L'empire d'essence

Pour ceux qui adorent respirer l'odeur de la gomme brûlée au petit matin.

OhVertige le 13/12/2020 à 23h25

"Non, oubliez ça, l'actualité de la F1 cette fin de semaine rime avec nostalgie. Renault F1 a amené une R25 et l'a confié a Fernando Alonso vendredi après-midi (en medium) et samedi soir (en soft)."

c'était quel modèle une v6 baccara ou une ts bordeaux?

non sérieux il pourraient les dénommer autrement, à minima RS

du coup je viens de vérifier, il y a aussi eu une R30. J'avais jamais fait attention
Run le 13/12/2020 à 23h48

Ils les ont appelé RS, enfin, la 1ére. Puis ce fût RE.
C'est à leur retour en 2002 que le R a été privilegier. Depuis le re-retour, en 2016, c'est RS.

Donc il y a eu la R202 puis R23 à R31.

Ca leur a pas si mal réussi finalement. La R25 (V10) et la R26 (V8) sont donc championnes du monde.
theviking le 14/12/2020 à 01h08

Ah, la R30 et ses phares ronds ...
Run le 14/12/2020 à 01h19

Ah les mecs, on parle de symphonie de tours/minute et on disserte sur des horreurs avec des phares ronds ?

C'est...c'est...(la porte claque)
Jah fête et aime dorer Anne le 14/12/2020 à 03h53

Me demandant à quel point la domination de Mercedes était forte, je me suis "amusé" à visualiser les % de victoires et de podiums des écuries championnes du monde de 1950 à 2020.

C'est à dire que, pour l'équipe championne du monde constructeur, j'ai calculé le % de courses gagnées. Une équipe qui gagne tout aura 100% de victoires.
Mais, et Verstappen par exemple nous le montre chaque semaine, la domination d'une équipe se considère en regardant les performances de l'ensemble des pilotes de l'écurie. J'ai donc calculé le pourcentage de places sur les podiums occupées par une écurie. Une équipe qui placera systématiquement ses pilotes sur le podium aura donc 66% de podium occupé (2 pilotes pour trois places). Je me suis intéressé aux podiums plus qu'aux positions car un podium montre symboliquement une domination, même si la victoire n'est pas forcément à la clef. Et puis, en F1, les places perdent rapidement de la valeur niveaux points, donc les premières sont vraiment primordiales.
Je n'ai pas fait de calculs selon les points, vu que leur comptage change régulièrement et rend les comparaisons inopérantes.

Quelques notes :
pour mes calculs de pourcentage, je n'ai pas compté la course des 500 miles d'Indianapolis. Celle-ci comptait pourtant aux championnat dans les années 50, mais c'était une course tellement à part que c'étaient des écuries et des pilotes différents qui y participaient.
Dans les années 50, il pouvait y avoir plus de deux pilotes par écurie, donc les "pourcentages podium" y sont artificiellement gonflés (Ferrari 1963 dépasse même les 70%). J'ai également pu commettre quelques erreurs à la marge en comptabilisant ou en omettant à tort un ou deux podiums, les écuries changeant souvent leurs pilotes.
Je n'ai pas compté 1954. En effet, cette année se résumé presque à "Fangio gagne tout". Or, Fangio change d'écurie en cours de saison, rendant les calculs inopérants.
Dans les années 50, il n'y avait pas de titre constructeur. J'ai donc arbitrairement compté l'écurie du champion comme championne constructeur.
Dans les années 60, le calcul de l'équipe championne du monde était différent (seul le meilleur résultat était gardé). J'ai gardé cette équipe championne pour mes statistiques, mais si ça se trouve, avec les méthodes de calcul actuelles, elles n'auraient pas été championnes (même si peu probable de ce que j'ai vu).

Sans plus attendre, voici les résultats. Pour la lecture, sachez que j'ai mis en orange le % de podium, et (en général) dans la couleur de l'écurie le % de victoires.

-- classé par années :
lien

-- classé par % de victoires :
lien

--classé par % de podiums :
lien

Vu l'heure, j'ai la flemme de faire l'analyse, mais on peut constater que la domination actuelle de Mercedes est de très, très haut niveau.
Roy compte tout et Alain paie rien le 14/12/2020 à 10h22

Amusant de constater que globalement la domination actuelle de Mercedes se place dans la lignée de la domination de Mercedes en... 1955 soit la dernière année de la marque en sport auto avant son retour au milieu des années 80 suite à l'accident des 24H du Mans.

Le line-up de l'époque : Juan-Manuel Fangio (champion du monde) et Stirling Moss. Ouch.
OhVertige le 14/12/2020 à 11h08

C'est aussi la plus longue domination d'un motoriste.
7 titres de suite pour Mercedes devant les 6 saisons de Ford Honda Renault et Ferrari
OhVertige le 14/12/2020 à 11h10

Qui avait battu Senna Prost sur McLaren honda?
OhVertige le 14/12/2020 à 11h15

Berger sur Ferrari à Monza bien sur
OhVertige le 14/12/2020 à 11h21

Quand on parle de suprématie, c'est forcément cette équipe et saison qui me vient en tête. Les 2 meilleurs pilotes dans la meilleure voiture. Un peu plus de suspense pour le titre de champion du monde. Mais humainement au sein d'une écurie c'est pas la zenitude absolue