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Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • Fei Lung le 25/01/2022 à 12h15
    Ah oui magnus j'allais dire Le temple du lotus rouge aussi, mais vu y a fort longtemps j'en ai pas trop de souvenirs ( bien joué d'avoir placé un Tsui Hark sinon!).

    @blafafoire: oui, ce qui m'a vraiment plus lorsque j'ai découvert le cinéma d'action de HK c'est l'inventivité et l'énergie folle qu'on pouvait y trouver. Faute de moyens, le spectaculaire doit passer par les performances physiques des acteurs (Jackie Chan, les films d'arts martiaux en général) et la mise en scène ( Tsui Hark, John Woo, Jhonnie To, Ringo Lam etc...).

    @jah: c'était une semi blague, mais rapidement:

    Dans OUATIC 1, Yen Shi Kwan n'est pas fondamentalement un méchant (il accepte de servir une mauvaise cause pour ne plus être à la rue avec son disciple), et Wong Fei Hung ne souhaite pas vraiment se battre avec lui. Du coup, j'adore le passage de leur combat dans l'entrepôt ou ils sautent et se poursuivent sur les grandes échelles jusqu'à ce que WFH le coince sur un enchevêtrement de 3 échelles au beau milieu de la pièce. Il y a une pause dans le combat ou on voit Yen un peu perdu: WFH essaie littéralement de lui faire prendre de la hauteur sur sa situation, de changer son point de vue car il sait qu'ils n'ont pas forcément à être ennemis.

    Dans le 2, plus que contre Donnie Yen c'est le combat contre le maître de la secte que je trouve symboliquement intéressant : il y a tout un passage où ils s'affrontent sur un empilement de tables branlant, le gourou essaie de le détruire pour faire tomber Jet Lee mais celui ci rétablit l'équilibre de l'édifice à chaque fois. Mais cette fois ci l'ennemi est un fanatique enragé, poussé par ses disciples ( Tsui Hark a d'ailleurs vraiment une dent contre la religion organisée) et le héros finit donc par détruire lui même "l'autel" et élimine son adversaire dans le même temps. Il aura tout fait pour rétablir l'équilibre mais parfois ce n'est pas possible.

    Il y a plus ou moins le même jeu dans OUATIC 3 avec une grande table ronde lors d'une réunion qui part en live, la table, qui est une table de négociation est projetée de partout mais à chaque fois WFH la remet au centre. La situation ne se calmant pas, là aussi il va finir par la casser lui même. Jet Lee joue un "jeune" WFH dans cette série ( par opposition à la série de plus de 70 films(!) joués par un autre acteur auparavant). On peut imaginer qu'un WFH à maturité aurait trouvé un moyen de conserver l'équilibre, mais lui a encore une certaine impulsivité qui l'amène à tout casser au bout d'un moment.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 25/01/2022 à 13h38
    L'Auberge du Dragon, c'est un remake de Dragon Gate Inn de King Hu ?

    D'ailleurs, Di Meco, dans A touch of Zen, y'a une séquence de défense d'un château abandonné, mais ce n'est pas pour protéger un objet.

    Oui, je mentionne ces deux films car ils valent le coup d'œil (A touch of Zen étant encore au-delà).


    Sinon, pour Full contact, je ne le trouve pas si proche d'un John Woo : il est quand même bien plus brutal, moins stylisé, mais oui, y'a quand même des points de proximité.

  • magnus le 25/01/2022 à 14h12
    Je ne sais pas si c'est un remake, probable car le nom est identique aussi bien en français qu'en anglais.

    A Touch Of Zen: je vais pouvoir le voir bientôt car il a été mis sur Prime ou une autre chaîne que j'ai via Amazon mais purée, 3h ça me fait un peu peur.

    Full Contact: je le trouve justement bien plus stylisé que les autres Lam que j'ai vus, je le trouve à part. Pour la brutalité elle est de toute façon très présente chez Lam, surtout dans School On Fire qui est un des gros absents du catalogue légal (je l'ai vu sur Youtube!).
    Ou Le Temple du Lotus Rouge et ses pièges bien vicelards. Qui sort enfin en Blu Ray français , bon 25 euros quand même. Mais à force de parler de ces films ça donne envie de les revoir en bonne qualité.

  • Fei Lung le 25/01/2022 à 20h12
    C'est bien un remake, mais j'ai pas vu l'original alors je serais bien en peine de te dire si l'histoire est fidèle, d'autant plus que la production de cette version a été bordélique avec plusieurs réalisateurs jusqu'à ce que Tsui Hark reprenne la main dessus.

    Touch of zen j'ai beaucoup aimé mais il y a un coté vieillot, et le jeu d'acteur très théâtral me gêne un peu.

  • Tonton Danijel le 25/01/2022 à 22h24
    On avait vanté les mérite d'"Au poste", je viens de voir "Mandibules", le dernier film de Quentin Dupieux. Je me demande vraiment ce qu'il prend pour écrire ses scénarios. Mais c'est encore très réussi.

  • DansonsLaBostella le 26/01/2022 à 00h26
    Ah Au Poste vaut vraiment le coup ?

    Vu Le Daim au ciné et trouvé ca très réussi (sans que nous soyons fans de Dujardin). La BA de Mandibules est tordante...apres jurisprudence bande annonce on en voit tellement en mode best of concentré des meilleurs moments du film que je me méfie. Mais le casting a l'air au poil encore une fois.

  • DansonsLaBostella le 26/01/2022 à 00h34
    Et j'aime bien le format des films de Dupieux, 1h15-1h20 ... a contre courant de la tendance actuelle mais la Terence Malickisation (j'aurais pu dire Blockbusterisation au point ou on en est) du cinema à faire des films chiants de 3h qui auraient pu etre interessants en 2 renforce la sympathie que j'ai pour ce gars. Qui plus est un excellent zicos.

  • Maniche Nails le 26/01/2022 à 00h34
    Bah t'es bien clément, surtout au regard de "Au poste" qui montrait que Grégoire Ludig pouvait être autre chose qu'un gros tocard monolithique.
    Dupieux ne fait rien de la débilité de ses personnages dans Mandibules (c'est juste un prétexte pour des gags lourdauds). Je les trouve ni spécialement drôles, ni dérangeants ni émouvants.
    D'autant que les deux compères du Palmashow jouent exactement la même partition, donc y'a pas les soubresauts, les crises habituels propres au buddy movie, c'est très inerte en fait comme comédie.

  • DansonsLaBostella le 26/01/2022 à 00h44
    Ah ben tu vois c'est plutot le (sur) jeu de Pooelvorde que je redoute en général...je suis pas familier avec les gars du Palmashow je matte pas la télé mais Anais Demoustier, le gars des Deschiens, Adelen Haenel dans Le Daim ou Adele Exarchopoulos j'ai tjs plaisir a les voir.

    Arf...en meme temps j'ai tjs ce coté wishful thinking de trouver des comédies francaises pas merdiques dans la masse de bouses reac-beauf-commerciales que ce genre produit de facon industrielle.

    D'ailleurs A l'Abordage gros coup de coeur de cette année, m'a donné envie de voir d'autres trucs de Guillaume Brac. Bon l'etiquette nouveau Rohmer est peut etre prematurée mais ses July Tales sont très reussies (2 moyens metrages accolés, tranches de vie de jeunes adultes un été à Paris), le docu sur le lac ludique en region Parisienne un peu moins. Mais A l'Abordage c'est un gros gros oui, sensible, juste, drole, emouvant, et emmerde l'alt right.

  • syle le 26/01/2022 à 09h08
    "Arf...en meme temps j'ai tjs ce coté wishful thinking de trouver des comédies francaises pas merdiques dans la masse de bouses reac-beauf-commerciales que ce genre produit de facon industrielle."

    Ah, toi aussi, tu as regardé "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?"
    A vomir. Je n'étais déjà pas très branché comédies françaises depuis la fin des années 90, mais là, ça m'a achevé.
    Heureusement, Philippe Lacheau existe.
    Bon, je note "A l'abordage". Tu l'as trop bien vendu pour que je puisse faire l'impasse.

    Sinon, je viens de faire dans le belge en regardant Dikkenek. Un ovni, ce truc. Pas vraiment de scénario ; c'est bête et méchant, mais ça a un côté jubilatoire. A la fin du film, j'étais encore en train de me demander ce que j'étais en train de regarder, et je ne sais vraiment pas quoi en conclure. J'ai aimé et j'ai ri, sans vraiment savoir pourquoi.