LdC : La Ligue des Cahiers

• ORRG le 05/09/2022 à 23h45
  Quelle année ?
  Sinon, il y a ORRG Jr et son papa, mais c'était en 2018 ou 2019.
  J'y suis Gerets et Junior doivent avoir la primauté.

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• Jay-jay Tolosa le 06/09/2022 à 10h14
  Ok mais y'a t'il eu but de l'un sur passe de l'autre? Officiellement? Avec vidéo?

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• Marius T le 06/09/2022 à 11h42
  Il faut aussi le test ADN de paternité, un dossier complet, pour une validation auprès du livre des records.

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• Jankulovic Hasek le 06/09/2022 à 19h36
  Merci à tous ceux qui ont oeuvré d'une manière ou d'une autre pour que la ldc reprenne ses droits.
  J'ai particulièrement aimé l'organisation des matchs à l'arrache vue que notre équipe n'était pas complète au départ, l'apport permanent dans notre équipe de joueurs de l'équipe qui arbitrait, l'esprit eau fraiche presque unanimement partagé, le 12x12 freestyle improvisé de l'après-midi avec un mélange des équipes, le partage des victuailles.
  Les retrouvailles plusieurs années après, en discutant comme si on s'était vus la veille.
  Petit comité mais grand charme sur le terrain et en dehors. L'improvisation de l'après-midi fut une réussite. Je souhaite qu'elle perdure dans les prochaines éditions. J'espère que je n'ai blessé personne. Je regrette juste de ne pas vous avoir fait goûter la cuvée 2022 de ma verveine, l'ayant oublié chez moi.
  Merci encore aux Ouestiens d'avoir failli nous drafter, Lubo et moi. Petite précision, le sac bardin est de Lubo, sa provenance exacte de Saint Georges en Couzan.

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• Joule le 07/09/2022 à 12h09
  Des nouvelles de la fuite d'eau de Calvisson :
  lien
  
  (on l'a échappé belle)

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• damirez le 07/09/2022 à 22h00
  Quelques jours après, les courbatures ont disparu.
  Enorme merci au board et à tous ceux qui ont rendu cette reprise de la LdC possible. (pas merci aux mouches!), au FC Calvisson, pour le choix du resto, etc.
  Encore un grand moment de football (peut-on décemment appeler notre activité sportive comme ça?), d'eau fraiche (merci la source) et de camaraderie qui rappelle que jouer au foot peut rester plaisant.
  
  Merci LODM d'avoir pu ramener le barbecue qui a permis une fois de plus une cuisson parfaite des magrets. Magrets que l'on a pu continuer à digérer pendant le match de l'après midi (match très fun au demeurant). J'éructe encore le gras.
  Merci à mes coéquipiers aliénés pour ces grands moments de solidarité défensives, leur humour parfois douteux, l'autodérision et l'intégration de mon rejeton. Le "titre", 10 ans après, joli clin d'œil.
  Special thanks à AWOL qui trouve toujours des logements bien placés, même au dernier moment.
  Merci à tous ceux que j'ai croisés, toujours un plaisir de se retrouver.
  
  Je confirme, marquer en ligue des cahiers sur une passe de son fiston, c'est une joie particulière!
  Vivement l'année prochaine. Je pense que Mo Salade aura envie de revenir, mais il le dira surement lui meme...
  Place au Bayern de Monique et sa farandole de roustes désormais !
  La bise à tous.

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• Mykland le 08/09/2022 à 10h36
  Miracle une nouvelle fois renouvelé avec cette 12ème édition de la prestigieuse Ligue des Cahiers.
  
  Gloire à tous, c'était un vrai plaisir de vous retrouver sur les terrains, autour d'une tartine de griatton et d'une bière du Ventoux.
  
  Mention spéciale à Joule pour avoir relancé la machine, à Pascald pour les terrains.
  
  Petite demande pour l'an prochain :
  Essayons d'être plus nombreux parce que cette année, faute de garantie sur ses capacités à taxer de la bouffe, LODM a du faire des courses pour se sustenter. Scandaleux.

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• L'amour Durix le 09/09/2022 à 11h07
  Compte rendu égocentré :
  Ma ligue des cahiers a commencé le vendredi à 15h, de la pire des façons. Vautré sur le canapé de la salle des profs après ma première heure de cours depuis 3 mois, je reçois un message m'indiquant que je dois, suite à une décision préfectorale, récupérer ma fille à l'école… à 15h. J'ai donc très exactement 0 minute pour rentrer chez moi en vélo et filer à l'école en voiture. La pluie tombe de façon relativement soutenue et cela risque de durer puisqu'une alerte orange est en cours sur les deux départements que je dois traverser. Perdu pour perdu, que cela soit au niveau du temps ou du temps, je ne renonce pas à faire un petit crochet par chez mon boucher pour préparer le pique-nique du lendemain. Cela ne devrait pas générer un retard supplémentaire trop important si pour une fois je ne le laisse pas me raconter son éducation chez les jésuites en Algérie. Arrivée devant l'échoppe, horreur ! Il est fermé. Je repars et roule avec d'autant moins de précautions que la pluie a cessé. Mais la chaussée n'en reste pas moins détrempée et dans un rond-point pour tourner à gauche, c'est la chute. Je me relève immédiatement et constate les dégâts un fois arrivé chez moi. Le ciel étant maintenant parfaitement bleu, je me dis que l'urgence d'aller chercher les enfants est toute relative et prend le temps de me doucher et de panser ce qui peut l'être. Je suis donc le dernier parent, indigne, à venir chercher sa fille à l'école.
  La soirée passe et je dois me mettre en quête de quelque chose qui fera office de pique-nique. En fouillant un peu les placards, je trouve un reste de feta, un bocal de tomates séchées pas encore périmé et un paquet de coquillettes sans gluten acheté par erreur et qui n'attend que ce genre d'occasion pour être utilisé. Le mélange de tout ça donne une salade dont il faudra se contenter. Il est déjà tard (Mais pas trop tard, à toi de voir…) mais le jour ne se lèvera que dans 6 heures, de quoi dormir largement assez pour préparer une ligue des cahiers. Le sommeil est chaotique car les séquelles de ma chute commencent à se faire sentir et quelques côtes sont particulièrement douloureuses. L'avantage est que je peux ainsi devancer le réveil et laisser ma femme dormir. Je peux aussi recevoir le message de Niang, ni Demont qui m'annonce le retard de son train sans plus de précision. Celle-ci vient de tktcouscous et elle complique un peu les choses : 45 minutes de retard annoncées, ce qui nous en laisserait en théorie 30 pour faire Avignon-Calvisson. Impossible, à part peut-être en jet privé. La SNCF nique notre covoiturage à 5 et la planète avec. Rabinho, qui n'avait pas prévu de jouer, ira chercher Niang, ni Demont et valdo passe me prendre pour aller récupérer tktcouscous à la gare. Nous n'avons aucun mal à le trouver, un maillot de Nancy étant un signe aussi distinctif que des pieds nus, plus facile même à repérer.
  Nous arrivons sans embuche et en avance au stade de Calvisson. Seuls Lubo et Janku sont déjà là. Le board se fait un peu attendre. Y aurait-il deux stades à Calvisson ? Pascald arrive finalement avec les clés et petit à petit, les abords du stade se remplissent assez pour envisager de constituer les 5 équipes prévues. Seuls les maillots orange du Great semblent trop peu nombreux. L'équipe sera donc complétée de membres de l'équipe exempte. Je retrouve pour ma part mes coéquipiers du Beau Crew, vêtu de mon maillot blanc de l'AJ Auxerre. Le modèle Kappa moulant du début des années 2000. Je complexais à l'époque de ne pas le remplir assez au niveau des pecs, je me désole 20 ans plus tard de trop le faire un peu plus bas. Ceux de mes coéquipiers qui supportent l'OM s'émeuvent de ce que je porte le maillot de l'adversaire du jour. Il est vrai que je n'avais pas en tête le calendrier de la ligue 1 au moment de faire mon sac. Le premier match étant prévu contre l'Essaim Hurleur, j'aurais peut-être une chance d'amadouer La Baie des Champs. Avant cela, l'échauffement se prolonge, décalant d'autant le début des matches et actant un retard contractuel dont personne n'aura que faire. Certaines équipes ont même apporté des équipements pour s'échauffer SANS BALLON. Tricheurs ! Le Beau Crew s'échauffe également sans ballon par moment, mais parce que nous avons hérité du mauvais but et que chaque frappe qui s'envole un peu trop vaut à son auteur de faire le tour du stade pour aller récupérer la gonfle dans le filet d'eau qui passe entre les terrains et la cave coopérative. Cela a déjà été décrit mais il se dégage de ces hauts bâtiments une forte odeur de vin. Pour un mec comme moi (Edji™) qui ne boit pas d'alcool, c'est un coup à être pompette comme tout le monde pour le repas du midi.
  Vient enfin le coup d'envoi du premier match, contre les Abeilles donc. Et cela tombe bien, je suis au marquage de La Baie. Est-ce l'effet de mon maillot sur lui, toujours est-il qu'il ne cadre pas ses frappes. Nous atteignons la mi-temps, puis la fin du match sur le score de 0-0, KB3 chez nous ne cadrant pas davantage chez nous. Nous avons tenu en échec les quadruples vainqueurs de l'épreuve. Ce qui aurait pu être une bonne nouvelle pour nous s'avérera surtout un mauvais augure pour eux. Nous sommes censés enchainer avec le match contre le GrEAT mais une pause salvatrice est instaurée et sera rééditée. Rabinho est arrivée entre temps et prend place dans les buts malgré sa blessure, ce qui nous offre le luxe d'un remplaçant supplémentaire. Dans l'autre match d'ouverture, si les Olympiques Aliénés et Le Ouest du Monde ont chacun réussi à marquer, ils ne se sont pas pour autant départagés et notre adversaire à venir est alors dernier. On prend la confiance comme on peut. J'identifie facilement Red Tsar : un mec qui sourit au GrEAT avant le match est forcément une pièce rapportée, et j'ai déjà croisé les deux membres de l'EVECT en arrivant. Sidney le Grand Govou me dit avoir œuvré pour que son homonyme nocturne ne soit pas un de leurs renforts aliénés. Grand prince ! Ça tombe bien, le petit est absent. Nous sommes assez rapidement menés 2-0 sur des buts de Janku et tktcouscous. C'est le moment que choisit Red Tsar pour montrer qu'il n'écrit pas toujours au second degré. J'avais cru qu'il rigolait quand il menaçait de tacler sur le forum, mais non. Tacle de la surface, propre mais néanmoins interdit, et pénalty transformé par Samba. Je rassure les absents, le GrEAT a contesté le péno. L'honneur est sauf ! En revanche, Red Tsar a gardé ses protège-tibias dans les chaussettes pour la fin du match, et à ma connaissance pour la suite du tournoi. Nul besoin de mettre en place de stratagème contre nous puisque la réduction du score énerve tktcouscous qui se charge sur un petit exploit personnel de bonifier une déviation de Janku. Ce même Janku qui aura la classe d'annuler le CSC qu'il me fait marquer en toute fin de match en signalant sa propre faute sur l'action. Cœur sur toi ! Cette défaite nous fait rétrograder à la dernière place, l'Essaim étant parvenu à accrocher un nouveau 0-0 face à LODM.
  Nous affrontons lors du match suivant l'OA soit une nouvelle fois une équipe fraîche puisqu'exempte lors de la rotation précédente. #Complot #LBCdérange #LeBoardDémission. Le premier but intervient après un possible coup de vice de Jay-Jay Tolosa. Il détourne mon attention en me saluant et si cela n'est pas suffisant pour me faire lâcher mon marquage sur lui, je ne remarque pas le surnombre créé par son acolyte et oublie d'appeler du renfort. Si ça se trouve, il m'a juste salué comme il le fait à chaque match avec son concurrent direct. En l'absence de preuve de toute intentionnalité, je me contenterai tel Magnus Carlsen de lourds sous-entendu. Mais rassurez-vous, je n'ai pas quitté le tournoi pour autant. Je serai malgré tout plus évasif voire flou sur la fin de ce match. Les buts dans des matches de 16 minutes, c'est comme les pintes de bière, tu peux arrêter de les compter à trois. Au-delà tu perds. Ta dignité ou ton permis selon le cas. Et là on a atteint et probablement dépasser cette limite. Par contre, quand j'écris « 16 minutes », c'est purement indicatif car je ne crois pas que deux de nos matches lors de cette LdC aient eu la même durée. Deux mi-temps peut-être. Et encore… Le fait est que lorsque notre match contre l'OA se termine, celui entre le GrEAT et L'Essaim est encore en cours. J'ai le temps d'assister à une sortie balle au pied de Sidney le Grand Govou, visiblement un peu lassé de jouer les gardiens infranchissables. Il décoche une frappe de l'extérieur du pied gauche qui termine sa course dans la lucarne opposée, Jeanroucas ne pouvant que plonger pour une photo que personne ne prendra malheureusement. Elle aurait eu de la gueule.
  La pause se continue pour moi puisque le Beau Crew est exempt sur le quatrième créneau. C'est l'occasion pour Samba notamment de se rappeler le goût de la gagne. Pour lui ainsi que lotbur et KB3, passer de la Zahian au Beau Crew, c'est plus violent qu'un tacle de Cyril Rool. Merci à eux en tout cas. Samba gratte donc une victoire et deux passes déc' en complétant un GrEAT juste en nombre face à LODM. À noter également ce « vas-y doucement » lancé avec une pointe d'angoisse par un de ses coéquipiers à Niang, ni Demont alors que celui-ci fait face à un des U13 adverses. Que tout le monde se rassure, aucun enfant n'a été blessé.
  Le dernier match se profile et il ne sera pas sans enjeu. Si le GrEAT et les OA se disputeront la victoire finale sur le terrain d'à côté, nous pouvons finir à la troisième place en battant LODM (à condition de marquer un deuxième but. Pas dit qu'un Ouestien tacle à son tour en pleine surface…) ou quatrième avec un match nul, laissant ainsi la dernière place à l'Essaim Hurleur. Et qui arbitre ce match ? Une Abeille ! Comme par hasard. #ComplotJeVousLAvaisBienDit. La première mi-temps est relativement équilibrée. Un geste défensif moyennement maîtrisé de ma part m'envoie au sol et ma roulade sur le côté gauche pour me relever me rappelle douloureusement la chute de la veille et mes côtes douloureuses. L'enjeu et l'adrénaline du match, parce que quand même y cher moy, me font tenir malgré tout. Après le changement de côté, les mecs en marcel accentuent leur domination et Rabinho multiplie les sauvetages et je le supplée sur la ligne. Je renvoie malheureusement le ballon sur Dan qui frappe plein centre. Je dévie le cuir du cul et il finit au fond des filets. Envolé nos rêves de podium. C'est le cauchemar de la dernière place qui sera nôtre ! Non en fait on s'en fout, parce que c'est l'heure du pique-nique ! Nous apprenons avant de nous mettre en route à la recherche d'un peu d'ombre que les Olympiques Aliénés ont écrasé le GrEAT 1-0 et remportent ainsi le tournoi. On se rendra bientôt compte à quel point nous sommes passés proches de la victoires de joueurs de l'EVECT dans une LdC. Mais on s'en fout aussi parce que c'est l'heure du pique-nique. Je ne suis pas le seul au Beau Crew à avoir fait les fonds de placard puisque Cana rien fait et Nasri partage une boite de pâté Henaff qui périme en novembre 2022. À se demander si le « Depuis 1907 » inscrit sur l'emballage concerne l'entreprise ou juste cette boîte. Rabinho fait gouter sa framboise à tout le monde et nous testons les magrets de l'OA, vainqueur du concours par forfait certes, mais avec une très belle prestation. Le temps passe en écoutant tonton Marius raconter la probité varoise et les étoiles s'allument dans les yeux de nos Bordelo-Ponots, lotbur et KB3 qui suivent l'évolution du score des girondins face au PFC. Les mouches profitent également de la générosité cédéfiste particulièrement prononcée quand il s'agit de bouffe et vers 16 heures, sous l'impulsion notamment de ceux qui doivent repartir en train avant le début de soirée, se met en place un match à 11 contre 11. Ou 12 contre 12. 13 ? Enfin, un match à beaucoup ou les équipes se mélangent. Ce sera les noirs et/ou blancs contre les colorés, avec kebou au sifflet sur la pelouse puis depuis l'entrée des vestiaires. En ce qui me concerne mon corps perfide, qui m'avait laissé croire que je pourrai jouer au foot tout une journée malgré les traumatismes que je lui avais infligés, me rappelle à la douloureuse réalité de mon état. Je suivrai donc depuis le bord du terrain un match dont l'intérêt premier sera moins le foot que la fraternisation des adversaires de matin.
  Tels les vieux qui font leurs courses au supermarché le samedi, j'attends que tout le monde ait fini de joué pour prendre ma douche. À l'heure de pointe. Et l'après-midi se termine devant la seconde mi-temps d'Auxerre-Marseille sur le téléphone d'Attilio. C'est beau le progrès. Et c'est surtout déjà l'heure de resto. Tous les participants au repas du soir font leur Mbappé en prenant la voiture pour parcourir les 700 mètres qui nous séparent du lieu de bombance. Les Aliénés ont certes l'excuse, en plus de devoir repasser par leur logement, de ne connaitre ni le lieu ni même le nom du restaurant mais seuls valdo et moi découvrons à pied les rues de Calvisson. La différence étant que moi, je mets des chaussures.
  Arrivés au resto, nous découvrons une grande table dressée dans une petite cour au calme. La soirée s'annonce bien. Le forum permet aux OA de trouver leur chemin. Au moment de passer à table, je repère une place libre dans un coin, à côté du héros de la journée, notre bien-aimé Board (Ou peut-être devrais-je dire « gard de la journée » ? Héros, il pourrait mal le prendre). Je m'aperçois que je me suis en fait incrusté malgré moi chez les LODM, n'ayant pas remarqué que les équipes du matin s'étaient reconstituées à l'occasion du repas. J'apprécie en tout cas de pouvoir découvrir de nouveaux personnages, et d'apprendre plein de techniques de drague plus ou moins pointues. Ça plus une bavette bien saignante, rien de tel pour une soirée entre bonhommes.
  La soirée touche à sa fin. Vient l'heure des « au revoir », incantation que l'on espère se réaliser dès l'année prochaine. Merci à tous les participants, cités ou non dans ce qui précède, plus particulièrement à Joule, pascald, valdo ou tous les organisateurs « invisibles ». Une pensée toute particulière également à ceux qui sont venu de loin en voiture, en train, en flixbus, en vélo (Ah non, Maniche n'était pas là !). Un jour peut-être, valdo et moi concrétiserons l'idée de disputer une Ligue des Cahiers hors du Gard. En attendant, c'était bieng. On n'a pas bu de sangria dans le parc ni nourrit les animaux du zoo, mais c'était une journée parfaite quand même.
  Une question quand même pour finir : c'était quoi la durée des matches en vrai ?

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• balashov22 le 09/09/2022 à 12h30
  Merci à toi, ça permet de compléter l'image que les absents ont pu se faire avec les compte-rendus des autres participants.

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• Red Tsar le 09/09/2022 à 12h51
  Pour ma part, je suis allé à Calvisson pour répondre à cette question, qui rôde tel un spectre sur ce forum : le lectorat des Cahiers vire-t-il à droite ? Et bien après enquête de terrain, la réponse est clairement oui.
  
  1. Globalement, les joueurs étaient « En Marche », hommage à peine masqué à notre présidator.
  2. Le barbecue viandard du midi était évidemment un bras d'honneur viriliste lancé à S. Rousseau.
  3. Les arbitres étaient de véritables petits préfets Lallement appliquant un règlement écrit par Darmanin, toujours le sifflet à la bouche. Pour les tacles, je comprends pas comment on peut siffler si y a pas contact. On se croirait dans une horrible dystopie sécuritaire à la Minority Report. Peu importe l'acte, le pouvoir vous voit coupable.
  4. La « finale » opposait l'OA au GREAT. Le GREAT, son jeu offensif, ses joueurs qui se dépensent sans compter, son ouverture aux autres, accueillant à chaque match des joueurs venus d'autres horizons dans un esprit fraternel. L'OA et son « une action, un but, on ferme la baraque ». Le football comptable a gagné. La Banque a eu raison de l'esprit coopératif.
  
  Voilà la France de 2022. Quel football va-t-on laisser à nos enfants ?

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