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Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • Pascal Amateur le 19/11/2021 à 19h31
    Ouais, c'est l'Abidal qui se fout du lâche karaté. Pff.

  • CHR$ le 19/11/2021 à 19h41
    Pendant ce temps là, la Ligue des Championnes a continué en dépassant la moitié de la phase aller. Et s'il n'y a pas eu de vraies franches surprises, la compétition devient un peu plus incertaines que prévu. Au point quand même qu'on pourrait ne pas avoir les qualifiés prévus.

    Le principal événement est venu du groupe A où la Juventus est allé s'imposer 2-0 à Wolfsbourg, légèrement contre le cours du jeu en profitant d'un premier but d'Eigentor et finissant le travail dans les arrêts de jeu grâce à Andrea Stašková. Après avoir laissé filer un avantage de deux buts à Chelsea, puis un autre d'un but à l'aller à Turin, Wolfsbourg se retrouve donc dans une position délicate deux points derrière la Juventus. En supposant que les deux équipes battent le Servette, tout se jouera contre Chelsea. Un nul suffira à la Juventus pour passer alors qu'une victoire sera nécessaire pour Wolfsbourg. Sauf bien sûr si les deux se produisent conjointement, ce qui renverserait les résultats de l'aller. Les deux équipes seraient à égalité à 11 points avec Chelsea (et la Juventus serait qualifié grâce au but dans les arrêts de jeu de Stašková).
    Bien sûr tout cela suppose de battre le Servette, ce qui semble une formalité contre une équipe qui compte quatre défaites en quatre matchs et 16 buts encaissés pour aucun marqué. Mais Chelsea ne l'a emporté cette fois que 1-0 avec un but de Sam Kerr après l'heure de jeu. Un point suffit aux Anglaises pour se qualifier.


    Dans le groupe B, le PSG a eu légèrement plus de mal qu'à l'aller pour battre le Real où l'ancienne de la maison Aurélie Kaci était de retour en fin de match. Mais on ne peut pas dire que les coéquipières de Grace Geyoro aient vraiment eu peur. Le jeu a été assez équilibré mais le talent a fait la différence, d'abord par Marie-Antoinette Katoto ensuite par Sakina Karchaoui. Avec six points d'avance sur le Real et l'avantage à la différence de buts particulière, le PSG est déjà assuré de la première place du groupe, et pourra donc remporter ses deux derniers matchs avec une équipe remaniée.
    Après le nul de l'aller, Kharkiv est allé s'imposer 2-0 à Breidablik et revient à portée du Real. Ce qui ne durera pas quand les Ukrainiennes joueront contre les Espagnoles et les Françaises.

    Dans le groupe C, tout semble à peu près joué même si des scénarios fantasmagoriques peuvent laisser planer un semblant de suspense. Barcelone va finir en tête, devant Arsenal et en laissant Hoffenheim sur le bord de la route. Après leur victoire 4-0 de l'aller, les tenantes du titre sont allées l'emporter 5-0 en Allemagne. Elles sont donc qualifiées mais leur première place n'est pas encore mathématique. Il faudrait une improbable défaite de trois buts ou plus contre Arsenal ou une encore plus improbable perte de point contre Koge pour qu'elle leur échappe.
    De même Arsenal n'a pas tout à fait assuré sa qualification en battant Koge 3-0 mais il leur suffit de ne pas perdre de quatre buts contre Hoffenheim pour passer.
    Bref les Allemandes ne sont pas tout à fait éliminer mais c'est tout comme et en ayant pris des valises lors des trois matchs déjà joués contre Arsenal et Barcelone, elles n'ont pas été tout à fait à la hauteur.

    Enfin le groupe C est le plus serré en tête comme c'était un peu prévisible (c'est le seul où ce n'est pas la tête de série qui est en tête). Avec sa victoire contre Lyon, le Bayern a fait un grand pas vers la qualification en gardant trois points d'avance sur Benfica. Elle pourrait être remise en cause en cas de victoire des Portugaises en Allemagne lors de la dernière journée, mais il faudra qu'avant cela l'écart soit resté de trois points, donc que Benfica ait fait aussi bien contre Lyon que le Bayern à Häcken.
    En encaissant le but de Saki Kumagai, Lyon a laissé filer une qualification presque acquise mais qui ne devrait pas tarder beaucoup plus (un nul suffit au Portugal).
    Benfica reste en course pour la qualification grâce à sa victoire en Suède, avec un but d'entrée de Cloé Lacasse et un but victorieux dans les arrêts de jeu alors que Häcken poussait après avoir égalisé sur un nouveau pénalty d'Elin Rubensson.
    Même Häcken peut encore se qualifier mais il faudra pour cela battre le Bayern et Lyon donc c'est aussi envisageable qu'au début mais tout aussi improbable.

    Bref, on aura en quart de finale PSG, Lyon, Barcelone, Real, Arsenal et Bayern, probablement Chelsea et la Juventus et Woflsbourg sont finalement en ballotage alors qu'Hoffenheim n'a pas créé la surprise.

  • CHR$ le 21/11/2021 à 22h47
    Neuvième journée de D1 et si les choses semblent claires pour le titre, du moins en attendant un éventuel faux pas pour donner un intérêt au PSG-Lyon de l'avant dernière journée, ça ferraille dur pour la troisième place européenne et pour le maintien.

    J'ai assez brocardé Canal+ qui pense que la D1 se résume à un duel OL-PSG avec quelques faire-valoir, pour noter que cette fois c'est le vrai choc de la journée qui a été diffusé, sur Canal+ même. Fort de sa victoire à Charléty la semaine dernière, Bordeaux voulait continuer sa marche en avant en recevant Montpellier qui restait certes sur deux victoires mais contre les deux derniers.
    À Montpellier la gardienne Lisa Schmitz, blessée à l'échauffement, était remplacée par l'ancienne Albigeoise et Stéphanoise Gabrielle Lambert. À Bordeaux, toujours privé de Sisca Folkertsma, l'équipe de Charléty était reconduite en dehors d'Ella Palis blessée et remplacée comme la semaine dernière en cours de match par Inès Jaurena. Le match était assez serré et plutôt à l'avantage des Bordelaises mais tout se jouait finalement sur une faute de Charlotte Bilbault, désormais défenseuse centrale, sur Marion Torrent qui provoquait un pénalty transformé par Lena Petermann.
    Ce résultat permet à Montpellier de doubler son adversaire du jour et de remonter à la cinquième place.
    Parce que si c'était bien le choc de la journée entre les deux équipes que l'on attendait le plus à la lutte pour l'Europe, elles sont toujours devancées par un duo de l'Essonne.

    Après sa déconvenue de la semaine dernière, le Paris FC s'est remis en route en l'emportant 2-0 à Dijon sur deux actions de Clara Matéo conclues par Coumba Sow et Ouleymata Sarr. Le PFC reste à trois points seulement du PSG mais qui semblent un gouffre infranchissable.

    Et le PFC est aussi trois points seulement devant Fleury qui continue son impressionnant début de saison avec une sixième victoire sur les sept derniers matchs. Cette fois c'est Guingamp qui est passé à la moulinette de l'équipe emmenée par Léa Le Garrec.
    Jusqu'à cette saison, Fleury n'avait gagné que deux fois par trois buts d'écart, 4-1 à chaque fois contre Marseille et Lille. Après la victoire 4-0 sur la pelouse de Saint-Étienne la semaine dernière, les Floriacumoises ont récidivé sur la leur (ou sur ce qui leur tient lieu de pelouse) 6-2, ajoutant le record du nombre de buts marqués.
    Cette fois c'est la filière polonaise qui a été à l'œuvre avec en cheville ouvrière et joueuse du match Dominika Grabowska, à l'origine de cinq buts (donc un qu'elle marque elle-même), et avec Nikola Karczewska pour marquer un doublé.
    Difficile de savoir si Fleury va tenir le rythme toute la saison mais le maintien déjà acquis on verra jusqu'où elle ira.

    L'autre choc de la journée n'avait pas les honneurs de Canal+ mais a eu droit à l'habituel panne technique quasi hebdomadaire pour les matchs diffusés par Foot+. On dira qu'il vaut mieux avoir des pannes à répétition que pas de diffusion du tout.
    Soyaux recevait donc Saint-Étienne, les deux équipes étant à égalité à la dernière place (avec Issy également).
    Du côté Stéphanois, Kelly Gago était suspendue suite à son carton rouge contre Montpellier et Manon Uffren était blessée. Maud Antoine remplaçait Kristen Sakaki et Audrey Chaumette était titularisée pour la deuxième fois de la saison à la place d'Esther Okoronkwo tandis qu'au milieu Adeline Coquard continue de se faire une place et que Lalia Storti est de retour depuis deux matchs. L'équipe était emmenée comme la semaine dernière par Ludovic Chirat, l'entraîneur en titre Jérôme Bonnet étant malade.
    À Soyaux, Dragan Cvetkovic continue de faire avec sa cascade de blessures et avec les joueuses reparties à peine arrivée (l'Américaine Samantha Johnson avait cru signer dans un club professionnel et est repartie fâchée). Il alignait donc la même équipe que la semaine dernière en remplaçant seulement Eden Avital par Corina Luijks.

    La première mi-temps était pour les Stéphanoises qui trouvaient d'abord la barre d'entrée de jeu avant d'ouvrir le score sur un corner direct de Cindy Caputo, dévié dans ses propres filets par Marie-Charlotte Léger. En seconde période, les Vertes avaient plusieurs occasions de doubler la mise en contre mais ce sont plutôt les Sojaldiciennes qui faisaient le jeu. Mais après une première heure assez terne, Anissa Lahamri était à l'origine du renversement de situation. D'abord en servant Marie-Charlotte Léger dont la frappe était repoussée par Mary Gignoux et reprise par Shana Battouri pour l'égalisation. Puis en reprenant de volée un centre de Laura Bourgouin en pleine lucarne.
    Soyaux prend donc trois points d'avance sur la zone rouge et profite pour passer devant Guingamp.

    Saint-Étienne reste à la dernière place, à égalité avec Issy (mais devancée à la différence de but particulière). Les Isséennes n'avaient pas beaucoup d'espoir en recevant Lyon pour leur retour à Issy de retour chez elles dans la toute nouvelle "Cité des Sports" après un exil à Boulogne-Billancourt. Sans surprise, l'OL l'a emporté 4-0 avec des buts de Melvine Malard, Catarina Macario, Signe Bruun et Ada Hegerberg, les trois premières s'installant en haut du classement des buteuses, seulement devancées par Marie-Antoinette Katoto.

    Cette dernière n'a d'ailleurs pas profité de la victoire 7-0 de son équipe pour augmenter son capital, laissant même Sandy Baltimore transformer un pénalty qu'elle avait obtenu à 4-0.
    Malgré sa pléiade d'internationales, Reims n'a pas fait le poids et reste en milieu de classement, bien calé entre Dijon et Soyaux.

    La semaine prochaine, la D1 fait relâche, reprise le 3 décembre avec le troisième volet de la lutte pour l'Europe entre Montpellier, Bordeaux et le PFC. C'est fois, c'est Montpellier qui recevra le PFC. On suivra attentivement Guingamp-Saint-Étienne qui peut permettre aux Vertes de sortir de la zone rouge et d'y envoyer leurs adversaires.

  • balashov22 le 27/11/2021 à 00h12
    Mev, tu n'as pas bien cherché, le fil était simplement en page 3.

  • CHR$ le 05/12/2021 à 22h17
    Dixième journée de D1 et quasiment un coup pour rien. Paradoxalement, ce sont quasiment les équipes qui ont perdu qui ont fait la meilleure (ou la moins mauvaise) opération.

    La moitié des matchs s'est terminée sur un résultat nul et deux des trois autres étaient ceux du duo de tête. Dans le tableau de marche d'Issy et surtout de Fleury, respectivement pour le maintien et pour la troisième place européenne, le moment d'affronter le PSG et Lyon ressemble plutôt à un risque de voir les adversaires directs en profiter pour prendre de l'avance. Mais pour les deux équipes le débours s'est finalement limité à un point, les autres s'étant neutralisés.

    Les Chouettes d'Issy doivent bien avoir compris qu'elles n'étaient pas vendeuses, même à l'échelle de la D1 : après la réception de l'OL, c'est celle du PSG qui n'a pas les honneurs de la diffusion sur Canal+ (Sport ou Décalé). Pour l'instant ce sont les deux seuls matchs de ces équipes dans ce cas. Sans doute que le 14-0 de la saison dernière en match phare n'avait pas particulièrement plu.
    Cette fois pour la deuxième à la Cité de Sports, annoncée à guichet fermé pour une assistance de 251 spectateurs, les Isséennes ont mieux résisté en tenant pendant quasiment une heure avant de céder sur un doublé de Léa Khelifi et un but de Kadidiatou Diani.
    Avec ce résultat prévisible, le risque était grand de voir Saint-Étienne ou Guingamp prendre le large puisque les deux équipes s'affrontaient. Les coéquipières de Sana Daoudi ouvraient d'abord le score par leur capitaine Sarah Cambot à la suite d'une action initée par Emmy Jézéquel et Laurie Teinturier. Mais après l'expulsion de la latérale stéphanoie Élise Bonet et une averse de grêle obligeant l'arbitre Alexandra Collin à interrompre le match quelques minutes, Laury Jesus égalisait, bien lancée par Esther Okoronkwo. Durant la dizaine de minutes d'arrêts de jeu, Guingamp obtenait un pénalty pour une faute d'Emily Burns sur Aïssata Traoré. Mais Margaux Le Mouël frappait dans les nuages et les deux équipes repartaient dos à dos.

    Avec ce résultat, Saint-Étienne laisse la dernière place à Issy mais reste dans la zone rouge et toujours à deux points de la ligne. Et Guingamp est juste un rang devant et laisse passer l'occasion de doubler Soyaux.
    Les Sojaldiciennes étaient à Reims pour un des matchs où il y a l'occasion de prendre des points, contre une équipe de milieu de tableau. Mais même si Soyaux possède du talent devant, avec Laura Bourgouin encore autrice d'un but formidable d'un lob de l'entrée de la surface, Reims en a encore plus. Cette fois Melchie Dumornay a été peu en vue mais Rachel Corboz a égalisé d'une frappe de 25 mètres quelques instants seulemenet après l'ouverture du score. Et dans les derniers instants du match, Naomie Feller qui avait remplacé peu avant Vicky Becho, faisait basculer le match. D'abord par un numéro dans la surface terminé sur un service parfait pour Kessya Bussy. Puis en reprenant de la tête un centre de Tanya Romanenko.
    Soyaux reste donc neuvième mais avec seulement trois points d'avance sur la lanterne rouge.

    Du côté de la lutte pour l'Europe, la journée avait commencée dès vendredi par le duel entre Montpellier et le Paris FC. En première mi-temps, ce sont les joueuses de Sandrine Soubeyrand, emmenée par le duo Mathilde Bourdieu-Clara Matéo qui se créaient le plus d'occasion mais sans parvenir à marquer. Après la pause, les débats se rééquilibraient et les deux équipes avaient leur chance mais rien n'était marqué.
    Ce nul constitue probablement un moindre mal pour les deux équipes puisque leurs concurrentes n'ont pas fait mieux.
    Comme c'était prévisible Fleury a perdu à Lyon, 4-0 avec des buts d'Ada Hegerberg, Janice Cayman, Griedge Mbock et Amandine Henry. L'OL se présentait avec un mileu Henry-Mbock-Malard, l'ancienne capitaine de l'équipe de France étant à peu près la seule milieu disponible (et ceci probablement jusqu'à la trêve). Mais tout se décantait après la sortie de Melvine Malard, blessée dans un choc avec Jeannette Yango et remplacée par Janice Cayman. Huit minutes plus tard, l'internationale belge était créditée d'un but et d'une passe décisive et Lyon menait 2-0.
    Malgré cette défaite prévisible, la journée est plutôt positive pour Fleury puisque non seulement le PFC et Montpellier se sont neutralisé, mais que Bordeaux n'en a pas profité non plus.
    Les Girondines recevaient Dijon et démarrait bien en marquant d'entrée par Mélissa Gomes à la reprise d'un centre d'Ève Périsset. Mais elles arrêtaient ensuite de jouer et la suite du match était nettement à l'avantage des Dijonnaises qui finissaient par égaliser peu avant la mi-temps, Jenna Dear lancée en profondeur se jouant de Mylène Chavas pour servir Desire Oparanozie qui marquait dans le but vide.
    Dijon reste bien calé en milieu de classement alors que Bordeaux perd une bonne occasion de revenir un peu sur la troisième place qui est toujours huit points devant.

    La semaine prochaine, fin des matchs aller avec un multiplexe à l'heure du déjeuner dominical. L'OL sera à Charléty pour affronter le PFC alors que le PSG recevra Bordeaux au Camp des Loges. Entre temps, il y aura eu la cinquième journée de Ligue des Championnes, totalement sans enjeu pour les Parisiennes et avec un déplacement à Benfica pour assurer la qualification (et continuer à viser la première place) pour les Lyonnaises.

  • CHR$ le 10/12/2021 à 00h36
    Cinquième journée de la phase de poule de Ligue des Championnes et bien que la compétition soit très hétérogène, on ne connaît qu'à peine plus de la moitié des qualifiés pour les quarts de finale avant la dernière journée.

    L'incertitude ne concerne pas tellement les clubs français, situés dans les deux seuls groupes dont les qualifiés sont déjà connus.
    Dans le groupe B du PSG, tout est déjà joué. On savait depuis la journée précédente que le PSG finirait premier. Cela a bien sûr été confirmé par la victoire 6-0 à Kharkiv avec une équipe bis : Karchaoui, Geyoro, Katoto, Diani, Däbritz, Khelifi, De Almeida et Labbé étaient resté à Paris, ce qui a permis entre autres les titularisation Celin Bizet, Laurina Fazer, Magnaba Folquet, Jade Le Guilly et Charlotte Voll. Il y a même eu la première apparition en pro de Baby-Jordy Benera.
    Le Real est également allé l'emporter à Breidablik avec notamment un doublé de Kosovare Asllani et va finir deuxième de ce groupe.

    Dans le groupe D, Lyon et le Bayern ont assuré leur place en quart de finale en l'emportant respectivement 5-0 et 5-1 sur les pelouse de Benfica et de Häcken. D'ailleurs dans l'ensemble, cette cinquième journée n'a pas été favorable aux équipes à domicile avec sept défaites sur huit (et un nul assez inattendu), deux buts marqués pour vingt-huit encaissés.
    Lyon, menée par les revenantes Wendie Renard, Ada Hegerberg et Griedge Mbock (quatre buts à elles trois) a plié l'affaire en une mi-temps (avec un premier but au bout de 32 secondes) alors que le Bayern a eu besoin d'un peu plus de temps face à Häcken qui avait ouvert le score et qui tenait encore le nul à l'entrée des arrêts de jeu de la première période.
    Lyonnaises et Bavaroises sont qualifiées mais on ne sait pas encore dans quel ordre. L'avantage est actuellement du côté de l'OL qui compte deux points d'avance (à cause du nul du Bayern à Lisbonne). Les deux équipes l'ayant emporté d'un but à domicile (et le but à l'extérieur ne comptant plus), elles sont à égalité dans les confrontations directes, c'est donc la différence de but générale qui compterait en cas d'égalité, actuellement à l'avantage de Lyon pour cinq buts.
    Bref, Lyon finira en tête en cas de victoire à domicile contre Häcken, ou bien cas de match nul si le Bayern l'emporte de moins de cinq buts contre Benfica (ou bien de cinq buts exactement mais en ne marquant pas plus de quatre buts de plus), ou enfin en cas de défaite si le Bayern ne bat pas Benfica. La probabilité d'une victoire de moins de cinq buts du Bayern étant assez faible, il serait prudent de battre Häcken.

    Dans le groupe C, Barcelone a continué sa promenade de santé en rossant une deuxième fois Arsenal à l'Arsenal Stadium (puisque l'UEFA n'autorise pas les dénominations commerciales des stades pour ses compétitions). Bonmati, Hermoso (x2) et Rolfö ont permis aux Catalanes de l'emporter 4-0 après le 4-1 de l'aller. Contre Hoffenheim, c'était 4-0 et 5-0, seul Køge a un peu mieux résisté (2-0 mais face à une équipe bis dès la deuxième journée).
    Comme pendant ce temps là, Hoffenheim est allé gagner difficilement à Køge, 2-1 avec un doublé sur pénatly de Nicole Billa alors que les Danoises avaient ouvert le score par l'ancienne havraise Kyra Carusa, on aura droit à une finale pour la qualification entre Anglaises et Allemandes. Par contre, il faudra que les coéquipières de Fabienne Dongus battent celles de Kim Little de plus de quatre buts d'écart pour reprendre l'avantage dans les confrontations directes. Bref, ce sera une finale à handicap et Arsenal a déjà un pied et demi en quart de finale.

    Enfin dans le groupe A, rien n'est joué avec trois équipes pour deux places et contre toute attente, c'est la Juventus qui est la mieux placée pour se qualifier (malgré sa deuxième place à égalité avec le troisième). Il lui suffit de ne pas se prendre les pieds dans la réception du Servette (cinq défaites en cinq matchs, zéro but marqué, dix-neuf encaissés) pour se qualifier et accompagner le Real Madrid, seule autre équipe sortie de poule en ne venant pas de l'un des deux premiers chapeaux (mais pour le Real, c'était plus facile parce que le deuxième chapeau était Breidablik).
    Pour arriver à cela, les Italiennes ont été chercher le nul 0-0 à Chelsea avec des statistiques assez éloquentes (2 tirs à 25, 35% de possession de balle...). Bien entendu, Pauline Peyraud-Magnin a été désignée joueuse du match.
    Il y aura donc une finale entre Chelsea et Wolfsbourg pour l'autre place en quart. Ça sera un peu moins difficile pour Wolfsbourg que pour Hoffenheim dans l'autre duel final Anglo-Allemand puisqu'une victoire de deux buts suffirait aux coéquipières d'Almuth Schult pour passer (et une victoire d'un but suffirait et assurerait même la première place en cas de nul de la Juventus contre le Servette, et même un nul en cas de défaite italienne). Vu de Chelsea, il suffit donc d'un nul ou d'une défaite d'un but à condition que la Juventus l'emporte.
    Bizarrement, Wolfsbourg n'a jamais semblé aussi peu dominateur que cette saison et pourtant devrait être qualifié tranquillement sans des égarements dans les arrêts de jeu à Chelsea (égalisation de Pernille Harder à la 92e alors que Wolfsbourg avait mené 3-1) et Turin (égalisation de Cristiana Girelli à la 91e). Avec ces quatre points de plus, les Louves seraient tranquillement en train de penser aux quarts. Autant dire que si Chelsea semble mieux armé sur le papier, il ne faut pas enterrer Wolfsbourg. La finale sera à suivre de près jeudi 16 décembre à 21h.

  • CHR$ le 12/12/2021 à 22h57
    Aujourd'hui à l'heure du déjeuner dominical, c'était la onzième journée de D1 et c'était multiplexe pour clôre la phase aller et envoyer tout le monde en vacances (sauf les Lyonnaises et Parisiennes qui ont encore un peu de Ligue de Championnes cette semaine).

    Cette journée n'a été marquée par aucune surprise mais il n'y a eu aucune victoire par plus d'un but d'écart (et quatre 1-0 en six matchs).

    Lyon n'a pas réussi à remporter tous ses matchs aller par au moins trois buts d'écart. En déplacement à Charléty pour affronter le PSG, les joueuses de Sonia Bompastor se présentaient avec moins de milieu sur la feuille de match que sur le terrain puisque seules Amandine Henry et Sally Julini sont considérées comme milieu, ce qui a obligé Griedge Mbock et Selma Bacha à faire office (tandis que la jeunes Suissesse est restée sur le banc). Le match a globalement été équilibré avec plutôt une domination parisienne. Tout s'est joué dans les cinq minutes qui ont précédé la mi-temps. Delphine Cascarino est d'abord partie toute seule pour aller ouvrir le score avant qu'Ada Hegerberg ne pousse un centre de Selma Bacha dans le but vide. Le PFC réagissait vite sur un corner repoussé que Sophie Vaysse renvoyait de la tête en direction du but et qui était dévié par Théa Gréboval juste devant Christiane Endler.
    L'ancienne Ruthénoise a ensuite été exclue pour deux cartons jaunes pour deux fautes sur Griedge Mbock mais comme contre Bordeaux, l'infériorité numérique n'a pas coupé les Parisiennes dans leur élan (et comme contre Bordeaux, elles n'ont finalement pas réussi à revenir).

    Pendant ce temps là, le PSG recevait Bordeaux à Clairefontaine pour une raison qui m'échappe puisque même si le Camp des Loges était éventuellement indisponible, le Stade Français jouant en Irlande ce week-end, Jean-Bouin était probablement utilisable. Moyennant quoi le match entre le champion en titre et le troisième de la saison précédente (seule équipe avec Lyon à avoir pris un point au PSG l'an dernier) s'est déroulé devant 75 spectateurs, moins bonne affluence de la journée avec deux fois moins de monde que l'affiche Fleury-Issy.
    Il a fallu attendre l'heure pour qu'un raid de Sakina Karchaoui relayé par Sara Däbritz et Sandy Baltimore ne se conclue par le seul but du match.

    Le PSG reste donc à trois points de l'OL et augmente son avance à huit points sur le PFC qui est toujours troisième alors que Bordeaux quitte la première moitié du classement (mais ce n'est sans doute pas vraiment ce match qui est en cause).
    Le PFC est talonné par ses colocataires de Fleury (l'équipe masculine de Fleury joue au stade Robert-Bobin de Bondoufle où le Paris FC joue la plupart de ses matchs). Les Floriacumoises n'ont pas réalisé un très grand match contre la lanterne rouge isséenne mais un but de l'internationale polonaise Nikola Karczewska sur une passe de sa compatriote Dominika Grabowska a suffi à apporter trois points.
    Avec sept victoires, Fleury a déjà égalé son meilleur total en D1 et il n'a perdu que contre les trois premiers, avec un seul accident contre Dijon. Difficile de croire que Fleury réussira à continuer à ce rythme mais en attendant, l'équipe de Fabrice Abriel et Léa Le Garrec n'est qu'à un point de la Coupe d'Europe.

    Montpellier reste en embuscade - ce qui est déjà une performance après les quatre défaites lors des six premières journées. Cette fois, les coéquipières de Marion Torrent sont difficilement venues à bout de Soyaux grâce à un unique but de Dominika Skorvankova.
    Les Sojaldiciennes restent hors de la zone rouge en profitant que leurs concurrentes directes ne prennent pas non plus de point.
    Saint-Étienne recevait Reims pour tenter de sortir de la zone rouge, mais là aussi ça a été service minimum. D'entrée, Melchie Dumornay a provoqué un pénalty que Rachel Corboz a transformé pour permettre aux Rémoises de prendre un peu de distance avec la zone de relégation.

    Enfin Dijon recevait Guingamp avec la possibilité de creuser un vrai écart et de laisser les quatre derniers se disputer seuls pour le maintien. Desire Oparanozie donnait d'ailleurs assez vite l'avantage aux Bourguignonnes. Mais en deuxième mi-temps, Héloïse Mansuy égalisait suite à un corner de Margaux Le Mouël cafouillé par la défense.
    Dijon conserve quand même quatre points d'avance sur Guingamp (et sept sur la zone de relégation) alors que l'équipe bretonne grappille un point qui pourra toujours servir.

    Prochaine journée dans un mois le 15 janvier.

  • Gouffran direct le 12/12/2021 à 23h15
    Tout ça c'est la faute à l'épopée européenne, au départ du coach, l'arrivée d'un nouveau coach en catastrophe, le départ de bonnes joueuses et des blessures et absences de longue durée.
    Sinon les Girondines seraient mieux classées, au moins... 3èmes.

  • CHR$ le 16/12/2021 à 04h07
    D'ailleurs Sud Ouest annonce le départ en janvier de Vanessa Gilles et Malia Berkely pour la NWSL. Sachant qu'elles ont systématiquement été titularisées ensemble en défense centrale cette saison (respectivement 1 et 2 matchs manqués sur 15), ça va faire un trou.

    Visiblement, c'est le début de la gestion des contrats à la mode des garçons : les deux joueuses seront en fin de contrat à la fin de la saison et un départ en janvier permet au club de toucher une indemnité de transfert (100 000 euros pour les deux, on n'est pas chez les garçons).

    C'est d'autant plus dommage que Bordeaux s'était stabilisé avec une défense à trois dans l'axe avec ces deux joueuses et Charlotte Bilbault. Il va falloir être créatif ou recruter parce qu'il ne reste dans l'effectif que Julie Thibaud (qui revient juste de blessure et qui n'a pas rejoué depuis mai).
    Lors du seul match manqué par les deux partantes cette saison (contre Issy), ce sont les latérales Ève Périsset et Marine Perea qui avaient accompagné Charlotte Bilbault dans l'axe. Mais bon, là c'est sur le côté qu'il va manquer du monde en attendant le retour de Delphine Chatelin.

    Enfin Sud Ouest annonce que les deux partantes ont joué leur dernier match avec Bordeaux contre le PSG mais j'espère que le club a envisagé de les conserver quelques semaines de plus (puisque de toute façon la NWSL ne reprend pas tout de suite) : Bordeaux reçoit Lyon le 9 janvier en Coupe de France et Charlotte Bilbault sera suspendue.

  • CHR$ le 17/12/2021 à 00h11
    Hier et aujourd'hui, c'était la sixième et dernière journée de la phase de poule de la nouvelle formule de la Ligue. On entend presque autant de critiques sur l'hétérogénéité du plateau (par exemple 14 des 16 matchs des deux dernières journées se sont terminés avec au moins trois buts d'écart et même 10 sur 16 avec au moins quatre buts d'écart) que sur le fait qu'on va encore retrouver en quart de finales à peu près les mêmes équipes que d'habitude (le quintet Lyon, PSG, Wolfsbourg, Bayern, Barcelone est là sans discontinuer pour la quatrième fois et si le PSG et le Bayern avaient manqué ceux de 2018, il étaient déjà là en 2017 alors qu'il faut remonter à 2015 pour trouver une absence de Lyon et de Barcelone). Peut-être qu'une certaine forme d'équilibre a été trouvée avec cette formule en attendant que d'autres progressent (mais ça se fera sans doute plutôt du côté des armadas surarmées, puisque les nouveautés cette saison seront le Real et la Juventus).

    En dehors du groupe B du PSG, il y avait de l'enjeu dans tous les groupes.
    Dans le groupe B donc, on savait que les Parisiennes finiraient en tête devant le Real. Cela a été confirmé par leur victoire 6-0 face à Breidablik, avec à nouveau une équipe remaniée (le PSG a ainsi utilisé 27 joueuses durant cette phase, c'est le record devant les 25 de Barcelone qui était dans une situation semblable, alors que les autres équipes en ont utilisé au plus 22). Le Real l'a également emporté 3-0 contre Kharkiv. On savait qu'il s'agisait du groupe le plus faible, mais le Real a su bien en profiter pour devancer Breidablik, deuxième chapeau d'occasion (sa position au tirage était purement conjoncturelle et due au renouvellement du plateau). Le PSG termine en tête du bilan avec six victoires en six matchs, 25 buts marqués (meilleure attaque) et aucun encaissé (seule meilleure défense).

    Dans le groupe D, on connaissait les qualifiés mais il restait à savoir qui finirait en tête. Le suspense n'était pas très grand puisqu'une victoire de l'OL contre Häcken suffisait quel que soit le résultat du Bayern contre Benfica. Les deux équipes l'ont emporté sans surprise 4-0 et Lyon renverse donc l'ordre initial des chapeaux et finit en tête (et sur les rotules, il fallait vraiment que Häcken soit très faible pour ne pas avoir à trembler).

    Dans les deux autres groupes, la qualification était en jeu au bout d'un duel anglo-allemand. Dans les deux cas, l'équipe anglaise avait l'avantage au coup d'envoi et pouvait voir venir.

    Dans le groupe C, Barcelone a bien entenu remporté (5-0) son dernier match face à Køge. C'était du duel entre Hoffenheim et Arsenal que venait le suspense. Les deux équipes ayant battu deux fois Køge et ayant été deux fois (lourdement) battues par Barcelone, ce sont principalement les confrontations directes qui allaient les départager et à l'aller, les Anglaises l'avaient emporté 4-0.
    Au retour, le match était relativement équilibré en première mi-temps. Jule Brand ouvrait la marque mais Laura Wienroither égalisait contre son camp. Hoffenheim se détachait brusquement en cinq minutes folles avant l'heure de jeu (doublé de Chantal Hagel et but de Gia Corley). Il manquait encore deux buts aux Allemandes pour passer devant (Arsenal ayant aussi de l'avance à la différence de buts générale) mais cela devenait possible en une demi-heure. Mais plus rien n'était marqué.
    Finalement dans ce groupe, la logique du tirage a été respectée mais cela a été nettement plus serré que prévu, en particulier après la quatrième journée, quand Arsenal possédait six points d'avance sur Hoffenheim. Tout s'est finalement joué sur la prestation de haute volée de Tobin Heath lors du match aller (même si on peut imaginer que le scénario du retour a été très dépendant des quatre buts d'avance que possédait Arsenal).

    Enfin, dans le groupe A, c'est l'identité des deux qualifiées qui se jouait et tout était encore possible (voir les épisodes précédents) même si la Juventus avait son destin en main en recevant le Servette (finalement battu 4-0).
    Dans cette hypothèse, Chelsea tête de série et qui dominait tranquillement le groupe au soir de la quatrième journée, n'avait qu'à controler et ne pas perdre de plus d'un but.
    Mais cette fois Wolfsbourg n'a pas dilapidé une avance de deux buts comme à l'aller : un doublé de Svenja Huth en première mi-temps, un autre de Tabea Waßmuth en seconde (l'attaquante allemande est seule en tête du classement des buteuses devant Jordyn Huitema), et Juventus, Chelsea et Wolfsbourg se retrouvent à égalité avec 11 points (deux victoires contre le Servette, une victoire, deux nuls et une défaite dans les confrontations directes) et le 4-0 fait la différence (puisque la Juventus l'avait emporté 2-0 à Wolfsbourg et Chelsea 2-1 à la Juventus).
    Les finalistes de la dernière édition et auto-proclamées favorites restent donc à quai. Et comme Wolfsbourg a eu la bonne idée de l'emporter de plus de deux buts, elle évitera les clubs français en quart.

    Toute la semaine, la presse spécialisée n'a bruissé que du mirifique contrat de la Barclays qui va arroser d'or le championnat anglais, la preuve de l'avance prise outre-manche. À force de millions, l'avance finira pas arriver mais pour l'instant, Manchester City n'a pas passé le tour préliminaire, éliminé par le Real (celui qui a fait 0-2 et 0-4 contre le PSG), Chelsea est éliminé par la Juventus et Wolfsbourg (le même Wolfsbourg qui avait eu besoin des tirs aux buts pour sortir le 7e de D1) et Arsenal est toujours en course en ayant survécu à des défaites 4-1 et 4-0 contre Barcelone et 4-1 contre Hoffenheim.

    Le plateau des quarts de finales est donc : Wolfsbourg, PSG, Barcelone et Lyon qui affronteront Juventus, Real, Arsenal et Bayern. Tirage lundi.
    Sauf erreur, deux équipes d'un même pays peuvent se rencontrer (donc on peut avoir Barcelone-Real ou Wolfsbourg-Bayern) mais pas deux équipes issues du même groupe. Autant dire que c'est bien pour Lyon qui serait ainsi assuré d'éviter le Bayern. Le meilleur tirage pour les clubs français serait probablement PSG-Juventus et Lyon-Real.