Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

Louis Saha Necib-K1000 à Billy le 11/11/2021 à 08h34

Je sors de ma torpeur -il a fallu chercher loin pour retrouver mon mot de passe- pour réagir sur le sujet, qui me touche car j'ai connu Aminata, lorsqu'elle est arrivée à Claix Foot (maintenant GF38).

Une gamine très attachante, mais avec un entourage très compliqué, elle venait d'être exclue du centre de formation de l'OL.
Nous lui avons offert une seconde chance, elle a beaucoup apporté à notre milieu de terrain, sans faire d'histoires.

Très déçue de toute cette histoire... j'espérais qu'elle n'y soit pour rien, mais là, ça sent quand même bien le roussi malheureusement.
suppdebastille le 11/11/2021 à 09h31

D'après ce que j'ai lu l'enquête s'oriente également vers Lyon ce qui va dans le sens de ton post
impoli gone le 11/11/2021 à 10h07

A la lecture de l'info hier, je trouvais qu'il y a un petit côté "Affaire Benzema" avec un entourage toxique, le lien que crée le joueur entre cet entourage et son milieu professionnel riche/hors sol (même si les revenus des footeuses n'ont rien à voir) et les tentations de no-limit pour "résoudre" les problèmes.
Ce que tu sembles un peu confirmer. L'interrogatoire d'un "ami" d'enfance, ça sent quand même pas très bon.
suppdebastille le 11/11/2021 à 10h11

Les revenus des footeuses n'ont rien à voir mais au PSG il me semble que c'est déjà largement au niveau d'un cadre très sup
suppdebastille le 11/11/2021 à 10h14

A part cela, avec un prénom et un nom aussi vulgaires elle doit avoir des tas d'homonymes en France, au Mali et au Sénégal mais pour moi Aminata Diallo reste l'héroïne du très beau roman " the book of Negroes".
Tonton Danijel le 11/11/2021 à 11h04

En réponse à impoli gone le 10/11/2021 à 23h04
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Remarque, comme le pointe la conclusion de l'article, Tonya Harding avait été la précurseure de l'attaque de pieds nickelés à la barre de fer sur sa rivale...
CHR$ le 11/11/2021 à 23h40

Pendant les affaires, il y a quand même eu un peu de foot. On est à la moitié de la phase de groupes de cette Ligue des Championnes et s'il n'y a pas grand chose qui est venu déjouer les pronostics, les points en suspens commencent à se décanter.

Bon déjà, les favoris sont là et ce sont bien les têtes de séries sauf dans le groupe D où l'OL a pris une vraie avance sur le Bayern. Le titre de Barcelone la saison dernière avait été l'occasion d'annoncer la future mainmise de la Liga sur l'Europe (avec la FAWSL aussi bien sûr). À ce compte là, la D1 devrait aussi être considérée comme ultra dominante puisque le PSG et l'OL sont les deux autres équipes avec Barcelone qui en sont à trois victoires en trois matchs. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit bien sûr en réalité d'une ou deux équipes hors concours sur le plan domestique.
Les deux équipes françaises sont parmi les plus jeunes du plateau (25 ans et demi de moyenne d'âge, seules le Real et quatre futures éliminées étant plus jeunes) mais aussi les plus expérimentées en terme de nombre de matchs européen disputé par joueuse, derrière Barcelone. C'est probablement bon signe.
L'Allemagne est la seule ligue qui compte trois représentantes mais le bilan n'est pas flamboyant puisqu'aucune des trois n'a remporté plus d'une victoire (une chacune en fait), pour un total de trois victoires, trois nuls et trois défaites.
À part ça, les huit équipes actuellement en position d'accéder aux quarts de finales sont deux Française, deux Espagnoles, deux Anglaises et deux Allemandes. En dehors d'Hoffenheim, les équipes en position d'éliminées sont celles qui ne viennent d'aucun de ces quatre pays.

Toutefois tout n'est pas joué. Dans le groupe A, la Juventus avait l'ambition de créer la surprise pour tenter d'aller jusqu'à la finale qui se jouera à Turin. Les coéquipières de Pauline Peyraud-Magnin ont assez bien tenu le choc contre Chelsea lors de la première journée (défaite 2-1) et à nouveau cette semaine contre Wolfsbourg (match nul 2-2 en égalisant par Cristiana Girelli dans les arrêts de jeu). Mais tout cela ne fait pas beaucoup de points surtout que ces deux matchs étaient à domicile. Wolfsbourg reste un point devant, grace au nul à Chelsea (qui ressemble plus à deux points perdus d'ailleurs puisque les Allemandes menaient 3-1 et avaient déjà été rejointe dans les arrêts de jeu).
En dehors du fait que le Servette (à nouveau battu, 7-0, par Chelsea) ne va pas se qualifier, tout reste mathématiquement possible dans ce groupe où Chelsea, Wolfsbourg et Juventus se tiennent en trois points. Mais si les Italiennes ne vont pas chercher au moins une victoire en Allemagne ou en Angleterre, ça ne passera pas.

Dans le groupe B, le Real est nettement meilleur que prévu (et que ce qu'il montre en Liga), ou alors Breidablik est encore moins bon que prévu (match nul 0-0 à Kharkiv, qui laisse les deux équipes à zéro victoire et zéro but marqué mais avec désormais un point). Mais pas au point d'inquiéter le PSG qui l'a emporté 4-0 plus ou moins en marchant. Bref les coéquipières de Grace Geyoro vont finir la phase de poules avec 18 points.

Dans le groupe C, on pouvait envisager un duel entre Arsenal et Hoffenheim pour la deuxième place, surtout après la première journée où les Allemandes avaient largement battu Køge pendant que les Anglaises se faisaient tordre à Barcelone. Mais en inversant ls oppositions lors de la troisième journée, les résultats ont aussi été inversés : Hoffenheim a pris l'eau à Barcelone, 4-0 mais surtout 31 tirs à 0. Et Arsenal est tranquillement allé gagner 5-1 à Køge. En fait, les Danoises ne sont pas du tout au niveau et elles n'ont finalement semblé résister un peu qu'à une équipe bis de Barcelone.
Au contraire, les tenantes du titre sont en têtes d'à peu près tous les classements.
Bref entre Hoffenheim et Arsenal, ça va se jouer dans les confrontations directes et sur ce terrain là, il n'y a pas eu photo pour la première manche (victoire 4-0 des Anglaises), ce qui sera probablement difficile à retourner.

Enfin le groupe D était avec le groupe A l'autre groupe où la tête de série pouvait s'inquiéter de son deuxième chapeau. Et après avoir laissé échapper des points à Lisbonne contre Benfica, le Bayern a perdu le match aller à Lyon. Les coéquipières d'Amandine Henry sont en très bonne position pour finir en tête du groupe. Häcken est allé l'emporter à Benfica 1-0 grâce à un pénalty d'Elin Rubinsson en fin de match. Du coup mathématiquement, les Suédoises reviennent à un point seulement des Allemandes. On peut même imaginer qu'elles passent devant (en battant Benfica la semaine prochaine pendant que Lyon viendrait prendre un ou trois points à Munich). Mais ça ne devrait pas remettre en cause la qualification bavaroise.

Mercredi et jeudi, ce sont les retours des matchs de cette semaine.
Louis Saha Necib-K1000 à Billy le 12/11/2021 à 07h55

En réponse à Louis Saha Necib-K1000 à Billy le 11/11/2021 à 08h34
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Bon, pas si simple finalement, pour l'instant aucune charge n'est retenue contre Aminata à l'issue de sa GAV...
Je réitère que j'espère qu'elle n'est pour rien dans cette affaire... Malheureusement, son image est déjà écornée.
Sens de la dérision le 12/11/2021 à 09h03

En réponse à CHR$ le 11/11/2021 à 23h40
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Tiens, petite question en lien avec la remarque de Radek sur l'affluence des matchs de foot féminin, qu'en est-il dans les autres pays ? J'imagine que l'Allemagne est devant, ptet aussi dans les ex-places fortes du foot féminin. L'Angleterre, l'Espagne arrivent à attirer un peu du monde ?
CHR$ le 12/11/2021 à 12h43

En réponse à Sens de la dérision le 12/11/2021 à 09h03
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Alors c'est difficile à dire exactement, surtout après la période Covid où quasiment tout le monde a joué à huis clos (ou n'a pas joué) pendant un an. Et aussi, toutes les fédérations ne se donnent pas la peine de fournir l'info ce qui complique un peu les choses pour regarder rapidement.

Avant le Covid, la D1 avait une moyenne de spectateurs qui tournait autour de 900 par match, soit un peu moins que la FAWSL anglaise (autour de 1000) mais plus que la Bundesliga (un peu plus de 800). A priori les choses n'ont pas trop changé en D1 et Bundesliga : pour la dernière journée, on a respectivement une moyenne de 903 et 925. Bon il faut bien sûr se méfier des moyennes, c'est très hétérogène.
900 spectateurs de moyenne pour une saison à 12 clubs, c'est un peu moins de 120 000 spectateurs. Autant dire qu'un match à 30 000 (record pour un Lyon-PSG en 2019) tire un peu le chiffre vers le haut. Et par exemple, la moyenne de la dernière journée de D1 est tirée par Dijon-PSG à Gaston-Gérard (3234 spectateurs). En Allemagne, c'est Essen-Bayern qui a joué ce rôle là dans une moindre mesure (2368 spectateurs).
Et donc la moyenne en D1 est pour l'instant en dessous de 500 cette saison et elle sera quelque part entre 700 et 1200 lundi matin en fonction de l'affluence au Formidable Outil pour le match de dimanche soir.

A priori, c'est plutôt vers l'Angleterre qu'il faut regarder pour trouver les plus grosses affluences, puisque ça serait passé de 1000 en 2018-2019 à près de 3500 en 2019-2020. Mais je n'ai pas de chiffres plus récents. Et bien sûr en regardant plus loin, la NWSL américaine atteint des chiffres nettement plus importants, les clubs jouant tous devant 3000 à 6000 spectateurs et plus encore à Portland.