Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

Mevatlav Ekraspeck le 01/05/2024 à 14h33

En réponse à Jeanroucas le 30/04/2024 à 14h28
(voir le message)

Et son jeu médiéval fantastique, Donjon et Aragon, c'est du mou de veau?
Pascal Amateur le 01/05/2024 à 14h47

(Je redoute ce moment gênant où quelqu'un citera Aragonoid.)
Markov Erratique le 01/05/2024 à 17h57

En réponse à pipige le 01/05/2024 à 14h20
(voir le message)

Haha, on verra si mon 4e de couverture est mieux écrit que celui de Raspou!
Merci en tout cas d'avoir fait la demande, c'est sympa.

Pour ma part, j'ai lu Nabil et j'ai trouvé ça très bien.
J'ai trouvé ça bien écrit – je suis bien incapable de rentrer dans des considérations élaborées sur le style, mais j'ai juste trouvé le roman agréable à lire et la lecture très fluide.
L'histoire est bien amenée et pour quelqu'un qui côtoie assez peu la communauté musulmane française, j'ai trouvé cette plongée dans cet univers très intéressante. Les personnages sont attachants et m'ont semblé crédibles. Bref, c'était bieng!
Elvis Castello le 01/05/2024 à 18h55

Je débarque un peu tard au sujet d'Aragon, mais j'ai lu l'an passé l'un de ses romans qui m'a scotché ; et comme je ne l'ai pas vu cité ici, hop, voici le conseil : "La Mise A Mort".

P.S. : Et puisque je vois passer le nom de Drieu, j'en profite pour signaler l'excellent livre de Julien Hervier "Deux Individus Contre l'Histoire : Pierre Drieu la Rochelle, Ernst Jünger" : je suis en train de lire avidement.

Edit / PPS : je rejoins l'équipe "Aragon est un géant".
Raspou le 02/05/2024 à 16h17

Merci Markov de ton retour, et merci pipige d'avoir essayé le placement en médiathèque. Déçu que les masses beauvaisiennes ne puissent se précipiter sur ce livre comme elles l'auraient sans doute fait en cas de réponse positive; en contrepartie, ça me fournit un axe de communication que je vais de ce pas suggérer à mon éditeur: "Nabil", ce livre qui dérange les pouvoirs publics... Qui veut faire taire Raspou, l'auteur qui fait trembler la Macronie? Peut-on encore tout dire et tout écrire en France?

Avec ça, cap sur les 200 exemplaires vendus, c'est moi qui vous le dis!
Julow le 04/05/2024 à 18h08

Effet Streisand extrêmement plaisant, je lis 'M., l'enfant du siècle' de Scurati (dont j'ai entendu parlé il y a quinze jours, pour son discours prévu puis censuré par la RAI). C'est une biographie de Mussolini sous forme de roman documentaire (un poil épais : c'est, en 800 pages, le premier tome d'une trilogie - premier tome qui ne couvre "que" 1919-1922). Je vous le conseille chaudement, j'essaierai plus tard de dire pourquoi.
Mais il y a un passage que je ne comprends pas :
"Rome, la ville pestilentielle par antonomase" (on est du point de vue de M., dans son bureau milanais)
il y a une expression proverbiale italienne pour désigner Rome, du genre "la puante" ? Ou alors c'est une histoire d'origine du mot "pestilentielle" (je vois un truc sur la notion de "pestilentia" dans la Rome antique) ?
Eclairez-moi.
Julow le 04/05/2024 à 18h24

Bah en v'là un autre !
(on est avec Nicola Bombacci, socialiste italien)
"La démocratie a un style affreux. Une littérature de piètre qualité. Trotski a raison"
???

(je ne connais rien des théories littéraires de Trotski à part "toute licence en art")
Franco Bas résilles le 04/05/2024 à 18h39

Sur le sujet de Rome, les marais et autres étendues d'eau stagnante avoisinant la ville exposaient ses habitants aux fièvres, depuis l'antiquité, spécialement vers la fin de l'été - les marais pontins résumant bien cette situation. Le mot "pestilentia" désigne en latin toute maladie épidémique et par extension, l'insalubrité.
Julow le 04/05/2024 à 22h28

J'entends, Franco, j'entends. Mais pourquoi "par antonomase", et pas "par excellence", "par tradition" our "par Jupiter" ? Qu'est-ce qu'elle fout là, l'antonomase ?

(quel plaisir de discuter de Mussolini avec toi, mon cher Franco)
Franco Bas résilles le 04/05/2024 à 23h49

Si j'en crois la 9e édition du dictionnaire de l'Académie française : "Par antonomase, on appelle Paris « la Ville lumière »." (Source : lien)
À partir de là, rien d'étonnant à ce que Rome soit "la Ville insalubrité" ou "la Ville malaria", non ?

(Quel plaisir de voir que tu surgis avec ta verve !)