Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Marinette et ses copines

Foot féminin, surtout chez les Bleues.

  • CHR$ le 21/08/2021 à 22h59
    Ça fait depuis 2009 qu'il n'y avait plus de phase de poule (hors tour préliminaire) en Ligue des Championnes (qui ne s'appelait pas encore comme ça). Alors certes c'est les champions des douze pays les mieux classés qui n'avaient pas de tour préliminaire à disputer mais ça les envoyait en général se faire désosser en 16e de finale et donc leur saison européenne durait deux matchs comme maintenant.

    Le problème, c'est surtout que le fossé entre le top 4 et les autres est tellement important qu'il est effectivement difficile de faire à la fois une compétition un peu inclusive et d'éviter des premiers tours qui virent au jeu de massacre.
    On peut toujours trouver à redire mais là ça me semble quand même assez équilibré : avec 5 places seulement par la voie de la Ligue, ça va déjà éliminer au moins trois équipes des quatre meilleurs championnats avant même la phase de poule.
    Et je pense qu'il y aura une assez bonne adéquation entre les sept équipes qualifiés par la voie des championnes et les huit qui ne sortiront pas des poules.

  • fabraf le 21/08/2021 à 23h13
    Oui, c'était mon premier point d'ailleurs, tu as raison... à court terme. Effectivement, tu auras une vraie compétition dès la phase de poules. Très bien.

    Sauf qu'à long terme, en accentuant une élite aussi réduite, tu n'aides pas de nouveaux pays émergeants (Portugal par ex) ou reculant du fait d'une moindre puissance financière (Danemark par ex) à réduire le fossé : ces pays / clubs ont aussi besoin de matchs pour progresser.

    Comme chez les hommes, tant que tu es dans le wagon de tête, tu es bien. Si tu as le malheur d'être décroché, il est difficile voire impossible de le réintégrer.

  • CHR$ le 21/08/2021 à 23h20
    Dans la voie de la Ligue, j'ai bien fait de ne pas ajouter que le Racing Union avait toutes ses chances contre Benfica. 7-0 plus tard, en fait non.
    Sinon on notera la qualification prévisible de Twente face au Spartak Subotica. Pourtant les Serbes menaient 3-0 à un quart d'heure de la fin. Mais en sept minutes, les Néerlandaises ont recollé avant de s'envoler en prolongation : 5-3.

    Les qualifiées rejoignent le Sparta, Häcken et Køge, dispensées du premier tour.

    Et donc Sparta, Glasgow, Twente, Breidablik, Häcken, Juventus et Apollon affronteront l'une parmi Vllaznia, Vålerenga, Kharkiv, Servette, Køge, Osijek et Benfica.


  • CHR$ le 22/08/2021 à 14h14
    Bon ben il va falloir un exploit pour Bordeaux qui aura tiré systématiquement les équipe avec le plus haut coefficient UEFA possible. Et si ce n'était pas très grave pour ce premier tour où il n'y avait pas beaucoup d'adversaires injouables, ça l'est plus au deuxième puisque donc c'est Wolfsbourg qui va se présenter. Alors ce n'est plus le Wolfsbourg qui aurait remporté trois ou quatre des cinq dernières éditions s'il n'y avait eu l'OL, mais ça reste le très haut niveau allemand donc européen.

    Pour Lyon, ça sera Levante, sur le papier le meilleur tirage possible. Là aussi, pour l'OL d'il y a trois ou quatre ans, il n'y aurait pas eu de question. Maintenant, il va sans doute y a voir plus match. Mais Lyon reste favori.

    Arsenal tire le Slavia et renverse les rôles (au sens où ça sera une confrontation où les favorites ne seront pas les têtes de série).
    Le Real va se faire éliminer par Manchester City.
    Enfin le duel le plus serré en principe sera celui qui opposera Rosengard à Hoffenheim. A priori, avantage aux Allemandes mais à voir.

    Dans la voie des championnes, un rapide copier-coller du site de l'UEFA :
    Sparta Praha (CZE) - Køge (DEN)
    Osijek (CRO) - Breidablik (ISL)
    Vllaznia (ALB) - Juventus (ITA)
    Twente (NED) - SL Benfica (POR)
    Apollon LFC (CYP) - WFC Kharkiv (UKR)
    Servette FC Chênois (SUI) - Glasgow City (SCO)
    Vålerenga (NOR) - Häcken (SWE)

    À vrai dire, en dehors de la Juventus en cas de tirage un peu favorable, je ne vois aucune de ces équipes sortir des poules par la suite. Mais ça fera six matchs à celles qui passeront.

  • fabraf le 22/08/2021 à 15h10
    Heureusement que tu es là car le site de l'Equipe n'a pas (encore ?) daigné communiquer ce tirage au sort !

    J'ajoute que les matchs auront lieu l'aller (31/08 et 01/09) et le retour (08/09 et 09/09).

  • CHR$ le 22/08/2021 à 19h52
    Petite présentation des adversaires des deux clubs français.
    Wolfsbourg d'abord, qui est un habitué de la compétition : deux fois vainqueurs en 2013 et 2014 et finaliste malheureux contre Lyon les années paires depuis (donc théoriquement cette saison). Et le reste du temps éliminé avant cela par un club français, plutôt Lyon encore en quart en 2017 et 2019 et avant cela par le PSG en demi-finale en 2015.
    Bizarrement, bien qu'ayant atteint quatre fois la finale (victoires en 2011 et 2012 avec Lyon, défaite en 2013 avec Lyon et 2017 avec le PSG), Patrice Lair n'a rencontré qu'une seule fois Wolfsbourg pour la seule défaite (je veux dire, défaite en finale ou élimination, sinon il y a aussi une ou deux défaites sans conséquence dans des matchs aller et retour) française lors de la finale 2013.

    On retrouve tout un tas de têtes connues en Basse-Saxe mais plus tellement celles qu'on avait l'habitude d'y voir. Bon il reste Alexandra Popp mais ça pourrait être à peu près tout.
    Au poste de gardienne, Almuth Schult pourrait être de retour de son congé maternité mais sinon on retrouvera Katarzyna Kiedrzynek, l'ancienne emblématique gardienne du PSG. Aucune chance de retrouver Friederike Abt qui avait joué un rôle majeur dans la victoire lyonnaise en finale l'été dernier, elle est désormais à Leverkusen et remplacée par Lisa Weiss, qui devrait avoir à peu près le même rôle qu'à Lyon (c'est-à-dire pas très important).

    Derrière, pas trop de changement a priori : les internationales allemandes Kathrin Hendrich, Lena Sophie Oberdorf, Sara Doorsoun et Felicitas Rauch sont toujours là comme la Néerlandaise Dominique Janssen (ex-Bloodworth).

    Au milieu (ou d'ailleurs souvent en défense), on ne verra plus l'embématique Lena Goessling qui a pris sa retraite tout comme Zsanett Jakabfi (et Lara Dickenmann qui est devenue manageuse des Grasshopers, mais ce n'est pas pour ce qu'elle jouait ces dernières saison que ça va changer grand chose). Fridolina Rolfö (qui a plutôt joué en attaque d'ailleurs) et Ingrid Engen ont migré à Barcelone.
    Bref pour le moment le milieu est un peu dépeuplé avec Anna Blässe et Pia-Sophie Wolter, aidées par le recrutement de Jill Roord, de retour en Allemagne après deux ans à Arsenal et celui Lena Lattwein en provenance d'Hoffenheim.

    Devant, les louves avaient déjà perdu les saisons précédentes leurs moteurs qu'étaient Caroline Graham Hansen (Barcelone) et Pernille Harder (Chelsea), elles compteront toujours sur Alexandra Popp (encore que dernièrement, on l'a plutôt vue au milieu, quasiment en six), Svenja Huth et Ewa Pajor. Turid Knaak revient en Bundesliga après une saison moyenne à l'Atlético. Parmi les anciennes de D1, Shanice van de Sanden est toujours là contrairement à Karina Saevik qui est rentrée au pays. Wolfsbourg a également attiré l'attaquante de Fribourg Sandra Starke, celle d'Hoffenheim Tabea Waßmuth et celle du PSV Joelle Smits. Toutes ces joueuses (comme la quasi totalité de l'effectif) sont internationales mais plus comme Inès Jaurena que comme Amandine Henry quoi. Et Pauline Bremer est à Wolfsbourg depuis la saison dernière mais ça serait vraiment pas de chance pour Bordeaux qu'elle joue là l'un de ses trois match par saison où elle n'est pas blessée.

    Bref voilà un club largement habitué à la compétition, qui jouera à coup sûr le haut de tableau en Bundesliga mais qui n'est plus la deuxième meilleure équipe européenne que son classement UEFA indique encore. Toutefois la marche risque d'être bien haute pour les Girondines. Ce serait un gros exploit de passer, surtout en aller et retour. On notera toutefois que Wolfsbourg est un hôte accueillant puisqu'en trois visites, les clubs français sont repartis avec trois victoires.

  • CHR$ le 23/08/2021 à 00h14
    Levante maintenant.
    Contrairement à Wolfsbourg qui joue les derniers tours de coupe d'Europe depuis bientôt 10 ans, Levante dispute sa première saison européenne, profitant de l'ouverture à une troisième équipe pour les championnats les mieux classés. Les Valenciennes ont créé la surprise en se qualifiant derrière Barcelone et le Real Madrid, profitant surtout de la défaillance de l'Atlético qui était nettement plus attendu que le Real d'ailleurs. Longtemps d'ailleurs, elles ont semblé pouvoir prendre la deuxième place.

    Vu de France, on parle de "l'équipe de Sandie Toletti" puisque l'ancienne Montpelliéraine est à peu près la seule joueuse dont le nom est connu. Ce n'est d'ailleurs pas vraiment une erreur puisque la milieu de terrain trouve une seconde jeunesse (à 26 ans...) de l'autre côté des Pyrénées et semble enfin tenir les promesses qu'elle avait suscité il y a quelques années, au point d'être revenue en équipe de France.
    Sinon le seul autre nom connu est celui de la Macédonienne Nataša Andonova, passée par Potsdam à la bonne époque (elle était sur le banc lors de la défaite 5-1 sous la pluie de Gerland, et sur le terrain en remplacement d'Ada Hegerbert lors de l'élimination de Lyon deux ans plus tard), puis par le PSG et Barcelone sans grand succès.

    Depuis sa performance de la saison dernière, Levante a perdu deux de ses joueuses les plus importantes : la meneuse argentine Estefania Banini (qui avait fait forte impression durant le mondial français) partie à l'Atlético et la buteuse Esther Gonzalez, dauphine de Jenni Hermoso au classement des buteuses (deux buts derrière mais onze devant Oshoala et Putellas qui complétaient le podium) qui a rejoint le Real à l'intersaison.

    Dans l'autre sens, Levante a attiré l'internationale portugaise Tatiana Pinto en provenance du Sporting et passée auparavant par Sand et par Bristol et surtout a réussi à se faire prêter l'attaquante brésilienne (qui a aussi eu des sélections de jeunes pour les États-Unis et l'Espagne) Giovana par Barcelone où elle ne jouait pas. Elle était à Tokyo mais n'est entrée que lors du match contre la Zambie, étant même hors de la feuille de match le reste du temps. Pour ses débuts à Levante, c'est elle qui a inscrit un doublé pour donner la victoire contre Rosenborg.
    Enfin pour compléter son effectif, Levante est allé piquer deux joueuses à la Real Sociedad : la défenseuse Núria Mendoza et la milieu Leire Baños.

    A priori lors des deux premiers matchs, Levante a joué dans un système en 4-3-1-2 ou 4-4-2 losange avec Sandie Toletti en meneuse. Avec donc María Valenzuela dans les buts, la capitaine María Alharilla à droite, Paula Tomás à gauche, María Méndez et Núria Mendoza dans l'axe. Au milieu Irene Guerrero en sentinelle avec Tatiana Pinto à sa droite, Leire Baños à sa gauche et donc Sandie Toletti en meneuse. Et devant, Nataša Andonova et Alba Redondo se partagent le front de l'attaque, chacune étant remplacée une fois par Giovana qui pourrait bien être titulaire dans une semaine. ?

    Au total, difficile de faire un épouvantail de cette équipe et si l'OL se donne la peine de jouer sérieusement, ça devrait passer. Mais il faudra se donner cette peine.

  • CHR$ le 23/08/2021 à 00h34
    Pendant ce temps là, ça joue de l'autre côté de l'Atlantique.
    Le très attendu duel entre (anciennes) attaquantes de l'équipe de France a tourné court : Eugénie Le Sommer était au repos suite à un choc à la tête reçu la semaine dernière contre Kansas City et Gaëtane Thiney n'est pas entrée en jeu. Il faut dire que c'était également le retour des internationales Américaines, médaillées de bronze à Tokyo. Le Sommer a été remplacée poste pour poste par Megan Rapinoe qui a donné la victoire à OL Reign grâce à un doublé de pénalties, et à Gotham, Thiney a laissé sa place à Carli Lloyd.

    Sinon des équipes françaises étaient aussi là-bas : dans la "Women's Cup" à Louisville (Kentucky), le PSG a d'abord été défait aux tirs aux buts par le Bayern (2-2, buts de Katoto et Hamraoui) avant de remporter le match pour la troisième place 1-0 contre les Chicago Red Stars, sur un superbe de Katoto (puis le Racing Louisville de Nadia Nadim a remporté la compétition en battant le Bayern, à nouveau aux tirs aux buts après un score de 2-2).
    Dans la "Women's International Champions Cup" à Portland, le scénario a été exactement l'inverse pour l'équipe Française qui a d'abord éliminé son adversaire européenne avant de céder contre l'équipe de NWSL. Lyon a battu Barcelone 3-2 grâce à des buts de Majri, Henry et Malard en fin de match avant de perdre la finale contre Portland (en tête de la NWSL).

  • CHR$ le 30/08/2021 à 00h21
    Ce week-end, c'était le retour de la D1. Le PSG est déjà en tête, Lyon n'est pas loin mais le PFC et Soyaux aussi et Montpellier également (l'une de ces trois équipes ne devrait pas rester très longtemps en haut de tableau).

    Dans l'ordre chronologique, Lyon a ouvert la saison vendredi à Décines en accueillant Reims. L'équipe d'Amandine Miquel n'alignait pas encore sa dernière recrue Melchie Dumornay qu'on attendait à vrai dire plutôt à Lyon. Rappel des épisodes précédents, il s'agit d'une Haïtienne de 18 ans (depuis le 17 août dernier) qui avait fait forte impression lors du mondial des moins de vingt ans en Bretagne en 2018 (donc légèrement surclassée, au point qu'il y avait des doutes sur son âge réel, mais comme avait dit un entraîneur de D1 présent sur place : "même si elle a 19 ans, je la prend quand même dans mon équipe").
    Pas de Dumornay donc mais le retour de Naomie Feller dont le dernier match avec Reims remontait à janvier 2020, déjà en déplacement à Lyon. Après quoi elle avait été prêtée à l'OL le temps de jouer trois bouts de matchs avant l'arrêt de la saison puis d'être blessée toute la saison dernière. À l'époque, elle semblait aux portes de l'équipe de France, portes poussées entre temps par sa coéquipière Kessya Bussy. Pour tenter de faire oublier le duo des Mélissas, Gomes et Herrera, ce duo est complété par Melike Pekel qui connaît son cinquième club en France après Metz (deux fois), PSG, Bordeaux et Le Havre. Ses deux dernières saisons se sont conclues par des relégations.
    Autre remplacement difficile pour Amandine Miquel, celui de la gardienne et capitaine Phallon Tullis-Joyce qui est retournée en Amérique, à OL Reign où elle est la suppléante de Sarah Bouhaddi. C'est la Mexico-Texane Emily Alvarado qui aura la charge d'assumer cette succession dans un style assez similaire.
    Et comme d'habitude, Reims aura l'une des équipes les plus jeunes de D1 : contre Lyon, Sonia Ouchène a fait figure d'ancienne parmi les cinq joueuses entrées en cours de jeu (parce que désormais on peut faire cinq changements en D1, tous les clubs ne le font pas parce que tous n'ont pas cinq joueuses à mettre sur le banc) du haut de ses 21 ans. Jade Rastocle, Shana Chossenotte, Charline De Proft et Aaliyah Nassena ont toutes moins de 17 ans.
    Côté Lyonnais, l'équipe commençait à ressembler à une équipe type même si Kadeisha Buchanan débutait sur le banc, suppléée par Alice Sombath (l'une des quatre joueuses arrivées du PSG alignées d'entrée avec Christiane Endler, Perle Morroni et Signe Bruun) et Daniëlle van de Donk était déjà absente, remplacée par Catarina Macario (la seule du onze avec Janice Cayman qui n'était ni formée à l'OL, ni arrivée du PSG).
    Ada Hegerberg et Griedge Mbock étaient bien présentes mais pas sur le terrain.
    Le match a commencé assez vite pour l'OL avec deux corners de la meilleure joueuse du match Amel Majri, le premier dévié dans ses filets par Easther Mayi Kith et le second repris en dehors de la surface par Delphine Cascarino. À 2-0 au bout de dix minutes, on pouvait s'attendre au retour des gros scores du passé. Mais la suite était plus molle et agrémentée de maladresse face au but et d'arrêts d'Alvarado. Ce sont finalement les entrantes qui donnait un peu plus d'ampleur au score, Émelyne Laurent servant Selma Bacha dans les arrêts de jeu.

    Samedi, c'est le jour des matchs qui ne concernent ni le PSG ni l'OL. C'est le Paris FC qui a fait la plus grosse impression. On se demandait si l'équipe serait plutôt orpheline de Gaëtane Thiney, qui fait une pige chez Batman ou si cela permettrait de rééquilibrer les responsabilités. Le premier match face à Guingamp tendrait à faire pencher la balance du second côté. Deux joueuses se sont particulièrement fait remarquer. La désormais inévitable Clara Matéo a ouvert le score au bout de 51 secondes de jeu ce qui lui permet d'être déjà en tête du classement des buteuses (certes à égalité avec les 15 autres buteuses de la première journée, sauf si on considère qu'Eigentor a pris de l'avance avec déjà quatre buts), sur une passe de la jeune (17 ans) Louna Ribadeira, titulaire un peu surprise à la pointe d'une attaque il est vraie désertée par les départs d'Évelyne Viens et de Linda Sällström. Le duo inversait les rôles une heure plus tard alors qu'entre temps, Daphné Corboz sur pénalty et Adja Binate Soumahoro avaient agravé la marque.
    En face, Guingamp qui a perdu Solène Durand, Faustine Robert, Anissa Lahmari et Laura Alleway-Brock, ne compensant qu'avec Cindy Perrault et les jeunes Manon Revelli et Laurie Teinturier, tente comme tous les ans de reconstruire une équipe à partir de sa formation (sept titulaires et trois des quatre remplaçantes samedi étaient formées au club). Cette fois, la marche était un peu haute même si Sana Daoudi avait un temps égalisé.

    De retour dans son stade Léo-Lagrange après une saison passée à Angoulême au stade Camille-Lebon, Soyaux recevait Issy pour un match déjà très important pour deux équipes qui ont assez largement les faveurs des pronostics pour la descente. Il faut dire qu'elles sont - avec Fleury - les trois qui ne sont pas adossées à un club professionnel masculin, que leur saison dernière a été particulièrement difficile et seulement sauvée par Le Havre et le Covid, et qu'il est difficile de penser qu'elles se sont renforcées.
    L'été de Soyaux a été assez rocambolesque. Laurent Mortel qui avait fait du bon travail en prenant la suite de Sébastien Joseph l'an dernier était tombé d'accord pour rempiler. Mais le passage devant la DNCG qui a abouti à un encadrement des comptes a changé la donne et l'ancien sélectionneur d'Haïti est reparti et il a été remplacé par Dragan Cvetkovic, ancien joueur de Lens et Bastia, qui a entraîné une petite vingtaine de clubs depuis le début des années 80 et qui arrive du Tout Puissant Mazembe.
    L'effectif a été profondément chamboulé avec une quinzaine de départs (dont celui d'Anaïs Dumont qui avait fait ses débuts avec l'équipe charentaise en 2005) et presque autant d'arrivées dont quelques expérimentées comme Anissa Lahmari (de retour) ou Laetitia Philippe, quelques jeunes prometteuses comme la Marseillaise Sarah Zahot ou la Montpelliéraine passée par l'Écosse et arrivée de Metz Lisa Martinez, et pas mal de paris sur des étrangères comme Eden Avital, Ony Zogg, Sam Johnson ou Lova Lundin. Une instabilité pas forcément très rassurante même si finalement, le premier onze de départ de Dragan Cvetkovic ne comprenait que trois recrues, et encore en comptant Anissa Lahmari qui ne s'est absentée d'une saison.
    Le chamboulement est encore pire du côté des Chouettes d'Issy avec 18 départs pour 9 arrivés. La saison dernière, il a fallu l'arrêt de la D2 et la nécessité de repêcher une équipe pour leur permettre d'enchaîner pour la première fois deux saisons de D1. On évitera de miser trop sur une troisième.
    Malgré tous ces changements, c'est encore une fois Laura Bourgouin qui aura fait la décision. D'abord sur un corner, cafouillé au premier poteau par la gardienne d'Issy Kelly Rowswell puis en fin de match en marquant elle-même, bien lancée par Ella Kaabachi, transfuge d'Issy.
    Ce match était pour les deux équipes l'un de ceux où il serait avisé de prendre des points qui seront plus difficile à prendre contre le PSG ou Lyon.

    J'aurais bien ajouté Bordeaux à la liste de ces équipes contre qui il ne faut pas compter prendre de points mais comme la saison dernière, les Girondines ne semblent pas encore être une machine à ne laisser aucun point en route.
    Les Marines et Blanches étaient en visite chez les Vertes, qu'elles n'ont jamais battu. Cette fois, c'était le retour de Saint-Étienne en D1, la première fois, c'était pour les presque débuts de Bordeaux (il y avait eu une semaine plus tôt les vrais débuts, contre Marseille qui était également promu, bref c'était le premier match contre une équipe habituée à la D1). Au stade Jean-Pierre-Delhomme de Blanquefort, les coéquipières de Maéva Clémaron menées par une Maëlle Garbino en feu et une Audrey Chaumette clinique avaient montré aux Girondines ce que c'était que la D1 en s'imposant 7-0. Au retour sur le terrain R1 de l'Étivallière qui ne s'appelait pas encore Salif-Keita, les coéquipières d'Andréa Lardez avaient dilapidé une bonne occasion de se rapprocher du maintien en ne profitant pas de l'expulsion rapide de Mylène Chavas et malgré bon nombre d'occasions d'Émelyne Laurent. À ce moment là en mars 2017, Bordeaux semblait filer droit vers une D2 qui ne menaçait pas Saint-Étienne. Deux mois plus tard, ce sont pourtant les Girondines qui se maintenaient sur le fil et envoyaient les Foréziennes en D2.
    Plus de quatre ans plus tard, les deux équipes étaient donc à nouveau opposées même s'il ne reste plus grand monde : seules Kelly Gago et Audrey Chaumette à Saint-Étienne et Andréa Lardez à Bordeaux sont encore présente, les deux dernières sur le banc au coup d'envoi, alors que Mylène Chavas et Maëlle Garbino ont migré vers l'ouest. La gardienne était d'ailleurs titularisée pour la première fois par Matthieu Chalmé (sur le banc en l'absence de Patrice Lair "pour raisons personnelles", la dernière fois avec le PSG, il n'est plus réapparu mais on va dire que là ce n'est que ponctuel).
    La première mi-temps était mollement dominée par les coéquipières de Charlotte Bilbault, qui finissaient par marquer sur ce qui semble leur arme principal actuellement, un corner d'Ève Périsset repris de la tête par Vanessa Gilles. En deuxième mi-temps, l'événement le plus marquant était sans doute le remplacement à la 73e minute de Laury Jésus par Énola Petit (encore que ça aurait été encore mieux dans l'autre sens) jusqu'à ce qu'à dix minutes de la fin, Audrey Chaumette dos au but ne remettre à Laura Condon dont la frappe trompait Mylène Chavas.
    1-1 score final, c'est sans doute un bon point de pris par les promues, deux points de perdu par les Bordelaises et Saint-Étienne n'a toujours pas perdu contre Bordeaux.

    Dernier match de la journée de samedi, Dijon recevait Montpellier avec à sa tête Yannick Chandioux qui venait de passer quatre saisons au DFCO où il avait succédé à Sandrine Mathivet et qu'il avait fait monter en D1.
    Dijon a bien compensé le départ de ses gardiennes Mylène Chavas et Maryne Gignoux en attirant Solène Durand et la Belges Lisa Lichtfus. Léa Khelifi (retour de prêt au PSG) et Sh'nia Gordon (meilleure buteuse du club, qui a été transférée au CSKA Moscou) seront plus difficile à remplacer et ce n'est probablement pas Ekaterina Tyryshkina qui le fera (outre le fait qu'elle ne joue pas au même poste).
    Montpellier n'a pas tellement changé pour une équipe qui était aussi loin de ses ambitions la saison dernière. Certes la défense a été renouvelée aux trois quarts avec les départs d'Anouk Dekker, Elisa De Almeida et Leonie Pankratz mais elle sera probablement surtout remodelée par de la promotion interne avec Maëlle Lakrar qui jouera peut-être enfin à son poste dans l'axe et Inès Belloumou à gauche. L'expérimentée Allemande Johanna Elsig (en compagnie d'Ada Hegerberg et Pauline Bremer, elle faisait partie de l'équipe de Potsdam qui avait éliminé Lyon en Coupe d'Europe en 2013) arrive pour apporter un peu de stabilité.
    Sinon, la principale arrivée est le retour de Faustine Robert dans l'Hérault après huit saisons à Guingamp.
    Lena Petermann ouvrait rapidement la marque pour Montpellier mais à vingt minutes de la fin, Lisa Schmitz cafouillait un ballon dans son but. On commençait à penser que Montpellier continuait sur sa lancée de la saison dernière quand Sarah Puntigam trompait Solène Durand sur un coup franc direct dans les arrêts de jeu. Le MHSC ne semble pas encore tout à fait guéri mais pour cette fois, il n'oublie pas de points en route.

    Enfin la journée s'achevait ce dimanche à l'heure du déjeuner avec un derby francilien entre le PSG et Fleury. L'absence de continuité du club parisien après son titre a déjà été beaucoup abordé, on notera en particulier un bel empilement de gardiennes : Stéphanie Labbé vient de signer mais n'était pas encore qualifiée, Barbora Votikova arrive du Slavia avec qui elle n'affrontera donc pas Arsenal cette semaine mais était sur le banc, Constance Picaud n'a eu le temps de jouer qu'un seul match amical avant de se blesser gravement et c'est donc Charlotte Voll, théoriquement quatrième dans la hiérarchie, qui était titulaire. Notons que l'effectif du PSG compte aussi la jeune Alice Pinguet (au point qu'on se demande le numéro que prendra Labbé puisque ceux traditionnellement réservées aux gardiennes, 1, 16, 30 et 40, sont déjà attribués).
    Mais s'il semble manquer de densité, l'effectif parisien semble finalement assez équilibré avec les arrivées ou retours d'internationales françaises : Kheira Hamraoui et Sakina Karchaoui mais aussi Aminata Diallo et Léa Khelifi de retour de prêts.
    Fleury est évidemment loin de ces considérations : le club essonnien cherche chaque année à faire de bons coups à l'étranger en sachant bien que la durée de vie au club de ce genre de recrues dépasse rarement la saison. Ainsi après la période Dano-Scandinave, c'est vers la Pologne que Fleury s'est tourné. Dominika Grabowska était déjà là, elle a vu arriver ses compatriotes Ewelina Kamczyk sur l'aile gauche et Nikola Karczewska en pointe. Les trois sont internationales mais disons que ce ne sont ni Ewa Pajor, ni Paulina Dudek.
    Autres mouvements à Fleury, Fabrice Abriel est devenu calife à la place du calife et Julie Debever est de retour en France pour apporter son expérience d'internationale A (3 sélections).

    La préparation du PSG avait été relativement inquiétante même si le dernier tournoi aux États-Unis avec un nul contre le Bayern et une victoire contre les Red Stars de Chicago avait permis de terminer sur une bonne note.
    Le premier match a au moins montré qu'il reste un monde entre le PSG et Fleury. Les Parisiennes se sont baladées face à des Floriacumoises dépassées de bout en bout. Sandy Baltimore, Kadidiatou Diani et surtout Sara Däbritz et Ramona Bachmann sur de superbes frappes ont marqué au contraire de Marie-Antoinette Katoto dont une frappe sur le poteau a été dégagée par Jeannette Yango dans son propre but.

    Avec ce résultat, le PSG est en tête devant le PFC, Lyon, Soyaux et Montpellier. Bref les équipes qui ont gagné.
    Prochaine journée la semaine prochaine avec sur Canal+ Sport les matchs du PSG et de Lyon. Vendredi, ce sera Montpellier-PSG, en même temps que le derby de Robert-Bobin Fleury-PFC (mais celui ci sur Foot+). Samedi, Reims-Guingamp, Issy-Dijon et Bordeaux-Soyaux (sorte de derby de Nouvelle-Aquitaine). Et dimanche ça sera le derby du Rhône-et-Loire.
    Mais entre temps, Lyon et Bordeaux auront joué le match aller de leur barrage d'accès à la phase de poules de la Ligue des Championnes (et bizarrement, Bordeaux à l'extérieur, je pensais que les têtes de série débutaient à l'extérieur) : Wolfsbourg-Bordeaux à 19 heures et Levante-Lyon à 21 heures le 1er septembre.
    Pas encore vu pour Bordeaux mais ça devrait être visible sur la chaîne Youtube du club et pour l'OL, c'est annoncé avec tambours et trompettes que ça sera sur OLTV et OL Play. Comprendre : "personne n'a voulu mettre un euro dessus donc on va diffuser nous-même."

  • CHR$ le 31/08/2021 à 23h38
    Comme prévu, les cinq tickets pour la phase de poule de Ligue des Championnes par la voie de la Ligue vont revenir à des équipes des quatre championnats les mieux classés. Déjà après le premier tour, il ne restait plus que le Slavia Prague et Rosengard (directement qualifiés comme seconds des cinquième et sixièmes championnats).
    Les deux viennent de prendre 3-0 au match aller, respectivement contre Arsenal et Hoffenheim donc la question va être vite réglée.
    Sinon dans le duel entre le Real et Manchester City, les Espagnoles d'Aurélie Kaci ont bien résisté aux Anglaises de Karima Benameur (titulaire ce soir, si j'avais dû parier sur une gardienne française dans ce match, j'aurais plutôt misé sur Méline Gérard en face, qui n'était même pas sur la feuille de match) : 1-1 score final, Kenti Robles répondant sur le fil au but marqué juste au retour de la pause par Caroline Weir. Juste avant la mi-temps, Esther, l'attaquant arrivée de Levante, avait manqué un pénalty.
    Théoriquement ça devrait passer au retour pour Manchester City.

    Dans la voie des championnes, Kharkiv a pris une longueur d'avance à Limassol face à l'Apollon (2-1) alors que Twente n'a pas fait la différence à domicile contre Benfica (1-1).
    Demain Bordeaux à 18h à Wolfsbourg et Lyon à 21h à Valence contre Levante tenterons de prendre une longueur d'avance ou au moins de ne pas prendre trop de retard.