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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 14/05/2022 à 09h53
    Oui, Julien Icard est très bon (même s'il le sait un peu trop, en vrai :-)) et ça vaut tout à fait le coup de le lire, même si je suis un peu dubitatif sur l'éventuelle discordance CE/Cour de cass.
    Et sur Ray, j'avoue partager les réserves tant de John (c'est souvent fouillis, et pas qu'ici) que les tiennes sur le « courageuse » (je ne vois pas ce que ce mot a à faire ici) ; si j'ai linké, c'est plutôt parce qu'il a un certain talent pour vulgariser une matière ultra technique (voir ses courtes chroniques dans le Monde, ou son bouquin annuel).
    Par ailleurs, et cette fois je suis ne partage pas l'avis de John, il ne me semble pas spécialement politisé, dans une matière où les universitaires adoptent presque tous des points de vue outrageusement favorables soit aux employeurs, soit aux salariés.

  • BIG le 14/05/2022 à 10h04
    Ah ça, aucun problème à reconnaître que Ray est probablement le vulgarisateur le plus agile du paysage universitaire travailliste français, et que j'aimerais savoir écrire de manière aussi claire à destination des non-juristes. (Et je dis pas ça parce que c'est mon employeur qui publie son bouquin hein !)

    Ça en fait un super point d'entrée pour débattre ici, même si, sans aucune modestie, je constate qu'on avait collectivement pas si mal balisé le sujet il y a trois jours ici, entre deux saillies gauchistes qui font partie du folklore du fil.

    (Pas convaincu non plus par la gravité de la discordance Ccass/CE pointée par Icard, c'est plus sa description du débat sur la conventionalité que je trouvais complémentaire avec le propos de JE Ray, pour clarifier la position de la chambre sociale.)

  • et alors le 14/05/2022 à 10h27
    (Si les "stars de l'écologie" s'intéressaient à la décroissance, ça se saurait... Allez, Caron a dû en causer une fois ou deux, entre deux émissions de télé décroissantes.)

  • Easy Sider le 14/05/2022 à 10h35
    C'est vrai. Réjouissons nous, les indemnités ont baissé!

    (Mais pour le Professeur des Universités, évidemment, "ce n'est pas la révolution". Les mêmes qui s'ébahiront que des mouvements violents puissent émerger.)

  • Moravcik dans les prés le 14/05/2022 à 11h41
    Rhô, encore une saillie gauchiste folklorique.

  • Easy Sider le 14/05/2022 à 12h02
    Personnellement, je reste assez estomaqué à quel point en quelques années l'idée qu'un licenciement sans cause réelle et sérieuse, c'est-à-dire abusif, c'est-à-dire lors duquel l'employeur a décidé de se torcher avec le Code du Travail avant d'étaler sa merde sur la tête du salarié qu'il licencie (puisqu'à un moment faut dire les choses telles qu'elles sont), a pu tranquillement faire son chemin qu'il s'agit d'une simple procédure administrative qu'il s'agit d'accepter car après tout, c'est ça le monde dans lequel on vit.

    C'est-à-dire, en creux, qu'on autorise à pouvoir faire n'importe quoi avec le droit puisque la punition est déjà connue, et minimisée.

    J'ai bien une idée de qui est ce « on » qui vit dans « le monde », et ce ce n'est ni les salariés de Continental à Clairoix, ni les salariés de Whirlpool dans la Somme, ni le salarié qui ne coutait déjà pas cher à payer et qui ne pourra même plus menacer de coûter cher si on le licencie n'importe comment. Tous ces gens qui, avant la barémisation, pouvaient au moins espérer toucher une indemnité en rapport avec le préjudice qu'ils avaient subi.

    Parce que les Contis, pour avoir vécu le truc de près, une fois que Continental leur a chié dans la bouche un matin et que tout a fermé autour dans les années qui suivaient, leur maison elle valait plus un clou. Leurs prêts, signés grâce à un CDI qui leur garantissait qu'on ne puisse pas faire n'importe quoi, aujourd'hui ils seraient en incapacité de le rembourser. Alors, évidemment, on leur dirait aujourd'hui d'être mobiles, au mépris total d'une organisation sociale et de vie calibrée pour ce travail en CDI, qu'il faut savoir évoluer, s'adapter. Evidemment, s'ils n'y arrivaient pas, ce serait de leur faute, et on rendrait dégressives leurs allocations chômage pour les forcer à accélérer un peu. Continental aurait payé 6 mois de salaire à des mecs qui avaient 20 ans de boîtes et produirait tranquille en Slovénie ou je ne sais où, pour le bien du développement économique au sein de l'UE.

    Et, donc, argument ultime, « en fait ça n'a pas changé grand-chose ». Ben si mon con JE Rey, ça a changé quelque chose. Pour plein de gens. Pas pour toi, certes. On estime qu'une maison, un crédit, un engagement au travail ne peuvent valoir plus qu'un mois de salaire par année d'ancienneté. Même si tu as été loyal, à l'heure, que t'as pas enfreint de règle, on te barémise, on te budgète. T'es un actif budgétaire. Ton travail n'a plus de valeur juridique puisque le préjudice qu'on peut te faire subir ne peut pas dépasser un certain montant. C'est théorique, on l'a calculé. C'est ça, la vie.

    Enfin, la vie pour ceux qui font le calcul, qu'ils se trouvent dans les hautes sphères de ta boite bénéficiaire ou à la Sorbonne (à rien, prête à tout). Allez, franchement, c'est quoi 250 balles d'indemnités supplémentaires quand tu gagnes 1600 euros par mois, hein ? C'est franchement «pas la révolution». Par contre, si quand ça t'énerve tu casses deux ordis de la sous-préfecture, alors là, hop, on estime le préjudice hein. On rigole pas avec la violence physique, non mais oh.

    Mais franchement, le pire de tout ça, c'est de voir ce genre de logique défendue ici par ceux qui, y a quinze jours, était prêts à déclarer l'Etat d'Urgence pour une vitre brisée d'agence BNP Paribas, parce que bon « C'EST INSUPPORTABLE DE REFUSER DE SE SITUER DANS LE CADRE DU DROIT ». Et qui s'étonnent qu'ensuite on les prenne pour des guignols quand ils défendent ce genre d'abomination morale sur le droit du travail, tout en se réclamant de la social-démocratie (probablement les Blum du 21ème siècle), en la mettant en avant comme un outil de concorde sociale.

    Mais pas grave hein, on va payer leur chômage avec nos impôts, pendant que les employeurs continueront à hurler sur le coût du système de protection sociale.

  • Edji le 14/05/2022 à 12h05
    « C'est-à-dire, en creux, qu'on autorise à pouvoir faire n'importe quoi avec le droit puisque la punition est déjà connue, et minimisée. »
    ——
    Libre à toi de nous sortir ta tirade enflammée, mais ne dis pas n'importe quoi, please.

  • Easy Sider le 14/05/2022 à 12h05
    La barémisation n'autorise pas à pouvoir minimiser un préjudice subi à la suite d'un acte illégal?

  • Edji le 14/05/2022 à 12h09
    Cela a quand même un coût pour l'employeur, que tu le veuilles ou non, donc non, ça ne l'autorise pas à faire « n'importe quoi » avec le droit (sans même parler des hypothèses non soumises au barème), puisqu'il a un intérêt financier évident à justifier le licenciement.

  • Easy Sider le 14/05/2022 à 12h12
    Tu ne réponds pas à ma question.