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Et PAF, dans la lucarne !

Nous sommes des enfants de Tele Santana.

  • Jean-Huileux de Gluten le 25/05/2022 à 15h17
    Sinon, je me suis lancé dans Ovni(s), dont j'avais lu du bien ici. Je me régale. Au départ je pensais que le ton décalé-absurde était le seul intérêt, déjà suffisant, mais en plus il y a un vrai scénario. Je me marre bien et c'est très intelligemment écrit, réalisé et joué.

  • Tonton Danijel le 25/05/2022 à 15h39
    "La flamme" entame aussi sa deuxième saison, avec "Le flambeau", et cette fois-ci Ben Stiller n'a rien à voir avec le produit (il s'agit dune parodie de Koh Lanta alors que l'original US était resté sur le principe du Bachelor).

    Pour l'instant, cela démarre aussi mollement que "La flamme" même si les nouveaux personnages sont marrants (surtout Kad et Darmon en gros beaufs, même si le premier en fait parfois trop, j'aime aussi beaucoup le personnage d'Yvan le complotiste, comme par hasard). Les autres, déjà (trop?) vu moins, même si SPOILER on en a déjà fini avec Chattaléré et Anne et tant mieux car la suite de leurs aventures devenait lourdingue /SPOILER.

    Bref, à suivre, j'espère qu'avec de moins en moins de personnages on va pouvoir davantage les explorer, surtout du côté des nouveaux.

  • cocobeloeil le 25/05/2022 à 15h56
    Ha oui, c'est gras et lourdingue mais j'adore.. C'est normal qu'on puisse rigoler en matant un truc pareil, docteur?

    En particulier Adèle et son nouveau coeur de gorille (m'en lasse pas) et aussi Pierre Niney en docteur Juiphe amoureux, réjouissant. Et effectivement les deux vieux pochetrons largués, sublime...

  • Gouffran direct le 27/05/2022 à 03h15
    Collection de Reebok Pump vous dites?

    On pourrait en parler sur un autre fil car quand j'ai commencé à gagner des sous je m'en suis acheté plusieurs paires (Twilight ERS, Battleground Hexalite, Ozone Hexalite) ainsi que des Nike Air (Max, Uptempo, Jordan IV).

    Bon je viens de finir de dévorer "Les 7 vies de Léa" et je vous remercie de l'avoir conseillé sur le fil.
    J'ai adoré cette mini série. La voix off rebute un peu en effet, mais on s'y fait.
    Elle doute beaucoup et ne peut pas vraiment le dire à voix haute donc ça se tient.

    La récolte des pommes en juin m'a aussi fait sourire.
    Ils ont un peu forcé le trait sur les fringues du début des années 90 en effet.
    Oui on en portait, mais tout le monde n'avait pas les moyens non plus.
    Mais ça m'a plongé dans une certaine nostalgie qui m'a aidé à accrocher à l'histoire.
    Quelle excellente idée que cette série (et j'imagine le livre qui l'a inspirée).
    Retour vers le futur et Code Quantum me plaît bien comme analogie.
    Les acteurs sont tous très bons et mention spéciale à Marguerite Thiam, Maïra Schmitt, Théo Fernandez , Raïka Hazanavicius et Khalil Ben Gharbia .

    C'est tellement bien fait que je voyais bien le personnage incarné, mais l'identifiait à chaque fois avec Léa et me mettait à sa place à chaque fois qu'elle vivait une nouvelle expérience.

    Et puis ça tombait bien, car je me lassais de séries nord-américaines ces derniers temps.

  • Joswiak bat le SCO le 28/05/2022 à 01h04
    Je viens de la terminer à mon tour.
    Pour le parallèle, je suis plus sur Stranger Things, avec la même incompréhension de savoir à qui la série s'adresse. Les références nineties ne parlent pas à nos ados et le ton trop teen-serie me semble inadapté aux quadras.
    L'étrange impression que cette série est sortie d'un brainstorming où des gars ont fini par se dire "tiens, si on mélangeait trois trucs qui marchent bien : le voyage dans le temps, l'échange d'enveloppe et le thriller et qu'on tentait de rafistoler tout ça?".
    Au final, ça me semble bâclé et surtout clicheton à mort.

    SPOILER LEA
    SPOILER LEA
    SPOILER LEA

    je note quand même en point positif le fait qu'ils n'aient pas à tout prix essayer de nous sortir une happy end à la con dans laquelle Léa aurait en fait survécu et se retrouverait heureuse, avec des parents heureux et un tonton Ismaël heureux qui lui fait des clins d'oeil.

  • TiramiSuazo le 29/05/2022 à 08h48
    Je me suis fait la même réflexion. Merci à ceux qui ont signalé cette série, j'ai cru reconnaître des lieux (Stade et Piscine de Salon de Provence, Collège d'Aix-en-Provence, Parc OK Corral à Cuges-les-Pins, skatepark de Marseille) un peu éloignés de ce village du 04, qui a quand même beaucoup d'équipements publics (lycée, skatepark, cinéma avec affiche géante) pas mal pour un petit village en plus y a besoin que d'une seule policière... Le paradis est dans le Verdon!

  • Mangeur Vasqué le 29/05/2022 à 13h10
    Je signale la mini série "Pistol" (6 parties) sur les Sex Pistols, et scusi par avance si ça a déjà été signalé ici ou ailleurs le forum, j'ai fait une recherche mais rien.

    Diffusée à partir du 31 mai sur Disney+ lien

    Au moment où on doit se cogner ce jubilé platine de la reine (70 ans sur le trône) en fin de semaine, excellent timing. Les émissions et chaînes TV britanniques d'obédience alt-right (eg GB News lien et Talk TV, cette dernière lancée dernièrement par Murdoch) sont en roue libre là, avec un accent mis notamment sur le religieux.

    Série réalisée par Danny Boyle et tirée de l'autobio du guitariste Steve Jones "Lonely Boy: Tales from a Sex Pistol2 (2016), le fondateur du groupe avec le batteur Paul Cook, en 1975. Le trailer :
    lien

    Ce que dit le Guardian de la série lien :

    "Based on Sex Pistols guitarist Steve Jones's memoir, Danny Boyle's six-part comedy-drama rattles along energetically enough, summoning up the mood of dank, repressed mid-70s Britain. The angle feels relatively new – Jones's (Toby Wallace) perspective has been explored less than Sid Vicious's and Johnny Rotten's, and his abusive childhood is evoked in all its claustrophobic grimness. But there's an earnestness to the script and performances that feels slightly off, undercutting the band's nihilism. However much they gurn and sneer, the actors simply aren't grubby or delinquent enough to pull it off."

    John Lydon/Johnny Rotten est en boucle vénère depuis des mois là-dessus. Il a attaqué en justice pour faire empêcher l'utilisation de la musique mais a perdu. Il était encore sur ITV avant hier, il ne dévénère pas. En gros, il est furax que (selon lui) que personne ne l'a prévenu. Pour lui, cette série est "a middle-class fantasy … a fairytale, which bears little resemblance to the truth" (fantasme-conte de fées de bourgeois peu fidèle à la vérité). Précisons qu'il n'a vu que le trailer, comme tout le monde.

    Il est vénère contre ses anciens membres du groupe aussi (favorables à la série), il les appelle du "deadwood" (des nuls en gros – "deadwood/dead wood" est souvent utilisé en jargon foot, pour nommer un joueur fardeau, un "passager", un touriste). "Aucun de ces connards, n'auraient jamais fait carrière sans moi", aime-t-il préciser.

    Johnny Rotten appelle désormais Danny Boyle "boyle on the bum", le furoncle sur les fesses (calembour donc : boil = furoncle. On retrouve le terme notamment dans l'expression 'to lance the boil' = crever l'abcès).

    Danny Boyle applaudit la réaction de Rotten (évidemment), voir ce récent article du Guardian: lien : 'I want Johnny Rotten to attack it!'.

    Johnny Rotten est furax depuis des années (depuis toujours ?). De sa résidence californienne, il soutenu à fond Trump et Brexit, qu'il trouve "une idée géniale". ("Pas question de se faire imposer quoi que ce soit par d'anonymes Continentaux– "In his view, the working classes have spoken: "They're not going to be dictated to by unknown continentals.")

    Il a condensé sa rage et son "lib-baiting" (trollage de progressistes) dans le bouquin "I Could Be Wrong, I Could Be Right" (2020). Je ne l'ai ni lu ni feuilleté mais dedans il dégaine notamment sur le Brexit, Trump (en bon provocateur il porte une casquette MAGA), sa haine "des dogmes" ("here, Lydon lumps together Catholicism, Islam, communism, identity politics and political correctness") et la famille royale (qu'en bon contrarien, il adore). Famille royale, "The Firm" cô on l'appelle, devenue un symbole nationaliste clivant, surtout depuis l'arrivée de Megan Markle, "the Queen of Woke", trucidée par les tabloïds, et la rupture Megan/Harry vs le reste de la famille."A polemic fireball", le Guardian écrit pour résumer le bouquin.

  • Mangeur Vasqué le 29/05/2022 à 13h51
    Et ouais, les punks c'est plus ce que c'était. Mais comme le dit la polémiste-journaliste Julie Burchill (je cite de mémoire), "si les Sex Pistols étaient modérés et du genre anti-Brexit, c'est pas 'Anarchy in the UK' qu'ils auraient pondu mais 'Compromise in the UK'".

    Burchill est une célébrité outre-Manche. Pas mal en retrait avant le Brexit, comme beaucoup, elle a profité de l'occasion pour refaire surface (grosse poussée nationaliste et alt-rightiste, le tout qui fermente dans un toxique cocktail nostalgie-passéiste-grandeur impériale-Royaume-Uni blanc et pur lien ; résurgence amorcée début années 2010, forte montée de UKIP, etc.) .

    C'est une rebelle contrarienne alt-rightiste qui se fit connaître à partir de la fin des Seventies (surtout pour ses articles sur le mouvement punk) via feu le NME, lien (New Musical Express. Pour les + jeunes ici, un mythique mag zique/culture, 1952-2018. Numérisé aujourd'hui).

    C'est la plus grosse brexiteuse du Royaume-Uni dans le milieu artiste-journaleux. Elle a évidemment dézingué cette série, dans le très conservateur Daily Telegraph.

    Burchill a même écrit une pièce de théâtre très pro-Brexit ("et aussi sur la classe ouvrière et le sexe", aime-t-elle ajouter. "I love rebellion, and that's why I love Brexit'. Julie Burchill on her new play, the working classes, sex and Brexit."), une pièce intitulée "People Like Us". Évidemment, les médias alt-rightistes, tel le mag "The Spectator" (dont Boris Johnson fut rédac chef), ont adoré et les autres détesté. Elle coche d'autres cases, islamophobie par ex. lien

    Célèbre aussi car ex épouse de Tony Parsons, lui aussi très connu au R-U. Lui aussi coche bcp de cases, je vous laisse deviner lesquelles. Ces deux-là, qui se disaient de gauche (mais "la gauche prolétarienne"), ont profité du Brexit pour régler quelques comptes avec les "libs". Parsons est ouvertement pro Parti conservateur depuis Brexit et écrit pour le Sun. Quant à Burchill, depuis 6-7 ans, elle est partie dans une perma rage zemmourienne anti Libs, anti woke, etc., c'est devenu son lucratif "stock-in-trade" (fond de commerce).

  • cachaco le 29/05/2022 à 19h01
    C'est pas en vieillissant qu'il va s'arranger, le Johnny. L'occasion de re-re-revisionner le génial skit du SNL époque Fred Armisen, qui connait ses classiques: lien

    Déjà dans sa première autobiographie dans les années 90 (No Irish, No Blacks, No Dogs), il ressortait que pour lui de toute façon, le punk n'avait jamais existé. Il n'y aurait eu qu'un seul groupe punk, les Pistols, et dans ce groupe un seul véritable punk, lui-même. On ne le changera pas. Son caca nerveux des derniers mois a surtout pour origine la question des royalties, non? Que ce soit le bouquin de Jones qui ait finalement été choisi plutôt que le sien.

    Avec encore toutes ces histoires sur son boy band de jeunesse, on oublie le vrai artiste John Lydon et l'excellente musique qu'il a pu sortir avec PiL.

  • Tonton Danijel le 30/05/2022 à 22h56
    (Bon, je confirme sur Yvan, excellent dans les trois épisodes suivants, surtout le sixième absolument génial).

    SPOILER
    SPOILER
    Il va me manquer
    /SPOILER
    /SPOILER