Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Edji le 30/09/2023 à 20h31Et pour surenchérir et élargir aux médias, l'époque Louis Pauwels ou Alain Griotteray, comme éditorialistes, c'était pas mal non plus en ignominies.
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OK Choucroute! le 30/09/2023 à 20h53C'est surtout la montée de l'extrême droite dans les grandes villes qui est un phénomène nouveau. Et la montée de l'extrême droite dans des territoires autrefois épargnés. Les coins à chasseurs en Sologne par exemple, ça vote pas mal FN depuis les années 80 aux élections nationales (et en local pour des maires et élus locaux de droite tendance CNIP). Et on a tendance à oublier que Le Pen père fait déjà 15% aux présidentielles de 88 et 95. Par ailleurs, il a atteint le plafond du marketing politique qui était à sa disposition, avec son image assez dégueu d'ex-tortionnaire borgne destabilisateur et avec pour principaux relais des canards confidentiels, La Cinq et de temps en temps l'Heure de vérité ou autres émissions politiques de l'époque. Marine Le Pen a profité d'être en 2012 jeune, sans passé trouble autre que ses valses viennoises et ses années Assas, et d'avoir à sa disposition les réseaux sociaux qui eux étaient en pleine expansion (Facebook émerge vraiment en France vers 2007-2008, Twitter devient un vrai relais des messages politiques et médiatiques à partir de 2011 et le crash de l'avion dans l'Hudson) puis des chaines YouTube de "réinformation" et autres fariboles qui se sont accumulé, lesquels étaient très scrutés par des penseurs fachos depuis longtemps (De Benoist et ses héritiers, certes pas des flèches mais qui ont eu une sorte d'épiphanie intellectuelo-utilitariste). Tout ça lui a permis d'attirer les primo-militants de 2012, qui ont désormais 10 ans de plus et sont insérés, enseignent pour certains, font des momes, etc.
On peut lire ce papier de Plottu-Macé sur la petite entreprise e-Politic sur Libé : lien
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Sens de la dérision le 30/09/2023 à 22h01N'oubliez pas non plus la baisse de la droite classique dont une partie des électeurs n'est pas tout à fait gênée avec le fait de renvoyer les étrangers chez eux.
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José-Mickaël le 30/09/2023 à 22h20Monsieur Jo aujourd'hui à 20h02
> Si tu veux mon avis, le ministère de l'intérieur a tout intérêt à minimiser les chiffres de la délinquance pour montrer l'efficacité de son action.
Ou bien il a intérêt à maximiser les chiffres pour obtenir plus de moyens, pour convaincre les électeurs qu'il faut augmenter ses crédits.
Ou bien il a intérêt à donner des chiffres corrects pour rester crédible.
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Danishos Dynamitos le 30/09/2023 à 22h38Un bon débat sur l'insécurité, ça faisait longtemps, on en avait bien besoin.
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O Gordinho le 01/10/2023 à 05h26L'évitement de la gauche face à la question de l'insécurité est bien symétrique à celui de la droite sur les inégalités. On a droit au classique :
"il faut prendre les chiffres avec précaution, et d'ailleurs c'est un sentiment qui est largement exagéré, je pense qu'il y a des sujets plus importants pour les Français."
Le succès stratégique du RN post-JMLP a été de se repositionner en élargissant sa base réac, vichyste, colonialiste.
Ils réussissent à se présenter comme le seul parti qui prétend prendre à bras le corps les questions d'insécurité, et ne néglige plus le problème des inégalités de richesse. Le jour où ils se mettent à jour sur la question écologique, ils gagnent toutes les élections.
@Manx: je suis assez d'accord avec Luis sur l'acceptabilité de ce qui peut être dit dans les médias. On pouvait balancer des horreurs en toute tranquillité dans les années 80 et 90. Aujourd'hui, cela fait a minima réagir, même si les sanctions restent maigres.
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blafafoire le 01/10/2023 à 08h45"On pouvait balancer des horreurs en toute tranquillité dans les années 80 et 90. "
On aimerait des exemples.
Dans les années 80-90 il n'y avait, à ma connaissance, pas d'animateur et très peu d'invités d'extrême droite (essentiellement Le Pen puis Mégret). Il n'y avait d'ailleurs pas de chaîne d'infos continue et donc très peu d'émissions de débat politique comparé à aujourd'hui.
D'une manière générale, l'extrême droite et ses opinions étaient cantonnées à quelques organes de presse relativement confidentiels et quelques pages du Figaro. Que la sensibilité sur les sujets de société ait évolué depuis, c'est parfaitement naturel et c'était le cas en 1990 par rapport aux décennies précédentes. Mais la présence régulière, voire constante de l'extrême droite à la télé et la radio et pas seulement comme invité soumis à confrontation, c'est récent.
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blafafoire le 01/10/2023 à 08h47Et un bon exemple c'est "le bruit et l'odeur" de Chirac, 1991, qui n'a pas peu fait réagir.
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suppdebastille le 01/10/2023 à 09h09Je ne connais pas cet écrivain : Wilfried NSonde, son regard sur l'Afrique dans cette interview est intéressant ( par exemple ce qu'il dit sur le coût des livres vs portables ou mèches), ça me donne envie de lire son roman.
lien
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O Gordinho le 01/10/2023 à 09h12Oui, des chaînes d'info en continu au service de l'extrême droite c'est nouveau. Parce que ces chaînes n'existaient pas du tout.
Mais la majorité de la société et donc la majorité de la télé était raciste dans les années 80.
Le village de Bamboula c'est les années 90. Les chansons racistes de Dorothee, Michel Leeb etc...
Je me rappelle d'une pub pour du couscous avec des Arabes dans un harem et des femmes dénudées autour. Pour du couscous. Ça passait tranquille.
Qui peut croire que c'est pire aujourd'hui ?