Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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Lescure le 27/06/2022 à 15h01Merci pareil, c'est sur Netflix et je l'avais moi aussi oublié. Superbe casting avec Regina King et Jay-Z pour l'ost.
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Vel Coyote le 27/06/2022 à 15h25Je plussune sur la nullité de Wonder Woman 84. Pascal, si tu es choqué par le jeu de Gal Gadot, attend de voir ici le cabotinage atroce de Pedro Pascal. On a juste envie que La Montagne débarque de Westeros pour lui péter à nouveau les orbites. Et grosse grosse gêne pour Kristen Wiig quand son personnage se métamorphose.
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magnus le 27/06/2022 à 16h39Et Wonder Woman qui tranquille abuse du corps d'un inconnu dans lequel son chéri s'est réincarné. J'aurais bien aimé voir les réactions en cas d'inversion des sexes devant un truc aussi hallucinant.
Et également désolé que Pedro Pascal et Kristen Wiig héritent de persos aussi ridicules.
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Pascal Amateur le 28/06/2022 à 22h34Bon dieu, j'avais repoussé le visionnage de ce film car je savais qu'il me remuerait, mais que "Whiplash" est grand, et juste ! Un bonheur de cinéma.
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Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 28/06/2022 à 23h27Faut vraiment le voir comme une fiction alors.
Franchement avoir un prof avec ces méthodes d'enseignement de nos jours, j'y crois pas un kopeck (ou alors c'est un coach perso à la Philippe Lucas).
Bon, vous allez me dire que ça tombe bien parce que c'est justement une fiction. Ok vous avez gagné.
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Danishos Dynamitos le 28/06/2022 à 23h33Ah ça le batteur titulaire, il a de quoi tomber en dépression pour le restant de ses jours après le sale coup de l'autre dingo…
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Tonton Danijel le 28/06/2022 à 23h36Et encore, je trouve que son prof le maltraite moins que Peter Parker...
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JauneLierre le 29/06/2022 à 09h09Toi aussi tu as eu envie de taper sur une caisse claire comme un taré !?
L'autre jour France 2 a eu la bonne idée de diffuser « Les veuves » (Widows) de Steve McQueen. Après le film plutôt historique qu'était Twelve Years A Slave, ce thrilleur est efficace. Réalisation au cordeau, casting impeccable et un très bon scénario.
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Red Tsar le 29/06/2022 à 09h15N°2 (ado), qui fait de la batterie, m'avait demandé de voir Whiplash en me présentant l'histoire d'un jeune musicien qui progresse dans son art. "Mais oui, mon chéri, pas de souci." Quand, après, il m'a raconté l'histoire, je me suis dit, "merde, comment j'ai pu le laisser regarder ça tout seul". Ça a l'air très violent et le truc paraît ne jamais s'arrêter dans la démolition du jeune. Enfin, il a beaucoup aimé et effectivement ça a l'air très bien. Bon, ce soir il doit voir Inglorious Basterds, un film historique sur la Seconde Guerre mondiale, à ce qu'il m'a dit, genre la 7ème compagnie, quoi.
@Génie : dans une structure classique, je pense comme toi. Mais dans les trucs d'élite, que ce soit dans les arts ou le milieu sportif, ça doit exister. En tout cas, tu as régulièrement des affaires qui sortent, même dans le foot récemment, de relations toxiques, maltraitantes, voire plus.
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Pascal Amateur le 29/06/2022 à 10h05Mais il ne s'agit pas de maltraitance ou de toxicité à proprement parler : il s'agit d'une confrontation entre deux folies. Le jeune héros de Whiplash pose à un moment la question essentielle, celle de la limite – jusqu'où aller. Les deux personnages sont confrontés à cette interrogation, jusqu'où pousser la destruction ? Il ne s'agit pas d'un apprentissage, d'une relation de maître à élève ; nous sommes là dans la "jouissance" à entendre comme la confrontation à un indicible, un ravage qui guette, menace et invite à la fois. J'vous ressors du Lacan : « Je vous en ai déjà assez dit pour que vous sachiez que la jouissance, c'est le tonneau des Danaïdes, et qu'une fois qu'on y entre, on ne sait pas jusqu'où ça va. Ça commence à la chatouille et ça finit par la flambée à l'essence. Ça, c'est toujours la jouissance » (1973). Eh bien ce film est une illustration incroyablement juste de cette recherche de la grillade ; d'ailleurs les deux s'y brûlent ; et cette fin me semble magnifique, dans la destruction du cadre, in fine reconstruit, capitonné grâce au dernier accord de l'orchestre. Psychologiquement, et en dehors d'un certain côté démonstratif pour asseoir la folie des héros, c'est assez magistral.