversité. La variété est infinie.
    Rapidement, j'ai cherché à augmenter la longueur des parcours et passer la barre mythique des 100km. C'était au début de la mode de l'ultra. On était 60 au départ…10 abandons. Je finis 12eme. On apprend la solitude.
    Cette même course est maintenant estampillée UTMB. La course aux points pour m'inscrire sur des gros ultra, c'est vraiment pas mon truc même si je comprends qu'il faut une forme de sélection.
    Une envie d'une dernière folie à 220km sur une course encore « artisanale » mais une inscription refusée par manque de références récentes. Normal mais un peu déçu.
    Et voilà comment en 15 ans, on passe de coureur bitumé du dimanche à coureur de chemin du dimanche. Sans plus chercher à prendre un dossard (le prix des inscriptions s'est envolé…) avec encore beaucoup de plaisir.