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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Aulas tique le 23/09/2022 à 09h14
    "Affaire Quatennens : «Une gifle n'est pas égale à un homme qui bat sa femme tous les jours», assure Bompard." lien
    Ou l'art chez LFI de se mettre en équilibre au bord du vide et d'exciter Sandrine.

    J'espère que Bompard a de bonnes relations avec Céline Quatennens parce que si elle rajoute une autre baffe dans l'équation à l'occasion pour charger la mule, Adrien ne va pas être seul dans la barque pour ramer.

  • Balthazar le 23/09/2022 à 09h14
    Je pense que tu voulais dire "zélateurs" ou quelque chose de ce genre, mais pas "sycophantes", sehwag.
    (Peut-être qu'inconsciemment "délateurs" t'a fait passer de l'un à l'autre ?)

  • OLpeth le 23/09/2022 à 09h18
    Sur privé vs public, aparté perso.
    Certains se souviennent peut-être que j'avais étalé ici mes états d'âme de gauchiste sur la poursuite de la scolarité de mon aîné au collège : alors public ou privé ?
    D'un côté l'attachement au service public et l'envie de traduire en acte ses convictions. De l'autre, la peur de faire subir mes choix à mon enfant avec des problèmes qu'il aurait pu éviter (il est influençable, c'est un suiveur, ses fréquentations seront décisives pour qu'il tourne bien).

    Alors on se renseigne. Premier signal fort : un ami encore plus gauchiste que moi a fait des remplacements dans le collège du secteur où nous avons d'ailleurs été il y a 30 ans. Lui le rouge altermondialiste m'a déconseillé d'y mettre mon fils. Le collège serait devenu une réserve d'apaches, la mixité que l'on y avait connu du temps où on y allait a disparu. Les classes moyennes ont joué l'évitement scolaire à fond, et n'y vont plus que les enfants des cités du coin.

    Je résiste quand même, je me dis que je vais prendre contact avec les délégués FCPE locaux pour avoir un autre son de cloche. Mais avant même de faire ça, j'apprends que la directrice de l'école primaire dans lequel mon fiston est actuellement - dont le mari est prof dans le dit collège ! - a mis son aînée dans le collège privé du coin ! C'est le dernier clou dans le cercueil. Si une directrice d'école publique dont le mari est prof dans le collège public met sa marmaille dans le privé, quel signal ça envoie. En plus je vois que même des connaissances de classe moyenne inférieure d'origine turque et musulmans pratiquants se saignent pour mettre leur gamin dans le privé catho (intégration au top de leur part).

    Du coup on va essayer de l'inscrire au privé. Essayer parce qu'il y a tellement de demandes que l'école fait le tri et on doit passer par dossier et entretien. Et qu'en plus, pour rentrer au collège, il vaut mieux être déjà dans le privé en primaire. Donc l'inscrire dès le CM1 pour qu'il ait une place en 6ème (c'est du délire).
    En bref je suis un social-traître qui tâtera du goulag après la révolution.

  • Tonton Danijel le 23/09/2022 à 10h17
    "Mais avant même de faire ça, j'apprends que la directrice de l'école primaire dans lequel mon fiston est actuellement - dont le mari est prof dans le dit collège ! - a mis son aînée dans le collège privé du coin !"

    Est-ce que c'est un bon argument, ça? L'amour Durix avait expliqué qu'il avait inscrit ses enfants dans un collège différent de celui où il enseigne pour éviter la confusion entre parents et enseignants (même si les enfants ne sont pas nécessairement dans la classe où enseignent les parents, je suppose qu'il est gênant de les entendre parler des collègues de travail).

  • syle le 23/09/2022 à 10h18
    Je te rejoins chez les sociaux-traîtres, mais pour des raisons sensiblement différentes.
    On habite à 10 bornes de la ville où on bosse. L'école primaire dont dépend notre village se trouve à 6 km, mais à l'opposé : pour emmener les enfants puis aller au boulot, ça nous fait donc 22 km au lieu de 10 ! Le groupement en question ne comprend accessoirement que 2 classes (CP - CE1 - CE2, et CM1 - CM2) système que je trouve pourrave, à tort ou à raison.
    On s'était donc renseigné sur la possibilité d'avoir une dérogation pour faire scolariser les enfants dans une école de la ville où on travaille : on ne nous a pas garanti la faisabilité de la chose. Surtout, on aurait payé la cantine et le périscolaire beaucoup plus cher vu qu'on était hors agglomération. Une fois le calcul fait, l'école privée nous coûtait moins cher, donc on a opté pour ça.
    A partir de la seconde, ma fille a toutefois réintégré le lycée public.
    On verra pour mon fiston qui entrera au collège l'an prochain...

    Et j'ajoute que dans ta situation, j'aurais fait la même chose.
    Je tiens au public, mais je tiens à mes gosses aussi.
    Ca souligne juste qu'il y a pas mal de choses à revoir dans le système éducatif, à commencer par certaines incohérences pas très difficiles à résoudre.

  • Metzallica le 23/09/2022 à 10h36
    J'ai une question: quand vous parlez de mixité sociale, vous entendez riches et pauvres ou délinquants et "gentils"?
    Parce que "n'y vont plus que les enfants des cités du coin" veut donc directement dire des lascars et autres? Il n'y a pas de bons gars dans la cité?
    Perso dans les années 90 je suis allé dans un lycée de ZEP, ça dealait dans la cour, les mecs allaient à Maastricht le weekend, on en n'est pas morts pour autant.

  • r_v_matou le 23/09/2022 à 10h44
    Hélas et ce n'est pas pour les dédouaner ce n'est pas aussi simple.
    C'est plus la lecture des effectifs de CP qui aident.
    Mais ils ont bien prévu leur politique : pas d'embauche pour ne pas créer des fonctionnaires et donc réduire la dépense public.
    Contractuels et heures sup imposées.
    Ils ont donc prévu une politique au long court. Aucune incohérence ou incompétence dans ces aspect de la politique mise en œuvre

  • Red Tsar le 23/09/2022 à 10h45
    Rassurez-moi, au moins vous n'emmènerez pas vos enfants à l'école en jet privé ?

  • L'amour Durix le 23/09/2022 à 10h45
    Pour être exact, je n'ai pas "inscrit" mon fils dans un autre collège. Il a fait sa rentrée dans son collège public de secteur, qui se trouve être dans un autre département (et même une autre région) que le bahut ou je travaille. J'avais surtout expliqué (à Joey, petit ange parti trop tôt) mon choix d'habiter en dehors de la zone de recrutement de mon établissement, pour ne pas mêler ma vie professionnelle à ma vie perso, au delà de la scolarité de mes enfants.

    Par ailleurs, les classes des bahuts privés que je connais sont pleines d'enfants de profs. On est quand même pas mal placés pour se rendre compte des situations particulières (doux euphémisme) des établissements autour de nous. Et aucun de mes collègues de mon collège en Haute-Savoie (agglo du collège d'Olpeth) n'y scolarisait ses enfants. La plupart parce qu'ils habitaient hors secteur (plus par contrainte immobilière que par choix), les autres faisant le choix du privé sans trop se poser de questions.

    Syle, pour être issu d'une école avec deux triples niveaux (GS - CP - CE1 et CE2 - CM1 - CM2), je peux te dire que ça fonctionne. À mon époque, les gamins qui avaient fait leurs 5 ou 6 ans de primaire dans cette école arrivaient au collège du secteur et déboîtaient tout le monde question niveau scolaire et connaissances. Après ne le dites à personne mais l'institutrice des grands avait une façon bien à elle, très Quatennensienne, de dispenser son savoir. Souvenirs émus de ce jour où je m'en suis pris une pour avoir répondu que les verbes au pluriel prenaient un "s".

  • r_v_matou le 23/09/2022 à 10h46
    C'est surtout un piège contre productif pour les étudiants et juste une manière d'exploiter ces derniers pour faire des économies.
    Ce parcours est enfermant et servira de vivier à contractuels.
    Un tel parcours n'a de sens qu'après l'obtention d'un concours, pas avant.