Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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BoblaFlamb le 07/05/2024 à 17h54Belle prétérition.
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Luis Caroll le 07/05/2024 à 18h00Tu peux le tourner de plein de manières, dire dans ce contexte "l'antisémitisme semble être perçu et traité de façon plus grave que le racisme anti-arabe/musulman" n'a rien à faire là, n'apporte rien, ne résout rien, et ne fait qu'ajouter de la merde sur une pile de merde.
Et ensuite, quoi ? Le racisme anti-arabe/musulman semble être perçu et traité de façon plus grave que le racisme anti-noir? Lui-même perçu et traité de façon plus grave que le racisme anti-chinois? Lui-même perçu et traité de façon plus grave que le racisme anti-roux? Lui-même perçu et traité de façon plus grave que le racisme anti-bordelais ?
Ah mais les arabo-musulmans ce sont tes opprimés à toi donc c'est insupportable que quelqu'un d'autre puisse avoir un problème comparable sans qu'une pulsion te force à rappeler que hey, hein, mes opprimés, ho.
Sans parler du fait qu'en faisant ça tu joues avec des allumettes dans un entrepôt de poudre.
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Hydresec le 07/05/2024 à 18h23Peu importe ce qu'elle dit ou pense, ses arguments et ses explications, donc. En passant : elle cite des auteurs juifs et palestiniens, partisans de la solution binationale, qui ont repris à leur compte la formule il y a une trentaine d'années (juste après les accords d'Oslo). Je n'ai pas vérifié mais si c'est bien le cas, l'assimiler à un relais plus ou moins conscient d'un antisémitisme pluridécennal me paraît incohérent.
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Tricky le 07/05/2024 à 18h39Note qu'historiquement, si on va par là, from the river to the sea, ça veut dire Eretz Israel de Jabotinski et ses copains ('The Jordan has two banks; this one is ours, and the other one too').
Et au passage, la version palestinienne est moins antisémite qu'elle n'est nationaliste, puisqu'il s'agit aussi de se débarrasser du joug jordanien en Cisjordanie, et égyptien à Gaza.
C'est pas mal de donner un peu de profondeur historique des fois.
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khwezi le 07/05/2024 à 18h42Ah mais je t'en prie, vérifies. Avant de répondre si possible, comme ça ça permet de moins écrire de choses erronées.
Alors, on va le redire calmement et sans condescendance aucune: si ça se trouve tu vas dénicher un extrait vidéo avec trois hippies, deux juifs et un palestinien qui reprennent le slogan en cœur avant de s'embrasser sur la bouche. Et j'aurais tort, bim, dans ma sale face.
Sinon, tu regardes quand le slogan est né (spoiler: lors de la création de l'OLP en 1964, illustrant la décision de « lutte armée » - c'est comme ça qu'on appelle les bombes dans les bus en fait - et de chasser ces misérables juifs depuis les rives du Jourdain jusqu'au port de Gaza en passant par le reste.)
Et ensuite tu m'expliques que ces révolutionnaires de l'OLP sont en fait des œcuménistes incompris. Pas de soucis.
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khwezi le 07/05/2024 à 18h50(Au passage, l'expression « de la rivière à la mer » est littéralement présente dans le dernier manifeste politique du Hamas, présenté en 2017. Mais oui, c'est bien un slogan ambivalent, donc…)
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Danishos Dynamitos le 07/05/2024 à 18h57Des propos qui n'apportent rien, ne résolvent rien et rajoutent de la merde sur une pile de merde, ça devrait pourtant te plaire vu que ça constitue 95% de ta prose ici bas.
Mais soit, je me contenterais juste de rétorquer que ce forum n'est absolument pas un entrepôt de poudre, on est pas sur Twitter ici, on peut essayer de raisonner de manière un peu plus réfléchie. On peut même utiliser plus de 280 caractères pour ce faire (encore faut-il qu'ils soient lus).
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Tricky le 07/05/2024 à 19h03Amigo, je suis désolé mais
1. le slogan n'est jamais au grand jamais né à ce moment là : (Two Banks has the Jordan /This is ours and, that is as well. Though my country may be poor and small/It is mine from head to foot./Stretching from the sea to the desert/And the Jordan, the Jordan in the middle.)
2. Rima Hassan si tu veux, mais on a déjà eu (il me semble ?) cette conversation à propos de Rachida Tlaïb qui l'utilise explicitement dans la ligne dont elle n'a jamais bougé d'un état binational.
3. eu égard la polysémie du slogan (et je laisse de côté son utilisation contre l'Autorité Palestinenne chez les réfugiés en Cisjordanie, et les différences entre la suite de la phrase, 'Palestine will be free' n'est pas tout à fait la même chose que 'will be arabic' (en voie de disparition) ou 'will be Islamic' (plus à la mode), on peut arguer qu'un slogan ne fait pas une pensée, et qu'il n'est pas complètement inenvisageable que Rima Hassan l'utilise dans une acception et avec un objectif différent de, disons, Hassan Nasrallah.
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Pascal Amateur le 07/05/2024 à 19h05Un slogan c'est quand même un progrès, c'est beaucoup moins long qu'un tweet, autant de gagné pour la réflexion (a.k.a. d'où vient-il, fut-il déjà utilisé ?, etc.).
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Schnouf le 07/05/2024 à 19h15Le problème tout de même c'est que sur un sujet passionnel comme Israël et la Palestine, d'une complexité inouïe, où les tarés sont partout, dans un contexte où tout le monde se massacre, quand on se choisit des porte-paroles, on pourrait penser que l'on mettrait en avant des gens connaisseurs de l'histoire et des chausse trappes du sujet et donc capables de choisir leurs mots avec circonspection, et d'éviter les slogans pouvant être mal interprétés. C'est hyper compliqué car chaque camp est dans les starting block pour sauter à la gorge de l'autre au moindre faux pas mais la mise en avant de ce slogan ne paraît pas cocher ces cases.