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Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • CHR$ le 02/09/2021 à 00h21
    Pas tellement de surprise pour les équipes françaises dans les matchs aller du deuxième tour de la Ligue des Championnes.
    Bordeaux a fait un match d'équipe française d'il y a vingt ans contre une équipe allemande, en jouant bien, en ayant des occasions et en finissant par perdre pour ne pas avoir été capable de contrôler son espace aérien (bon en vrai, il y a vingt ans, c'était plutôt contre les Norvégiennes que ça se passait comme ça, contre les Allemandes, c'était un massacre dans le jeu aussi).
    Sinon ça a plutôt été un match pour Néerlandaises. Certes c'est la polonaise Ewa Pajor qui a ouvert le score à la 13e minute, de la tête et sur une remise de la tête de Pia-Sophie Wolter. Mais Katja Snoeijs a égalisé dans la foulée bien lancée par Melissa Herrera alors que le speaker était encore en train d'annoncer l'ouverture de score. Et quelques minutes seulement après, Jill Roord a redonné l'avantage aux Louves en reprenant en force un ballon qui traînait dans la surface.
    Les Bordelaises procuraient des occasions mais Lisa Weiß veillait (j'imagine que Katarzyna Kiedrzynek et Almuth Schult sont blessées). Puis à l'heure de jeu, c'est Dominique Janssen (Néerlandaise comme son nom ne l'indique pas) qui marquait à nouveau de la tête. Mais dix minutes plus tard, Mickaëla Cardia, qui avait remplacé Melissa Herrera peu avant la mi-temps et qui n'est pas Néerlandaise mais qui avait été bien lancée par Sisca Folkerstma qui elle l'est, réduisait le score.
    Il y a peu, on aurait dit que c'est un bon résultat d'avoir marqué deux buts à l'extérieur. Là, c'est seulement un bon résultat de n'avoir perdu que d'un but à l'extérieur. Il n'empêche qu'il faudra gagner au retour à Libourne la semaine prochaine. Cela aurait effectivement semblé plus jouable avec la règle du but à l'extérieur tant un 1-0 sur un malentendu semble nettement plus faisable qu'une victoire de deux buts. Mais rien n'est perdu et c'est déjà une assez bonne performance (même si ce Wolfsbourg n'a rien d'une terreur dans son état actuel).

    Trois heures plus tard, Lyon était à Valence pour affronter Levante. Sonia Bompastor avait appliqué ce qu'elle a annoncée : il y a beaucoup de matchs, elle a beaucoup de joueuses donc elle va faire tourner. Kadeisha Buchanan et Ellie Carpenter étaient de retour comme titulaire tout comme Daniëlle van de Donk qui faisait ses débuts mais surtout l'équipe comptait trois arrières gauches : Selma Bacha derrière, Amel Majri au milieu et Perle Morroni devant.
    La première mi-temps était assez morne et la seconde s'animait surtout avec la sortie de Signe Bruun (remplacée par Émelyne Laurent) et encore plus avec l'entrée de Melvine Malard (à la place de Daniëlle van de Donk). L'attaquante passée par Fleury semble particulièrement aimer la Coupe d'Europe et le match du jour l'a encore confirmé : elle a ouvert le score sur une passe lumineuse d'Amel Majri (sans doute la meilleure lyonnaise à l'heure actuelle) puis a donné le second but à Perle Morroni, tout cela dans les dix dernières minutes.
    Malencontreusement quelques instants plus tard, Tatiana Pinto profitait des largesses de Selma Bacha pour déposer Wendie Renard et déposer un centre dans la course de Giovanna dont la reprise du tibia se jouait de Kadeisha Buchanan et Christiane Endler.
    Avec cette victoire 2-1, les joueuses de Sonia Bompastor font un pas vers la phase de poule mais ne seront pas à l'abri d'un faux pas au retour.

    Dans la voie des championnes, Häcken a fait un grand pas en allant s'imposer en Norvège face à Valerenga 3-1 avec un but de Stina Blackstenius. Pareil pour la Juventus qui l'a emporté sans surprise 2-0 en Albanie face à Vllazia. Et les Danoises de Koge sont allé l'emporter 1-0 contre le Sparta, ce qui une petite surprise. Rien n'est fait entre Osijek et Breidablik et entre le Servette et Glasgow, 1-1 dans les deux cas.
    Matchs retour dans une semaine

  • Mallardeaufraiche le 02/09/2021 à 14h44
    Merci pour cette mise en situation, notamment au niveau des Girondines qui, si elles n'ont pas démérité, font preuve de trop de faiblesses derrière et d'un manque de puissance devant, pour aller loin. Mais sur un malentendu...

    Reste que Herrera, la meilleure bordelaise hier soir s'est fait défoncer par une allemande et elle est sortie sur civière (sans carton, ni coup-franc). Elle va nous manquer pour les prochains matchs (cheville apparement). J'aurais bien offert un labrador à l'arbitre pour l'ensemble de son œuvre hier soir.

  • CHR$ le 05/09/2021 à 23h11
    Deuxième journée de D1 et déjà Lyon et le PSG se détachent, seulement suivis par le Paris FC et un peu Bordeaux. Et déjà Issy est à la peine, et Fleury avec (mais avec des circonstances atténuantes).

    Vendredi, le PSG se déplaçait à Montpellier pour le premier choc supposé du championnat. Il est un peu tôt pour tirer des conclusions d'autant que le scénario du match le rend difficile à lire. Très vite les Montpelliéraines ont été sous pression et à la 8e minute, Dominika Skorvankova a concédé un pénalty transformé par Sara Däbritz. Puis même si les Parisiennes ont été assez intéressantes, elles n'ont pas réussi à alourdir le score et sont restées jusqu'au bout à la merci des coéquipières de Marion Torrent.
    Finalement, le PSG l'emporte à la fois logiquement et sans aucune marge. On attendra un peu pour se faire un avis sur ce résultat parce que le niveau de Montpellier reste incertain, même si on peut supposer qu'il sera supérieur à l'an dernier.

    Pendant ce temps, Fleury jouait son deuxième derby francilien de suite, cette fois contre le Paris FC donc dans le derby de l'Essonne (les deux clubs partageant le stade Robert-Bobin de Bondoufle, pour les garçons de Fleury et les filles du PFC). La marché était moins haute que contre le PSG une semaine plus tôt mais trop haute quand même. Contre toute attente, c'est la capitaine Julie Soyer, de retour de blessure, qui a fait la différence juste avant la mi-temps en se lançant dans un rush depuis son poste de latérale droite vers l'axe, qu'elle a conclu d'une frappe qu'Emmeline Mainguy ne pouvait que repousser et qui était reprise par Coumba Sow.

    Les Parisiennes comptent donc deux victoires commes les Parisiennes et les Lyonnaises, alors que les Floriacumoises restent à zéro point, la faute à un calendrier difficile, et ça ne va pas s'arranger beaucoup avec le déplacement à Bordeaux la semaine prochaine.

    Bordeaux justement recevait Soyaux pour le derby de Nouvelle-Aquitaine. Il est loin le temps où l'équipe de Blanqufort rebadgée Girondines de Bordeaux subissait la loi d'une équipe de Soyaux habituée aux joutes de la D1. Lors des trois premières saisons des premières en D1, les secondes l'avaient emporté cinq fois sur six (et un nul) même si l'écart n'avait dépassé qu'une seule fois un but.
    Depuis Bordeaux a aligné cinq victoires et l'écart tend à augmenter entre une équipe qui tente désormais d'éliminer Wolfsbourg en Coupe d'Europe et une autre dont la cote pour le maintien est élevée.
    Bien que privées de Melissa Herrera, les joueuses de Patrice Lair n'ont pas fait de détail en l'emportant 6-0 avec six buteuses différentes : Folkerstma, Berkely, Lardez, Gomes, Cardia et Snoeijs. Cette dernière a complété sa prestation d'un triplé de passes décisives.

    Samedi encore, Reims recevait Guingamp pour un duel entre deux équipes battues lors de la première journée. Pas grand chose à signaler, les deux équipes se sont séparées sur le score de 0-0, Guingamp n'ayant pas pu profiter de l'expulsion de Grace Rapp à l'heure de jeu.

    Samedi toujours, Issy recevait Dijon dans un autre duel d'équipes à zéro points. Et comme on pouvait le prévoir, si Dijon n'a rien d'une terreur, elle reste un cran au -dessus d'Issy. À la 20e minute, Desire Oparanozie se reprenait à deux fois pour tenter de tromper Kelly Rowswell sans succès et à défaut remettait en retrait pour Léa Declercq qui marquait du plat du pied. Puis juste à la reprise après la pause, la capitaine Nigériane du DFCO profitait d'un service de Jenna Dear pour loger la balle sous la transversale.
    Les Chouettes d'Issy n'ont pas été outrageusement dominées et ont proposé quelques mouvements intéressants mais elles ne disposent de toute façon pas de joueuses capables de faire la différence comme Oparanozie donc et comme Solène Durand qui dans les buts de Dijon a réalisé quelques parades sur des actions qui auraient pu faire tourner le match.

    Ce dimanche enfin, Lyon recevait Saint-Étienne et la différence entre l'équipe vise la reconquête de la D1 et de la Ligue des Championnes et celle qui n'a appris que mi-juillet qu'elle jouerait en D1, s'est vite fait sentir. Comme le PSG, l'OL semble avoir retrouvé de la fluidité, ce qui ajoute au talents de ses joueuses.
    Le premier but a été inscrit par Catarina Macario à l'issu d'un raid solitaire. Les deux suivants ont été inscrits par Amel Majri et Melvine Malard sur une remise de l'autre, les deux fois à la suite d'un action initiée par une merveille de passe longue de Damaris Egurrola.
    En deuxième mi-temps, Émelyne Laurent, Damaris Egurrola et Selma Bacha alourdissaient le score.
    Pas de grands enseignements à avoir pour les Stéphanoises à l'issue de ce match tant la différence a été nette. La réception d'Issy devrait permettre de prendre un première victoire (encore qu'il y a sept ans lors du précédent passage commun des deux équipes en D1, c'est à L'Étrat que les Isséennes étaient allé chercher leur seule victoire de la saison).

    Bizarrement, dans ce championnat à trois buts matchs (soit 36 en 12 matchs) et où plusieurs équipes ont déjà marqué 4, 5 ou 6 buts, deux joueuses seulement ont marqué plus d'un but au bout de deux journées : Sara Däbritz et Selma Bacha (une milieu relayeuse et une arrière gauche).

    Prochaine journée la semaine prochaine avec vendredi soir Guingamp-Montpellier, samedi Saint-Étienne-Issy et PFC-Reims et dimanche Lyon-Dijon, Soyaux-PSG et Bordeaux-Fleury.
    On pourrait croire que Guingamp-Montpellier, avancé au vendredi à 18h30 serait diffusé dans ce créneau habituel pour la D1 sur Canal+ Sport mais non, le diffuseur officiel ne transige pas avec sa règle de ne diffuser que les matchs de l'OL et du PSG. Du coup, comme ils ont lieu en même temps (sans doute à cause de la Coupe d'Europe en milieu de semaine), ça sera duplex. Duplex qui ne devrait pas concerner Bordeaux-Fleury qui se joue en même temps parce que bon.

    Et sinon pendant ce temps là, la D2 a également repris avec l'espoir de finir enfin une saison. La plupart des équipes restent sur 18 mois avec seulement six matchs joués en septembre et octobre derniers. Autant dire que l'état des forces en présence est incertain. Mais il est probable que dans le groupe A, ce sont les nombreuses équipes adossées à un club professionnel masculin qui se jouent la montée : Lille, Metz et Nantes qui ont d'ailleurs commencé par une victoire 3-0, mais aussi Le Havre, Brest et Strasbourg (2-1 en ce qui les concerne) ou Lens (qui a mal débuté à Marcel-Saupin contre Nantes). Comme l'an dernier, je mettrais bien une petite pièce sur Nantes et sa charnière la plus classieuse de D2, Pauline Dhaeyer-Charlotte Lorgeré. Et puis aussi Anaïs Ribeyra devant qui a débuté par un triplé.

    Le Groupe B compte moins de clubs professionnels, et qui sont soit débutantes à ce niveau, soit des clubs professionnels de moindre envergure (Rodez, Grenoble), d'autant qu'un an après avoir coup tous les moyens de son équipe féminine, Nancy a décidé purement et simplement de la dissoudre. Bref cette poule semble taillée pour Marseille mais malgré le retour d'Anaïs M'Bassidjé et l'arrivée de Marina Makanza, difficile de croire que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets et que cette équipe survole la compétition. D'ailleurs les coéqupières de Marine Coudon ont commencé en concédant le nul face aux Écureuils d'Arlac-Mérignac qui prennent ainsi leur premier point en D2, ayant été sauvée l'an dernier par l'arrêt prématuré de la compétition après cinq défaites en autant de matchs.
    Rodez, Montauban et Grenoble sont donc en tête après leurs victoires respectivement face au Puy, Thonon-Évian-Grand-Genève et Albi-Marssac, alors que Nice et Yzeure ont fait match nul.
    On notera que l'équipe d'Yzeure a de nouveau défrayé la chronique, près de dix ans après un sabordage en règle (en résumé, Yzeure avait fini à une miraculeuse 5e place en D1 mais le président avait destitué l'entraîneur - d'après la rumeur parce qu'il n'accordait pas un rôle assez important à sa fille, joueuse du club - et décidé de financer les indemnités de licenciement en piochant dans les sommes dûes aux joueuses, plusieurs s'en étaient émues et la moitié de l'équipe avait été purement et simplement renvoyée) qui avait envoyé l'équipe en D2, c'est cette fois un projet de délocalisation d'Yzeure à Montluçon (vu de loin, c'est à côté, mais dans un football amateur où l'on s'entraîne après le boulot, ça fait une vraie différence) pour tenter d'obtenir une meilleure subvention municipale qui a provoqué le clash. Une quinzaine de joueuses (dont quelques unes qui avait survécu à l'épisode précédent) sont parties ou ont arrêté.

  • luckyluke le 06/09/2021 à 10h10
    Selma Bacha meilleure buteuse de D1, tu ne t'attendais pas à ça, hein ?

  • CHR$ le 08/09/2021 à 23h01
    Finalement, pas vraiment de surprise pour les clubs français en barrage.
    Lyon s'est tiré du piège de Levante, probablement l'équipe la plus laide vue dans le coin depuis le PSV en 2005. J'avais l'image d'une équipe intéressante et joueuse mais visiblement le plan de jeu à l'aller comme au retour a été que "puisqu'on est moins fortes, on va tricher et faire une faute par minute". Pas complètement sûr que ça ait même été la meilleure stratégie face à une équipe lyonnaise qui n'est probablement pas aussi forte que sa réputation.
    Heureusement qu'il y a Amel Majri. Elle termine le match avec deux passes décisives dont une touchée par personne sur un coup franc et qui lui est donc comptée comme but. Comme à l'aller, tout s'est joué en quelques minutes, les Lyonnaises marquant coup sur coup deux buts semblant les mettre à l'abri avant d'encaisser une réduction du score laissant place à un (léger) suspense.
    L'essentiel est fait, maintenant ça va se jouer en phase de poule et sauf erreur, il devrait y avoir assez d'adversaires pas bien meilleurs que Levante pour en trouver deux dans son groupe et voir venir.

    Mais le match du soir était à Bordeaux (enfin, à Libourne où les Girondines jouent l'essentiel de leurs gros matchs). On regrettera sans doute longtemps le malencontreux tirage au sort qui a opposé aux Girondines la pire équipe possible. Les coéquipières de Charlotte Bilbault ont survécu à un but encaissé rapidement et stupidement suite à une passe d'Ève Périsset cafouillée par Anna Moorhouse et permettant à Ewa Pajor de marquer. Assez rapidement, Katja Snoeijs profitait d'une mésentente entre Dominique Janssen et Almuth Schult pour égaliser.
    Après le but de Wolfsbourg, j'étais parti pour dire que ça ne serait pas arrivé avec Mylène Chavas, et je ne sais pas si Patrice Lair a pensé la même chose ou si la gardienne anglaise était blessée mais l'ancienne stéphanoise faisait sa rentrée à la mi-temps.
    Dans un match globalement dominé par les Bordelaises, Mélissa Gomes qui avait remplacé Claire Lavogez à la mi-temps donnait l'avantage aux Marines et Blanches, ce qui envoyait tout le monde en prolongation avec l'abandon de la règle du but à l'extérieur.
    À nouveau Ewa Pajor marquait en contre mais Mickaela Cardia répliquait d'une frappe enroulée de l'angle de la surface. 3-2 comme à l'aller, tirs aux buts.
    Alors bon, Patrice Lair n'a pas le mistigri comme Farid Benstiti mais il n'a pas non plus le mojo de Gérard Prêcheur dans l'exercice (contre qui il a justement perdu deux finales avec le PSG). Et l'on va reparler de gardiennes : depuis plus de deux ans, Wolfsbourg était orphelin de sa gardienne Almuth Schult pour quelques blessures mais surtout pour un long arrêt maternité.
    Entre temps, les joueuses se sont succédées dans les cages des Louves : Hedvig Lindahl durant la saison 2019-2020 (avant de déloger Pauline Peyraud-Magnin à l'Atlético), Friederike Abt pour le Final 8 au Portugal (Lyon lui doit probablement son dernier titre) et Katarzyna Kiedrzynek la saison dernière. L'ancienne du PSG a commencé la saison contre Potsdam mais blessée, a dû laisser la place à Lisa Weiß, l'ancienne de l'OL (et si la première a longtemps été titulaire à Paris, la seconde n'a pas beaucoup joué à Lyon, 13 matchs en deux ans). Mais ce soir, Almuth Schult était de retour (plus ou moins, elle avait joué trois matchs au printemps quand même), et cela s'est vu lors de la séance de tirs aux buts où elle a arrêté les tirs d'Ève Périsset et de Charlotte Bilbault, et a sans doute fortement incité Sisca Folkertsma à tenter le plus près possible du poteau - et donc trop près.
    L'avantage d'une séance où les trois tireuses manquent, c'est que ça évite de stigmatiser la joueuse qui a manqué.

    Globalement, Bordeaux peut avoir beaucoup de regret de ne pas disputer la phase de groupes après avoir joué les yeux dans les yeux à l'aller comme au retour avec l'une des meilleures équipes de la compétition. Avec un autre tirage, ça passait probablement.
    D'un autre côté, avec trois victoires en quatre matchs et une telle soirée, ça fait déjà une belle première campagne européenne. À condition de revenir pour pouvoir capitaliser dessus.
    Et de laisser Mylène Chavas titulaire (pour le bien de l'équipe de France).

    Dans les autres matchs, Hoffenheim a géré son avance contre Rosengard (3-0 à l'aller en Suède), en menant trois fois au score. Caroline Seger et ses coéquipières n'ont pas lâché l'affaire et sont revenues trois fois au score, la dernière dans les arrêts de jeu, sans enjeu mais pour l'honneur.
    Toujours dans la voie de la Ligue, le Real d'Aurélie Kaci a créé la surprise en éliminant le Manchester City de Khadidja Shaw (qui ne fait donc pas mieux que son ancien club), 1-0 à Manchester après le 1-1 de l'aller. Pour mémoire, lors de la première journée de la Liga, le Real a pris 4-0 par Levante.

    En supposant que demain Arsenal va confirmer sa victoire de l'aller 3-0 contre le Slavia, on se retrouve déjà avec deux clubs espagnols (Barcelone et Real), deux anglais (Chelsea et Arsenal), deux français (PSG et Lyon) et trois allemands (Bayern, Wolfsbourg et Hoffenheim) au titre des qualifications directes et de la voie de la ligue.
    Dans la voie des championnes, Häcken a confirmé sa victoire de l'aller face à Valerenga, Koge également contre le Sparta (ce qui fait que les Tchèques qui avaient trois équipes au départ n'en auront aucune en phase de poule) et le Servette d'Amandine Soulard qui avait concédé le nul à l'aller est allé s'imposer à Glasgow.
    Demain, on s'attend à ce que la Juve se qualifie (2-0 à l'aller en Albanie contre Vllaznia) de même que Kharkiv (2-1 à l'aller à Chypre contre l'Apollon). Tout reste à jouer entre Osijek et Breidablik tout comme entre Benfica et Twente (1-1 à chaque fois).

    Pour les clubs français, on peut déjà voir venir le tirage avec sérénité : le PSG est tête de série comme champion de l'un des quatre pays les mieux classés et Lyon sera dans chapeau 2 puisque meilleur coefficient de l'ensemble des participants.
    Barcelone, Bayern et Chelsea complètent bien sûr le chapeau 1 et Wolfsbourg et Arsenal le chapeau 2. La dernière équipe de ce chapeau reste à déterminer puisque les deux meilleurs coefficients encore en lice (Twente et Breidablik) sont opposés aux deux plus faibles (Osijek et Benfica). Ce qui ne change pas grand chose pour les représentants français : si Twente et Breidablik étaient éliminés demain (et donc ne complétaient pas le chapeau 2), ça serait Häcken qui le ferait.
    Mais de toute façon, à part peut être Hoffenheim, il n'y a pas vraiment d'équipe là dedans qui doivent faire peur au PSG ou à l'OL : la Juventus et le Real sont des noms mais pas encore de grandes équipes.

  • Mallardeaufraiche le 09/09/2021 à 08h38
    En tout cas, ça fait du bien pour un supporter bordelais comme moi sevré de coupe d'Europe, de retrouver le sel de ces grandes soirées. Tout y était l'ambiance (avec 2500 spectateurs dans un petit stade) et des ultras déchainés, les boulettes des gardiennes et des défenseurs qui relancent la partie, les buts de mabouls, les pénos...
    Vivement la suite... Enfin qu'on se qualifie à nouveau l'an prochain.

  • CHR$ le 10/09/2021 à 17h14
    Pas de surprise dans les derniers matchs de barrage de la Ligue des Championnes, les équipes qui l'avaient emporté à l'aller l'ont à nouveau emporté au retour et quand il y avait eu match nul, les équipes jouant à domicile ont gagné assez largement.
    Bref, Arsenala de nouveau battu largement le Slavia à Prague (4-0, avec un triplé de Miedema) tout comme Kharkiv contre Apollon (3-1 et les Ukrainiennes avaient déjà deux buts d'avance au bout de vingt minutes). la Juventus de Pauline Peyraud-Magnin et Annahita Zamanian s'est contentée de confirmer sa victoire de l'aller contre Vllaznia (1-0, but d'Andrea Staskova).
    Breidablik a fait parler son expérience et sa supériorité théorique contre Osijek (3-0) au contraire de Benfica qui recevait une équipe théoriquement plus habituée à la compétition mais qui n'a pas fait de détail : 4-0 avec un triplé de l'Islando-Canadienne Cloé Lacasse. J'avoue ne pas suivre de près le championnat portugais mais le fait de placer un club en phase de poule est plutôt une surprise. Il est probable que comme partout en Europe, la prise en main par les grands noms du football masculin apporte des moyens supplémentaires pour hausser le niveau.

    Du coup le plateau de la phase de poule correspond bien à une certaine vision du développement de la discipline, c'est-à-dire avec pleins de grands noms de clubs masculins. 13 clubs sur 16 ont déjà participé à la C1 masculine (bon, le Servette et Breidablik, dans des tours préliminaires assez anciens et on peut ajouter Häcken qui se fait régulièrement sortir en préliminaires d'Europa League voire de Conference League cette saison et Køge qui sous le nom de Boldklub Køge compte deux matchs de Coupe d'Europe des clubs champions masculine, perdus assez largement contre le Bayern en 1976). Seul donc Kharkiv (qui n'a a priori rien à voir avec le Metallist, ni ancienne ni nouvelle version) n'a pas d'expérience européenne masculine.
    Mais surtout, à peu près tous les clubs qui peuvent avoir des espoirs de victoire finale (les clubs français, allemands, anglais et espagnols en gros) ont déjà joué la phase de poule de la Ligue des Champions masculine et disputé au moins un quart de finale dans une période pas trop lointaine.

    Bref le plateau pourrait offrir aux clubs français des choses du genre : PSG, Wolfsbourg, Juventus, Benfica et Bayern, Lyon, Real, Servette. Soit des tirages qui auraient fière allure avec des noms connus mais qui ne seraient en fait pas si difficile.

    Lundi, les chapeaux seront les suivants :
    Chapeau 1 :
    Barcelone (Espagne)
    Bayern (Allemagne)
    Chelsea (Angleterre)
    PSG (France)

    Chapeau 2 :
    Lyon (France)
    Wolfsbourg (Allemagne)
    Arsenal (Angleterre)
    Breidablik (Islande)

    Chapeau 3 :
    Häcken (Suède)
    Juventus (Italie)
    Hoffenheim (Allemagne)
    Real Madrid (Espagne)

    Chapeau 4 :
    Kharkiv (Ukraine)
    Servette (Suisse)
    Køge (Danemark)
    Benfica (Portugal)


    Globalement, il serait mieux d'éviter les clubs allemands ce qui ne sera pas facile puisqu'il y en aura un dans trois groupes sur quatre. Pour le PSG, il y a une hiérarchie clair dans le chapeau 2, il serait plus simple de tomber sur Breidablik et plus difficile sur Wolfsbourg. Sinon, il faudrait seulement éviter Hoffenheim.
    Pour Lyon, à la limite ça serait presque mieux de tirer le Bayern qui n'est pas largement au dessus dans le chapeau 1 parce que cela éviterait à coup sûr de tomber sur Hoffenheim.
    Mais globalement, ce sont surtout les autres équipes qui doivent espérer ne pas tomber sur Lyon en fait (sauf si elles ont vu des matchs récents).

  • balashov22 le 10/09/2021 à 17h34
    Vu que j'ai la flemme d'aller fouiller sur le site de l'UEFA et que tu dois connaître la réponse par cœur, comment se passe la compétition ensuite ? Deux premières équipes de chaque poule qualifiées pour les quarts de finale avec retour à domicile pour les équipes finissant premières et impossibilité de rencontrer une équipe de la même fédération, c'est ce qui me vient naturellement à l'idée, tu confirmes ?

  • CHR$ le 10/09/2021 à 18h29
    Je confirmes presque. Il me semble qu'il n'y a pas de restriction empêchant deux équipes du même pays de se rencontrer (d'ailleurs je pense que chez les garçons, il n'y en pas non plus en quart). Mais sinon c'est ça.

  • balashov22 le 10/09/2021 à 18h31
    Effectivement, chez les garçons ça n'a court qu'en huitièmes, mais je me disais que comme c'était le premier tour éliminatoire, chez les filles ça vaudrait en quarts. Je le note.