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Habitus baballe

Pour causer socio, éco, sciences-po, anthropo, histoire-géo, philo, épistémo, Adorno, filporno, Bernard Pardo...

  • Edji le 25/01/2023 à 19h36
    Non je me satisfais de ce qu'il dit sur un tout autre sujet, à savoir les transfuges de classe, avec un regard autre que purement doloriste sur la chose.
    Dommage que tu ne daignes pas même y prêter ton attention.

  • Pascal Amateur le 25/01/2023 à 20h57
    OK Bronner.

  • Tricky le 25/01/2023 à 22h35
    Ok, je mords à l'hameçon.

    (1) C'est tout de meme assez notable qu'on ne note pas dans cette histoire à quel point cette saillie (n'ayant pas lu l'ouvrage, je ne peux que me contenter de l'amplitude du rond de serviette médiatique du monsieur) est située au sens s'attirent du terme, et qu'elle s'inscrit dans une petite musique de panique morale du moment qui a commencé avec la controverse Nobel /Ernault /Houellebecq. Gégé joue une fois de plus son rôle à merveille de chien de garde iconoclaste / qui n'a pas peur de dire les choses sous un vernis institutionnel imparable etc…
    Nonobstant qu'on oublie toujours de manière commode de convoquer ce bon (et intouchable) Jack dans l'énumération de l'ennemi (Martin Eden anyone ?), je trouve ça émouvant qu'on brandisse en (supposé) sociologue des totems littéraires alors que par définition on est dans un registre nécessairement différemment teinté (voir les travaux d'Isabelle Charpentier sur Ernaux) . Mais bon, c'est le grand argument de la technocratie éditorialiste du moment, Véran ne dit pas autre chose hier contre Panot citant un sociologue, ce qui compte est moins le registre discursif que de subsumer la position de l'adversaire dans sa position avec / contre moi, et tant pis pour le répertoire.

    (2) Alors subsumons. De quoi Bronner est-il le nom ?, et ce n'est pas très gentil, cher Edji, de me contraindre à me replonger dans les affres de l'agonie de l'honnête lecteur simple qui a pu croiser un jour sa production - car il s'agit de produire, en l'espèce de l'autorité, mais en tranche, sur tout, tout le temps, information overload, car c'est de l'information, rationnelle, toute l'entreprise réthorique de Bronner vise à expliciter, livres, vidéos, conférences, commissions à l'appui, à quel point il est le Dernier Homme Rationnel acharné à déchirer partout le voile de l'ignorance, contre les écolos, la gauche morale, les technosceptiques, les wokes, les sciences sociales, les vegans, les racistes anti-blancs, les décoloniaux, les crédules, les biais cognitifs, Wikipedia, les militants, les non-experts (oui n'ayons pas peur du paradoxe de l'éditorialiste), Internet, les lanceurs d'alerte, les éco-anxieux, les homos, l'accroissement (discutable) du temps libre, le constructivisme, et, disons-le, le peuple.

    (3) Cette fois-ci, pourquoi ? Un peu compliqué à dire tant qu'on n'a que des discours sur le livre, et pas le livre lui-même en main, mais je parierais volontiers (conjecture fondée en partie sur l'Apocalypse) que c'est lié à la question de la méritocratie (sur laquelle sa position semble avoir pas mal fluctué d'ailleurs), et une tentative étrange et assez peu convaincante me semble-t-il de décorréler les effets et la fonction du mythe (au sens le plus neutre du terme). Ce que je trouve assez troublant par ailleurs (mais plus anecdotique) est la sensation simultanée d'une attaque en règle contre le supposé dolorisme d'Ernault (cf. La Honte) et d'une incapacité (compréhensible) a s'en abstraire complètement ('Ce qui nous caractérise, c'est que les autres ont une histoire familiale. Et nous pas')

  • Red Tsar le 26/01/2023 à 07h58
    Jusqu'à hier, si on m'avait parlé de Bronner, je me serais dit : encore quelqu'un qui ne sait pas écrire Yul Brynner correctement. Je ne le connais donc pas et je suis prêt à lui laisser entier le bénéfice de la curiosité.
    Mais par contre c'est quoi cette histoire avec Jack London ? Parce que je veux bien accueillir des fidèles de toutes les religions dans mon temple intérieur, mais prière à eux de ne pas blasphémer sur les idoles.

  • Tricky le 26/01/2023 à 08h24
    (C'est moi Jack London. Les exemples qu'on donne de la supposée littérature 'doloriste' de transfuges de classe semblent se limiter en ce moment toujours à Ernaux et Eddy Bellegueule -et parfois Retour à Reims-, ce qui vise à montrer le dévoiement contemporain national et l'existence d'un socle intellectuel et littéraire idiosyncratique de la 'gauche moralisatrice', comme si rien n'avait jamais été écrit avant dans des registres similaires. Après je veux bien entendre que l'exemple est pourri)

  • Franco Bas résilles le 26/01/2023 à 08h29
    Merci, Red Tsar.
    Si je comprends bien le propos, Bronner essaie de se faire passer pour un coach lucide, capable de fédérer un groupe pour nous éviter la relégation, et spécialiste en chasse aux taupes. Pour ce faire, il se serait appuyé sur son aura de consultant dans les émissions spécialisées. Et en réalité, il serait une espèce d'usurpateur, utilisant les statistiques au service d'une vision passéiste du jeu...?
    J'ajoute que le prochain ou la prochaine à ne pas placer le "h" de rhétorique après le "r" initial comme dans "diarrhée" (et il y a des raisons pour ça) devrait être condamné(e) à animer avec enthousiasme le fil de l'ASNL pendant un mois...

  • Red Tsar le 26/01/2023 à 12h19
    Pardon, Tricky, pour ma lecture hâtive prise dans les brumes matinales. Et que les mânes de saint Jack veillent sur toi.


    Au passage, Franco ou toute personne connaissante, deux questions :
    - est-ce correct de parler des mânes d'une seule personne ? Par exemple, écrire les « mânes de saint Jack », est-ce fautif ? Est-ce que les mânes ne renvoient pas à plusieurs personnes, au collectif des ancêtres ? Je n'ai jamais lu le mot qu'au pluriel. Un homme = une mâne ou des mânes ? ;
    - cherche pas à comprendre pourquoi, je sais que c'est bizarre, mais je n'ai pas trouvé de traduction latine des Travaux et les jours. Le livre n'a-t-il jamais été traduit par les « Romains » ? Et d'ailleurs, une œuvre grecque l'a-t-elle jamais été durant l'Antiquité ? Je ne vois éventuellement que quelques petits bouts de la Septante qui seraient passés du grec au latin. Mais est-ce que je ne vois pas plus parce que ça n'existe pas (avec une certaine logique, si on considère que Graecia capta...) ? Ou parce que je suis ignorant ?

  • Tricky le 26/01/2023 à 12h31
    (et pardon à Franco et au monde pour ce h de rhétorique, même si je trouve la menace un peu disproportionnée)

  • OK Choucroute! le 26/01/2023 à 12h38
    Tu as raison, ça s'applique à "les gens", les mânes.

  • Balthazar le 26/01/2023 à 12h57
    "Mânes" est à peu près toujours pluriel, même si le TLF offre un ou deux exemples "poétiques" au singulier.
    En revanche, la formulation "les mânes de quelqu'un" (d'un individu) semble tout à fait admise et même fréquente. Ce n'est pas le sens d'origine, sans doute (on lit : "P.ext., littér."), mais le TLF en donne des exemples tirés d'Anatole France, Mauriac et Stendhal.
    N.B. : je ne réponds pas parce que je suis "une personne connaissante" mais parce que j'ai confiance en mon dictionnaire.