Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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OLpeth le 27/09/2022 à 15h51Aparté sur la fameuse neutralité journalistique que chacun peut constater tous les jours, en particulier dans les médias télévisés :
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Prise la main dans le sac, c'est ballot. En même temps, il y avait quelques précédents qui laissaient à penser qu'on arrivait pas en présentateur(rice) d'une émission sans avoir montré patte blanche idéologique : lien
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Monsieur Jo le 27/09/2022 à 16h07Ouais, la non mixité c'est obligatoire pour discuter de ce qui nous opprime sans le regard inquisiteur de l'Autre.
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Luis Caroll le 27/09/2022 à 16h16Vu la quantité de gens de gauche qui ne peuvent pas blairer les insoumis, sa sortie ne dit pas grand chose de son orientation politique *smiley*
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lemon le 27/09/2022 à 16h52déjà corrigé depuis 4h, par le journaliste de Regards présent en plateau et par Clémentine Autain.
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José-Mickaël le 27/09/2022 à 18h22Je trouve ce genre de remarque assez agaçant. Ce qui compte, ce n'est pas *qui* écrit mais *ce que* il écrit. Si tu as à redire sur les discussions, précise les points de désaccord (par exemple). De toute façon le féminisme est un combat universel qui concerne aussi les hommes.
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Classico le 27/09/2022 à 18h29Si je participais encore, je te repondrais quelque chose comme cela, sur un ton sentencieux et avec une docte assurance :
"La "domination masculine" n'existe plus. Ce qui reste, ce sont des hommes (une partie des hommes, qui s'amenuise année après année) qui persistent à vouloir dominer, et des femmes qui résistent à cette persistance stupide. Ce qui reste, ce n'est pas une structure de la domination masculine, ce sont des situations particulières. Je te concède volontiers qu'elles sont encore très nombreuses, on ne sort pas impunément de centaines de siècles de patriarcat.
Mais l'analyse systémique du patriarcat ne cadre plus avec la structure de notre société. Cette analyse n'est plus descriptive, mais idéologique. L'affaire Bayou est le produit de cette scission entre le discours des révolutionnaires de profession et le réel. Le problème, ce n'est pas de savoir si on tolère un peu d'excès en sens inverse, c'est de savoir si on ne se trompe pas de combat.
Il n'y a pas de raison a priori pour que l'intégralité des combats proposés par un camp politique soient judicieux. Il est donc douteux celui qui les endosse tous sans distinction ; la passion boulimique de vouloir participer de tout son être au camp du Bien semble asservir chez lui la faculté à raisonner par soi-même. "
Mais comme je ne participe plus, je me contente de l'épure d'un lol joyeux et discret.
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Pascal Amateur le 27/09/2022 à 18h37Mais le camp du "Bien" ne peut exister si chacun définit son propre "Bien" et le combat pour y accéder. Il y a autant de "Bien" que de luttes et de gourous s'y attelant ou quasi ! Les "féminismes" se comptent désormais par milliers, de même les "virilismes", les racismes. Il faut agir au nom du féminisme, oui, mais selon un sens commun, qui entraîne nécessairement des compromis, mais aussi des objectifs partagés.
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boultan le 27/09/2022 à 18h48Les deux sont quand même liés, on ne lit clairement pas la même chose sur un forum de filles et sur un forum de garçons - où on n'a jamais à attendre très longtemps l'arrivée de la ritournelle "franchement moi je suis quasi-féministe mais tout ça va trop loin".
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Delio Onnisoitquimalypense le 27/09/2022 à 18h51En effet, ton engagement est en pleine décroissance : d'habitude tu écris LE REEL en majuscules. Faudra m'expliquer un jour cette faculté qu'ont les antiwokistes (j'allais écrire 'conservateurs', ce qui aurait été très injuste, et largement faux, pour Classico) pour mieux distinguer les contours du REEL mieux que les autres. Et 'le camp du Bien', pitié, pas sous ta plume, pas toi, pas après...
Ton paragraphe sur la domination masculine qui n'existe plus parle de ton REEL, pas celui que je constate autour de moi.
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John Six-Voeux-Berk le 27/09/2022 à 18h54Ah, le fameux Camp du Bien...
Disons que quand les tâches ménagères peu gratifiantes sont majoritairement assumées par l'un des deux sexes (ouais, je suis archaïque), on ne peut pas vraiment parler de cas isolés, de pommes pourries ou que sais-je (cette répartition des tâches ménagères reflétant et impliquant toute sorte d'autres inégalités).
Quand je vois les inhibitions manifestées par les filles au lycée (là encore statistiquement, vu de mon canton ultra privilégié des classes préparatoires), les tendances à la somatisation des problèmes familiaux parce que la cohésion des familles pèse plus souvent sur les filles que sur les garçons, etc... je peux difficilement me contenter d'un lol aussi irréaliste qu'insensible. Tout mon propos relève certes d'une sociologie de bazar : mais j'ai bien le sentiment que si les femmes bénéficient des mêmes droits que les hommes, la socialisation des uns et des autres implique une répartition profondément inégale et injuste des obligations morales... et que la lutte pour l'égalité réelle sera encore longue.
Au fait, je trouve la dénonciation de Rousseau odieuse ; et même contre-productive (cela nourrit la défense facile du "toutes hystériques").