En rouge et noir !
Le forum des amoureux du beau jeu à la rennaise de Rennes
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Tonton Danijel le 24/02/2023 à 08h01Après, Rennes a l'avantage d'être un club plutôt tranquille: les joueurs ont tous montré une belle solidarité envers Bélocian hier soir, les commentateurs ont plutôt été compatissants, et ce n'a pas vraiment l'air d'être le genre des supporteurs locaux de prendre un joueur en grippe (surtout s'il est formé chez eux).
Bélocian jouerait à l'OM, je ne dirais pas, mais il est quand même dans un club plus confortable en terme de pression.
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Gazier le 24/02/2023 à 08h25C'est tellement dur comme scénario. Que ça tombe sur un gamin, comme ça, c'est à la fois impensable et prévisible.
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gurney le 24/02/2023 à 09h32Apres ils sont 3 à se planter.
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L'amour Durix le 24/02/2023 à 09h55Je pense que Roger parle du CSC de Belocian.
Toi non plus, tu n'as pas la télé ? Ou alors tu fais de l'humour de lyonnais (ie de l'humour qu'on comprend pas c'est de l'humour à l'écrit).
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L'amour Durix le 24/02/2023 à 10h36Je m'auto-réponds (et m'auto-félicite par la même occasion), la moyenne d'âge des joueurs de champ ayant fini le match est bien de 22 ans (21,9 plus précisément, en prenant les âges donnés par kiplé).
Heureusement que Tait (30 ans) et Meling (28) ont remplacé Kalimuendo et Truffert (21 tous les deux) sinon on tombait à 20,3.
Bien sûr, si on intègre Mandanda aux calculs, la moyenne passe à 42 ans.
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Franco Bas résilles le 24/02/2023 à 19h13Bon. L'impression que plutôt que de montrer nos forces dans les pénos, on a montré...
Non, rien.
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Doc Martins le 24/02/2023 à 19h18Je me souviens du 26 juillet 2008.
L'innocence de mes quinze ans certes déjà quelque peu atteinte par une défaite en finale de Coupe du Monde aux tirs au but - déjà - suivie d'une non-qualification abracadabrantesque en Ligue des Champions en l'espace de quelques mois, c'est tout de même avec excitation que l'on aborde cette finale de Coupe Intertoto face au Tavriya Simferopol. Joie de retrouver ces chaudes soirées d'été à affronter des hordes de supporters hostiles dans des contrées lointaines. Suspense de savoir si l'on pourra trouver un streaming en ULD (Ultra Low Definition) dans un verbiage bizarre. L'ukrainien, c'est une vraie langue ?
Grâce à un logiciel chinois dont le nom est passé depuis longtemps aux oubliettes des internets, j'avais pu vivre la suite et surtout la fin que tous les supporters rennais connaissent : une séance de tirs au but interminable que conclut Jérôme Leroy en marquant son deuxième face à face, 10-9. Brève embellie au milieu de ces années de lose épique qui atteindront peut-être leur apogée en fin de saison avec une funeste finale de Coupe de France. D'ailleurs Rennes ne fera pas long feu en Coupe UEFA, sorti par Twente en barrages à cause d'un but injustement refusé à Jimmy Briand. L'une des premières douilles arbitrales pour nos rouge & noir en Europe mais pas la dernière.
Aujourd'hui, nous savons pour la plus injuste des raisons que oui, l'ukrainien est une vraie langue, et non, ces contrées ne sont pas si lointaines que ça. En ce jour anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, je me suis demandé ce qu'est devenu notre ex-adversaire criméen. Son histoire est un symbole de ces années de troubles : mis en sommeil en 2014 lors de l'annexion russe, le club ressuscitera des deux côtés de la nouvelle frontière.
Le SC Tavriya Simferopol jouait jusque l'année dernière en troisième division ukrainienne... dans la région de Kherson rapidement envahie par l'armée russe. Nouvelle fin de l'histoire, pour le moment.
Le FC TSK Simferopol, empêché de joindre les divisions inférieures russes par l'UEFA, a co-fondé un championnat de Crimée fantoche, coupé du reste du football mondial et ne survivant que grâce à l'argent de Moscou.
Ce match de 2008 était toujours la seule séance de tirs au but de l'histoire du Stade Rennais en compétition européenne avant celle d'hier soir. Et 15 ans plus tard, c'est par une drôle de coïncidence que nous rencontrerions un autre club au quotidien chamboulé depuis 2014 et encore plus depuis le 24 février 2022.
Entre temps, on croyait que le club avait grandi. Une victoire en Coupe de France (enfin !), cinq qualifications consécutives en Europe dont une en Ligue des Champions (enfin bis !), un soir à Séville remémoré vivement sur les réseaux sociaux cette semaine comme si quiconque avait pu l'oublier : nous ne sommes plus les novices de 2008. On allait voir ce qu'on allait voir.
Et pourtant, cette rencontre face au Shakhtar fut une vraie performance vintage à la rennaise : un nombre de blessés à en faire pâlir la salle d'attente des urgences de Pontchaillou, des suspensions àlakon, une compo complètement pétée et quand même l'espoir qui monte et qui retombe de la plus ridicule des manières, à la dernière minute des prolongations. Et pour bien conclure, des tirs au but que l'on ne prépare pas parce que "c'est une loterie".
Oui hier soir, au milieu de tous les malheurs que le monde a connu depuis 15 ans, j'ai retrouvé le club de mon adolescence. Et ça fait mal, mais ça fait aussi un peu de bien.
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Dan Lédan le 24/02/2023 à 20h04C'est exactement ça..c'est comme quand tu remets un vieux tee-shirt punk pourave...
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Oh Mamm Billig le 24/02/2023 à 20h07Oui on commencer à retrouver le Stade Rennais que l'on connait, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Avant le match je me disais qu'il y a encore quelques années la logique aurait voulu qu'on parvienne à revenir à 2-2 sur les 2 matchs, ce qui nous aurait qualifié si la règle du but à l'extérieur n'avait pas été supprimée, avant de perdre comme des cons en fin de prolongation sur un dégagement dans l'axe en mode "je balance tout devant sans réfléchir".
Ben au final c'était pas si loin.
Faut dire qu'on avait déjà eu un aperçu du revival pendant les poules.
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Gouffran direct le 24/02/2023 à 20h41Du coup cette Coupe de France gagnée aux t-a-b c'est un accident de parcours?