Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • OLpeth le 19/10/2021 à 08h14
    Ca serait bien que la brillante Mme Vidal s'occupe de ça plutôt que de traquer l'islamo-gauchisme à l'université : lien

  • Espinas le 19/10/2021 à 10h22
    Pour moi, il n'y a qu'une seule Madame Vidal, et elle est dans un live des VRP:
    lien

  • Edji le 19/10/2021 à 13h48
    Je ne saurais trop recommander l'itw de Marie Dosé dans le Libé du jour, en écho à son récent ouvrage intitulé « Éloge de la prescription ».
    Sous-titre : « vouloir que la justice poursuive éternellement les criminels est le signe d'une société en souffrance ».
    On ne saurait mieux dire.
    Merci pour cette conception de la Justice comme instrument irremplaçable de paix sociale, Madame.

  • Label Deschamps le 19/10/2021 à 14h14
    Merci Espinas, je ne connaissais pas en dépit de ma sympathie pour les VRP, et j'aime bien..

  • Hannibal le 19/10/2021 à 16h09
    Incroyable... Du mal à croire que cela puisse en rester là.

  • Red Tsar le 19/10/2021 à 16h16
    Désolé pour ce message à gros retardement, mais je voulais imprimer ton texte, la réponse d'Utaka, ta réponse à Utaka etc. pour lire ça à tête reposée. Merci pour ces mises au point précises et factuelles.
    Je loue ta volonté de ne pas procéder à une généralisation (enfin au début...). Mais pour ma part, je n'aurai pas ta noblesse et j'ajouterai tout ça aux dossiers qui nourrissent ma partialité. Je trouve notamment que ça illustre très bien le glissement de l'État libéral (ne pas intervenir) à l'État néolibéral (intervenir en faveur de la dérégulation, notamment).

  • Easy Sider le 19/10/2021 à 16h27
    Ah oui, un grand merci BIG!

    Et si c'est un peu technique, ça reste très précieux comme info, et sur ce que ça dit de la logique du gouvernement...

  • khwezi le 19/10/2021 à 17h01
    Merci BIG pour ce passionnant (pour moi…. Bah oui, tu parles de mon taf de ces 12 dernières années…) exposé.

    Pas grand chose à redire dessus. A deux précisions près :

    - une prime peut être contractuelle, y compris une « libéralité », c'est même extrêmement courant - qui n'en est plus une alors si elle est contractualisée ? Bah si. Légalement, le terme prime sert essentiellement à recouvrir un système particulier de provisionnement comptable et de taxation fiscale d'éléments de rémunérations; leur caractère contractuel, légal, ou conditionnel détermine ensuite leur adjonction ou non à ce qu'on appelle donc la rémunération de base pour le calcul de droits sociaux éventuels (chômage, retraite etc).

    - pour ma part j'interprète cet espèce de double langage du gouvernement au fait que le contexte des discussions entre gouvernement et organisations patronales est devenu plus chaotique et confrontationnel que par le passé, souvent par la « faute » de l'intrusion d'impératifs (ou d'impétus) politique dans des processus jusqu'alors essentiellement technocratiques tant la communauté d'intérêt politiques était profonde entre gouvernement et patronat a l'époque où la droite centriste gaullienne dirigeait essentiellement le pays (y compris pendant les septennats miterrandiens). Du coup, le gouvernement, au lieu de « laisser se réguler les branches » (aka blanc seing patronal) traitent les « partenaires sociaux » comme un interlocuteur unique, en tant que tel, prenant uniquement acte du rapport de force de l'instant politiquement, au lieu d'intervenir dans un dialogue entre deux organisations. D'une part. Et d'autre part, il tente également en cassant les briques et les silos et en refaisant ses Lego (tm), de recomposer à sa sauce le paysage politique et l'influence de certains interlocuteurs de ce dialogue national. Diviser, régner, vieille recette, et on recommence (analyse parfaitement personnelle et quasi infondée).

  • BIG le 19/10/2021 à 17h28
    Juste rapidement puisque je suis là, sur ton premier point : je n'ai rien à redire à ta remarque, je suppose que je me suis mal exprimé (à nouveau, serais-je tenté de dire) si, quand j'évoquais les deux grandes manières d'utiliser le mot "prime", j'ai laissé penser que la source de la prime avait une influence sur son appellation ou sa nature. C'est sans doute l'enchaînement avec la suite de la réflexion sur l'articulation contrat de travail/accord collectif qui sème un peu le trouble et je m'en excuse, il y avait vraiment deux volets bien distincts dans ma réponse à Utaka (qu'est-ce qu'on appelle "prime" pour lever toute ambiguïté / comment un accord collectif peut revenir sur une prime, ensuite).
    (Et si l'ambigüité se niche ailleurs, alors c'est que j'ai pas compris ce que tu essayes de me dire.)

    Merci pour tes éclairages en second point en tous cas, qui aident à déceler le "stratégique" derrière tout ça.

  • khwezi le 19/10/2021 à 18h33
    C'est à dire qu'il faut bien réaliser à quel point le paysage politique français a été remodelé en l'espace de seulement 10 ans, à l'époque où Sarkozy dirigeait une UMP toute puissante face au seul PS phagocytant ses petits camarades rouge et vert.

    Cela a forcément une influence non négligeable dans les jeux d'influence sur des cercles de pouvoirs plus fluides et mouvants et les relais nécessaires entre organisations patronales et décideurs gouvernementaux pour peser et influencer. Et donc un renouvellement aussi, ou du moins un « re découpage » du poids des uns et des autres. Plus d'Yvon Gattaz à la tête du CNPF capable d'infléchir seul avec sa fédération sidérurgie la politique gouvernementale. Fini ce temps là. L'influence croissante des enjeux européens / intercontinentaux en plus change considérablement la donne aussi sur le niveau des relais à atteindre et les partenariats à nouer pour y arriver.

    Ajoute les phénomènes Gilets Jaunes, Pandémie et la démocratie Facebook et ca semble un peu plus compréhensible de se contenter de se positionner de manière plus « fluide » (ou hypocrite, ou contre-productive) de façon à gérer le status quo ou non en fonction du fond de l'air et des enjeux politiques au cas par cas dans le dialogue social…