Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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magnus le 06/11/2022 à 00h26"Moravcik dans les prés hier à 20h51
Côté expérience perso je ne saurais jamais assez remercier la Cinémathèque de Paris (l'ancienne, sur les Grands Boulevards) d'avoir programmé un cycle Carpenter vers le début des années 90 (de mémoire), ce qui m'a permis de voir toutes ces merveilles pour la première fois dans de bonnes conditions et en VO, et non pas sur M6 dans une VF dégueulasse."
Et pourtant les Jeudis de l'Angoisse sur M6 c'était cool, ça alternait de vrais chefs d'oeuvre du fantastique avec des navets fauchés.
Et c'était quoi ton souci avec le Max Linder? Je trouvais que c'était une des meilleures salles de Paris, qui plus est accessible avec l'abonnement UGC.
J'allais le plus souvent aux MK2 Quai de Seine/Loire, c'était les salles les plus proches de chez moi et entre les 2 il y avait quasiment toutes les sorties hebdo intéressantes.
Et j'ai oublié le nom de la salle UGC secondaire aux Halles, la petite qui a fermé depuis et d'où on entendait le métro pendant les projections. La prog était cool (surtout pour les comédies US bien grasses comme You Don't Mess With the Zohan).
Vu aussi Seven en salles, sacrée expérience. Epoque pré-internet, impossible de s'attendre à un truc pareil. La salle qui pousse un "ooh" au moment où Kevin Spacey apparaît, c'était après Usual Suspects et Keyser Soze.
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Sens de la dérision le 06/11/2022 à 08h54Pour Alien, je l'ai vu au cinéma pour le Festival Lumière il y a quelques années. Hé bien c'était pas dégueulasse du tout même si ce n'était pas vraiment au cinéma. L'Institut Lumière de Lyon, même en dehors du Festival, organise des nuits comme ça où on peut redécouvrir des films plus ou moins anciens (mais souvent de genre) dans des conditions presque parfaites.
Pour l'expérience cinéma, j'ai un bon souvenir de Calvaire dans une salle glauque d'un cinéma glauque à Saint-Étienne (j'ai pas dit que StE était glauque) ; forcément l'ensemble marque.
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sehwag le 06/11/2022 à 09h24Mon plus grand souvenir de cinéma :
Apocalypse Now version longue au grand écran Italie 2.
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suppdebastille le 06/11/2022 à 10h16Le plus grand souvenir de cinéma n'est pas la 1 ère fois où on voit un film en salle ? Pour moi c'était "Robin des bois" (Disney). Ça devait être en 1974 ou 75
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L'amour Durix le 06/11/2022 à 10h18La fin de ton message me fait penser à autre chose : a-t-on le droit de déroger à la charge pour insulter ce r***** d* c***** t***** p***** d* m**** de Laurent Weil ?
Le mec, à la sortie de Seven, balance tranquillement "Kevin Spacey qui retrouve un rôle de méchant avec celui du meurtrier, 6 mois après son rôle de Keyser Söze dans Usual Suspects.". Je n'avais évidemment vu ni l'un, ni l'autre.
Et les balises, c****** !
Lui je le croise, je le tase (Il me reste à trouver un taser avant de le croiser).
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Pascal Amateur le 06/11/2022 à 10h31ET LES BALISES ??!!! Mes films prévus pour Noël !!!
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magnus le 06/11/2022 à 10h45Surtout que sa présence n'était annoncée nulle part, ni sur les BA ni sur les affiches et plus tard jaquettes des éditions vidéo.
Usual Suspects malheureusement pas vu au ciné et donc je me suis fait spoiler à cause de Seven.
Pascal: si tu cherches un film avec une révélation de fou pour Noel, je te conseille...Iron Man 3 (quelle honte ce film quand j'y repense).
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magnus le 06/11/2022 à 10h59Pour moi ça se joue entre Taram et le Chaudron Magique ou le film des Bisounours...j'aime penser que c'est le premier pour faire plus stylé.
Et mon premier film avec acteurs "live": Howard le Canard, ouch (mais Lea Thompson quand même).
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Moravcik dans les prés le 06/11/2022 à 12h07Il suffisait pourtant de lire Pariscope : 'un film de David Fincher, avec Morgan Freeman, Brad Pitt, Kevin Spacey...'
Mmm, Kevin Spacey joue dans ce film de serial killer ? Je me demande dans quel rôle.
(ça ne m'a rien gâché du tout à vrai dire, mais il faut dire que je n'aime pas beaucoup Seven)
Merci de mentionner ce merveilleux cinéma au 4e sous-sol des Halles, qui ne possédait qu'une seule utilité, celle de permettre ce qu'on appelle les sorties techniques. Car en effet, quelle est la différence entre un téléfilm (bouh) et un 'vrai film' ? Eh bien ce dernier est sorti en salles. Genre une semaine dans UNE salle : hop, c'est bon, mettez-lui le tampon.
J'en ai vu des films d'horreur à cet endroit sordide (et il fallait se dépêcher d'y aller). Pour les kikonjoux, imaginez-vous dans la plus grande station de métro/RER de Paris, vous descendez tout en bas, et là, au moment où tous les gens qui travaillent tournent à 90 degrés pour aller se diriger vers leur ligne, vous vous dirigez, apparemment sans raison, vers un couloir pisseux derrière un distributeur de billets : tout à coup, un cinéma apparaît. A l'affiche, la 27ème et dernière semaine d'exploitation d'une comédie romantique que tout le monde a vu et qui va probablement sortir en DVD dans 3 jours, un film d'horreur dont personne n'a parlé (y compris la presse, qui ne l'a pas vu non plus), et 2-3 autres trucs du même genre. C'était l'endroit où les films mouraient. Il va sans dire que vous étiez à peu près seul dans la salle, et le bruit du métro vous rappelait constamment où vous étiez.
Pour le Max Linder disons que je trouve cette salle trop impersonnelle, et trop sombre. On ne voit que des sièges noirs et l'écran, c'est confortable, mais j'ai l'impression d'être nulle part.
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Pascal Amateur le 06/11/2022 à 12h19Cette immersion peut être magique, elle peut être aussi douloureuse. Je me souviens de "Bienvenue à Gattaca" vu au cinéma – et pourtant ce n'était pas un ciné géant, c'était l'Utopia à Toulouse. Eh bien, alors même que la période qui était compliquée pour l'étudiant que j'étais, je suis sorti de là en cherchant un pont d'où me jeter ou quasi. Ma difficulté à aller dans les salles est en lien avec cet engloutissement dans des images immenses, dans une intrigue jusqu'au cou. Différemment, je me rappelle aussi d'une scène des "Idiots" de Lars von Trier, qui a figé les quelques spectateurs que nous étions, alors même que nous ne nous attendions pas à un passage digne du Zig-Zag toulousain, avec de la zigounette et du pilou-pilou en gros plan.