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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Manx Martin le 27/11/2021 à 17h03
    "Utaka Souley aujourd'hui à 15h30
    "Les Chinois ne sont pas jaunes, en fait; ils sont blancs. Les Siciliens et les Andalous sont blancs, mais foncé, comme les Maghrébins, mais pas les Berbères, qui ressemblent aux peuples nordiques. Au fait, les noirs albinos, ils sont de quelle couleur ? C'est important parce-qu'ils sont souvent persécutés (en Afrique), et s'ils avaient droit au privilège de l'homme blanc, je pense qu'ils aimeraient le savoir.
    "En fait de couleur de peau, le plus pertinent dans ton histoire de norme, c'est l'adjectif social que tu as malencontreusement oublié."

    --> Tout à fait d'accord... Ce que tu dis ici montre bien que les "races" n'appartiennent (évidemment) en aucun cas à l'ordre naturel : ce sont des constructions historiques et sociales, légitimées par différentes pseudo-sciences (la taille des crânes, la couleur de la peau, etc.) elles-mêmes renouvelées au fur et à mesure qu'on démontrait leur absurdité. Malheureusement, tu ne feras jamais admettre à un nazi ou à un membre du Ku Klux Klan que les races n'existent pas parce que la génétique le prouve.

    "Classico aujourd'hui à 15h06
    Donc si tu veux, vouloir voir dans ces théories abjectes un élément absolument capital de l'être de l'Occident, tellement capital qu'il serait d'ailleurs toujours agissant depuis le fond des sociétés occidentales contemporaines jusque dans les comportements spontanés et inconscients de leurs membres (car c'est exactement cette thèse que matérialisent les concepts de "racisme systémique", "privilège blanc", "blanchité", "racisé", etc.) ; ça me paraît tellement absurde et tordu que je me dis qu'il y un truc pas net là dessous, une grosse pathologie collective à débusquer."

    --> Alors bon, je ne suis pas d'accord sur l'existence d'un "être de l'Occident". Mais passons : quel est le problème d'admettre que oui, ces théories ont existé, qu'elle ont accompagné les constructions impériales, coloniales et l'esclavagisme, et que oui, évidemment, il en reste des représentations et des pratiques qui continuent de produire des effets ? Il n'y a pas besoin de radicaliser la thèse en en faisant la pierre angulaire secrète de toute notre histoire ni de tout notre "être", ni de nier tout le reste de notre histoire.

  • Utaka Souley le 27/11/2021 à 17h10
    T'es dur à suivre. Tu veux dire (corrige si c'est pas ça) que dans les discriminations à l'œuvre un peu partout dans le monde, y'a un bout de racisme (le vrai), un bout d'intolérance religieuse, du rejet culturel, de la discrimination sociale, d'autres bouts peut-être, et qu'on ne pourrait pas séparer ces diverses formes (leurs effets individuels ?) parce-que la figure de l'homme occidental domine le monde ?

    Mais que vient faire la figure de l'homme occidental là-dedans ?
    Pour quelle raison te semble-t-il nécessaire de séparer les contributions des différentes formes de discrimination ?

  • L'amour Durix le 27/11/2021 à 18h46
    ALERTE - BREAKING NEWS - ALERTE
    Zemmour a fait un doigt d'honneur.

    Vivent les chaînes d'info en continu...

  • Tonton Danijel le 27/11/2021 à 18h50
    Le deuxième tour ne sera donc pas finger in the nose?

  • Pascal Amateur le 27/11/2021 à 18h53
    Sarah Gnafron avait raison : c'est un guignol.

  • blafafoire le 27/11/2021 à 18h57
    "Pour quelle raison te semble-t-il nécessaire de séparer les contributions des différentes formes de discrimination ?"

    L'origine de la conversation c'était le contrôle au faciès. Sauf que par faciès on entendrait plutôt une apparence générale. L'apparence de l'occidental riche, pour simplifier (d'où l'idée de norme sociale). La question c'est juste de savoir si le critère de peau (pour faire simple encore) fait partie de cette norme sociale ou non. Et comme la norme sociale européenne semble dominante (pour simplifier toujours) le critère de peau blanche serait lui aussi dominant de facto.

  • Mik Mortsllak le 27/11/2021 à 18h58
    Plutôt chaines d'abrutissement en continu pour au moins deux d'entre elles.

  • Classico le 27/11/2021 à 19h00
    Alors bon, je ne suis pas d'accord sur l'existence d'un "être de l'Occident". Mais passons : quel est le problème d'admettre que oui, ces théories ont existé, qu'elle ont accompagné les constructions impériales, coloniales et l'esclavagisme, et que oui, évidemment, il en reste des représentations et des pratiques qui continuent de produire des effets ? Il n'y a pas besoin de radicaliser la thèse en en faisant la pierre angulaire secrète de toute notre histoire ni de tout notre "être", ni de nier tout le reste de notre histoire.
    ------
    Ben, je suis d'accord avec ça. Il en reste des représentations qui produisent des effets : la petite portion des discriminations qui sont réellement fondées sur le rejet de la "race non-blanche". C'est-à-dire vraisemblablement pas grand chose statistiquement dans le réel des rapports sociaux. Mais ce n'est pas le problème, on est d'accord là-dessus. Le problème c'est que, lorsqu'on en arrive à interpréter le réel en terme de racisme systémique, de blanchité, de privilège blanc, etc., à réintroduire la race et à valoriser une hyper-sensibilité qui perçoit des agressions partout- on est très, très au-delà de cette lecture raisonnable des choses, et on a déjà très largement radicalisé la thèse, justement. Et cette radicalisation outrancière a l'air de progresser comme un virus dans certains milieux sociaux.

    ("L'être de l'Occident" sonne très maurassien à la relecture en effet, je voulais juste dire : ce qui le caractérise, ce qui fait sa spécificité)

  • Red Tsar le 28/11/2021 à 20h17
    Je remonte tardivement les pages du fil politique. Je ne vais pas y livrer une analyse, mais juste donner quelques sentiments :
    1- Je ne sais pas si le privilège blanc ou le racisme systémique sont des concepts pertinents, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi ils semblent à ce point provoquer des crispations. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en discuter tranquillement, prendre le temps de poser les choses, de les laisser se décanter...
    2- Si Hitler et ses Wunderwaffe avaient mis la main sur l'Europe, je serais probablement classé comme Aryen. Pour autant, quand, par exemple, on discutait de savoir si le racisme biologique est une invention européenne, à aucun moment je ne me sens en repentance, gêné. Jamais je ne me suis excusé, flagellé ou quoi que ce soit. Jamais je ne me suis dit que les Européens [d'ailleurs, je ne crois pas à l'existence en soi de l'Europe] sont méchants, moins bien que d'autres... Là encore, j'ai peine à comprendre certains hérissements.
    > Sur ces deux points, je suis peut-être complètement hors-jeu et je n'exprime que mon ressenti, qui ne vaut rien de plus que ça. Peut-être que je ressens des crispations ou des hérissements alors qu'il n'y en a pas.

    3- Je l'ai déjà dit, tous ces nouveaux concepts peuvent effectivement être dangereux s'ils profitent à créer de nouveaux (et faux) clivages. Mais à l'inverse, si on déconstruit la race, le genre... à la fin, que reste-t-il ? On met à nu le roi. Seule subsiste une grille de lecture objective, « matérielle », la grille de lecture sociale. J'ai donc du mal à voir la situation comme nécessairement bonne ou mauvaise. N'est-elle pas un contexte avec lequel il faut faire, qui a ses dangers et ses opportunités ?
    4- Quelque part, on voit bien, comme le dit un proverbe : « la parole divise, l'action rassemble ». Est-ce que ces débats ne tournent pas aussi en rond faute d'agir ? De perspectives concrètes de lutte ? Dans les collectifs militants auxquels je participe, on ne parle que rarement de ces sujets et jamais dans le conflit.

  • Red Tsar le 28/11/2021 à 20h36
    Suite au décès de Joseph Ponthus, j'ai dérivé de lien en lien jusqu'au travail de Matthieu Lépine qui recense les accidents du travail en France.
    Son Blog : lien
    Son compte Twitter : lien

    Outre ce travail de recensement qui est aussi une façon d'honorer la mémoire des personnes concernées, il a donné un entretien à Ballast dans lequel il livre des analyses sur la question : ''Les accidents du travail ne sont pas des faits divers'' : lien
    Extrait : ''Lorsqu'un policier ou un militaire décède dans le cadre de sa mission, l'ensemble de la presse s'empare du sujet [et c'est normal, pas de souci]. Très rapidement, la photo de la victime est dévoilée ainsi que son nom. Les circonstances de son décès sont développées et, parfois, un hommage national lui est même rendu. Un ouvrier, un agriculteur, un chauffeur-routier ou un marin-pêcheur n'ont le droit qu'à quelques lignes dans la presse locale. Et encore… Ils construisent nos logements, nous nourrissent, nous soignent, transportent nos marchandises mais n'ont droit à aucune reconnaissance. Les articles de presse sur les accidents du travail ressemblent davantage à des brèves.''

    Une démarche similaire est signalée dans un livre d'Éric Louis (que je n'ai pas lu) : On a perdu Quentin. L'accident du cordiste y est présenté comme imprévisible ou dû à la fatalité ou à l'erreur de l'ouvrier, affaires classées sans suite par la justice, assureurs rechignant à payer...
    lien