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Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • LLBB1975 le 21/09/2021 à 21h49
    Bon mi temps à 1 partout alors qu'on devrait mener largement mais qu'on pourrait perdre 2 à 1...

  • CHR$ le 21/09/2021 à 22h59
    No comment.

  • Gouffran direct le 21/09/2021 à 23h48
    Je me branche à 2-1 pour.nous.
    Et puis on rentre dans une dimension patallèle pendant 10 minutes.
    Quel scénario de dingues...

  • impoli gone le 22/09/2021 à 00h04
    Ah on s'est connecté au même moment.
    Comme dit Le Graet, elle est trop forte cette équipe emmenée par Diacre (sigh!).


  • balashov22 le 22/09/2021 à 00h05
    Il s'est passé quoi pour qu'on se fasse accrocher ainsi par une équipe au-delà du 80ème rang mondial (en dehors du terrain qui était tout pourri semble-t-il) ?

  • LLBB1975 le 22/09/2021 à 06h22
    Le 1er but qui aurait facilité la tâche n'est pas venu.

    Les slovènes ont pris confiance.

    Et quand Wendie n'est pas là, ça fait deux en 3 actions et demie...

  • CHR$ le 26/09/2021 à 23h55
    Quatrième journée de D1 et le duel Lyon-PSG est bien engagé pour le titre : les deux équipes sont les deux dernières invaincues (et à zéro but encaissé).
    Le Paris FC qui s'accrochait jusque là a lâché prise au Camp des Loges face au PSG. Malgré de belles intentions et plusieurs situations chaudes provoquées par Clara Matéo, les Essonniennes atteignaient la mi-temps menées de trois buts par les Yvelinoises. Les deux premiers buts étaient l'œuvre de Marie-Antoinette Katoto, qui offrait ensuite le troisième à Kadidiatou Diani.
    En deuxième mi-temps, Didier Ollé-Nicolle faisait tourner son effectif mais le PSG dominait plus nettement. Sara Däbritz profitait d'une main de Tess Laplacette pour alourdir le score sur pénalty.

    4-0, c'est aussi le score sur lequel Lyon a battu Guingamp dans un match principalement marqué par le retour de Griedge Mbock face à son ancien club. Les Lyonnaises ne laissaient pas longtemps planer le doute puisque Melvine Malard ouvrait le score au bout de trois minutes d'un vrai but d'avant centre, poste qu'elle occupait justement cette fois. Malgré une domination assez nette, il fallait ensuite attendre le début de la seconde mi-temps pour voir Kadeisha Buchanan doubler le score d'une superbe reprise de volée de 20m. Les entrantes Émelyne Laurent et Signe Bruun agravaient ensuite le score, même si le dernier but revient finalement à Daniëlle van de Donk, poussant de la hanche dans le but l'astucieux lob de l'attaquante danoise.

    Derrière Lyon et le PSG, le PFC reste sur le podium mais voit Bordeaux se rapprocher. Les Girondines se déplaçaient à Boulogne-Billancourt pour affronter Issy avec une défense expérimentale : en l'absence de Malia Berkely et de Vanessa Gilles (en promotion de sa médaille d'or olympique au Canada), Charlotte Bilbault et Ève Périsset étaient accompagnées de Marine Perea (première titularisation depuis son retour de prêt de Soyaux) pour former une défense à trois inédite.
    Côté isséen, Camillo Vaz faisait alignait une équipe nettement plus prudente que lors de la précédente journée à Saint-Étienne puisque l'attaquante Julie Rabanne était remplacée par la défenseuse Assimima Maoulida, la joueuse prêtée par Lyon formant une défense centrale à trois avec la capitaine Gwenaëlle Butel et Océane Daniel.
    Bordeaux dominait globalemenet le match mais ne parvenait à tromper Cosette Morché que grâce à un corner d'Éve Périsset repris de la tête par Mélissa Gomes.

    Montpellier prend la cinquième place après sa victoire 4-1 sur Reims avec des doublés de Sarah Puntigam et Lena Petermann. Le but rémois aura satisfait aussi bien les thuriféraires et les contempteurs de Corinne Diacre. Pour les uns, cette réalisation de Kessya Bussy prouve la clairevoyance d'appeler la jeune attaquante rémoise. Pour les autres le courant d'air subi par Marion Torrent indique l'erreur de faire confiance à la latérale droite. Ce but est par ailleurs le premier de la saison pour Reims, qui était la dernière équipe à n'avoir pas encore marqué.

    Après avoir commencé par deux défaites, Fleury vient d'enchaîner par deux victoires, cette fois contre Soyaux à l'issue d'un match particulièrement engagé. L'attaquante polonaise Nicola Karczewska a marqué l'unique but du match en reprenant un ballon cafouillé par Laetitia Philippe sur une frappe de Léa Le Garrec. Du côté floriacumois, on notera que c'est désormais Katriina Talaslahti qui est titulaire dans les buts et que ce match marquait le retour de Claudine Falone Meffometou Tcheno après son congé maternité.
    Et après avoir été la dernière équipe à zéro points il y a deux journées, Fleury est désormais à un point seulement de Bordeaux.

    Dans le dernière match, Saint-Étienne se déplaçait à Dijon. Les deux équipes avaient eu jusque là un calendrier assez similaire en rencontrant Lyon, Issy et un adversaire à la lutte pour l'Europe, Bordeaux d'un côté et Montpellier de l'autre. Les deux équipes avaient perdu logiquement contre Lyon, sur le même score de 6-0, et les deux avaient aussi bien résisté contre l'adversaire de haut de tableau, Saint-Étienne arrachant le nul à Bordeaux, Dijon ne cédant que dans les arrêts de jeu contre Montpellier. La grosse différence était donc le match contre Issy, remporté assez nettement par les Bourguignonnes et perdu par les Foréziennes.
    Ajouté à l'expérience de trois saisons de D1, Dijon avait donc les faveurs de pronostics. Pourtant, si l'on attendait bien une avant centre nigériane, ce n'est pas Desire Oparanozie qui se mettait en valeur mais Esther Okoronkwo.
    L'attaquante stéphanoise profitait de deux contre attaques pour marquer deux fois dans la première demi-heure. En deuxième mi-temps, Cindy Caputo et Audrey Chaumette agravaient le score et la défenseuse dijonnaise Marie-Jo Girardot (qui n'est pas Québecoise malgré son nom) était expulsée pour avoir laissé traîner le pied sur la gardienne de l'ASSE Maryne Gignoux-Soulier, arrivée cet été de Dijon et qui jouait son premier match sous son nouveau maillot.
    Cette large victoire propulse Saint-Étienne en milieu de tableau. Il faut dire qu'au bout de quatre journée, il n'y a que trois points d'écart entre Montpellier, 5e et Issy, 11e. Reims ferme la marche avec un seul point et reste la seule équipe qui n'a pas encore remporté de victoire.

    L'occasion pourrait être bonne la semaine prochaine avec un déplacement à Issy. Le match au sommet aura lieu vendredi soir, Bordeaux recevant Lyon (pendant que Fleury sera à Montpellier). Le dimanche, le PSG recevra Guingamp. Les deux autres matchs opposeront Saint-Étienne au Paris FC et Soyaux à Dijon.

  • CHR$ le 03/10/2021 à 23h53
    Cinquième journée de D1 et petit événement : Canal+ n'a diffusé sur ses antennes principales ni le match de l'OL ni celui du PSG.
    Pour le PSG, c'est parce qu'il n'a pas eu lieu, le terrain du Camp des Loges étant jugé impraticable à cause de la pluie. Pour l'OL, ce n'est pas tout à fait clair. Il semble que l'éclairage du stade Saint-Germaine du Bouscat a été jugé insuffisant pour une retransmission correcte sur Canal+ Sport. Bon, c'est Canal+ a priori qui avait fixé l'horaire à 21h mais peut-être que la nuit est tombée par surprise.
    Tout cela fait que c'est le match Montpellier-Fleury qui a été diffusé, plutôt une bonne chose d'autant que cela s'est avéré être un match de haut de tableau. Dommage seulement de choisir de ne pas diffuser Lyon à l'occasion du match contre Bordeaux, l'un des rares avec une légère incertitude a priori.

    Sportivement, l'événement est donc que le PSG décroche de la première place et se fait reprendre par le PFC. Toutes les équipes à domicile ont marqué un but et ont été battues (et fallait bien que la pluie s'en mêle pour que cette statistique primordiale survive au dernier match de la journée PSG-Guingamp).

    Donc vendredi soir dans la pénombre du Bouscat, Bordeaux a démarré très fort en infligeant à Christiane Endler son premier but de la saison par Inès Jaurena, reprenant de près un dégagement raté de Kadeisha Buchanan. Mais l'avantage ne tenant que quelques minutes, le temps pour Catarina Macario de passer en revue la défense bordelaise et de tromper Mylène Chavas. Amel Majri donnait ensuite l'avantage aux Lyonnaises sur une malicieuse combinaison sur coup franc, le genre qui ne marche jamais. En fin de match, Griedge Mbock sur pénalty et Damaris Egurrola donnaient de l'ampleur au score. Mais l'information importante du match, c'est la blessure d'Amel Majri qui est annoncée absente au moins jusqu'à la fin de la saison.

    Le Paris FC a profité du match remis du PSG pour revenir à égalité en allant s'imposer à Saint-Étienne. Là aussi, c'est l'équipe à domicile qui avait ouvert le score, Kelly Gago finissant une contre attaque éclair par un lob sur Chiamaka Nnadozie.
    Juste avant la mi-temps, Louna Ribadeira prenait appui sur Daphné Corboz pour entrer dans la surface, tromper Maryne Gignoux-Soulier et égaliser. C'est le deuxième but de la saison pour la joueuse de 17 ans qui fait des débuts tonitruants et dont on reparlera.
    En seconde période, c'est évidemment Clara Matéo qui donnait l'avantage au PFC en profitant d'une erreur de la gardienne stéphanoise puis en fin de match, elle servait la revenante Ouleymata Sarr pour conclure le score.
    Avec quatre victoires en cinq matchs, c'est assez largement le meilleur départ du club depuis son changement de nom. Et finalement le départ de Gaëtane Thiney ne semble pas avoir été préjudiciable (au contraire diront les mauvaises langues). On verra ce qui se passera à son retour en janvier.

    Le PFC est troisième et devance les deux clubs qui devaient se battre pour ce strapontin européen. Bordeaux regrette sans doute moins les points perdus contre Lyon que ceux abandonnés à Saint-Étienne et contre Fleury.
    Et ce sont justement les Floriacumoises qui se rendaient chez l'autre favorite pour la troisième place, l'équipe de Montpellier. Mais devant les caméras de Canal+, c'est l'équipe des proches de Canal+ (l'entraîneur Fabrice Abriel et la capitaine Léa Le Garrec y sont consultants) qui s'est imposée. Léa Le Garrec a d'ailleurs à peu près tout fait en ouvrant le score en première mi-temps après une chevauchée débutée dans le rond central puis en servant Nikola Karczewska en fin de match pour le deuxième but. Montpellier a réduit le score en fin de match par Mary Fowler.
    Avec ce résultat, Fleury qui avait commencé par deux défaites vient d'enchaîner trois victoires dont deux sur les terrains de Bordeaux et Montpellier. Les coéquipières de Julie Debever sont désormais quatrièmes à trois points du PSG et du PFC (dans un bel ensemble francilien), et devancent Bordeaux de deux points et Montpellier de trois. Si l'on ajoute qu'elles ont déjà affronté le PSG et le PFC (en plus de Bordeaux et Montpellier donc), on peut considérer que leur bon début de saison n'est pas à mettre sur le compte d'un calendrier favorable et qu'il va peut-être falloir compter sur Fleury. Clairement, la Coupe d'Europe à Auguste-Gentelet, ça donnerait un genre (mais ça se jouerait certainement à Robert-Bobin en fait).

    Les deux derniers matchs opposaient plutôt des équipes programmées pour lutter pour le maintien.
    Toutefois après sa victoire à Soyaux, Dijon est à égalité avec Montpellier, et à trois points seulement de la quatrième place (mais à neuf points de la tête, et trois points seulement devant la dernière place).
    Au stade Léo-Lagrange de Soyaux, c'est Desire Oparanozie qui a fait la différence par deux fois. D'abord en reprenant de la tête un centre de Lena Goetsch ensuite en redonnant l'avantage à Dijon quelques secondes seulement après l'égalisation de Kelly Gadéa. Après la lourde défaite à Saint-Étienne, ce sont trois points bienvenus pour les Dijonnaises.
    Côté Sojaldiciens, c'était sans doute une occasion à ne pas manquer de marquer des points puisqu'après Bordeaux, PSG et Fleury, c'est ensuite le PFC et Lyon qui s'annoncent. L'équipe charentaise est actuellement dans la zone rouge en compagnie d'Issy.

    Comme prévu la saison des Isséennes sera difficile. Cette fois, c'est Reims qui se présentait au stade Le-Gallo, lanterne rouge et forte d'un seul nul en quatre matchs.
    Les Rémoises ouvraient vite le score grâce à Naomie Feller. Puis l'Haïtienne Roselorde Borgella égalisait sur pénalty.
    Mais après cette première mi-temps légèrement dominée par Reims mais sans plus, une autre Haïtienne, Melchie Dumornay, remplaçait Melike Pekel. À vrai dire, c'est sans doute l'une des grandes forces d'Amandine Miquel de réussir à attirer ce genre de joueuse à Reims, même s'il est presque sûr que ça ne sera pas pour beaucoup plus d'une saison.
    En une mi-temps, la joueuse de 18 ans a déjà donné deux passes décisives à Kessya Bussy et elle devrait s'installer parmi les meilleures joueuses de D1 encore plus sûrement que Louna Ribadeira.
    Avec cette victoire, Reims rejoint Guingamp et Saint-Étienne, un point devant Soyaux et Issy.

    Prochaine journée de D1 dans quinze jours (pour une raison qui m'échappe, peut-être pour laisser une date pour rattraper un éventuel match remis). Entre temps, Lyon et le PSG auront joué leurs deux premières journées de phase de poule de Ligue des Championnes, respectivement contre Häcken et Benfica et contre Breidablik et Kharkiv (ce qui fait qu'il est peu probable que PSG-Guingamp soit rattrapé la semaine prochaine).

  • CHR$ le 07/10/2021 à 08h38
    Voilà, on a commencé la nouvelle formule de la Ligue des Championnes, calquée sur celle qui a eu cours dans le football masculin de 1995 à 1997 avec quatre groupes de quatre qui débouchent sur les quarts de finale. Ça ressemble aussi à la formule utilisée précédemment entre 2005 et 2009 mais à l'époque, les phases de groupe se faisaient en un lieu unique et sur une semaine.
    L'autre nouveauté, c'est la possibilité pour quelques pays d'avoir trois représentants mais seule l'Allemagne en bénéficie à l'issue des tours préliminaires.

    Au bilan général de la journée, seule la France et l'Espagne font carton plein.
    Pour les équipes françaises, on peut d'ailleurs prévoir qu'en dehors des confrontations de Lyon avec le Bayern, il ne faut pas s'attendre à perdre trop de points.
    Lyon se déplaçait à Göteborg et n'a fait qu'une bouchée des championnes de Suède du BK Häcken (3-0) et le PSG était en Islande à Breidablik, battu un peu plus difficilement (2-0) mais sans trembler. C'était probablement le match le plus difficile de ce tour pour les Parisiennes.

    Côté espagnol, Barcelone avait qui s'annonçait difficile contre Arsenal, qui mène la FAWSL. Mais l'affaire était pliée en une mi-temps et le score final de 4-1 ne reflète que peu la domination des tenantes du titre. Le Real se déplaçait en Kharkiv et il fallait probablement bien un adversaire aussi faible pour qu'elles s'en sortent (1-0) dans une période compliquée avec beaucoup d'absentes et aucune victoire en cinq journées de Liga.

    Hoffenheim a donné à l'Allemagne sa seule victoire, en disposant très facilement des danoises de Køge (5-0). Les deux autres équipes de Bundesliga ont eu des résultats contrastés, c'est-à-dire le même mais pas face au même adversaire. Le Bayern a poursuivi sa tradition de ne pas assumer son rang en Europe (seule équipe allemande à avoir participé à la Coupe d'Europe sans l'avoir remportée, les autres ayant toujours été au bout dès leur première participation, on verra si Hoffenheim maintient la tradition). C'est fois c'est à Lisbonne que les coéquipières de Viviane Asseyi ont buté sur le Benfica (0-0), ce qui est évidemment une mauvaise affaire pour la tête de série malencontreusement tombée dans le groupe de Lyon.
    Wolfsbourg de son côté se déplaçait à Chelsea, finaliste en titre, annoncée parmi les principales favorites de la compétition et qui l'avait éliminé assez sèchement la saison dernière en quart de finale. Cette fois les Louves ont failli prendre leurs adversaire à leur propre jeu. Peu après la mi-temps, elles menaient 3-1 en ayant exploité trois grossières erreurs défensives. Mais les Anglaises finissaient par revenir, égalisant par l'ancienne de la maison Pernille Harder dans les arrêts de jeu.

    Les équipes anglaises finissent donc la journée avec un nul et une lourde défaite. Pas encore de quoi confirmer la réputation de meilleur championnat européen. Mais il reste des matchs.

    Dans le dernier match, n'opposant aucune des équipes des quatre premiers championnats, la Juventus a bien entamé sa marche vers une finale à domicile en battant le Servette 3-0. Les prochaines étapes seront probablement plus difficile.

    La semaine prochaine, le PSG reçoit Kharkiv (mercredi à 18h45 à Jean-Bouin) et Lyon accueille Benfica (jeudi à 21h au Formidable Outil). Les matchs à suivre seront Juventus-Chelsea qui donnera une première indication des chances italiennes de passer (a priori aucunes) et surtout Arsenal-Hoffenheim dans le groupe C qui est à peu près le seul où il y a une vraie incertitude sur les futurs qualifiés et où la deuxième place devrait se jouer entre ces deux équipes.

  • CHR$ le 09/10/2021 à 10h17
    Comme pour les garçons, c'était hier l'annonce des 20 joueuses en lice pour le prochain Ballon d'Or. Comme d'habitude, c'est intéressant pour se faire une idée des grands équilibres et aussi pour se rendre compte que le jury (de journalistes de L'Équipe et de France Football ? je n'ai pas vérifié) doit regarder ça de très loin.

    Cette année est une année bizarre : comme tous les ans, la valeur des performances dans les championnats nationaux est difficile à évaluer tant la plupart sont hétérogènes. Comme tous les ans aussi, la Ligue des Championnes ne compte que quelques matchs vraiment disputés qui ont eu lieu il y a six mois (et de toute façon, à la date de publication de la liste, une seule journée de la saison actuelle a été jouée). Et cette année en particulier, les Jeux Olympiques ont été un tel chamboultou que cela complique encore les choses (d'autant avec la taille limitée du plateau avec par exemple trois sélections européennes seulement). D'ailleurs la finale de Ligue des Championnes sans équipe française ni allemande pour la troisième fois seulement en vingt éditions (la dernière en 2007) participe aussi à rebattre les cartes.

    Donc évidemment, dans la mesure où à peu personne n'aura regardé attentivement les matchs des premières divisions européennes, la NWSL voire les championnats chinois et japonais, ainsi que les matchs des sélections nationales hors JO, il fallait s'attendre à retrouver des joueuses de Barcelone, Chelsea ainsi que du Canada et de la Suède.

    Avec 4 joueuses de Barcelone (plus Irene Paredes) et 5 de Chelsea, c'est assez le cas. On retrouve également 5 joueuses du PSG (dont deux sont parties depuis, Paredes donc et Endler) mais bizarrement aucune du Bayern l'autre demi-finaliste. Lyon ne survit que grâce à Wendie Renard et Wolfsbourg a disparu tout comme le championnat d'Allemagne dans sa totalité.

    Le jury affirme la supériorité de la FAWSL avec 7,5 joueuses (Sam Mewis ayant fait une demi-saison à Man City), mais c'est surtout grâce à la pléiade de stars de Chelsea mais la France n'est pas très loin avec 5,5 joueuses, devant l'espagne avec 4,5 joueuses de Barcelone.
    Ensuite il ne reste guère que Stina Blackstenius pour représenter le championnat suédois mais probablement plus au titre de ses Jeux Olympiques.
    La NWSL ne fait plus recette, qui n'est représentée que par Sam Mewis pour une demi-saison et par Christine Sinclair qui elle aussi est plus là pour son été japonais que pour ses prestations avec Portland pour lesquelles on doit facilement trouver vingt joueuses en NWSL qui auraient plus leur place dans cette sélection.

    Toutefois, les Jeux n'ont pas eu une si grande influence générale avec seulement 3 Canadiennes et 2 Suédoise (même si à part peut-être Ashley Lawrence et un peu Magdalena Eriksson, elles ne doivent leur présence qu'à leur finale olympique) mais il y a 4 Espagnoles et 3 Françaises qui n'y étaient pas. Parmi les demi-finalistes, il n'y a qu'une Américaine et une Australienne alors qu'il y a deux Anglaises et deux Néerlandaises. C'est sans doute un élément qui confirme que la réputation et l'image que se font les membres du jury comptent autant que les performances. Sinon il est probable que Caroline Graham Hansen serait dans la liste plutôt que sa coéquipière de club Lieke Martens.

    Toutes les joueuses jouent en Europe sauf deux aux États-Unis et cette répartition européano-centrée se retrouve aussi un peu dans les nationalités avec 14 Européennes, 4 Nord-américaines, 1 Australienne et 1 Sud-américaine (mais d'origine allemande). L'Asie disparaît donc totalement (hormis une Australienne...) tout comme le Brésil.

    Vu de France enfin, Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto font une représentation solide même si on ne voit pas trop pourquoi Grace Geyoro ou Sandy Baltimore n'auraient pas pu être préférées au deux premières sur les prestations de l'année 2021.
    Les thuriféraires de Corinne Diacre noterons que malgré leurs notes mirifiques dans le jeu Fifa ou leur palmarès de l'année, Amandine Henry, Eugénie Le Sommer ni Kheira Hamraoui ne figurent dans la sélection. Ses contempteurs répondront que Charlotte Bilbault non plus.

    En l'absence de joueuse ayant brillé aussi bien en Ligue des championnes ou en NWSL et aux Jeux Olympiques, difficile d'établir une favorite. D'autant que ni Barcelone ni Chelsea ne dégagent une unique tête d'affiche. À la limite, ça pourrait être Christine Sinclair pour l'ensemble de son œuvre (meilleure buteuse de l'histoire en sélection) et comme capitaine de l'équipe médaillée d'or à Tokyo.

    La liste :
    Stina Blackstenius (Suède, Häcken)
    Kadidiatou Diani (France, PSG)
    Christiane Endler (Chili, PSG => Lyon)
    Magdalena Eriksson (Suède, Chelsea)
    Jessie Fleming (Canada, Chelsea)
    Pernille Harder (Danemark, Chelsea)
    Jenni Hermoso (Espagne, Barcelone)
    Marie-Antoinette Katoto (France, PSG)
    Sam Kerr (Australie, Chelsea)
    Fran Kirby (Angleterre, Chelsea)
    Ashley Lawrence (Canada, PSG)
    Lieke Martens (Pays-Bas, Barcelone)
    Sam Mewis (États-Unis, Manchester City => North Carolina Courage)
    Viviane Miedema (Pays-Bas, Arsenal)
    Sandra Paños (Espagne, Barcelone)
    Irene Paredes (Espagne, PSG => Barcelone)
    Alexia Putellas (Espagne, Barcelone)
    Wendie Renard (France, Lyon)
    Christine Sinclair (Canada, Portland Thorns)
    Ellen White (Angleterre, Manchester City)