Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • impoli gone le 08/10/2018 à 21h13
    Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.

    Un taxi pour Tobrouk, c'est en ce moment sur la 5.
    Avec Lino et Charles, et Momo.

  • OLpeth le 09/10/2018 à 08h18
    Avec une fin plutôt inattendue.

  • suppdebastille le 09/10/2018 à 18h31
    Venantino Venantini grand second rôle des comédies populaires des années 60/70 est mort.
    Il était le dernier survivant des "tontons flingueurs" et l'inoubliable bègue du "corniaud".

  • Tonton Danijel le 09/10/2018 à 23h53
    Pas le dernier, en fait, il en reste encore deux acteurs des Tontons Flingueurs en vie: Georges Nojaroff et Béatrice Delfe. Mais leurs rôles étaient plus secondaires (et les acteurs moins renommés).

    Venantini faisait surtout partie des acteurs italiens venus jouer en France dans des productions franco-italiennes (les Tontons Flingueurs étaient une production internationale, Patricia était jouée par une actrice allemande, et elle était doublée comme Venantini du reste).

  • syle le 10/10/2018 à 08h51
    suppdebastille
    09/10/2018 à 18h31

    Venantino Venantini grand second rôle des comédies populaires des années 60/70 est mort.
    Il était le dernier survivant des "tontons flingueurs" et l'inoubliable bègue du "corniaud".

    -------------

    Oh merde, je l'aimais vraiment bien, lui !
    D'ailleurs, étrangement, en lisant les romans, j'ai toujours imaginé le commissaire San Antonio avec les traits de Venantini.
    J'aurais aimé qu'il joue ce rôle, du coup...

  • 12 mai 76 le 10/10/2018 à 10h20
    syle
    aujourd'hui à 08h51

    suppdebastille
    09/10/2018 à 18h31

    Venantino Venantini grand second rôle des comédies populaires des années 60/70 est mort.
    Il était le dernier survivant des "tontons flingueurs" et l'inoubliable bègue du "corniaud".

    -------------

    Oh merde, je l'aimais vraiment bien, lui !
    D'ailleurs, étrangement, en lisant les romans, j'ai toujours imaginé le commissaire San Antonio avec les traits de Venantini.
    J'aurais aimé qu'il joue ce rôle, du coup...

    - - - - -
    Ah oui pas bête. Même si on peut penser que ça aurait été un échec de plus dans les tentatives d'adaptation du héros de Frédéric Dard.

  • Toto le Zéro le 15/10/2018 à 13h16
    Le fil semblant abandonné, votre serviteur a décidé pour le raviver de poursuivre en toute subjectivité sa quête de films moyens/médiocres mais sympas afin de les faire découvrir, ou redécouvrir.
    C'est vrai quoi: il n'y a pas que des nanars et des chefs d'œuvres dans la vie, au cinoche!
    (suite des postes pages 1965 et 2006)

    Le flingueur
    Parmi toutes les sacrées gueules burinées ricaines des westerns, films de guerre ou films noir, Charles Bronson, sans avoir été un grand acteur dramatique ni même avoir eu la coolitude d'un Steve McQueen, avait néanmoins une présence et une tronche qui marquaient. Correctement employé (hors western ou film d'actions), ça donne "Le Passager de la pluie" (1970) ou encore le "Bagarreur" (1975). Notons d'ailleurs que Sergio Leone le voulait dans son "Pour un poignée de Dollars" avant que le grand Clint n'obtienne LE rôle.
    En 1972, cette sacrée gueule est la star du "Flingueur" de Michael Winner (qui fera aussi "Un Justicier dans la Ville" avec le bonhomme 2 ans plus tard), dans lequel il campe Bishop, un tueur à gages méticuleux travaillant pour une mystérieuse "organisation". Maître dans l'art de faire passer ses assassinats en simples accidents, il finit par prendre sous son aile Steve, le fils rebelle de sa dernière victime pour le former à son "métier"... ce qui ne plait pas forcément à ladite organisation.
    Dans le genre tueur mutique et solitaire, Bronson est dans son élément : sans avoir besoin de beaucoup de dialogues, il est crédible en tueur sophistiqué. Steve, son protégé narcissique et un rien présomptueux, est joué de manière convaincante par Jan-Michael Vincent, jeune premier de la fin des 60s et début 70s, pilote de super hélico à la télé (années 80s)... et épave humaine depuis les 90s. Notons quand même son rôle dans "Big Wednesday" (American Party en VF) en 1979, film sur le surf devenu culte réalisé par John Milius juste avant son mythique "Conan le Barbare"!
    Bien aidé par une très belle musique de Jerry Fielding, ce bon petit film d'action (au sens 70s du terme) parvient à se passer de dialogue durant les 16 premières minutes durant lesquelles on voit Bishop à l'œuvre. Cela dit, "dommage" que son art subtil le soit de moins en moins à mesure que le film avance : hormis dans la première partie, les "contrats" suivants sont exécutés par le duo de manière plus classique, ce qui faire perdre de l'originalité au film vers le milieu mais un changement de décors dans le dernier tiers rehausse le tout avec une séquence italienne à Naples fort plaisante et enlevée.
    Winner est un solide réalisateur de films d'actions, mais il fait avec ce qu'il a car on aurait pu avoir bien plus qu'un simple film d'action : l'un des premiers scripts imaginait une attirance/relation homosexuelle de l'apprenti pour son maître, ce qui aurait eu de la gueule, surtout avec celles de Bronson et de Jan-Michael Vincent, qui ferait un bien bel éphèbe. Tant pis pour la dimension psychologique supplémentaire, la dualité professionnel méthodique/amateur ambitieux est déjà une variation intéressante du classique rapport maître/élève, et les vraies "ambitions" de l'apprenti Steve ne sont révélées que dans la pénultième scène (qui a du inspirer Tarantino pour la mort de Budd dans son Kill Bill Vol. 2) avant que n'advienne la toute fin du film, très réussie.
    Le film s'est bien planté au box-office, mais le remake bien générique avec Jason "Le Transporter" Statham en 2011 fait apprécier encore plus les quelques qualités de l'original et sa fin très abrupte, alors que la nouvelle version tient à tout prix à laisser la porte ouverte à une suite, une calamité bien moderne. Les rôles secondaires sont certes un peu plus développés quand le film de 1972 fonctionnait avec un nombre restreint de personnages, et Ben Foster, dans le rôle de Steve, est sans doute meilleur acteur que Jan-Michael Vincent. Mais on ne touche pas impunément à un film de Charles Bronson... ni à sa Ford Mustang.

    Les évadés de la planète des singes
    Les gens normaux, ceux-là même qui n'ont rien d'exceptionnel à part le fait d'aimer la SF, gardent encore en mémoire le premier "Planète des singes" de 1968 et tendent à oublier les autres films, très moyens il est vrai, de la série. Grave erreur car ils passent à côté d'un petit miracle, une saga improvisée mais qui retombe sur ses pattes par la grâce du 3e film.
    Bon gros divulgâchage des épisodes précédents : 3 astronautes s'écrasent sur une planète où les singes sont les maîtres et les humains des bêtes sauvages et l'on découvre tout à la fin qu'il s'agit de la Terre du futur ravagée par l'apocalypse, Terre qui finit d'ailleurs complètement détruite et inhabitable à l'issue du 2e film, interdisant toute idée de 3e film... Sauf que, scénario tordu oblige, 3 singes (dont, coup de bol, un couple) parviennent à s'échapper avec la fusée des astronautes du premier film et se retrouvent propulsés dans le passé (1973). Le film narre donc les pérégrinations de Zira et Cornelius, le couple de singes scientifiques sympathiques qui avait aidé l'astronaute Taylor (Charlton Heston) dans le premier film, accueillis en phénomènes dans la société humaine de 1973. Mais Otto Hasslein, le conseiller scientifique du président, veut en savoir plus sur cette curieuse histoire d'avènement des singes.
    L'astuce scénaristique tordue qui amène un 3e film se passe complètement hors-champs : la fusée qui s'était écrasée dans un lac est renflouée, réparée et décolle juste avant la fin apocalyptique du 2e film, puis se retrouve propulsée dans le passé, le tout grâce à Milo, le singe scientifique qui voyage avec Zira et Cornelius, soi-disant un véritable génie. Alors que dans le premier film, la société des singes considérait le fait de voler dans les airs comme une hérésie, le génie providentiel Milo permet accessoirement un 3e film. Manque de bol, il meurt vite au début du film... Les fans de SF doivent se montrer très indulgents car cette explication est vraiment tirée par les poils.
    La saga simiesque originelle avait déjà eu le triste privilège de voir ses budgets réduits à chaque épisode, mais au moins, pour celui-ci, situer l'action à l'époque "moderne" permet d'économiser en décors (déjà le cas pour le premier film, car la société futuriste des singes du roman de Pierre Boulle risquait de coûter trop cher pour la production) et vu qu'il n'y a que 3, puis 2 singes à l'écran, on épargne aussi niveau maquillages. C'est toujours le grand Jerry Goldsmith à la musique, une partition assez générique cette fois, surtout par rapport à celle du premier film, très avant-gardiste. Zira et Cornelius, le couple de singes, sont joués par les mêmes acteurs que pour le premier film.
    En fait, "Les évadés", le moins mauvais de toutes les suites, opère une sorte de renversement par rapport au 1er film, où les 3 humains propulsés dans la Terre du futur deviennent 3 singes propulsés dans le passé et Taylor aidé par 2 scientifiques bienveillants est remplacé par Cornelius et Zira aidés par 2 scientifiques tout aussi bienveillants, tandis que le docteur Zaius est maintenant le prof Hasslein, tous deux soucieux de préserver leur civilisation, celle qui était née après les catastrophes pour le premier ou celle qui est menacée par l'avènement des singes pour le second. Vraiment, l'intérêt du film est surtout qu'on découvre enfin ce qui a mené et, voyage dans le passé oblige, risque de mener les singes à dominer la planète.
    Mais comme les voyages dans le passé, c'est connu, ont la fâcheuse tendance à réécrire l'Histoire, au final, une nouvelle ligne temporelle entre les Hommes et les Singes va se dessiner et s'avérera, miracle, assez cohérente (cf. le personnage du Législateur du dernier film, interprété rien de moins par John Huston!). Mais pour s'en rendre compte, il faut en passer par les deux derniers films, l'un très moyen et l'autre très médiocre. Mais les vrais fans de SF savent être indulgents.

    Je suis timide mais je me soigne
    Enfin un film Français, me direz-vous. C'est vrai, avoue-je, et un jour il faudra bien explorer la filmographie de Michel Galabru pour en extraire la "substantifique moelle" de films potentiellement remarquables (c'est-à-dire dignes d'être remarqués) et faudrait juste qu'un Cédéfiste courageux s'y colle. Mais ici, c'est Pierre Richard qui nous préoccupe et, disons-le franchement, cette comédie de et avec icelui n'est pas vraiment un grand film qui s'ignore : on est loin de ses meilleurs rôles comme dans le premier "Grand blond" ou encore "Le Jouet", mais c'est tout de même une gentillette comédie où Pierre Renaud, un timide maladif tombé éperdument amoureux qui tente de guérir de sa timidité (d'où le titre) grâce à un psychologue un peu foireux tout en essayant de ne pas perdre la trace de l'élue de son cœur.
    On aime beaucoup Pierre Richard mais l'ensemble fait vraiment suite de séquences : de Vichy à Deauville en passant par Nice, son personnage Pierre Renaud s'essaye à toutes sortes de ruses afin d'attirer l'attention de la belle. Bref, le tout est inégal mais divers éléments renforcent sa cote d'amour potentielle, en tout premier lieu le soi-disant psychologue qui vient à la rescousse du héros est joué par Aldo Maccione et le duo fait des merveilles, tant et si bien que Pierre Richard reformera le duo dans son "C'est pas moi, c'est lui" 2 ans plus tard. Aldo Maccione, sans même en faire des tonnes, vient rehausser un film inégal dans l'ensemble. Autrement, Mimi Coutelier interprète celle qui est courtisée par Pierre Richard : pas une grande carrière au ciné mais, compagne de Jean Yanne, elle apparait notamment dans quelques-uns de ses films, dont "Liberté Egalité Choucroute" en Charlotte Corday qui donne le plus célèbre coup de poignard de la révolution Française sur un Marat joué par Jean Yanne lui-même !
    Parmi les seconds-rôles marquants, Jacques François, l'un des plus grands seconds-rôles dans la galaxie cinématographique, est impeccable en maître d'hôtel du Negresco, mais rien de surprenant à cela de la part de quelqu'un aussi sérieux dans les comédies que dans les drames. Une seule scène mais très drôle pour Catherine Lachens en routière lubrique avec son chien affamé, de même que pour un Robert Castel extraordinaire dans une partie de pétanque mémorable. Sinon, on louperait presque un Francis Lax fugace en sommelier ou Robert Dalban en garagiste. On aurait aussi vraiment aimé voir davantage le trio de plongeurs noirs boute-en-train qui fait voler les assiettes dans une scène d'anthologie.
    Finalement, rien d'extra niveau mise en scène mais une bande-son de Cosma, donc potentiellement culte, un duo bien assorti, quantité de scènes drôlesques et enfin une intrigue menée à terme (ce qui n'est pas toujours le cas dans les comédies franchouillardes) peuvent largement suffire. Le ciné Français n'investit pas suffisamment, ou alors, que de manière très sporadique, dans certains genres (science fiction, fantastique et horreur), mais niveau comédies, pays de la bonne bouffe oblige, on trouvera toujours à boire et à manger, ce qui pourra toujours rassasier les cinéphiles de base.

  • et alors le 15/10/2018 à 20h32
    Je n'ai pas vu ce "Je suis timide..." mais ça a l'air d'être le genre de films que j'apprécie, je vais chercher. Et je partage l'appréciation sur Le jouet.

    Dans la série du Flingueur, Bronson a joué le même rôle de tueur mutique dans Città Violenta de Sergio Sollima, qui est dans le haut du panier du film noir italien des 70's. [A ne pas confondre avec le giallo sanglant, le "poliziottesco" de l'époque est au policier ce que le western spaghetti est au western, et a produit quelques séries B marquantes - on peut aussi citer Banditi a Milano, avec Gian Maria Volonté.]


  • Tonton Danijel le 15/10/2018 à 20h37
    Et encore, sur "Je suis timide..." Toto a oublié de mentionner la meilleure scène avec le meilleur personnage: Philippe Castelli en vendeur de slips peu discret.

  • Tonton Danijel le 15/10/2018 à 20h40
    Ah non, c'est pas Castelli, je dois confondre avec un autre film (je l'avais vu il y a trèèèèès longtemps):

    lien