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Habitus baballe

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  • Pascal Amateur le 20/06/2022 à 14h58
    Ça m'évoque (pas les poils, cette forme de virilisme – encore que, tout se rejoint) les analyses de Bourdieu sur le monde ouvrier, il y a un lien ?

  • Julow le 20/06/2022 à 21h51
    Merci beaucoup Red Star pour ces comptes-rendus et suggestions. Continue !

  • Red Tsar le 21/06/2022 à 07h27
    Excellente question, je vous remercie de l'avoir posée...

    @Julow : avec plaisir, mais c'est franchement pas grand-chose que de copier-coller quelques morceaux de textes d'un bouquin qu'on a lu, à côté de ceux qui créent des milliers de brèves, de contrepèteries, qui compilent des problèmes d'échecs ou qui écrivent des nouvelles et des articles... Fou, ce forum, quand même...
    Sinon, sur le sujet désindustrialisation, classes ouvrières/populaires, etc. il y a un bouquin qui m'a beaucoup marqué l'an dernier et qui pourrait t'intéresser : Steffen Mau, Lütten Klein : vivre en Allemagne de l'Est. Une société en transition. Je n'ai pas assez de connaissances pour savoir à quel point l'analyse est juste, mais la démarche est très stimulante et les questions posées déstabilisantes, dans le bon sens du terme :
    lien

  • Pascal Amateur le 12/07/2022 à 19h15
    Vous avez sans doute entendu parler de Serguei Pankejeff, qui a accédé à la postérité sous le nom de "L'Homme aux loups". Eh bien je voulais partager avec vous un résumé de sa biographie, qui me fait penser que parfois, on a pas des vies faciles.

    "À lire les souvenirs de l'Homme aux loups, en particulier le deuxième chapitre intitulé « Deuil inconscient », on mesure à quel point la folie et la mort ont pesé sur son histoire familiale et sur son destin. D'abord il y a la mort tragique de sa sœur Anna, qui avale en 1906 un flacon de mercure. Il l'interprète comme une volonté de nier sa féminité. Ce suicide le plonge dans une mélancolie et des pulsions suicidaires. Car il incorpore sa sœur, il la résorbe en lui-même et se retrouve, comme seul héritier du père, son objet élu. Suit de peu le suicide de son père en 1908 intoxiqué par du Véronal. Freud le dit atteint de psychose maniaco-dépressive. Dès l'âge de 6 ans, Serguéi avait été choqué de voir son père prostré dans un état de grave mélancolie. La série continue avec le suicide par le gaz de sa femme, Teresa, en 1938, qui le surprend et l'effondre d'autant plus qu'il découvre que dans sa pulsion de mort sa femme s'est identifiée à sa propre sœur (elle se trouvait laide et ne supportait plus de se regarder, comme Anna avant son suicide). Puis c'est la mort de Freud en 1939, de Brunswick en 1946 qui était devenue toxicomane et fait une chute fatale dans sa salle de bains, de sa mère en 1954, de sa gouvernante Fräulein Gaby en 1972, où il sombre dans une dépression encore plus profonde qu'à la mort de sa femme.
    Et il y a tous les malheurs qui précèdent sa naissance. Dans ses mémoires, il parle de sa grand-mère paternelle, Irina Petrovna, Irina fille de Pierre, selon l'usage russe de la nomination. Après avoir eu beaucoup de garçons, elle eut une fille qu'elle adora, Lyuba, et qui mourut encore enfant. Elle en perdit le goût de vivre et s'empoisonna. Son mari, le grand-père paternel, richissime propriétaire terrien, se mit à boire et voulut épouser la fiancée de son fils Nicolas (l'oncle de S. P.). Cela créa un drame semblable à celui des Frères Karamazov. Il déshérita son fils quand la jeune fille choisit de l'épouser. Ce grand-père mourut un an avant la naissance de Serguéi. Le plus jeune des frères du père de l'Homme aux loups, oncle Peter, qu'il adorait et admirait, déclencha une paranoïa, diagnostiquée par Korsakov, et mourut mangé par les rats.
    Du côté maternel, ce n'est guère mieux. Du grand-père maternel, l'Homme aux loups ne dit ni le patronyme ni le prénom. Il a eu des accès maniaques et voulait convoquer un congrès mondial d'espéranto dont il serait le président. La grand-mère n'est pas plus nommée et il indique seulement qu'elle était paralysée. De sa mère, il dit qu'elle a perdu ses trois frères et n'a pu en faire le deuil, surtout du plus jeune, qui avait vu venir sa mort."

  • Pascal Amateur le 21/08/2022 à 09h07
    Vous saviez que "vite" était aussi un adjectif ?

    vite [ vit ] adj. et adv.
    • mil. XIII e; viste mil. XIIe; « prompt, hâtif » en a. fr.; o. i., probablt rad. expressif
    I – Adj. (vx après le XVIIe; repris fin XIXe) Sport ou littér. Rapide. Le coureur le plus vite. « C'est un mouvement qui est vite ou lent, et non pas le temps » (Alain).

  • blafafoire le 21/08/2022 à 09h17
    Ça m'avait marqué dans le commentaire français d'époque des "Dieux du stade" : " Jesse Owens, l'homme le plus vite du monde".

  • Label Deschamps le 21/08/2022 à 10h23
    J'ai déjà vu cette acception à propos de coureurs à pied ou à vélo en effet.

  • JauneLierre le 21/08/2022 à 12h04
    Anéfé, déjà entendu mais l'usage est de plus en plus rare.
    J'ai découvert pas plus tard qu'hier, à la faveur d'un questionnement sur le patronyme d'Armand Duplantis, que l'emploi du mot "cajun" était fautif ; il faudrait dire "cadien" en bon français.

    Pour revenir sur Sergueï Pankejeff, je me rappelle que M. Onfray l'avait évoqué dans ses conférences consacrées à Freud comme arguments sur l'inefficacité et la dérive vénale de la psychanalyse.
    lien
    (Décidément, on trouve tout sur YT)

  • Pascal Amateur le 21/08/2022 à 12h39
    (Sur Pankejeff, constatant que la cure n'avançait pas, Freud avait fini par donner une date butoir à son patient : Lacan a lu cette injonction comme une monumentale erreur, précipitant Pankejeff dans un "entonnoir" renforçant sa psychose. De fait, "l'Homme aux loups" apparaît tout de même comme un échec, dont la lecture rétrospective peut certes beaucoup apporter, mais la psychanalyse avait alors une petite quinzaine d'années en 1910 et demeurait bien balbutiante. De même Freud fut assez satisfait de sa conduite du cas le "Petit Hans", 5 ans, et de même Lacan fut beaucoup moins enthousiaste. Et même "Dora" dont Freud explora l'inconscient, le Viennois voulut mordicus ne pas en voir la part maternelle et homosexuelle, s'entêtant dans une fixation au père ; seule une petite note en bas de page lui faire dire que, peut-être, hein, il n'avait pas vu les choses comme il fallait. Donc le côté miraculeux n'est peut-être pas à revendiquer.
    Freud a bien détroussé Pankejeff de quelques centaines de milliers "d'euros" en effet – qui était comme argent de poche avant la Première guerre mondiale pour l'aristocrate russe. En revanche, le revoyant dans les années 20, et Pankejeff ayant sombré dans la pauvreté, les séances furent gratuites, Freud prêtant même de l'argent à son patient.)

  • Balthazar le 21/08/2022 à 14h10
    Je crois avoir entendu cette phrase à propos de Carl Lewis, en 1991 sans doute, dans la bouche de Montel qui commentait en direct la finale des championnats du monde. Je m'étais d'abord scandalisé / émerveillé ("le gars a tout le temps de se préparer et il sort une faute pareille ?!) avant de comprendre mon erreur et de me demander pourquoi donc Montel avait tenu à utiliser cet archaïsme. Maintenant je comprends. Merci blafafoire, merci les Cahiers du foot et vive la République.